SECTION PRÉPARATOIRE. Ie CLASSE. 2e CLASSE. Puis commença un défilé admirable devant Dès l'ouverture de la séance, les membres de l'estrade l'évêque et le bourgmestre étaient assis, les autres autorités et le clergé se tenaient debout. La procession qui était,"placée en zigzag sur la placecomme nous l'avons fait observer, se mit en marebe. on eut dit, en ce moment, un immense serpent tel que l'imagination la plus folle pourrait seule le rêver, déroulant majes tueusement ses plis azurés'ainsique ses longs anneaux d'or, d'argent et de mille couleurs, ce mouvement de va etjvient, ces,opposilions entre les costumes civils et les groupes religieux qui parfois semblaient se confondre et se mêler avec ordre, produisaient un effet magique qu il faut renoncer décrire. Les divers groupes passèrent successivement devant I estrade aux applaudissements des spec tateurs. heureux d'avoir assisté une fêle qui peut être comparée avec avantage toutes celles de même genre qui ont été données en d'autres villes. Au milieu de cette cohue, livrée elle-même avec 15 gendarmes, 60 pompiers et 6 agents de police, l'administration a su maintenir partout, sans rudoyer personne, l'ordre le plus parfait et si indispensable en pareille cérémonie. Disons en terminantque tout le monde a non-seulement fait son devoir, mais encore que tous ont rivalisé de zèle et d'ardeur. La fête du 9 Août laissera de longs souvenirs: dans cinquante ans nos petits neveux en racon teront les détails leurs petits-enfants; puissent- ils aimer Ypres, comme ieursj ayeux aiment leur ville natale Bien qu'il y ait eu en ville, pendant nos fêtes, une affluence immense d'étrangers et que notre population ait célébré, par de nombreuses liba tions, la restauration des statues de ses bons ducs, aucun désordre n'a eu lieu. Nous n'avons eu ni les rixes ni les disputes ordinaires en pareille circonstance, pendant les dix jours des fêtes. Un seul individu, un militaire cougédié, a été déposé la salle de police. Distribution des prix aux élèves du Collège eommnual et de l'École moyenne d lprcs. Mercredi dr a eu lieu aux Hallesla distri bution solennelle des prix aux élèves du Collège communal et de I École moyenne de I Etat. Bien qu'un orage épouvantable éclata au moment où la cérémonie allait commencer, un public nombreux et d'élite assistait cette inté ressante solennité. On sait que depuis la mise exécution de la loi du lr Juin 1850, le gouvernement, le conseil de perfectionnement entendu, a décidé qu'il ne serait plus joué, comme autrefois, des pièces de théâtre, lors de la distribution des prix. Cette mesure est fort bonne ces représentations avaient l'avantage, il est vrai, d'attirer les ba dauds qui affectionnent le spectacle gratis, mais d'autre part, elles avaient l'inconvénient de faire perdre aux élèves un temps précieux. Telles qu'elles sont organisées aujourd'hui, les distributions des prix ont quelque chose de plus solennel et de plus grave. l'administration communale et du conseil, M. le commissaire d'arrondissement et les autres Ju'es Aniony, 2° PRI^ autorités, les membres de la commission admi nistrative, etc., ont pris place au bureau. La séance a été ouverte par un chœur très- bien chanté par les élèves du Collège, celte partie de l'instruction est confiée M. Verhille qui obtient de très-heureux résultats. M. Boset, préfet des éjudes au Collège com munal et directeur de l'Ecole moyenne, a pro noncé ensuite un discours fort bien pensé et parfaitement écrit, sur l'utilité des études fortes. Nous regrettons de ne pouvoir publier, en en tier, le remarquable travail de M. Boset et nous craindrions de dénaturer cet écrit en publiant de simples fragments; contentons-nous donc de dire que ce discours, écoulé dans un religieux silence, a été vivement applaudi et a mérité, son auteur, les félicitations les plus légitimes. Un second chœur a été ensuite chanté par les élèves de l'École de musique, puis a eu lieu la distribution solennelle des récompenses, céré- LECTURE FRANÇAISE. $)rcmtèrc bioteion. Romsin Liégeois, Ernest Thiebsult, Maurice Mcrghelynck, s j Victor Lafaut, déjà nommé. 4 fois nommé, déjà nommé. 5 fois nommé. idem. déjà nommé, déjà nommé. partagé entre: 3" PRIX partagé entre Dtuxièmc bioieion. 