doivent pas être perdus de vue par le corps électoral. Mais, dit en terminant, M.Vatiden Peereboom, de ce qui se passe, en ce moment, on ne peut conclure que île part ou d'autreil y ait com promis sur les questions politiques Je dois le déclarer ici. de la manière la plus catégorique; car j'aime les positions nettes, mes opinions restent ce qu'elles ont toujours été et je n'en tends pas plus les modifier, que d'honorables adversaires politiques n enteudent modifier les leurs. Après celte courte allocution qui a été accueillie par des applaudissements, M. le pré sident déclare, qu'avant de procéder au scrutin, la séance sera suspendue pendant quelques minutes. On procède au vote par scrutin secret, la reprise de la séance et le dépouillement constate que M. Alphonse Vanden Peereboom, membre de la Chambre des représentantsa réuni l'unanimité de suffrages des 114 membres de l'Association qui ont pris part au vole. Ed conséquence M. le président proclame M. ALPHONSE VANDEN PEEREBOOM, Candidat de l'Association électorale de l'ar rondissement, pour l'élection du 13 Juin pro chain. M. le président saisit cette occasion de faire connaître que huit nouveaux membres ont adhéré aux statuts de l'Association. Le second objet l'ordre du jour renou vellement du mandat des deux tiers des mem bres du comité, est remis Samedi, 10 Juin 1831, trois heures de relevée, I Aigle d'or, Grand'Piace. La séance est levée. TILLE D'VPRbS. Coiseil commcwal. Présents: MM. le baron Vanderslichele de Maubus, bourgmestre, président: Alph.Vanden Peereboom, échevin; Pierre BekeThéodore Vanden Bogaerde, Charles Vande BroukeLe- graverand Henri Iweins-Fonleyne Martin SmatlenAuguste De Ghelcke et Charles Becuwe, conseillers. La séance est ouverte 10 heures. M. le président communique au Conseil: 1° Deux demandes en indemnités adressées l'une par Mme ve Vande Vyver, l'autre par M. Auguste Vande Vyvcr. Ces deux demandes sont basées sur le préjudice que la fermelure^de la porte du Temple et l'établissement d'un trottoir dans la rue des bouchers ont fait éprouver aux péti tionnaires. Le Conseil renvoie ces réclama tions la commission du contentieux, avec prière d'examiaer la question de droit. 2° Un plan présenté par le sieur Hanssens, brasseur, qui demande pouvoir établir, der rière sa maison, le café d'Anvers un grillage en fer du côté de la rue des Bouchers et y faire quelques constructions. Comme 1 établis sement de grillages sur le front de rue est une innovation qui formera précédent, le Collège a cru devoir consulter le conseil, qui décide que rien ne s'oppose ce qu'on entre dans la voie nouvelle indiquée. Quelques membres du Conseil faisant partie des commissions qui ont examiné divers objets l'ordre du jour, étant absents, il est décidé, par motion d'ordre, que ces articles de l'ordre du jour seront examinés nue prochaine séance; en conséquence la discussion des art. 3,5,6, 14 et 16 est ajournée. Le Conseil décide ensuite que les trois mai sonnettes sises au coin du Zaelhof achetées ré cemment seront démolies et qu'un nouvel alignement de la ruelle y attenant sera arrêté. Le Collège est chargé de remplir les formalités requises pour la mise en vente et démolition de ces propriétés. Le Conseil appi ouveeiisuite a. Le compte de l alelier d'apprentissage qui se solde avec nu boni de fr. 97-69; les frais d'appropriation, achats de métiers et dépenses de premier établis sement de toute nature ont été de fr. 4,776-43; la dépense ordinaire pour 1853 s est élevée fr. 2,457 les subsides de la province et de létal ont couvert les de ces dépenses. b. Le budget du même établissement pour 1854 s'élevaut en recettes et dépenses 3.700 francs. M. le président fait connaître I assemblée que le gouvernement paraît disposé reconnaî tre l'atelier communal d apprentissage comme atelier du gouvernement. Ce revirement favo rable est dû la bonne organisation de réta blissement et soi tout l avis favorable que la Chambre de commerce a cru pouvoir donner tout récemment. Ainsi se trouvera terminée heureusement une question qui avait longtemps divisé l'autorité communale et la