Nouvelles diverses.
CHEMINS DE FER
32i.&sîs)S3 ©ta s a s 2 jaspas.
CORRESPONDANCES.
lunettes d'approche, 011 pouvait découvrir les mons
tres de mer six werstes de Cronstadt. Le Tzar s'y
rendit son tour, comme pour se convaincre de la
présence des flottes ennemies et le prince Gortscha-
koff l'accompagnait dans cette excursion. Le prince
Gortschakoff exprima alors son souverain ses
regrets de le quitter dans un moment si difficile;
mais l'Empereur lui dit en souriant: u Que Dieu
soit avec »uus, prince; le danger n'est pas encore si
imminent.
Les dépêches télégraphiques d'Espagne publiées
par les journaux français persistent représenter
l'insurrection comme complètement étouffée. Les
dates sont du 10; mais la date du 6, qui est celle
des nouvelles venues par la voie ordinaire, on ne se
promettait pas encore Madrid un si prompt ré
sultat, ni si décisif.
La colonne expéditionnaire que le gouvernement
espagnol a envoyée contre les insurgés a quitté
Madrid dans la nuit du 5 au 6 juillèt. Elle se com
posait de 8 bataillons, de 700 chevaux et d'une assez
nombreuseartillerie. Le ministre de la guerre devait
partir le 6, dans la soirée, pour se mettre la tête de
■cette colonne.
La Gazette de Vienne annonce officiellement que
les différends avec la Suisse étant terminés, M. de
Kubeck se rendra prochainement Berne comme
chargé d'affaires.
Le Journal de Rome nous apprend que, le jour de
la fêle de Saint-Pierre et de Saint-Paul, le Pape a
protesté, ainsi qu'il le fait depuis i85o, contre le
refus du Piémont de s'acquitter du don aunuel d'un
■calice d'or avec sa patène, que la maison de Savoie
doit au Sainl-Siége, eu vertu d'anciennes bulles.
Des appartements du Vatican, le Souverain-Pon
tife est descendu, en habits pontificaux, sous le pé
ristyle de la grande basilique. Là, il s'est arrêté et a
lu la protestation.
11 nous serait très-facile de remplir le journal du
sommaire seulement des conjectures auxquelles les
journaux de tous les pays se livrent au sujet de la
réponseapportée Vienne par le prince Gortschakoff.
Au fond, personne ne sait rien de positif ce sujet;
on s'accorde craindre que l'empereur Nicolas n'ait
fait une réponse évasive, avec des apparences conci
liantes, mais n'ayant pour but que de diviser les
puissances et de gagner du temps.
Les journaux anglais, le Timet notamment, se
prononcent énergiquement pour la continuation de
la guerre. Ils n'auront pas grand'peine voir leurs
vœux exaucés, car il est tout bonnement impossible
que la France et l'Angleterre, au point où elles en
sont, renoncent leurs avantages et se laissent leur
rer par des négociations nouvelles.
Le Moming-Post raconte de son côté, qu'aussitôt
après l'audience accordée par l'empereur d'Autriche
l'envoyé du Tzar, un courrier a été expédié Saint-
Pétersbourg. Un autre journal, le Sun. prétend que
le prince Gortschakoff n'aurait apporté que des pro
positions inacceptables, qui ne seraient pasd'ailleurs
la réponse définitive de son souverain. Cette réponse
définitive serait donc encore venir, et on ne l'at
tendrait que dans une quinzaine de jours.
a ces suppositions l'Indépendance ajoute la sienne.
A l'en croire, l'empereur de Russie aurait fait une
réponse plus conciliante qu'on ne l'a dit jusqu'ici. Il
n'exige pus, par exemple, que les Anglais et les
Français se retirent du territoire turc, avant toute
négociation il demande seulement que chacun
garde ses positions et qu'un armistice soit conclu.