1' PRIX Léon Servranckx, 2° PRIX Paul Otto, d'Ypres. 3* PRIX Alfred Sarton, LECTURE FLAMANDE. Première bioieion. IPRIX Émile Stekelorum, 4 fois nommé. 2* PRIX Charles Crasset, d'Ypres. 3° PRIX J Romain Liégeois, 5 fois nommé, partagé entre Maurice Merghelynck, 4 fois nommé. Deuxième bioieion. 1 PRIX Henri Van Tholl, 3 fois nommé. 2e PRIX Arthur Guermonpré, 4 fois nommé. 5* PRIX Alfred Sarton, déjà nommé. HISTOIRE SAINTE ET GÉOGRAPHIE ÉLÉMENTAIRE DE LA BELGIQUE. Première bioieion. Ir PRIX Romain Liégeois, 2" PRIX Maurice Merghelynck, pour époux légitime, devant Dieu et devant lea hommes, Pierre de WinU-r. bourgeois de Gaud Marie paraissait rn extase Ses yeux étaient fixés aur la statue de la Vierge placée derrière l'autel, ellene répondit pas... Le Prévôt de S*Martin répila sa question d'une voix lente et sonore Alors se redressant tout coup et levant la main droite vers l'image ssiute, elle s'écria d'une voix forte et vibrante, NONJAMAIS.... Pierre de W inter bondit comme un lion blessé. Femme, s'écria- t-il, tu m'a* donc fait venir ici pour m'iusulter, pour me oouvrir d opprobreFemme iguorer-tu qui je suis Sais tu que tu as outragé Pierre de Winler le bourgeois de Gaud Venge.u:e.... Vengeance1.... du sang du aang. a'écria-t-it d'une voix Louu.nle. eu tirant sa rapiere du fourreau, du sang Il faut du saug pour laver ma boute! Eu oe moment, André Paelding se précipita dans le sanctuaire et couvrit ta jeune Yproiae de sou corps Gantois, a'écria-t-ll, lu ne toucheras pas S cette femme I Je ne tuerai pas cette femme, repartit Pictre, eu serrant d'uue étreinte couvulsive, la poignée de son épée, je ne tuerai pas cette femme qui m'a insulté, inoi, Pierre de Wiuter et qui donc arrêtera ma vengeance Moi, moi je t'empécheiai de commettra un crime abominable, moi Audié Paelding. Bouigeois d'Ypres, qui te vaux bien, Pierre de Winler, bourgeois de GandIl est des hoinmesa Y près, et s'il te faut du sangGand et S* Bavou! s'écria le Gantois, moi, feere! S» Sébastien aox armes! s'écria S son tour le brave André} aux armes Apx armes 1 Aux armes! répondirent lea Yproia. M oit aux IratUes qui nous inaultent a'éctia Pierta de u»„.x*ua.u.. autcuuc ic uc» ccuuspeuec»ceru- 3.pRIX: Ernest Thiebault, monte qu. se répété chaque année mats qu. D(ur;.m; bïot0lan. chaque annee semble avoir un nouvel attrait. prix Arthur Guermonpré, La musique des Pompiers s'est fait entendre 2» PRIX Dorsan Bouckenaere, diverses reprises pendant la cérémonie qui, 5* PRIX Léon Servrankx 6 fois nommé. 5 fois nommé. 5 fois nommé. commencée trois heures, élait terminée six. Le soir une illumination brillante et presque générale a été une preuve nouvelle de la vive sympathie que le Collège communal et l'École moyenne rencontrent chez les habitants de notre bonne et libérale cité. Collège communal et Ecole moyenne d'Ypre». DISTRIBUTION SOLENNELLE DES PRIX ou 16 Août 1834. LISTE DES ÉLÈVES QUI ONT REMPORTÉ DES PRIX. (suite et fin.) 1' INSTITUTEUR M LAFAUT. RELIGION. première bioieion. I' PRIX Jules Antony, d'Ypres. 2* PRIX Louis Verfaillie, de Voormezeel». 3* PRIX Romain Liégeois, d'Ypres. Deuxième bioieion. 1' PRIX Alexis Fromes, de Lierre. 2 PRIX Arthur Guermonpré, d'Ypres. 3e PRIX Julien Verschaeve, GRAMMAIRE FRANÇAISE, première biotsion. 1' PRIX Ursmar Hollevoet, déjà nommé. 2* PRIX Maurice Merghelynck, d'Ypres. 3* PRIX Ernest Thibault, - Deuxième bioieion. I' PRIX Henri Van Tholl, d'Ypres. 2* PRIX Arthur Guermonpré, déjà nommé. 3" PRIX Dorsan Bouckenaere, idem. GRAMMAIRE FLAMANDE, première bioieion. 1' PRIX Ursmar Hollevoet, 3 fois nommé. 2* PRIX Edmond Delbecque, d'Ypre». 3* PRIX Maurice Merghelynck, déjà nommé, partagé entre Louis Verfaillie, idem. Deuxième biotsion. 1' PRIX Dorsan Bouckenaere, 3 fois nommé. 2* PRIX Émile Van Tholl, déjà nommé. 