Dimanche. 11 Jnln WS4. JOURNAL D'YPRES ET l)E L'ARROYRISSEMEiYT. M. ALPHONSE YANDEK PEEREBOOU, l,m 14* Année. Vires acquinteundo. Candidat libéral de l'Association électorale l'y a armistice entre les partis; mais ni trans action ni compromis; chacun conserve ses opi nions et son drapeau et chacun est parfaitement libre de reconnaître abstraction faite de toute opinion politique, les services rendus l'État, l'arrondissement ou la ville, en ajoutant au nom de M. Alphonse Vanden Peereboou celui des hommes qui, ces divers titres, ont mérité la gratitude des électeurs de l'arrondissement et de la ville d'Ypres. LA MAIN-MORTE ET LA CHARITE, ABONNEMENTS: Tpres (franco), par trimestre, 3 francs 50 c. Provinces,4 francs. INSERTIONS: Annonces, la ligne 15 centimes. Réclames, la ligne: 50 centimes. Le Progrès parait le Jeudi et le Dimanche. Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, Marché au Beurre. On ne reçoit que les lettres affranchie*. Élection du 13 Jtnln 1854. REPRÉSENTANT SORTANT. Il paraît que le parti clérical en veut terrible ment M. De Breyne, représentant de Dixmude. Il est vrai, que c'est le premier libéral qui soit sorti vainqueur de la lutte dans la province, en exceptant toutefois M. Devaux Aussi chaque jdes beaux-arts, afin de savoir dans quelle me- des boucheries, et d'intervenir pour une part dans les grosses réparations que nécessiterait ce changement de destination. Le Conseil après avoir pris connaissance du devis des travaux, charge le collège de s'entendre avec la Société Ypres, lOJtnln. Ainsi que nous l'avions fait connaître, dans notre dr n°, l'Association libérale recommande aux électeurs, pour la prochaine élection M. ALPHONSE VANDEN PEEREBOOM, REPRÉSENTANT SORTANT. Nous croyons inutile d'indiquer les motifs de ce choix et d'appuyer, par de longsdéveloppe- ments, celle candidature. M. Alphonse Vanden Peereboom est connu de presque tous les élec teurs de la ville et de l'arrondissement. Comme échevin et comme membre de la Chambre, il a pu être apprécié par tous aussi avons-nous la conviction que celle candidature sera accueillie avec les plus vives sympathies. L'Association libérale n'a1 que ce seul can didat, son nom doit se trouver sur tous les bulletins des électeurs libéraux. Mais elle laisse eeux-ci libres de compléter la liste, en y portant les noms Jes personnes qui ont leur sympathie. L'Association n'a point pu et ne peut pas proposer comme ses candidats MM Malou et Van Renynghe, car des deux choses l'une, ou bien l'Association eut dû adopter les principes de ces candidats ou bien ceux-ci, reniant leur passé, eussent dû se ranger sous le drapeau de l'Association. Or, l'une et l'autre hypothèse est inadmissible. Dans celte situationnous pensons qu'il n'y aura pas lutte. renouvellement du mandat, on lui a opposé un jsure celte institution pourrait prendre part aux candidat plusieurs fois M More!, son adversaire dépenses résultant de l'arrangement d'une nou- vaincu ensuite le fameux Léandre qui manque d'être élu par surprise. Hier il était question de M. Van Hoobrouck-De Coninck, qui a refusé. Aujourd'hui, il s'agit de lutter contre M De Breyne avec un ex-jésuitele sieur François More!,' tant il est vrai que tout est bon. quand il s'agit de faire une niche un libéral, car on ne peut espérer de faire échouer M De Breyne. Le parti clérical, pour qui tout individu était de l'étoffe pour candidats, commence ne plus 'trouver des personnes jouissant de l'estime pu blique qui veulent accepter son patronage, parce qu'ils ne sont pas certains d'être élus et ique l'influence cléricale est en baisse dans tout les districts électoraux. TILLE D'YPRES. Conseil commeyal. voile salle. Il sera donné suite celle affaire dans la prochaine séance. M. le président fait connaître que les fenê tres de plusieurs salles de l'hôtel-de-ville sont en mauvais état et qu'il est nécessaire de les renouveler. Les châssis sont déjà exécutés. Toutefois le Conseil est d'avis d'attendre, avant de faire ce travail, jusqu'à ce qu on ail pu exa miner s'il ii y aurait pas moyen de mettre cette partie de la façade de l hôtel-de-ville, en har monie avec le restant du bât ment, ou.au moins avec le local consacré au dépôt des archives Communication est donnée d'une lettre adres sée l'autorité communale par M. le major de la Garde civique, concernant une avance faite par la caisse communale, d une somme de deux mille francspour faciliter rhabilleraient de Séance publique du Mardi, 6 Juin 1854. - Même j certains habitantsobligés de faire partie de la i A l i A A 1 m A lE 1 1 .