s c fl Q 5 3 de M. Salamanca. Ce dernier est Paris depuis quel ques jours. On apprenait en même temps Madrid que les troupes de la Reine ayantal teint les rebelles près de Grenade, un combat s'en était suivi où ces derniers auraient eu l'avantage. Le général Blaser, ministre de la guerre, aurait même été blessé et fait prison nier. Espartero se serait déjà mis de son côté, la tête des troupes sorties de S'-Sébastien. Voilà donc l'Es pagne lancée bien décidément dans les aventures. Que deviendra la jeune Reine au milieu de tout cela? Les dépêches ne font d'elle aucune mention, si ce n'est que le 17, elle avait fait appeler au palais le général Cordova. Association agricole de l'arrondissement d'ïpres. séance du 22 juillet 1854. Présidence de M. Henri Carton. Préseuts MM. De Paliu, vice-président, Van Biesbrouck Verschaeve ParretVer Elst fiayart, membres du comité, et Roffiaen se crétaire. Environ trente membres assistent la séance. M. le président donne lecture du compte de l'exer cice i853 lequel est approuvé. Ce compte se solde par un boni de fr. a^-So il fait remarquer que l'Association qui n'a rien reçu du gouvernement pour l'exercice précédent, a obtenu pour i853 un subside de 800 fr. et que cette intervention a permis de faire disparaître le déficit de fr. 219-87 qui res tait sur i85a, et de faire face aux dépenses des diffé rents concours qui oui eu lieu depuis, tout en coti ser vaut les finances de la société dans un état prospère, car, a ajouté M. le président, si le compte du der nier exercice ne se solde que par un boni de tr. a4-5o, il reste la société des médailles pour une valeur de près de 400 fr.; ce qui facilitera l'organi sation d'une exposition agricole en 855, si l'Asso ciation défère cet égard aux vœux exprimés par la ville d'Ypres. Cette proposition est le second objet de l'ordre du jour. M. le président expose en effet que la ville d'Ypres se propose d'ouvrir, en i855, une exposiliou industrielle pour tous les produits de l'arrondissement et qu'elle serait heureuse de voir organiser, vers la même époque, une exposition agricole par les soins de notre Association. M. Ver schaeve, est favorable ce projet pourvu qu'il ne fasse pas obstacle au concours du Mercredi des Cendres, celui du bélail plein, celui pour la belle culture. M. De Patin, propose de décider en prin cipe que la société dounera, en i855, une exposition agricole sous condition qu'elle obtienne cet effet de la part du gouvernement et de la ville une part suffisante. La proposition aussi formulée, est adoptée l'unanimité. M. le président expose le 3* objet l'ordre du jour; l'utilité du draiuage n'est plus contestable, de nombreux exemples en attestent l'utilité, cependant l'usage s'en introduit difficilement; M. le président pense que de nouveaux encouragements devraient être accordés en vue de populariser cette améliora tion et il propose de mettre cette question l'ordre du jour d'une prochaine séance en invitant tous les membres d'en faire l'objet d'un sérieux examen. Cette observation est adoptée et M.Van Biesbroek est chargé en outre de faire un rapport spécial sur cette affaire. Le 4" objet l'ordre du jour est la question de savoir s'il y a lieu d'envoyer des produits agricoles Paris. Le gouvernement s'intéresse vivement ce que la Belgique soit honorablement représentée l'exposition de Paris comme elle l'était celle de Londres et nos producteurs eux-mêmes, dit M. le président, ont intérêt faire connaître la supériorité de leurs produits sur un marché aussi étendu que celui delà Erance, cela s'applique tous les pro duits mais particuliè.ement aux lins et aux hou blons; toutefois il est remarquer que les animaux et les plantes l'état vivant ainsi que les matières végétales et animales l'état frais et susceptible d'altération, ne sont pas admis cette exposition. M. le Président ajoute que les exposants peuvent s'adressera lui avant le i5 Octobre prochain, afin qu'il puisse leur faire faire temps les déclarations prescrites, et ajoute d'ailleurs que tous les produits seront transportés gratuitement, tant sur le