Chambre de commerce. Le compte de 1853 et le budget de 1855 du Monl-de-Piété sont ensuite approuvés. Statuant sur une nouvelle requête du conseil de fabrique de l'église de S' Pierre, l'effet d'obtenir une majoration de subside pour la construction d une sacristie on décide que le subside communal sera porté 1,500 fr., con dition que le plan n° 1 soit exécuté; cette somme de 1.600 fr. jpinte 1° celle de 1,000 fr. provenant de l'excédant des comptes des pompes funèbres, 2° au produit de la vente d'arbres du cimetière, 3° aux dons des parois siens, permettront d'exécuter ce travail en pro jet, dont les pians seront envoyés l'approbation de l'autorité compétente. Le Conseil émet ensuite des avis favorables 1° Sur une transaction faite entre le Bureau de bienfaisance et les héritiers du sieur Vanden Bussche, décédé commissaire de police. Il est donné lecture du testament qui contient des dispositions très-originales. Cette lecture excite l'hilarité des membres du Conseil et du public qui assiste la séance 2° sur le procès-verbal de location publique de propriétés rurales appar tenant aux Hospices. Les comptes jusqu'en 1852, présentés par le trésorier de la commission des convois funèbres sont approuvés l'excédant jusqu'à concurrence de 3.000 bancs sera réparti dans les propor tions du règlement entre les quatre fabriques d'église. L'étal des côtes irrécouvrables de l'indemnité payer en 1853, par certaines familles, pour la Garde civique, est approuvé le nombre de ces côtes est de deux. Le sieur Becuwe a adressé l'autorité supé rieure une demande tendante pouvoir établir, rue au Beurre, un magasin de guano. Cette requête est renvoyée l'avis du Conseil. Une enquête de commodo a été ouverte; aucune opposion n'a été faite, le Conseil émet donc un avis favorable. Il émet ensuite un avis de même nature sur la demande du sieur lves Castel, qui désire établir, sur sa propriété S1 Jacques, extra-muros, une machine vapeur pour moudre le grain. Celte demande n'a ren contré aucune opposition. Enfin, le collège est autorisé traiter avec le sieur Verduyn. locataire du moulin eau, pro priété de la ville Brielen-lez-Ypres et dont le bail est la veille d'expirer. Le bail provisoire faire sera soumis l'approbation ultérieure du Conseil. Les autres objets l'ordre du jour seront, conformément la décision prise au commen cement de la séance, discutés en une autre séance, fixée au Mardi. 6 Juin. La séance est levée midi I NT fit RELIS. La famille royale s'est rendue avant-hier Mons, comme nous l'avions annoncé. A 10 heures et 20 minutes, le convoi royal a quitté la station du midi. M. le ministre de l'intérieur a pris place dans le convoi. Le Roi était accompagné de M. le général Delaiinoy, de M. le comte Delannoy. grand- maître de la maison du duc de Brabanl de MM. Vquderstraeleu de Ponthoz et Btunell, officiers d'ordonnance; de M. d'Haniiis de Moerkerke, aide de camp du duc de Brubant, et de M. le docteur Rieken. Le convoi est allé sans s'arrêter jusqu'à Soi- gnies, où les autorités civiles et militaires ont membre sortant, Séance publique du Mardi50 Mai 1854. fondation d'une école primaire, et le curé de la commune en est institué le directeur et administrateur.,Des biens ont été donnés aux Frères de la Doctrine Chrétienne, sous la condition que, s'ils cessaient de jouir des revenus, ceux-ci seraient affectés des bourses d'études, et cette fondation a été autorisée par arrêté du 29 décembre 1844! M. l'archevêque de Maliues est l'administrateur de la fondation. M. l'éxêquc de Liège et une commission de dix mem bres nommés par lui administrent un établissement d'in struction dirigé par 1rs Frères de la Doctrine Chrétienne, et érigé en personne civile par arrête du <4 mars 1840 Le président du séminaire de Liège, les curés de Saint- Nicolas et de Saiiit-Rcmaeie, en la même ville, et deux autres personnes ci désigner par eux, administrent un établissement dirigé par uuc corporation enseignante, qui l'on a cru pouvoir attribuer les bénéfices de la per sonnification civile par arrêté du 27 décembre 1859 Toujours des administrateurs spéciaux On ne conçoit pas vraiment, en présence d'un pareil svsléme, pourquoi MM. les évêques ont charge MM. Bra dant et Du bus ne soumettre aux Chambres un projet de loi destiné Constituer en corps moral l'université catho lique. Si par don ou legs on avait le droit de créer un établissement de inain-mortc, une personne civile, école ou couvent, pnr quelle raison ne pouvait-on pas procéder de la même manière en faveur de l'université catholique? Et ce moyen n'était pas le seul. Sous la docte et pieuse direction des ministres selon le cteur de l'épiseopal, on avait encore la ressource des fahii.