INTÉRIEUR.
moyen de 1,200 personnes non secourues par le
Bureau de bienfaisance.
Ces indigents ont reçu 6,042 rations qui onl coule
fr. 668-48. Les pauvres du Bureau de bienfaisance
onl reçu 8,978 rations, pour la somme de fr. S/S9-70.
Soit pour la distribution de soupes une dépense
totale de fr. 1.308-1S.
11 est noter que le comité remboursait intégra
lement le prix de revient des soupes données aux
personnes ne recevant aucun secours public; quant
aux pauvres de la bienfaisance,cette administration
charitable payait 5 centimes par ration et le Comité
suppléait le reste. 4
La commission des Hospices a bien voulu prendre
sur elle de faire préparer les soupes dans les divers
établissements qu'elle administre.
Grâce son intervention, et aux soins désinté
ressés des chefs de ces établissements, ce service a
parfaitement fonctionné et a coopéré pour une large 1
part au soulagement de la classe nécessiteuse.
Enfla, le comité a cru utile de distribuer des se
cours en numéraire une catégorie do personnes ne
figurant sur aucune des listes, dont il a été fait
mention plus haut. A cet effet, un sous-conftité
composé de trois membres, fut nommé au sein de
la commission.
Ce comité a commencé sa mission le a3 Janvier
i8S4 et l'a torminée le ir Mars suivant.
Par ses soins la somme de onze cents francs a été
repartie entre 116 familles.
Le maximum des sommes distribuées a été de a5
francs par famille.
Chaque famille n'a reçu qu'un seul secours.
Ensuite le comité a voté une somme de 120 francs
pour venir en aide d'anciens militaires; et après la
dissolution du sous-comité, le collège échevinal a
cru pouvoir donner encore un secours de 20 francs
une famille qui en avait le plus pressant besoin.
Il a donc été dépensé, du chef de secours en argent,
la somme de fr, 1,34°-0(>*
Les autres dépenses s'élevant la somme de fr.
576-09, proviennent de frais d'impression, de gra
tifications et de salaires accordés aux domestiques du
Bureau de bienfaisance et des Hospices.
De ce qui précède il résulte que le compte de la
gestion du comité de secours a été arrêté avec un
excédant de fr. i,433-i3.
Avant de se séparer les membres du comité ont
résolu de disposerde ce reliquat et ont arrêté d'ache
ter uue rente sur l'état de cinquante francs au profil
des salles d'asile et de verser le restant de la somme,
danslacaissede prévoyance qui sera établie au profit
des porte-faix et des brouetteurs de bière de catle
ville.
Fait en commission le 26 Mai i854»
(Signé) B. Panderttichele, Alph. Vanden Peere-
boom, P. Beke, H. Iweins-FonteyneTh. Vanden
BogaerdeBoedtC. BecuiceC.-B. BPeloaert, H.
Boone, L. D'huit ter, L. De Florisoone, A1' Vanden
Bogaerde, Ern. MerghelynckA1' MaieurE.
Dur ut teet Frytou- Van Outrive
On nous annonce qu'un incendie considéra
ble a éclaté hier, vers la nuit, dans une ferme
située sur le territoire de Warnétoo, près de la
frontière française. A dix heures on s'est aperçu
que le feu avait pris la maison du fermier, et
cinq heures du matin on voyait encore les
leur usage que l'intelligence vulgaire ne sont pas trop
coupables pour n'être pas immédiatement convaincus.
D'ailleurs, on veut donner plus que les intéressés eux-
mêmes ne réclament. Ils se contentent de pouvoir acquérir
et posséder des biens, être gratifiés de libéralités par
donations et testaments leur suffit amplement
Ils se disent que le pouvoir attribué tous les citoyens
de créer telles personnes artificielles qu'ils trouvent bon,
avec tous les droits qu'ils trouvent bon, serait, en poli
tique, d'un médiocre profit, puisque chacun en pourrait
user, tandis que l'avantage de créer l'aide de dons et
legs, de bonnes petites personnes civiles bien reniées,
appartiendrait surtout aux gens les plus habiles obtenir
des testaments. Ils savent aussi que si l'on ajoute leur
organisation puissante et l'empire qu'ils exercent sur les
àmes fa possession de grandes richesses, ils tiendront en
échcc la société civile, s'ils ne réussissent l'absorber.
tes représentants de la société religieuse n'ignorent
pas, depuis Constantin, le parti que l'on peut tirer des
associations qui sont investies d'un caractère de perpé
tuité, soit par une faveur spéciale du législateur, soit
l'aide de fondations. Aussi, que les catholiques politiques
étaient prévoyants lorsque l'on discuta l'article 20 de la
Constitution Mais quel malheur qu'ils n'aient pas été
écoutés! Que M. deSécus exprimait bien l'opinion de son
parti lorsqu'il voulait que l'on favorisât de la personni
fication civile et les associations et les fondations. Le
sinistres lueurs de l'incendie. La fermière et son
frère onl été victimes de cet horrible malheur.