chemiu de fer français que sur le chemiu de fer de l'Etat Belge, et il propose que les frais de transport et autres, du chef-lieu au chemin de fer de l'État, soient supportés par la société. Cette proposition est adoptée. Le dernier objet l'ordre du jour, concerne l'ex position que propose d'ouvrir la société centrale d'agriculture, au mois de Septembre prochain, pour les animaux reproducteurs et de travail et pour les instruments et machines d'agriculture, M. le pi ési- dent expose les principales conditions de ce con cours. Les animaux seront transportés gratuite ment par le chemin de fer, et doivent être arrivés au local de l'expositiou le 22 Septembre, avant six heures du soir et ne pourront être enlevés avant le 20 Septembre après 5 heures dusoir; les instruments d'agriculture devront y être arrivés au plus tard le i* Septembre. Les primes s'élèvent de 5o jusqu'à 500 francs. Les cultivateurs qui désirent d'ailleurs prendre part au concours, peuvent obtenir tous les rensei gnements nécessaires, en s'adressant au secrétariat de l'Association agricole. II est décidé eu outre que le procès-verbal sera adressé tous les membres de la société. La séance est levée midi et demi. Chronique politique. Dn 27 an 89 Juillet. On a beaucoup remarqué Paris deux mots qui se trouvent dans la proclamation de l'Empereur Je vous ai choisis, a-t-il dit aux soldats de Boulogne, pour porter les premier* nos aigles dans les régions du Nord. Ou a conclu du qipt premiers que cet envoi de troupes serait suivi de plusieurs autres. Le Globe anglais prétend que l'armée delà Balliquedoit s'élever jusqu'à 3o mille hommes. Moi, a dit ensuite l'Empereur, que des devoir8 impérieux retiennent encore loin de vous, j'aurai les yeux sur vous. Le mot encore semble iudiquer que Louis-Napoléon se propose d'aller plus tard rejoin dre ces troupes. Nous donnons en ceci, non pas nos propres commentaires, mais ceux du public parisien. Louis-Napoléon est arrivé Calais avant-hier, 4 heures du soir, et le Times confirme le bruit de son entrevue avec la reine d'Angleterre. Il dit que la Reine et le prince Albert devaient s'embarquer Gosporl pour Osborne, d'où le yacht royal devait les transporter Calais, afin d'assister rembar quement des troupes françaises bord de l'escadre britannique. Toutefois, ajoute ce journal, nous ne pouvons donner cette nouvelle comme positive. Notre correspondant de Paris nous annonce que de nombreuses arrestations ontétéopérées danscette capitale, la police ayant eu vent qu'une démonstra tion devait être faite le 14, pour célébrer l'anniver saire de la prise de la Bastille. D'après un journal de Belgrade, des détails qui nous sont plus ou moins suspects, sur un combat qui aurait eu lieu le 7 juillet, où les Turcsse seraient emparés de Giurgewo, et où le général russe Chru- jeff aurait perdu un bras. Plusieurs journaux anglais affirment que les flot tes combinées ont eu hâte de se retirer de devant Cronstadt, cause du choléra qui avait éclaté parmi les équipages et qui y avait causé tout d'abord une effrayante mortalité. Le bruit courait Paris qu'une insurrection for midable aurait éclaté Madrid. Ce serait postérieu rement la date du 11, puisque le télégraphe assure que ce jour-là cette capitale était tranquille. Ce bruit a pris sa source probablement dans les nouvelles arrivées par la voie ordinaire, et qui sont assez peu favorables. La neutralité de la Suède et du Danemarck, con seillée dans l'origine leurs gouvernements, semble être mise en question maintenant, comme si la I France et l'Angleterre éprouvaient le besoin d'ac croître indéfiniment le nombre de leurs auxiliaires contre la Russie. Le 18 de ce mois, dans une réu nion des partisans habituels du cabinet, tenue Londres, l'hôtel de la Trésorerie, lord John Rus- sel a dit que la Suède n'avait pas fait connaître en core ses résolutions définitives. On lui a donc de mandé de se prononcer. C'est un fait nouveau; il était pressenti, mais non pas avoué jusqu'ici. Le lendemain, le Moniteur français publiait un long extrait d'une brochure qui a paru récemment a