0\TEI(ilE\l.\G Un arrêté de M. le ministre de (intérieur vient d'allouer, sur le budjjet de 1834. un pre mier subside de 20,00() fr en faveur de la route de Luzerne par Zuydschote et Renin(jbe Oostvleteren. I1\TÉKIEIIK. Le comité central de l'Association électorale des communes de l'arrondissement de Bruxelles s'est réuni hier midi, au café Suisse, Schaer- beeksous la présidence de M. Maeau. Une quarantaine de membres étaient présents. Le comité a arrêté six candidatures définitives. Ce sont celles de MM Verhaejjen, de âteenhault, Octave d Oullremont, Bartels, de Gronckel et Alberic Dubus. Il avait été convenu préalablement que le comité attendrait jusqu'à jeudipour désigner les autres candidats inscrire sur sa liste. Les noms qui ont ensuite obtenu le plus de suffrages sont ceux de MM. le général Goblet, Orts et Van Doomick. L'Association libérale, qui s'est réunie avant- hier au soir, a maintenu sur la liste provisoire des candidats pour l'élection du 13. MM. Ver- haegen, Ch. de Brouckere, Orts, Thiéfry, Pré- vinaire, Anspach, de Sleenhault, Goblet, Albéric Dubus, Frédéric Forlamps et Bartels. M. Vcr- voorl en a disparu, parce qu'il a informé l'As semblée qu'une candidature lui ayant été offerte Anvers, sa ville natale, il ne pouvait en accep ter uneà Bruxelles. Le poil a été immédiatement Ouvert, et a été fermé hier, 9 heures du »otr. Une réunion d électeurs a été tenue aussi ia Louve, sous la présidence de M Opdenbosch. qui a déclaré que I assemblée n"entendait porter qiie des Candidats libéraux. Voici la Iisl" défi nitive qu elle a formée MM Thiéfry, Ch de Brouckere, Verhaegen, de Sleenhault, Bartels, Alb. Dubus, de GronckelOrts et Préviftaire. A Mons, pour l'élection d'un sénateur en remplacement de M. Defui-seaux. deux candi dats libéraux se présentent, M. Corbisier. ancien membre de la Chambre, ancien président du conseil provincial, et M. Boulenger. no'aiie. M. de Patoul. que les journaux de Mons di sent être un candidat catholique, et qui avait le premier posé sa candidature, la retire devant celle de M. Corbisier II vient d'adresser I Echo de liions une lettre qui annonce cette déterrai- nation. Nouvelles diverses. Le Journal d'Anvers avait annoncé qu'un officier aurait donné, l'exercice, un coup de pied dans le vende un jeune soldat, et que Celui-ci eu serait mort. Aujourd hui, le même journal dit que nou- aeuleinent ce militaire n'est pas mort, mais qu'il est en lionne voie de guérisoii. Il ajoute que l'otficier a élé suspendu de son grade. État-ci vu. d'I'prf.». du 4 Juin au 10 inclus. Naissances. Sexe masculin 9, idem féminin G, total 15. Mariages. Coppens, Désiré-Edouard, 24 ans, jour nalier, et De Zilter, Julie-Adèle, 1G ans, dentellière. Décès. SeipentierMarie-Thérèse, 7G ans, dentel lière, veuve d'André Le Compte, nie de Mcnin. Ver- beke, Thérèse, 58 ans, dentellièreépouse d'ivcs Drolé, rue de Nuire-Daine. Verhaeijhe, Marie-Cathériile, 80 ans, dentellière, épouse de Jacques Bendel, enclos rue de Dixmudc. ItortjilioenSophie-Amélie, 28 ans, dentel lière, épouse de Désiré Lava, rue du Lion Rouge. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin i, idem féminin 1 total 2. ifl.asttuK d'Ypkks, du 10 Juin 1854. Les prix du froment sont montés de fr. 1-20 par bec-- tolilre; 416 hectolitres se sont écoulés de 52 54 fr.; en moyenne 55 fr. l'hectolitre. Les prix du seigle ont monté de fr. 1 -40 par hectolitre; 42 hectolitres ont élé vendus de fr. 25-20 fr. 25-20; en moyenne fr. 24-20 l'hectolitre. Une légère hausse de 25 centimes l'hectolitre s'est produite sur les prix de l'avoine qui ont varié de fr. 10-25 fr. 11-25; en moyenne fr. 10-75 l'hectolitre. Il y a eu 20 centimes de Laisse sur les prix des fèves; 8(5 hectolitres ont été vendus en moyenne fr. 18-40 rhcctolitre Les prix des pommes de terre sont restés les mêmes qu'au marché précédent; 1,000 kilogrammes ont été vendus en moyenne fr. (5-50 les 100 kilogrammes. TAN WEGE DE KÔNING EN JUST1T1E. ▼EBEOOPIïïG BT CiEDYVOINGENE Van cen HUIS en verdere afhangclykhcden en circa cen are elf centiaren onder grond v*n grbouwenen meuegaende crve,-staende en gelegen te Poperinghe, in de Veureu ■tract, gcmeenlc en canton Poperinghe, geregtsointrek Yperen, provinlie West- Vlaendercn, palcndc van oosten dèzelve Veurstraet, van zuiden aen het huis van sieur Fockedey en sieur Bruno Rainoen, van westen d'erve van Joanncs Sansen, en van noorden het huis en crve van Franciscus Spillcmacker, nu sieur Petrus Lchhe, be- woont en gebruikt door de heslagene partie Antonius De Cocker, eigenaer van hetzelve. De inbeslagneming van het voormclde Huis, erve en verdere afhangelykhcdrn is gcdaen geweest l»y proces-vcrbael van Fran ciscus àngillis, Deurwacrder hy de Regt- bank van ecrsten acnlcg zitling houdende tôt Yperen, woonende te Poperinghe, den eersten dezer inacnd Maçrlc 1800 vier en vyflig, geregistreord te Poperinghe, den vierden der zelve maend, vol" 4, f" 195 r", e" 7door den ontvanger Crooydie de rcglcn onlvangen heeft; len verzoeke van sieur Franciscus De Ruyck, herbergier en Pl§|baerdscheerder, henevens Anna-Maria Van BnusstLEN, zync huisvrouwc, hyzondere, beide woonende en gehuisvest te Lovcn, op en ten laste van Antonius De Cocker, wullekainracr en winkelier, woonende en geliuisvest te Poperinghe. Volkomcn afschrift van hetzelve proces- verbacl van saisie immobilière heeft afzon- derlyk gelaten geweest, voor zyn enregis trement, primo: aen Mynheer HenricusVan Renynghe, sehepcn der stad Poperinghe, secundo aen Mynheer Karo'us-Seraphinus Coene, greffier van het vrrdegcregt van het canton Poperinghe, dewelke op ontvangst van hetzelve afschrift, beide het origincel geviscerd hebben. Hetzelve procès-verhael van saisie is let- terlyk oVergeschrcVcn geweest len burcele van gromlpanden tôt Yperen, den zeverislen Maerlc 1800 vier en vyflig, vol" 4, ii» 41, en ter greffic der Regtbank van ecrsten aenlcg tôt Yperen, den acbtticndrn derzelve maend Maertc. De cerste publicatic van het kohier van laslen oni te geraken lot de Vcrkooping hy gcdwongcnepnteigcning van het len lioofde gcincldc Huis, erve en afhangelykhcden, zal plaets hebben voor de Reglbank van eerstenacnleg zilling houdende toi Yperen,' ten Palcize van justitie, ter openkarc zilting van twaelfden Mei 1800 vier en vyflig, ten negen uren s'morgens. Meester Jacobus Carpentier, avoué by de voorinelde Reglbank, woonende toi Yperen, is aengesteld voor sieur Franciscus De Ruvck, herbergier en baerdsclieerderhenevens zyne vrouw Anna-Maria Van Brussklen, hyzondere, woonende te Loven, en helasl inet het vcrvolg van deze tegenwoordige vcrkooping hy gedwongene onleigening. zelve Yperen, den Vrydag, elfsten Augustus 1800 