en en *4 H E .fi fi 2.° 3 général d'Osten-Sacken est malade et a dû quitter Odessa pour se retirer la campagne. Jusqu'à présent, l'armée française d'Italie n'avait pas envoyé un seul corps en Orient. Elle vient de lui fournir la demi-compagnie d'ouvriers d'artillerie qui était restée Rome depuis le siège de cette ville en 1849- D'un autre côté, les demandes ont été très-nom breuses parmi les soldats de l'armée d'Italie, pour entrer dans la garde impériale; un grand nombre ont été admis dans ce corps d'élite. Mais des envois multipliés des recruesont rempli et au-delà les vides qui en sont résultés. Les dernières nouvelles de l'Inde attestent la vive sensation qu'y a causée l'annonce officielle de la dé clarai ion de guerre contre la Russie. La présence de l'escadre russe commandée par l'amiral Poutiatine, faisait craindre aux négociants de Calcutta, de Sin- gapore et de tous les ports de commerce, de grandes entraves pour leur commerce avec la Chine et une forte baisse sur l'opium qui est, comme on sait, l'ob jet d'un trafic considérable. L'intérêt qui s'attachait la situation de l'armée anglaise dans le Pégu s'est affaibli d'autant. Cette situation continue être critique. L'empereur des Birmans n'attaque pas directement les nouvelles possessions anglaises; mais, tout en protestant de ses intentions pacifiques, il laisse des baudesde marau deurs ravager la frontière. Le 8 avril, a eu lieu l'ouverture du canal du Gange, commencé en 1847, sous l'administration Hardinge. Ce canal compte a52 milles anglais de longueur, et a coûté 1,400,000 livres sterling (35 millions de francs). Les premiers plans avaient été fournis par le co lonel Cantley.dès i838, Lord Dalhousie, le gouver neur général actuel, en a poursuivi très-activement l'exécution. C'est le travail le plus considérable qui ait été accompli dans l'Inde,<depuis l'établissement de la domination anglaise. Du 28 Juin. Le Moniteur fronçais publie une dépêche de Vienne confirmant les grandes nouvelles d'hier: la levée du siège de Silistrieet la retraite de l'armée russe de la Vaiachie. Il 11'est pas question cette fois du passage du Pruth, en sorte que, la riguenr, l'armée russe pourrait -se concentrer en Moldavie; mais la dépêche annonce en même temps, que l'en trée des Aulrichiens dans la Vaiachie est décidée. Elle n'aura lieu sans doute que si les Russes retour nent chez eux. Ainsi, tous les doutes seraient levés. Décidément la Russie reculerait. Elle reculerait n'ayant encore eu faire qu'à l'armée turque, après avoir été bat tue partout Oltenitza, Citate, Slatina, devant Silistrie, sans avoir osé entamer Widdin et n'ayant réussi envahir la Dohrudscha, que parce que le passage du Danube sur ce point ne lui a pas été sé rieusement disputé Nos réflexions d'hier subsis tent. On dit, il est vrai, que ce peut-être une tactique; que le Tzar veut détacher l'Allemagne de la France et de l'Angleterre, en donnant une sorte de satisfac tion la Prusse et l'Autriche. C'est possible; mais, même en cas de succès, cette politique d'expédients nous paraît misérable. Le lion se métamorphose en renard. On peut assurer par avance qu'il n'y gagnera rien. Une bataille gagnée valait mieux. Le prestige fest détruit le canon seul pourrait le rétablir. Quelques journaux français cherchent expli quer ce mouvement. La Prêtte y voit, non pas un revirement pacifique de l'empereur Nicolas, mais la conséquence heureuse et forcée des événements de la campagne. Elle fait remarquer, d'ailleurs, que la concentration des Russes sur les frontières de l'Au triche, continue s'effectuer en même temps que s'opère l'évacuation des Principautés. Les journaux de Vienne disent d'autre part, que Matschin, Ismaïl, Isacktcha et les autres forteresses de la Dobrudscha, reçoivent des renforts venus de la Bessarabie. Ce n'est pas une preuve que les Russes veuillent les abandonner. Encore une fois, il faut attendre quelques jours pour comprendre la signification de ce fait impor tant. Lord Aberdeen a donné avant-hier la Chambre des lords, les explications qu'il avait promises sur son discours du 19. Nous ne les connaissons encore jque par une dépêche télégraphique. Mais