Quant h lui, il gardera certains points stratégiques
dans les Principautés, afin de ne pas se trouver dans
une position trop désavantageuse vis-à-vis des armées
alliées; il proteste d'ailleurs qu'il n'entre pas dans
sa pensée de faire acte d'agression contre l'Autriche.
Pour ce qui est des négociations de la paix, elles
auraient pour base i* l'intégrité de l'Empire otto
man. La Russie l'a toujours voulue, disent les
informations dont VIndépendance se fait l'écho.
Oui, même apparemment que le Tzar disait sir H.
Seymour, que le Sultan était bien malade et qu'il
n'en réchapperait pas; 2* l'égalité entre les sujets
chrétiens et les sujets musulmans; 3* enfin, même
la révision de la convention des détroits.
Nous doutons très-fort que la France et l'Angle
terre tiennent compte de ces ouvertures. Mais ces
f impositions du Tzar suffisent pour arrêter la
russe, et aussi, ce qu'il paraît, peur jeter l'Au
triche dans quelques hésitations.
Le Moniteur fronçais cependant, publie une lettre
de Leipsick du 7 juillet, où se trouve cette phrase
significative La réponse de l'empereur de Russie
la sommation austro-prussienne est regardée
comme évasive, insuffisante et ne pouvant con-
du ire au but désiré.
Il semble se confirmer que le prince Paskiéwitsch
est forcé par le mauvais état de sa santé, renoncer
tout commandement, et qu'il a déjà quitté Jassy
pour se retirer en Podolie, dans ses terres.
Une lettre de Jassy publiée par le Lloyd deVienne
et par plusieurs autres feuilles d'Allemagne, prétend
que les Russes font un retour vers la Valachie; que
le quartier-général demeure Bucharest, et que des
avant-postes de Cosaques ont reparu sur les bords de
l'Aluta et se sont avancés jusqu'à Slatina. Les jour
naux anglais ont des informations conformes
celle-ci. Le Moniteur français lui-même publie une
dépêche de Vienne qui les confirme.
Le Times publie des nouvelles des flottes devant
Cronstadt. Il prétend que daus les sondages autour
de la forteresse, on a découvert des machines infer
nales sous-marines. Ce fait ne paraît pas exact. Le
Standard dit bien qu'on a sondé avec soin pour voir
si ces machines n'existaient pas; on a découvert des
bouées exactement semblables celles qu'on avait
décrites; mais quand on les a retirées avec leur
chaîne, on n'a trouvé au bout qu'une grosse pierre.
Rien de nouveau d'Espagne que la dépêche du 10,
annonçant que les soulevés continuent de battre en
retraite.
L'Iferaldo publie le bulletin du général O'Donell
sur la rencontre qui a eu lieu le 3o juin aux portes
de Madrid. Nous apprenons par ce document, que
les troupes insurgées prennent la qualification de
division monarchique-constitutionnelle. Le général
O'Donnell manifeste un grand respect pour la per
sonne de la Reine et pour la Constitution. Nos cris
de Pive la Reine et vive la Constitution ont été
étouffés, dit-il, par la mitraille ennemie... La
mort seule peut arracher du cœur de nos braves
les sentiments qui nous inspirent ces cris... La
capitale de la monarchie a entendu nos acclama
it tions; elle a pu voir comment combattaient pour
la Reine et la Constitution des troupes que je
m'honorerai toujours d'avoir commandées.
P. S. Le Moniteur français publie une dépêche
télégraphique d'Espagne, annonçant que les rebelles
ont reçu un renfort, celui du général Serrano, qui
est venu se joindre eux. La dépêche affirme qu'il y
est venu seul mais son adhésion seule est impor
tante. En effet, Serrano est sur les lieux et ne doit
pas considérer la position comme désespérée; autre
ment il ne serait pas allé accepter la solidarité du
mouvement.
On écrit de Coin ("province de Malaga) le 6 juillet:
Notre petite ville vient d'être le théâtre d'un
crime exécrable. Dimanche dernier, au inatin, un
jeune conscrit qui ce jour même devait partir pour
Malaga, où se trouve le régiment dans lequel il a été
incorporé, demanda sa mère quelques sous pour
boire avec les amis dont il voulait prendre congé.