Nous n'avons pas encore de détails très-précis
sur cet accident. Toutefois, il paraît y avoir
lieu de soupçonner que la malveillance n'est pas
étrangère ce malheureux événemeut.
Voici de plus amples détails sur ce sinistre
Dans la nuit du 26 au 27 de ce mois, un
incendie, dont on ignore la cause, a éclaté dans
une ferme contre la Lys, Ploegsteert, occupée
par le sieur Briait, appartenant au sieur Defalc-
que propriétaire, Lille. Les bâtiments avec
le bétail, mobilier fcet ustensiles aratoires, ont
été réduits en cendres les chevaux ont été
sauvés. Le frère du fermier qui habitait avec
lui, a trouvé la mort dans les flammes; sa femme
qui s'était réfugiée dans la cave avec deux autres
personnes, en a pu être retirée vivante, mais est
décédée peu de temps après, asphyxiée.
Le dommage matériel causé par ce désastre,
s'élève 22,000 francs la ferme et le mobilier
étaient assurés.
Le sieur Henri-Charles Dieryck célibataire,
âgé de 38 ans, demeurant avec son père, cul
tivateur Messines, s'est pendu le 23 de ce
mois, dans la campagne.
Un allribuece suicide des chagrins d'amour.
Un individu a essayé de se pendre avanthier
mais on est immédiatement venu son secours.
La corde a été coupée et le malheureux est re
venu lui peu d'instants après.
ml» b» g «g- -
VILLE D'I PRES. CoiseiL lontn x tL.
Séance publique fixée au Jeudi29 Juin 1854, trois
heures de relevée.
ordre du jour
x* Approuver les comptabilités diverses du
corps des Sapeurs-Pompiers.
2" Emettre un avis sur la demande du sieur
Lapiere, tendante établir un magasin de chaux
aux abords de la station du chemin de fer.
3" Arrêter le budget de l'Ecole moyenne pour
l'exercice iS55.
4° Délibérer sur le projet de programme des fêtes
et divertissements publics, l'occasion de la Fête
communale de i854»
5* Statuer sur le projet de vendre pour dé
molir les trois maisonueltes situées au Zaelbof.
Session dn Conseil provincial de 1854.
NOTE succincte des affaires dont le Conseil aura
s'occuper.
1° Vérification des pouvoirs des membres nouvellement
élus.
2° Élection de quatre membres de la Députation per
manente, par suite du renouvellement du mandat, comme
conseiller provincial, de M. Jean Brasseur et de l'expi
ration des mandats de M. Henri Dumortiernommé pour
l'arrondissement judiciaire de Courtrai, de M. Henri Yan
Drommenommé pour l'arrondissement judiciaire de
Dixmude et de M. Jean Goethals appartenant tous les
trois, la série sortante du collège.
grand principe admis aujourd'huis'écriait-ilest
liberté en tout et pour tous.
Liberté en tout et pour tous, répètent leur tour et M
de Theux, et M. d'Ancthan, et M. Dumortier, et tous
ceux qui font l'apologie de leurs doctrines et de leurs
actes.
Et voici maintenant que leur arrive un auxiliaire inat
tendu, inespéré Oui, messieurs, dit-il quand on
veut la liberté, il faut la vouloir entière, il faut la
défendre en tout.
Un de mes auditeurs, dont j'apprécie les lumières,
m'a posé par écrit une question qu'il m'a remise le len-
demain de notre dernière séance; et, prévoyant que je
parlerais de la liberté, il m'a demandé s'il ne fallait pas
au moins que toutes les institutions que l'on fonderait
fussent reconnues par le gouvernement de nécessité
ou d'utilité publique.
Je n'hésite pas répondre négativement.
Quoi je laisserais au gouvernement le pouvoir de
déclarer que mon œuvre est ou n est pas nécessaire ou
utile Mais quel gouvernement me conficrai-je
n Sera-ce au gouvernement républicain de 1793, qui,
(1) M. Ch. de B; ouokere. La charité et Paesistance publique, con-
teivnces prêchéex J alïoid au Cercle artistique et littéraire cl ensuite
publiées. Biuxeiles, 1853, p. 49. C'est là que l'on trouve ce que les
journaux cléricaux no.uineut a les généreuses théories de M. Ch.
de BroucLere. a [Voy. l'Émancipation du 9 janvier 1854.
3* Nomination d'un membre de la commission, chargée
du contrôle et de la vérification de la caisse générale de
retraite, aux termes de l'article 21 de la loi du 8 Mai
1850; le mandat confié, en 1855 M. Brasseur devant
être renouvelé tous les ans.
1° Commission.
