Chronique politique.
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von.s la Halle, dont nous sommes si fiers: ces
corporations étaient composées de nos pères,
nos pères travaillaient, ils étaient industrieux;
nous, leurs descendants, ne serons-nous plus
digues deux? Et quand nos murs, construits
par nos ancêtres, tombent, ne saurions-nous
pas relever les métiers qui ont fait leur puis
sance et leur richesse?
La musique de l École communale en cos
tume pittoresque avec son drapeau, précède,
en faisant retentir l'air des sons harmonieux, les
ghildes d'Ypres, en harnais de guerre, milices
terribles qui combattaient vaillamment contre
l'étranger, ou pour la défense de leurs droits
et des libertés de la commune. A leur costume
on reconnaît la ghilde de S1 Michel armée de
glaives, la ghilde de S1 George portant l'arba
lète, la ghilde de Ste Barbe, armée de l'arque
buse, la ghilde de S1 Sébastien enfin, qui se .fait
remarquer entre toutes, porte l'arc et le cos
tume que lesleliaerts, apprirent si bien crain
dre la bataille de Groeuinghe ou des éperons
d'or.
Mais quels sont donc ces clairons? C'est la
grande cavalcade historique qui s'avance. Les
voilà donc ces fiers guerriers, ces ducs fameux
qui élevèrent le comté de Flandre l'étal de
puissance de premier ordre, qui développèrent
et protégèrent l'industrie et le commerce, qui
firent trembler les rois de France aussi voyez
comme ils s'avancent fièrement, les uns sont
bardés de fer et les éclats du soleil tont res
plendir leurs brillantes armures, d'autres por
tent la côte de maille qui miroite, ou de riches
manteaux de velours semés d étoiles Philippe—
le-Bon est revêtu du costume historique de la
Toison d'or.
A côté de nos souverains, la mine fière,
s'avancent sur des destriers couverts de housses
blasonnées, nos gracieuses et belles duchesses,
tous les regards, et sans doute bien des cœurs,
sont elles, elles s'avancent rnodestemeul au
milieu de la foule qui les admire bien plus que
leurs brillantes parures, leurs manteaux de
velours çt leurs voiles étoiles
Des porte-frophées-(Larmes, armés de pied i
en cap précèdent la cavalcade, des groupes'
nombreux de pages entourent et conduisent
les chevaux, des écuyers portent avec orgueil,
et bign haut, la bannière des ducs, et de nom-!
breuses cohortes d'hommes d'armes, le casquej
en tête, cuirassés de fer et armés de goedendags.
de piques, de haches et de glaives forment,
autour de nos ducs et de nos duchesses, une
garde aussi imposante que pittoresque.
(La suite au prochain n").
Plusieurs personnes avaient manifesté le
désir de voir sortir une seconde fois la pro
cession et le cortège historique qui avaient
excité, le mercredi, 9 cl, l'admiration de tous.
La commission qui s'est réunie pour déli
bérer sur cette demande, n'a pas cru pouvoir
l'accueillir. Une seconde sortie de la procession
eut sans doute encore attiré quelque monde en
ville, mais d un autre côté, cette seconde sortie
présentait de grandes difficultés et eut entraîné
de grandes dépenses surtout pour la procession I
religieuse II faut avouer aussi que celte seconde i
sortie n'eut pu réunir toutes les qualités de
la première elle n'en eut été que l'ombre, peut- i
être même la parodie, et n'eut eu, en ce cas.'
le nit-me
pour résultat, que d'amoindrir l'effet produit en même temps que Constantin! et portr
par la fêle spleudide du 9 Août, dont le sou-'crime, s'est suicidé dans sa prison ii y a quelques
conservera vivace et sans arrière
venir se
pensée.
Nous apprenons qu'un second tir aux pigeons
aura lieu sur l'Esplanade, Lundi, 14de ce mois,
2 heures. La mise est de deux "francs,
le total des mises sera reparti en prix.
semaines.
Le gouvernement français a reçu la nouvelle
qu'Espartero est arrivé Madrid le 29 juillet.
On disait hier Paris que dès l'arrivée d'Esp irtero
Madrid, les barricades avaient été enlevées. Le fait
est vraisemblable. Déjà le 26 en effet, la réconcilia
tion entre la Reine et son peuple semhlaii êire opé-
rée. Une proclamation où en protestant d« «on
L inscription se fera a deux heures au Cafe dé,0uement aux libertés publiques, elle a..,muçfit
d Anvers. Les tireurs devront, au moment de,[a prochaine arrivée du duc de la Victoire, avait
I inscription, présenter un pigeon au moins; ils produit le meilleur effet. Cette proclamation était
pourront s'en procurer un second au lieu du suivie d'un d(
pourront sen procurer
tir, au prix de 55 centimes.
décret rendant leurs emplois, titres et
décorationsaux généraux insurgé», et rappelant tous
les individus exilés par le comte San-Luis. Ce même
Un accident esl survenu Jeudi df, dansl'après-! jour, le Roi et la Reine ont passé une revue des
dîner au convoi du chemin de Courtrai Pope-
ringhe, trois quarts de lieue environ d'Ypres.
La chaîne d'une des voitures s'élant brisée, trois
troupes au Prado.
Tout est dans le statu quo pour l'armée d'Orient.
A la date du 18, les troupes anglo-françaises 11'a-
voilures ontdéraillé. Un voyageur a été légère- !?ient P" de leur» camps aux environs de
1 u Varna. Un dit qu Umer-Pacha avait luttent ion
menl blesse et deux autres contusionnés. 1 - 1
On nous assur
rien d'inquiétant.