Copenhague, et dans laquelle on soutient que le Danemarck et la Suède doivent maintenir leur neu tralité aussi longtemps que possible. Et l'auteur, s'expliquent aussitôt sur le sens do ces mots, ajoute ceci, qui est important Le mot possible est entendu non pas en ce sens que nous devions attendre pour nous décider qu'ou nous y contraigne (car il n'y aurait ni mérite ni pro fit prendre parti), mais en ce sens que nous devons nous tenir en dehors de la guerre aussi longtemps qu'elle n'aura pas acquis dans nos parages assez d'importance pour faire de notre coopération et de celle de la Suède des nécessités politiques. La Mer-Noire et les Principautés du Danube restent-elles le principal théâtre de la guerre? notre neutralité est assurée. Mais si la Baltique en devient le foyer, c'en est fait certainement delà neutralité du Nord; nous devrons nous décider alors, sans aucun doute, pour les puissances occidentales, et faire tous nos efforts pour que la guerre finisse promptemenl. S'il était vrai que les cabinets aperçussent dès maintenant la nécessité, pour la paix de l'Europe, d'une coalition générale contre la Russie, s'il était vrai que l'attaque se préparât dès présent dans les eaux de la Baltique, qu'une descente en Finlande fût dès maiutenaut résolue et l'épée décidément tirée contre la cœur de la Russie, alor3 nous devrions, avant qu'on nous mit le couteau sur la gorge offrir ouvertement et hardiment aux puissances occiden tales, notre faible concours pour la bonne cause de la civilisation et de la liberté. Nous ne doutons par un instant que nos frères de Suède ne pensent com me nous. L'intérêt des puissances occidentales et le nôtre sont liés étroitement. Courbés sous l'influence de la Russie, nous ne pouvons rien an milieu des grandes circonstances qui nous entourent; affranchis, au contraire, nous serions tout au moins les vigilants gardiens du Sund. Nous venons de dire que cette déclaration est im portante. Elle l'est en effet, ne fût-elle que l'expres sion d'une opinion individuelle, et par cela seul que le gouvernement français s'en empare et se charge de la propager par son organe officiel. Ceci est intéressant noter; car chaque exigence ajoutée aux autres contre la Russie, risque d'ac croître d'autant les difficultés de la paix. S M o o s s «S, -§ SB O M ÙJ CCS H ml tà H S5 H H m Cl. I o-s «ta S 3 Cm e S tu o>-i Q eu S ev S_ —J O o M o H sN 2 as a m 00 rn •o" S i eus S o Z o 60 u M .2 a <0 a S to Cd «Ja c a g o ■Sïu 3 a E"S g ce o G s- ^3 c Q 3 C/Î CN CC ,D 2 c- I O C O tX) u - o S g'go o ko H SS q g cc o c 55 pC o ce -a a d g63 t* pS ce -i *G CD M. O G. C - .g o cî f r o H a-] w t-J C O fl ce 33 o co t3 ï^iîg ce 0 c "5 o o o c "o J5» 5^-® g k "S tT"5 a 3.5J O.S NI 2 W es u "g S-ë S s g S s» a ak?o S o 5 o (o u 3 Q N 6CE *co 5 .2 m op îr3 S<Q,*K-a3 eu M 05 Si 2 S 9. t- 55 e g s S 5 v o S Pa - - s- s G 5$ S °-.2 O O ^3 "O - fl - o vr ~D Qi -73 T3 S a C® c ®2q c - m -a 30 N S - ce^î^s- o •S m g O c2 3 Sri I g g <4 m e eu O r o ce S 33 o a w q ce £2 "E-W O o T3 TS C e- o <z> -G G S. S •- s •fS o ce I 00 o .52 3 E3 10 s o o g E 2 C a s- w rr o 60 o tto O 0 w S t. Q3 ce o »fl E* .CO a s ©w u Q I s as I 00 «a o g O q 9> S s :2 fc' .2 co t. 3 3 o .sa Cfl o C-O I o - W O Q T3 La S 25-!? i "S ËP 3 o ,S C w S 3 °^-g Q JJC M S! so 60 en r u "O .2 a o g 3 r- a>£0t-g_,s ..g G o 5 3 s- h es cj -q - o o G o W 3*Cf 3 g 2» 2 2 Mt. «J5 .M i -S m S 60 2 c s, O -G G u o) o ce tD ce G c W 'S-IS||ô g I g P- as Q O.U3 ■S a - 43 G S G JS C8 ®S»c il 60 O «2 33 M 1,® g' I M M O o o EO fco bi o B3 O a *-» O S u o a*— 2 83 3 g S 6 a 03 &JS g .s g 65 B 8. a B 5- ta ni '"a'î"? -S I é"g S S g o S c o G- CD .2 5 o G* o O G U G r, g 3 O 0 G O f o CJ W 2^ g £°- 1 w 53 G g e S O G g G es «q -3 >- W •G pJ M W Pm M H H W U Q P P fQ P W h S5 W W H H g P) s s C5 O Pf 'P co H ai G 3 M ul Ji ce 3 o o S - S- Cfi i c o •o "G X il - I c I Go g O I p, t- C? E Z E 3 ro O s- G. 00 O G p i? M C> o 5J J2 CJ ca I 3 o G O o s» o

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Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 3