4* Lettre du collège échevinal de Bruges, concernant
l'organisation, en cette ville, d'une école où l'art musical
sera enseigné gratuitement.
2" Commission.
5° Rapport et projet d'un nouveau règlement, sur les
chemins vicinaux.
6* Projet de règlement pour l'établissement d'un con
cours destiné amener de notables améliorations dans le
système actuel de la stabulation.
7° Projet de règlement pour l'amélioration de la race
chevaline, soumis la sanction du Conseil provincial, par
le Gouvernement.
8» Rapport sur l'enquête qui a été ouverte, en vertu de
la décision prise par le Conseil, dans sa séance du 13
Juillet 1853, concernant la réclamation du conseil com
munal de Dixmude, contre la résolution prise par le
Conseil provincialdans sa session de 1852, au sujet de
la demande faite par cette administration pour que le
marché hebdomadaire au bétail du Lundi et la foire
mensuelle du 4* Mardi, fussent remplacés par un seul
marché hebdomadaire, fixer au Samedi.
9° Demande du conseil communal de S' Génois, ten
dante obtenir l'autorisation d'établir, en sa localité, un
marché d'étoffes, de volaille et d'autres objets de consom
mation, le Mardi de chaque semaine et deux foires
annuelles aux chevaux et aux bestiaux qui se tiendraient,
la première, le Mardi qui suit le Dimanche avant le 24
Juin, la seconde, le Mardi qui suit le 3° Dimanche de
Septembre.
10e Demande de l'administration communale d'Oost-
vleteren, l'effet d'être autorisée tenir un marché
mensuel de bétail, le Vendredi qui précède le 2" Samedi
des mois d'Avril, Mai, Juin, Juillet, Août, Septembre,
Octobre, Novembre et Décembre.
41* Demande de l'administration communale de Rou-
lers, aux fins de pouvoir établir une foire aux chevaux,
le 27 Juin de chaque année.
42° Demande du conseil communal d'Tpres, tendante
pouvoir établir, en sa localité, une foire de toute espèce
de bétail, le Mercredi qui précède le Dimanche de Pâques.
43° Demande du conseil communal d'Oudenbourg, ten
dante obtenir l'autorisation 1° de fixer au 24 Juillet, la
foire annuelle aux chevaux et aux bestiaux, qui depuis
1275 se tient dans cette commune le 2 Février; 2* d'éta
blir en sa localité un marché de volaille, de fruits, de
beurre, d'œufs et d'autres objets de première nécessité,
le Mercredi de chaque semaine, et un marché de bêtes
cornes, le 5° Mercredi de chaque mois.
44°Demandcde l'administration communale de Thielt,
tendante pouvoir ériger une foire aux chevaux, la veille
du jour des cendres de chaque année.
3e Commission.
45° Projet de budget des recettes et des dépenses de la
province, pour 1855.
16° Compte définitif de la province de l'exercice 1852,
et compte provisoire de l'exercice 1853.
4° Commission.
17* Rapport et propositions concernant les travaux
ordinaires et extraordinaires exécuter, pendant 1855,
aux frais de la province.
18° Rapport concernant la confection d'une carte de la
province.
19° Rapport concernant le projet de route de Vlamer-
tinglie au village d'Elverdinghetraversée par la route
de l'État de Furnes Ypres.
20° Rapport sur le projet de route dcNoordscliotc, la
chaussée provinciale de Dixmude Ypres.
21° Rapport sur le projet de route de Moorseele
Ledeghem.
par une loi du 28 juin, prescrivait comme nécessité
publique que tout père de famille qui avait trois enfants
recevrait une pension pour le dernier; que celui qui
avait quatre enfants avait le droit d'obtenir une pen-
sion pour le troisième et le quatrième, et fixait 80
francs la pension de chaque enfant dépassant le nom-
bre de deux Sera-ce au gouvernement qui encoura-
geait l'immoralité, en décrétant que les filles-mères
avaient droit des secours de leur commune Sera-ce
au gouvernement qui a suivi, au gouvernement Iinpé-
rial, qui a institué les tours pour les enfants trouvés?
Sera-ce enfin au gouvernement qui a multiplié les
dépôts de mendicité -
Eh non, messieurs, il y a quelqu'un qui a plus
d'esprit, plus de raison, plus de sens commun que les
gouvernements c'est le public, c'est tout le monde.
Eh bien, si de temps,en temps, il y a une fondation
qui n'est pas indispensable, le mal ne sera pas bien
grand, et en général les fondations répondront aux
véritables nécessités de leur époque.
Je fais toutefois une réserve que commande l'intérêt
de la société. Je veux que le gouvernement conserve
toujours l'autorité, le devoir d'examiner si les fonija-
lions n'ont pas pour objet une chose contraire l'ordre
public ou la morale. C'est là le rôle du gouvernement,
je ne lui en reconnais pas d'autre.
(Lu suite et fin au prochain n°).