Le festival qui clôturera, Dimanche prochain,
lue». d'aller établir son quartier-général a Routschouk,
On nous assure que letat du blesse n offre d'entrer en Vf lachie, de poursuivre les Russes et
d'occuper Bucharest. 11 en aurait été empêché par
l'exigence de l'Autriche laquelle aurait déclaré
qu'en occupant la Valachie, elle entendait que les
la serie des fêles données I occasion de notre iroupe» ottomanes restassent sur la rive diuiie du
Tuyildag, promet d'être au niveau des fêles si Danube. Celle exigence, ajoute-t-on, mit fort
brillantes dont nous venons d'être les témoins.! mécontenté Qmer-P.cha et les généraux alliés qui
Outre les quatre musiques de la ville, seize brûlaient du désir d'aller se mesurer avec les Rnss s
musiques étrangères sont inscrites, ce sont
Les Fanfares-amateurs de Gand, les Fanfares
de Dunkerque, la Société de musique de Co
nfines, la musique des Pompiers de Poperinghe,
les Fanfares de Poperinghe, la Société philar-
monique de Menin, la Société royale de S,e
Cécile de Fumes, la Société de musique de
Wervicq, les musiques de Messines, d'Ooslvle-
teren, d'Alveringhem, de Mercketn de Wyl-
schaete. de Neuve-Eglise, de Quesnoy sur-Dèule
et de Caestre.
La musique de la Garde civique de Bruges
s'était également fait inscrire mais elle vient
d'informer la commission directrice du festival
qu'elle doit reveuir de sa résolution, ayant reçu
contr ordre de son colonel
Toutefois la fêle n'en sera pas moins bril
lante. Paimi les musiques inscrites, il en est
plusieurs qui sont précédées d'une réputation
bien justifiée.
Une foule nombreuse accompagnera, sans
nul doute, les diverses musiques qui prendront
part au festival; du reste, toutes facilités serout
données nos visiteurs la compagnie du'che
min de fer ayant promis de ne faire partir les
convois spéciaux que lorsque le festival serait
entièrement terminé.
L'on a fort remarqué l'absence de la Société
royale de S1 Sébastien de Bruges, lors du tir
donné le 6 Août dr. Ypres n'a jamais man
qué de répondre l'appel que Bruges lui a fait;
pourquoi Bruges n'a-t-elle pas répondu l'ap
pel de nos archers
du co'é de Bucharest.
Ces suppositions sont tout bonnement ab-urde*.
Omer-Pacha et les généraux savent très-bien, et de
puis longtemps, que l'entrée des Autrichiens en
Valachie est exclusive de la présence des uns et des
autres dans les Principautés, et conune tout le
monde désire vivement, la Porte la première, que
l'Auti iche se décide enln faire ce pas eu avant,
Omer-Pacha ni les généraux n'ont pu avoir l'idée
d'y apporter quelques entraves.
Ceci prouve de plus la fausseté d'une nouvelle
dont tons les journaux de noire connaissance entre
tiennent leurs lecteurs, depuis quatre a cinq jours,
et d'après laquelle, le 2.}, les T'çrcs auraient livré
une bataille aux Russes devant Frateschli et les
auraient complètemeut défaits. Nous lomm v les
seuls qui n'ayons pas dit un mol de celte victoire,
parce que dès le jour où elle a été annoncée par le
télégraphe, nous en avons reconnu la fausseté.
On dit maintenant que les troupes alliées se dis
posent faire une descente en Crimée, sauf ensuite
attaquer Sébastopol. Il serait bien temps, en effei,
que l'armée anglo-trauçaise fît quelque chose. Tou
tefois, une descente en Crimée nous semble difficile,
et nous y croirons quand le fait s'accomplira.
Cequ'il y a de plus certain malheureusement dans
cette campagne, c'est l'apparition du choléra, qui
vient de coûter la vie un second général de l'armée
française et sept officiers.
Un journal allemand fait mourir aujourd'hui le
prince Paskiéwitsch un antre l'envoie reprendre le
#n 6 Août an 1! inclus.
L'un des complices de l'assassinat du comte Rossi,
nommé Toussaint Constantini, a subi la peine de
n 1 nt 1 -.1 une uausse ue 00 centimes s esi promu
mort a Rome, le 22 de ce mois. C est lu, qu, avait lJes (aQ hcclolitrcs 0Q, été vFendus
trappé sur 1 epaule de l'infortune ministre, le coup 15.40 l'hectolitre.
convenu entre les assassins, pour lui faire détourner Les prix des pommes de terre sont restés les mêmes
la tete et lui faire présenter la gorge au poignard, qu'au marché précédent; 3,000 kilogrammes ont été
On sait que le nommé Grandoni, condamné mort vendus fr. 6-50 les 100 kilogrammes.
commandtment de l'armée du Danube.
IMarcbr d'Vprkm, du 12 Août 1854.
Les prix du froment sont restés les mêmes qu'au mar
ché précédent, 500 hectolitres se sont vendus de fr.28-80
52 fr. en moyenne fr. 50-40 rbeetolitre.
Il y a eu une baisse de plus de 2 fr. par hectolitre sur
les prix du seigle 420 hectolitres,se sont écoulés «le fr.
15-20 45-60; en moyenne fr. 45-40 l'hectolitre.
Les prix de l'avoine n'ont pas changé; 8 hectolitres
ont été vendus de fr. 40-50 42 fr. en moyenne fr.
i 4 4-25 l'hectolitre.
Une hausse de 80 centimes s'est produite sur les prix
en moveiine
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