3* PRIX Arthur Guermonpré, 3 fois nommé. Wiuter. Mort aux lâches, répondit Paelding, mort aux lâches assassins de femme D' ja toutes tes épéea étaient tirées. les milices de Gand et d'Ypres allaient se livrer un leiriblecombat,quand Christophe de Dixmude, d'uue voix retentissante, s'écria: Frères 1 la maisuu de Dieu n'est pas UD champ clos. Le seigneur punit ceux qui profanent son temple. Relirez vous Ne souillez pas du saug de vo. frères le parvis rlu lieu saint. Retirez vous, au uom de Dieu, je vous i'ordonue Christophe revêtu de ses ha bits sacerdotaux et précédé île la croix, descendit de l'autel et parcourut l'église. A la vue du signe véné rable de notre rédemption, les épées rentrèrent dans le fourreau et les ouurballauls quittèrent l'église. DeWiuter et Paelding se jetaient des regaids pleins de haine et de colerePierre se retira dans tes raugs de ses compatriotes; André appuyé sur sa rapiète ne quitta pas Marie. Il craignait les embûches et les traîtres, et il ayait juré de la défendre. Quant a Marie, ses yeux n'avaient pas quitté l'image sainte. De temps en temps, elle s'écriait Merci, Vierge, merci de la protec tion que vous m'avez accordée.... Sans vous j'étais perdue.... Jamais je n'aurais osé refuser au moment solennel... Mats je vous ai enten due, je vous ai comprise... Quand le prêtre me demandait consen tez vous prendre cet homme pour votre époux, vous me disiez répondez NON. Oh! je vous ai qbéi.... Grâces vous soient rendues, ma patronne, que votre nom suit béni dans les siècles des siècles En quittants1 Martin, les Gantois s'étaient rangés en bataille sur la Petite Place. Les Yproi* occupèrent les rues adjacentes et les ARITHMETIQUE. Première bioieion. I' PRIX Émile Stekelorum, 2« PRIX Louis Verfaillie, 3* PRIX Ursmar Hollevoet, Deuxième btoteion. Ir PRIX Dorsan Bouckenaere, 2* PRIX Arthur Guermonpré, 5" PRIX Julien Verschaeve, CALLIGRAPHIE, première bioieion. l'PRIX: Maurice Merghelynck, 2° PRIX Hippolyte Thieuw, 3" PRIX Victor Lafaut, Deuxième bioieion. I' PRIX Julien Verschaeve, 2» PRIX Henri Van Tholl, 3* PRIX Arthur Guermonpré, APPLICATION. PRIX Proipcr Lambin, INSTITUTEUR M. LIGT. RELIGION. Première bioieion. i' PRIX Auguste De Neve, d'Ypres. 2a PRIX Gustave Huyghe, de Menin. 3* PRIX Désiré Hauspye, d'Ypres. Deuxième bioieion. Ir PRIX Léon VandeZande, d'Ypres. 2* PRIX Victorien De Neve, de Gand. FRANÇAIS. Première bioieion. PRIX Anatole Spilliaert, d'Ypro». 2* PRIX Désiré Hauspye, 3° PRIX Félix De Coene, Deuxième bioieion. i' PRIX Victorien De Neve, 2* PRIX Léon Vande Zande, FLAMAND. Première bioieion. PRIX Anatole Spilliaert, 2* PRLX Désiré Hauspye, 3" PRIX Camille Bruyneel, Deuxième bioieion. Ie PRIX Victorien De Neve, 2* PRIX Julien Liégeois, 5 fois nommé. 6 fois nommé. 3 fois nommé. 5 fois nommé. idem. 7 fois nommé. 7 fois nommé. 6 fois nommé. 3 fois nommé. 7 fois nommé. 3 fois nommé. 4 fois nommé. 4 fois nommé. 5 fois nommé. 7 fois nommé. 4 fois nommé. déjà nommé, idem. déjà nommé, idem. déjà nommé. 5 fois nommé, déjà nommé. 3 fois nommé, idem. pouts je>éa sur 1' Y perlée qui traverse celte place dans toute 6a lon gueur. Malgré le désavantage de leur position, les Gaulois se prépa raient soutenir bravement le combat et vendre chèrement leur Vie; Pierre de Winler usurpant la place d'Agricola, ordonnait toutes les dispositions nécessaires pour la bataille. Il parcourait les rangs, et encourageait ses compatriotes On nous a lâchement insultés, s'écriait-il, braves et fiers Gantois, vengeons nous N'épargnons rien, que notre glaive frappe ces traîtres, leurs femme» et leurs enfants Déjà le cri de guerre retentissait de toute part, quand un parle mentaire se présenta Chef des Gantois, dit il, Jean VanOultre, Vicomte d'Ypres. m'envoie vers vous. Cernés par toute la bourgeoi sie d'Ypres, votre résistance set lit inutile et notre viotoire peu glo rieuse; si quelque jour nous nous rencontronsaurd'autres champs de bataille, vous reconnaîtrez que les Vprois sont valeureux. Mainte nant retirez vous dans votre patiie. Aucune attaque ne sera dirigée contre vous; Jean Van Oultre vous en donne sa parole de Comte. Pierre de Winter voulait rejeter oes propositions aveo hauteur, il avai t 8o f de v engeance et de sang; mais l'avis d'A gricola et de Pierre Vanden Boss ihe prévalut. Les Gantois se retirèrent par la porte d'Anvers. Pierre de Winter bondissait de rage; il éclatait en impré cations contre les habitans d'Ypres: lâches et traîtres, s'écriait-t-ilf n'espérez pas éohapper ma vengeance... Femme qui m'as outragé, tu périras de ma main Bientôt vous apprendrez tous mieux. connaître Pierre de Winter le bourgeois de Gand. \tu cuHt mu prochain

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Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 2