vier en vyftig, (en negen uren s'mor gens, op de oppryssielling door de vervol- Het jtegenwooi'dig exirnkt hcéjfl geplaetst gers gebragl ter soin van honderd vyflig francs, inits welken prys de voorhercideude tocwyzing heeft plnrts gehad, ter zitling van negensten Juny 1800 vier en vyftig. geweest op het bord zich hevindende in de gehoorzar! der gcmclde Reglbank van ecr sten acnleg lot Yperen, door den onderge- leekenden greffier, den twintigslen dezer loopende maend Maertc. Yperen, den Iwinligsten Maert 1800 vier en vyflig. (Geleekend) J. Carpentier. Enregistré Yprès, le 20 Mars 1854, vol" 85, 1° 6b, e" 4, reçu trois francs qua rante éenjiincs pour droit d'enregislremenl, et un franc trente trois centimes pour droit de rédaction, faisant avec les adilu six francs quinze centimes. Le receveur, (geleekend) Joins. Voor gelykvorinigexIrak t,afgeleverd aen Mer Carpentier, avoué van de vervolgers, den greffier der Reglbank van eersten aen lcg lot Yperen, provintie Weslylaenderen, (geleekend) Tu" Vanoen Bogaeiide, greffier, en gc'zegeld. Enregistré Y près, le 20 Mars 1854, vol" 85, f" 65, e" 5, reçu cinq francs trente centimes pour droit de greffe, faisant avec les addu six francs qualrcvingt neuf cent! mes, contenant cinq rôles et un renvoi. Le receveur, (geleekend) Joins. voor extrakt, (Geleekend) Jt. CAUPEJSTIER, av". De VOLEINDËLYKE TOEWYZING van het hierboven gemeldc Huis,erve en aflian- gelyklieden,zai plaets hebben ter openbare zitling der Reglbank van eersten aenleg le Yperen, in het Palcis van Justitie, lot het OVEltéEAG VAN EENE GOrîDE OP 14SGBMAKCK. eût élé vraie l'égard de la fondation Stalens, elle l'était également l'égard de toutes les autres fondations cha ritables. Toutes les corporations ecclésiastiques ou laïques devaient se reconstituer. La commission «les hospices, connaissant son droit et ses devoirs, ne céda pas la prétention de M. d'Anetlian. La résolution qu'a prise la commission des hospices d'Aïulcnarde, écrivait-il alors de ne point restituer x l'administration des fondations créées par les sieurs Sts- lens, aux personnes désignées par les fondatem pour les régir, est entièrement contraire la loi; le n° 2 iti fine de l'art. 84 de la loi communale ne laisse aucun doute cet égard. Et du ton d'un mailre souverain, il accorda quinze jours la commission pour faire connaître sa résolution définitive Elle ne se fit pas attendre. La commission, réunie ex- traordinairenientdécida, l'unanimité, que l'interpré tation donnée par le ministre de la justice h l'art. 84 de la toi communale était contraire au véritable esprit de celte loi, et qu'en conséquence elle persistait dans sa résistance. M. d'Anethan, qui semblait d'abord fort belliqueux, se prit réfléchir, et, le 2 août 1842, il chargea M. le gou verneur de la Flandre orientale de faire connaître MM. les curés d'Audenarite que la seule voie qui leur était ouverte, pour obtenir l'administration des fondations Stalens était d'avoir recours aux tribunaux. Ils se sont tl| Lrttr» il» M. d'Anietlian de 11 juin 1843. [lj MSixi* leltr». bien gardés de suivre un tel conseil. L'affaire avait fait quelque bruit. Elle fut portée devant la Chambre et M. d'Anethan, ayant s'expliquer cet égard, répondit très-résolument qui;, bien loin d'avoir rétabli la fondation Stalens11. avait refusé de lu rétablir. Avec une