-ic» d'cglises. Elles sont instituées, il est vrai, pour administrer le temporel du culte, inais qu'importe A défaut de personne inter posée offrant plus de garantie, on pouvait choisir celle-là. On n'a pas négligé de le faire en d'autres circonstances, cl nous pourrions en citer vingt exemples. En voici un où l'on a mis en œuvre les deux inodes tour tour. Des dons et des legs ont été laits successive ment pour la fondation d'une école destinée aux enfants pauvres de la paroisse de Sainte-Elisabeth, Mons. L'est la fabrique de l'église qui était instituée. Des arrêtés royaux du 51 mars 1858, 25 avril 4842, 16 mais 1843, l'ont autorisée les aeeepter. Mais, soit que l'on n'eût pas assez de confiance dans une administration ayant encore quelque chose de laïque, malgré la prépondérance ré servée au clergé, soit que l'on doutai de la capacité légale d'une fabrique d'église pour diriger des écoles, soit que l'on voulût consacrer l'invention des administrateurs spéciaux, l'ingénieux M. d'Anrtlian, rétractant les arrêtés qui avaient confié la gestion des biens la fabrique, érigea une fondation indépendante par arrêté royal du 21 novembre 1843, sous la direction exclusive du curé de la paroisse. M. d'Anethan pouvait la fois se maintenir dans la légalité cl respecter le vœu des bienfaiteurs. Il recon naissait sans doute, en retirant les arrêtes du 51 mars 1838, du 23 avril 1842, du 16 mars 1843, que la fabri que d'église, quoique désignée par le testateur ou dona teur, ne pouvait pas diriger une école. Or, l'autorité communale, ou, en certains cas, le bureau de bienfai sance, avait la capacité nécessaire pour remplir ce service public. Son droit incontestable, et que nous établirons de plus près dans un instant, se trouve de nouveau consacré en termes exprès, quant renseignement primaire, par la loi du 23 septembre 1842 (fj. M. d'Anethan avait raison de s'occuper plus du but que les bienfaiteurs s'étaient proposé que de l'intermédiaire qu'ils avaient erroné- ment choisi. Lorsqu'on fait un legs nnx pauvres d'une commune, aux enfants de chœur d'une église, l'académie de dessin d'une ville, la bibliothèque d'un séminaire, on lègue en réalité, nonobstant les termes employés dans le testament, l'autorité ou l'administration établie par la loi pour assurer l'exécution de l'a volonté du testateur Et, de même, nu legs en faveur d'une école primaire doit être recueilli et administré soit par l'autorité communale, soit par le bureau de bienfaisance; Pourquoi ne s'est-on pas conformé la volonté du législateur Par celte voie légale on ne reconstitue pas, il est vrai, les corporations sup primées et les mains-mortes détruites; et c'est là précisé ment ce que l'on veut. Il faut aussi que l'on répudie, malgré la volonté expresse"du législateur, l'intervention de l'autorité civile, objet des défiances les plus injurieuses. Ainsi, indépendamment des fondations de bourses pro prement dites, il existe d'anciennes fondations dans l'in térêt de l'instruction et particulièrement de l'enseigne ment primaire. Après avoir été nationalisés comme établissement de main-morte, ces biens ont été ensuite attribués aux communes et aux administrations de bien faisance, pour l'accomplissement du but que les fondateurs (Il Art. 2ï. |2| Ainsi décidé par jugement du tribunal d«- Touruay, con firmé par arrêt de la Cour de Bruxelles du 14 «oui 1S4N. J. du xix* Isiée/#, 2" partie, p. 52®.

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Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 2