nous y voyons que, cherchant atténuer l'effet de son dis cours, il a déclaré que lorsqu'il s'agirait de traiter de la paix, il ne pourrait plus être question de replacer la Russie dans l'état où elle était avant la guerre. Cette explication n'a pas paru satisfaire les lords Clanricarde et Beaumont. Le premier a qualifié lord Aberdeen de fauteur de l'absolutisme, et le second a exprimé la crainte qu'on n'écoute les conseils de l'Autriche dans les négociations pour Je rétablisse ment de la paix. Lord Brougham a dit de son côté qu'il ne faut pasque la paix soitconclueavant qu'on n'ait obtenu des garanties solides contre le retour des agressions de la Russie. Du 29 Jtuln. On peut accepter comme fondés, toutes les sup positions, tous les commentaires auxquels donne lieu le mouvement de l'armée russe; ce n'en est pas moins un mouvement en arrière, et nous défions qu'on lui trouve un prétexte dont la Russie ait se glorifier. Sous ce rapport, nous sommes complète ment d'accord avec la Presse qui dit ceci Quand même il plairait la Russie de présenter sa retraite comme une satisfaction donnée l'Autri che, celte retraite n'en conserverait pas moins le caractère que nous lui avons donné, celui d'un évé nement de force majeure. Dans la double hypothèse de la guerre ou des négociations,' les Russes avaient un intérêt évident se maintenir dans les positions où ils s'étaient établis. Ils les abandonnent chassés par les Turcs. Ce fait est au-dessus de toute discus sion. La prétendue satisfaction donnée l'Autriche arrive trop in extremit, pour qu'on eu ait au Tzar quelque obligation. Il fallait montrer cette défé rence, il y a six mois, ou mieux encore Olmutz, l'année dernière, et ne pas commencer cette guerre injuste. S'il faut en croire 10 JVanderer, l'évacuation des Principautés par les Russes ne serait pas la consé quence de la sommation de rAutriche. Ce journal prétend que l'ordre d'évacuation avait été donné bien avant l'arrivée S' Pétersbourg, de ta note du cabi net de Vienne, Il explique le fait par la crainte qu'auraient conçue les généraux russes d'une attaque des flottes et des armées alliées contre la Crimée. Nous avons sous les yeux les explications de lord Aberdeen; la dépêche télégraphique d'hier en avait! donné une idée suffisante. Lord brougham a mis fin au débat en disant que cette discussion était oiseuse, et il a approuvé au fond la conduite et le discours de lord Aberdeen. M. Layard a sans doute été satisfait d'avoir amené lord Aberdeen se rapprocher plus explicitement des idées de lord Clarendon, car le même jour il a annoncé la Chambre des communes qu'il retirait sa motion, en exprimant d'ailleurs l'espoir que la Chambre lui fournirait avant la clôture de la ses sion, l'occasion.de revenir sur cette question. Cette habile prestidigitatrice étant allée avant- hier, au marché de Verviers, comme une personne ordinaire, voulut faire jouir de son talent une mar chande d'œufs. Elle s'adressa donc celle mar chande Vos œufs sont-ils frais Certainement. On peut s'en assurer en en cassant un ou deux? Me paierez-vous les œufs cassés? Certainement. La marchande saisit un des plus beaux sujets de son panier, le brise, en fait filer avec orgueil le con tenu frais et appétissant, puis reste stupéfaite de joie et de surprise en voyant reluire dans l'albumine une belle pièce d'or toute neuve. M11* Benita Anguinet, aidée de son frère, eut toute la peine du monde se remettre en possession de sa pièce de a5 fr.; elle laissa même dans la discussion quelques franges de sa mantilleetquelques dentelles de ses manchettes aux mains de la marchande, ex aspérée de ce qu'elle regardait comme une spolia tion mais elle ne put parvenir faire comprendre celle-ci qu'elle avait été le jouet d'un tour d'esca motage habilement pratiqué. La marchande incrédule se retira du marché avec ses œufs qu'elle ne voulait plus vendre. Pourvu qu'elle ne les ai pas tous cassés. Nouvelles diverses. Si le métier de sorcier présente souvent des avan tages, il a aussi par moment ses inconvénients, dit VUnion de Verviers. Demandez plutôt M11" Benita Anguinet, qui a fait les délices Narnur. État-ci