assurance aussi imperturbable, on n'est jamais embarrassé. Il ne s'était pas réservé le même échappatoire dans une tentative semblable que fil également échouer un refus énergique et parfaitement légal delà commission des hos pices de Tournay. Dans cette audacieuse entreprise con tre des lois et des faits engendrant une possession semi- séculaire, M. d'Anethan dut subir l'humiliation d'une honteuse retraite, mais, cette fois, après avoir compromis la signature royale dans la poursuite d'une œuvre de parti. Voici les faits le 24 avril 1632, Joarhim Rognez a fondé Tournay un établissement destiné entretenir six jeunes filles pauvres, leur apprendre lire et écrire, etc. La Commission des hospices de Tournay a élé mise en possession de celte fondation, e* elle l'a administrée pen dant près de cinquante ans, en se conformant strictement la volonté du fondateur. Le 20 janvier 1845, sans consulter ni l'administration communale ni celle des hospices, M. d'Anethan contre signa un arrêté royal qui dépossède cette dernière des biens de la fondation Rngnez pour les remettre aux curés de Notre-Dame el de Saint-Jean. Il ne manquait que de [3 Annoté* parlementaires, irssiaa 1846-1847, |>p. 359 cl suit Op Donderdag, 22" Juny 1854, ten 3 uren namiddag, ten dorpevin Passchen- daele, ter herberg van Sr Dulhoy, zal plaets hebben den F1NALEN OVERSLAG, van Eenc GOEDE HOFSTEDE, groot per ka- dasler, h. 12-05-22, en by lilet, h. 12-78-90, gelegen op Langcinarck, nict verre zuid-west van het dnrp langs de straet naer Yperen, •;i| thans gebruikt door vidua Spriet verdecld in 16 koopen, brerdloopig beschreven, by uilge- geven plakschriften. Muer ingeste ld\ ^paiaet^Wfrancs. t m massa 2b,300 francs De kondilien by M" CHRIS1ULA, [Notaris, te Passchendacle. lui adjoindre le père recteur du noviciat des jésuites Tournayindiqué dans l'une des clauses du testament Là commission des hospices protesta en contestant l'applicabilité des arrêtés de 1818, 1825 et 1829 et de l'article 84, n", de la loi communale, et en déclarant, qu'elle n exécuterait point la mesure illégale prescrite par le ministre de la justice. Interpellé ce sujet dans la Chambre et accusé d'avoir voulu spolier les hospices, M. d'Anethan, ne pouvant nier l'arrêté roya! du 20 janvier 1845, ni alléguer, comme pour Audenarde, que bien loin d'avoir rétabli ia fonda- lion (4), il avait refusé de la rétablir, répondit qu'une instruction était ouverte pour voir s'il n'y avait pas lieu de revenir sur la mesure prise Quelle dignité quelle conscience du droit Celte nécessité de courber la tête et de reculer dès qu'il y a résistance, n'est-elle pas là condamnation de toutes 1rs manœuvres pratiquées pour reconstituer les mains-mortes supprimées? Quoi l'on ose écrire l'autorité d'Aude- narde en essayant de l'intimider, que son refus est con traire la loi. que I art. 84 de la lui communale ne laisse aucun doute cet égard, et le cœur manque quand il s agit d'exécuter ce que l'on ne craint pas de nommer la loi On fuit, il est vrai, en déclarant qu'il ne reste ceux dont, on a voulu servir les passions ou les intérêts qu'à recourir la voie des tribunaux Vain prétexte, qui a de plus le tort de blesser la vérité [4] Annotés purléméntaire», annics He 1846-1847. p. 552 (le siMttau proele-.p

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 3