-v a. I A A A A A 1" A i t I I A A A i a du jour que celui de la convocation du 30 Mai 1854. Discussion des articles 3, 8, 6,14 et i 7. Présents: MM. le baron Vanderslicliele de Ma'u- bus, bourgmestre, président: Alphonse Vanden Peereboom échevin Pierre BekeThéodore Garde civique. Mille francs ont été réversés, la dépense de fr. 238-50 a été justifiée, reste fr. 761-50, qui seront portés en reprise. Le Conseil est d'avis de laisser M. le major, un délai de six mois pour produire les pièces comp tables sans lesquelles on ne peut admettre Vanden Bogaerde, CharlesVande Biouke, Boedt - cette somme en dépense au compte de la ville. Lucieu, Henri Iweins-Fonleyne, Legraverand, Communication de celle résolution sera donnée Martin Smaelen. Edouard CardinaelAuguste^ M. le major de la Garde civique. De Ghelcke, Ernest Merghelyuck, Boedt, avocat, Charles Becuwe, consedlers. M. le président déclare la séance ouverte dix heures du malin. Il est donné communication au Conseil d'une proposition faite par la commission directrice (du Musée de la ville d'Ypres. tendant pouvoir 'jouir d'un emplacement plus spacieux pour le dépôt des objets d'art et d'histoire naturelle. L'administration communale est sollicitée de vouloir accorder, cette institution, qui prend de jour en jour plus de développement, la jouissance gratuite des salles de l'étage du local PAR JEAN VAN DAM Ml. V. («dits.) L# commune deRochefort (Namur) été gratifiée d'une fondation du même genre par Pierre-Louis de Jacquet, évôquc d'Hippone et suffragant de Liège, par un acte du 3 février 1763. Quelques mois après, le 25 juillet 1763, il a également établi des bourses d'éludés, qui, suivant les prescriptions du bienfaiteur, devraient être allouées aujourd'hui de jeunes garçons de l'endroit de Roche- fort, idoines d comprendre l'étude des belles-lettres et y faire des fruits. Le fondateurs prescrit que, s'il arrivait que les revenus de l'école fussent insuffisants, ou qu'il devint nécessaire de reconstruire les bâtiments affectés par lui cet établis sement, te produit des bourses couvrirait le déficit des biens de l'école l'école, dit-il, étant chose meilleure. Les deiix fondations étaient, d'ailleurs, distinctes et parfaitement séparées. A partir de la réunion de la Belgique la France, la commune de Rochefort a possédé, conformément aux lois, la maison et le jardin légués par M. de Jacquet pour d'assurance conlre les risque* d'incendie; elle a enfin acquis de ses deniers certaines portions de terrain pour agrandir la propriété. Depuis la même époque, les instituteurs communaux, nommés et payés par la commune, ainsi que le constatent les délibérations prises ce sujet les pluviôse an xi, tr brumaire an xiv et 16 janvier 1806, ont constamment joui sans interruption, au nom de la commune, de l'ha bitation, du jardin et d'un bois qui en dépend. Jamais possession semi-séculaire ne vint corroborer le droit d'une manière plus formelle. Le M octobre 1838, M. de Theux, le représentant de l'autorité civile, toujours jaloux de ses droits et de son indépendance, coulre-signe un arrêté royal qui, confondant' et l'école et les bourses d'études, dépouille leconseil communal et ses attributions et constitue une fondation d'instruction, gérée par des administrateurs spéciaux. A part un parent du fondateur, que le titre ancien appelait faire partie de l'adminis tration, on chargea de la gestion des biens. t° ie curé de Rochefort; 2* lé vicaire de Rochefort; 3" le desservant de l'église d'Ave; 4° le desservant de l'église d'Epraves. Il eût été plus simple de remettre tous les pouvoirs au curé doyen, de qui dépendent le vicaire et les aulres desser vants. Le commissaire de l'arrondissement est proviseur le logement de I instituteur et le service de l'école. Elle y i de la fondation. a fait des réparations de toute nature et de nouvelles con- Le revenu des bourses est annuellement de plusieurs structions elle en a payé impôt foncier et la prime milliers de francs. Une partie seulement du revenu des Le Conseil entend la lecture du rapport de la commission de l'octroi, chargée d'examiner les changements qu'il serait utile d'introduire dans le règlement sur l'ouverture et la ferme ture des portes de la ville, par suite du déman tèlement des fortifications. M. Beke, rapporteur de la commission, donne lecture de son travail et des dispositions nouvelles qui remplaceraient plusieurs articles du règlement actuel. Désor mais il n'y aurait plus que deux périodes; celle d hiver, dater du Ir Octobre jusqu'au lr Avril, pendant laquelle l'ouverture des portes aurait lieu 5 heures du malin, la fermeture au gui- bourses avait produit, depuis le mois d'octobre 1840 jus qu'au 31 décembre 1843, une somme de 45,535 francs. Cependant, pendant huit ans, partir du rétablissement de la fondation, ni aucun parent du fondateur, ni aucun habitant de Rochefort, ne fut dolé de l'une des bourses, malgré les plus instantes et les plus énergiques réclama tions. A quoi les revenus étaient-ils employés 7 A défaut de comptes, on ne saurait le dire exactement. Mais il est certain qu'en 1841 plusieurs milliers de francs ont été prélevés sur les ressourses de la fondation pour aider la construction d'un bâtiment servant de couvent des religieuses qui dirigent un pensionnat de demoiselles, et enseignent la lecture, l'écriture et le catéchisme aux enfants du sexe féminin. Cet établissement donne lieu une dépense annuelle qui, la même époque, était pré levée sur le fonds des bourses. Le proviseur de la fonda- lion, personnage laïque et qui, ce litre, mérite fort peu d'égards, a inutilement demandé des comptes pendant longtemps, en réclamant l'exécution des volontés du testateur. Il écrivait, le 20 février 1845 La caisse de l'établissement dont l'administration vous est confiée présente depuis plusieurs années un actif de plus de mille francs. Cet actif avait, dès le 7 août 1844, atteint la somme de 2,920 fr. 99 c.; cepen- dant, vous vous êtes bornés faire, pour l'excrcic« 1843, une dépense de 405 fr. 14 c., en laissant le

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