vu, d'Ypbes, du 25 Juin au f" Juillet inclus. Naissances. Sexe masculin 2, idem féminin 5, total 7. Un mort-né du sexe masculin. Mariages. Gheysens, Alouis-Placide, 20 ans, char pentier, et Grauwet, Joséphine, 25 ans, dentellière. BaeldeJean-Joseph, 39 ans, boulanger, et Engelaere, Marie-Jeanne, 41 ans, domestique. Membrouck, Louis, 36 ans, marchand, et VerbekeAmélie, 35 ans, cou turière. De MolFrançois, 35 ans, et Ca&telein, Henriette, 50 ans, dentellière. Décès. Du flouJoseph-Constantin, 30 ans, élève- trompette au 2" régiment des cuirassiers, décédé Lou- vain, le 30 Mai 1854. Vande Lanoitte, Colette, 52ans, cabarctièrc, veuve de J. Deconinck, épouse de Louis- Joseph Onrael, S1 Pierrc-lcz-Y près. Gadeyne, Alphonse, 8 ans, rue de Mcnin. Lafonteyne, Hortcnse-Clémence, 25 ans, sans profession, célibataire, rue au Beurre. Verplancke, Anne-Marie, 55 ans, sans profession, céli bataire, rue au Beurre. Vermetrsch Hortensc-Clé- meoce, 17 ans, dentellière, célibataire, rue au Beurre. Parein Pierre-Jean 82 anstailleurveuf de JoséphineWillems, Béguinage. De ffollander, Martin- Alexandre, 28 ans, journalier, époux de Rosalie Spille- bout, ruede Mcnin. De Moucheron, Colette-Françoise- Constance, 70 ans, propriétaire, épouse de Charlcs- Hubcrt-Maric D'Artois, rue de Rauwekind. Mieroo François, 63 ans, vitrier, veuf de Jeanne De Sinits, époux de Cécile-Thérèse Verhacghe, Marché-au-Bois. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 3, idem féminin 2, total 5. M arché d'I'pres, du \r Juillet 1854. Les prix du froment sont descendus de plus de 3 fr. par hectolitre; 518 hectolitres se sont vendus lentement de fr. 29-00 55-60; en moyenne fr. 51-60 l'hectolitre. Les prix du seigle sont descendus de fr. 1-60 par hectolitre; 58 hectolitres ont été vendus de 22 i 24 fr.; en moyenne 25 fr. l'hectolitre. Aucun changement n'est survenu dans les prix de l'avoine qui ont varié de 11 fr. 11-50 en moyenne fr. 11-25 l'hectolitre. Les prix des fèves sont descendus de 1 fr. par hecto litre; 120 hectolitres ont été vendus en moyenne 17 fr. l'hectolitre. Les prix des pommes de terre sont descendus de 1 fr. par 100 kilogrammes; 1,200 kilogrammes se sont vendus en moyenne 14 fr. les 100 kilogrammes. Pins de cheveux blancs L'Eao indienne, la seule véritable, teint la minute, en toutes nuances et pour toujours les cheveux et la barbe. L'Épilatoire Indien enlève en un instant et sans retour les poils et le duvet de la peau. Chaque article garanti 6 fr. Dépôt Ypres, chez Barbier, Coiffeur, rue de Lille, 85. a - C» "3 Z s S O W C/3 PS s - a M o H g-Z .ET o h SC 2 es 3 "O o H -8 M t_3 en .5 «0 g - 60© g U 3 ^5 - J S a. o. 53 s S o Ci "O 3 i c c o -a .2 3 ce a •JZ a "O 5? en 3 3: ce ca ca en 3- Ci o C •2 p m 00 s .0 5 S 3 si sa M SS en ta Sa o s s S. 9 s Ci G) uT c» 2 - 3 3 Ci O U M O Q cfl as Pi .00 Z «C H O O -j =3 H Z O .22 -ca CZï 00 1 U O tr u: 0 Êg M tefl il te, g O C3 eu f=i CD I c C a •C ¥2 O en C Ci gj -s "c c c 2 a o t en 3 2-0 -1° c=3 CD PC Ô.-2» cl S ci ff Ci 60h" ez O J7 -u G m Ci'* -C c-fe s 0 -s S N z c c c Ci C5 ï- en âo S-i 2 w - .a s* Ci O o C/3 S -a IM Ci Ci Ci «3 ut C es Ci o c/5 ci ci S o73 00 c SE o -3" o o e 3 g-o "2 C o 05 tp Ci S -C 3. C 5CO i 3 2- eiS Ci Ci (=5 2 wj c T «o 5 c 2-® a 1 g 0 21c® 2 2 S se - C C •H c ^2 o C ■fi Ci JG Z gO "S C es Ci 1 C jz o cT 2 -c z ÎB S C en *3 C S es O tiC Ci - JS -X g ?\2 c p s> .2 c a Ci Ci Ci B-S G JZ. "C ^3 •- Ci Q -o S t as 5 s o "u «1 c .S "S Ci a* -fi a a c "C c Ci 1 "S 00^ - a S S "S vS o S 3 -s- a= u V es en o Ci g O ^3 5 -S Pi Ci ci en c -T3 C Ci C. es bOC iJ. O J-> c tm 91 CC a 3 es 9-2 fi ^".2 t b- c "3 -§ S"| c tn -a Q. w 2 O g Ci "T3 c 1 e •r fi c n S "3 n 3 - 2 3. a fi -f S-3 5 c fi a - ►••S. G «3 Ci sa a c g 5 - Ci s- a C3 c» -a "c t- 3 o w c fi 3- ^5*™ O sT Ci C Ci Ci Ci -3 Ci c Ci Cm a 2 es -3 3 S "3 Q c I o g S s- g F c 5 o fi -3 E fi p en tiC.fi SDzZ. fi 3 O s- fi fi 05 r se a s o r a I m ~C -c S C cj a» jz ci a i» c a> a -o *3 a= 3 "3 es Ci r* fi c- 3 t- C JT CQ SS .'73 3 1— 5 i si s C o se* o S se— o c A fi- *7". C C 41 se S M e ul h u 1 -J S M» x 1- c c o K CZ

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 3