La sœur du jeune homme s'y opposa et con
seilla sa mère de ne lui rien donner, parce que,
disait-elle, il se griserait. La-dessus le conscrit,
irrité, lira de sa poche un rasoir et se précipita sur
sa sœur; sa mère se jeta entre les deux pour proté
ger la jeune fille; mais le forcené enfonça le rasoir
dans le ventre de sa mère, qui tomba morte par
terre, puis il coupa la gorge sa sœur. Son père qui
entendit les cris des deux victimes, accourut, et lui
aussi paya de sa vie, son intervention; le meurtrier
saisit une lourde chaise en bois massifavec laquelle
il asséna un violent coup sur la tête de son père,
qui mourut d'une congestion cérébrale.
Les passants assemblés devant la boutique où
cette horrible scèue venait d'avoir lieu, ont arrêté le
parricide et l'out remis entre les mains de la jus-
lice.
La semaine dernière, le nommé Charles-Louis
Douze, âgé de 16 ans, demeurant Hollebcke, s'est
noyé en su baignant.
Nous apprenons qu'une tentative d'assassinat a
été commise, la nuit dernière, sur un employé de
la station d'Ougrée, qui a été attendu en dehors de
son domicile, et frappé de plusieurs coups de cou
teau, qui mettent ses jours eu danger.
Les magistrats du Parquet se sont transportés
aujourd'hui midi, sur les lieux du crime, pour
commencer l'instruction.
État-civil, d'Vpbes, du 1 C Juillet au 22 inclus.
Naissances. Sexe masculin 5, idem féminin 3, total
6.
Mariages. Teys, Isidore-Florimond, 25 ans, bras
seur, et Lagrange, Mêla nie-Julie-Françoise, 26 ans,
particulière. Cnockaert, Servais, 25 ans, domestique,
et DriessensAmélie, 40 ans, domestique. Baus,
Charles-Léopold, 44 ans, négociant, ut Roussel, Éméren-
ce-Cécile-Marie, 30 ans, sans profession.
Décès. Blomme, François, 76 ans, journalier,
épouse de Victoire-Joséphine Cherchye, rue de Menin.
De Cock, Adolphe, 20 ans, soldat su t' régiment des
lanciers, célibataire, rue des Bouchers.Laurie, Cécile-
Jeannc-Françoise, 44 ans, dentellière, célibataire, rue
de Cassel. Ruelle, Théophile-Joseph, 24 ans, écrivain,
célibataire, rue d'Elverdinghe.
Enfants au-dessous de 7 ans sexe féminin 2.
Les
Marché d'Vpbes, du 22 Juillet 1854.
prix du froment sont restés les mêmes qu'au
Départs des convois. I' Mal 1854
marché précédent; 313 hectolitres ont été vendus de
fr. 31-20 34-40; en moyenne fr. 32-80 l'hectolitre.
Il y a eu environ 2 fr. de baisse sur les prix du seigle;
33 hectolitres ont été vendus de fr. 21-60 23-20; en
moyenne fr. 22-40 l'hectolitre.
Aucun changement n'est survenu dans les prix de
l'avoine; 14 hectolitres se sont vendus de 10 12 fr. -
en moyenne 11 fr. l'hectolitre.
Les prix des fèves sont descendu» de 20 centimes
l'hectolitre; 86 hectolitres ont été vendus fr. 16-80
l'hectolitre.
Les prix des pommes de terre sont descendus de 1 fr.
parlOO kilogrammes; 3,500 kilogrammes ont été vendus
fr. '-50 les 100 kilogrammes.
départs.
de bruges a popeiunghe
départs.
de poperinghe a bruges.
matin.
soir.
matin.
soir.
De Bruges.
5 h. 00
9h. 15
1 h. 45
7 h. 00
De pûperinghe
6h.00
12 h. 20
5h.l5
7h.20
nThourout.
5 h. 20
9 h. 30
2h. 05
7 h. 00
D'Ypres
6h. 10
12h.50
5 h. 25
7 h. 30
Lichtervelde
5h.30
9 h. 40
2h. 10
7h.l0
De Comines.
6h. 30
12 h. 50
5 h. 45
7h.50
Rom,ers
5 h. 50
9 h. 55
2 h. 35
7 h. 30
Wervicq
6 h. 35
lh.00 5h.55
8h.00
lscgliem
6h.l0
10h.05
2h. 55
7h.55
Menin
6 h. 40
1 h. 10 6h.05
8h.l0
n Ingelmunst.
6 h. 20
10h.l0
3h.00
8 h. 05
Arr.àCouRTRAi
7h.03
lh.40l6h.50
8 h.40
Arr.àCouRTRAi
7h.05
10h.45
3h.35
8 h. 40
D' de Courtrai
5 h. 00
7 h. 45
1 h.55,6h.45
I)"tleCoURTRAI
7h.25
10h.50 3h. 40
8 h. 50
ivlngelmunst.
5 h. 20
7h.55
2h.l0
7h.05
Menin.
7 h. 40
11 h. 00
3h. 50
9 h. 00
«Iseghem
5h.30
8 h. 00
2h.l5
7h. 10
Wervicq.
7 h. 50
11 h. 05
4 h. 00
91i.l0
ii Roulers
5h. 50
8h.l0
2h.55
7 h. 30
Comines.
7h.55
Uh.10
4h. 10
9 h. 20
Lichtervelde
6h. 20
8h.25
3 h. 05
7 h. 50
i> Ypres
8 h. 15
H h. 30
4 h. 30
9h.40
nThourout.
6h. 40
8 h. 30
5h.20
7 h. 55
hit. popeiunghe
8h.45
12h.00
5h.00
1 Oh 10
Arr. Bruges.
7h. 30
9h.l0
4h.l5
8 h. 30
correspondance avec le chemin de fer du nord.
COURTRAI.
Arrivées de Touruay, Lille, Mouscron et dé
part des mêmes convois pour Gand, Bruxelles,
Anvers, etc. Le matin 7 h. 20 m., le soir
1 h. 45 m., 5 h. 35 m., 6 h. 35 m. [U et 2*
classe), 6 h. 40 m. (3e classe).
BRUGES.
Arrivées d'Ostende et départ des mêmes oon-
yois pour Gand, Bruxelles, Anvers, etc. Le
matin 6 h. 55 m., 7 h. 40 m. (Ie cl. express),
le soir 1 h. 40 m., 3 h. 40 m., 6 h. 35 m.
thouroct a dixmcdb.
2 h. 30 m. du soir.
roulers a d1xmudb.
10 h. du matin.
3 h. du soir.
comines lille.
A 7 h. du matin, 1 h,
15 m. et 6 h. du soir.
dixmude a thooroot.
6 h. 00 m. du matin.
DIXMUDE a roulers.
5 h. 50 m. du matin.
4 h. 30 du soir.
lille a cominbs.
A 7 h. du matin1 h.
et 6 b. 30 m. du soir.
Chemin de fer du Nord.
de paris pour ostendb.
A 7 h. du matin (express)
pour arr. 6 h. 20 m. du soir.
d'ostende pour paris.
A 7 h. 15 mdu malin pour
arriver 11 h. du soir 1 h.
du soir pour arriver 5 b.
3 m. du matin.
de calais pour bruges.
A 3 h. du matin pour arri
vera 9 b. 10 m. du matin. 8
b. du matin pour arriver 4
b. 15 m. du soir. 3 b. du soir
pourarr.à8 h. 50 m. du soir.
de bruges poitr calais.
A 9 b. 15 m.du matin pour
arriver 2 h. 50 ai. du soir.
A 6. h. 40 m. du soir pour
arr. 2 b. 10 m. du matin.