VILLE IVYPftES. V2UTE PUBLIQUE Illlllli A BATIR, Près de la Station du Chemin de fer. MAIS 0 N A VENDRE. Compagnie sia^onale DES PROPRIETAIRES RÉUMS. BEAUTE ET CONSERVATION DE LA. PEAU. ASPASIINE EN CRÈME ET ES POUDRE, - APPROUVÉ PAR LUS CÉLÉBRITÉS MÉDICALES. BERIGT. i a VILLE D'YPRES, Indiquant les rues et tous les édifices publics, les conduits d'eau, les divisions paroissiales, etc.. dressé par M. Debruck. d'Ypres. tificatioria formidables projetée par le Tzar Bomar- sund, et il ajoute Cette découverte, en faisant comprendre toute l'importance du service rendu par la prise de Bu- marsuud l'Allemagne mai ilime aussi bien qu'aux Etats Scandinaves, prouvera aussi que les dangers de l'ambitio russe ne sont pas moins grands pour le nord que pour le midi, et que si l'on eût laissé cet le ambition le loisir de se développer, dans quelques années le Suud n'eût pas été plus en sûreté que le Bosphore. C'est tort bien Mais d'autres inquiétudes plus graves pourraient nous arriver bienlûi par un autre côié. Tout en condamnant les préteulioiis de l'em pereur Nicolas, qui ont suscité celle guerre déjà si malheureuse et qui peut le devenir bien davantage, nous ne voudrions pas, en fin de compte, que la Russie fût ni trop humiliée ni trop affaiblie. Nous craindrions en effet que ce double résultat ne gonflât de trop d'orgueil l'empereur des Français déjà très- exigeant l'égard des autres puissances, et que sa main ne pesât un peu trop sur les destinées de notre pays. Hélas ne la sentons-nous pas déjà La Russie est loin de la Belgique; lu France eu est très-piès; nous n'avons rieri souffert de la première, nous avons beaucoup souffert de la seconde, et nous pour rions eu souffrir encore davantage. Sans doute, le voisinage de la France nous a offert des compensa tions; mais ces compensations venaient de la France elle-même; le mal nous est venu de ses gouverne ments. Pren.ons garde celui-ci. L'émeute dont il a été question s'est produite dans les rues de Madrid dès le 28. Aussitôt que le départ de la reine Christine a été connu, vers onze heures du matin, le cri Aux arme» retentit, mêlé des cris de: Mort Expartero! au gibet le traître et des barricades s'élevèrent prompîeinent dans le quar tier du Nord, dans la rue del Desengano et sur la place du Carmen. Ou sait que l'ordre fut rétabli le lendemain. El Tribuno annonce que M. Soulé a donné sa dé mission d'ambassadeur des Etats-Unis Madrid. M. Soulé ne saurait mieux fane après la lettre qu'il a adressée aux journaux de Madrid, pour approuver la révolution et conseiller aux Espagnols d'adopter la forme républicaine. Une dépêche deVienne nous apprend que la sous cription au nouvel emprunt dépassant 45" millions de florins, il est définitivement décidé que les verse ments seront effectués en cinq ans, et qu'en i858 !a Banque de Vienne devra reprendre ses paiements en numéraire. Depuis le rétablissement de ses rapports diplo matiques avec l'Autriche, le gouvernement suisse se montre résolu empêcher que, par le fait des réfugiés politiques auxquels il accorde une si large hospitalité, ses relations internationales soient de nouveau troublées. Des saisies d'armes dans les cantons du Te .-siri et des Grisons, ont eu lien il y a quelque temps, la suite desquelles l'autorité fédé rale a recommandé aux autorités Caulo i i|t-, d'exer cer sur les réfugiés la plus active surveillance, et a ordonné l'arrestation de plusieurs réfugié- ileliens. La pnlicedu canton des Grisous vient de faire Coire et a Puschlaw. une nouvelle saisie d'armes qui pa raissaient destinées être clandestinement intro duites eu Italie. Le gouvernement français a reçu et f~.it publier pir le Moniteur une dépêche qui confirme la nou velle de la iépouse négative du Iza:-. Les journaux de Francfort publient successive ment les notes communiquées dernièrement la Diète germanique. Nous ne nous sommes oas occu pés de celte publication, oarce qt:e les documents les plus intéressants sont connus de nos lecteurs. Nous devons dire cependant un mot d'une note de la Prusse portant la date du 15 août. On sait que I Autriche a adhéré aux quatre coudii ions mises par la Fia lice et l'Angleterre, la négociation de la paix. II était douteux que la Prusse y eût adhéré sou tour. Le douie n'est plus permis M. de Manteuffel, dans la note précitée, recoin mande en termes exprès, li M. le baron de Werther, ministre de Prusse S' Pélersbourg, d'engager l'empereur Nicolas accep ter lesquatre propositions. Il fait mieux il les passe en revue une mie, prouve qu'elles sont justes, et que pour la paix du l'Europe, la Russie doit aban donner sou protectorat sur les Principautés et sut les Grecs sujets du hultan, rendre iibre la navigation du Danube, et renoncer sa piéponcîérauce sur la Mer-Noire, par la révision du traité du id juillet 1841 Tous les matins, quand le Journal de S1 Piler s- bourg nous arrive, nous y cherchons avec empres sement la relation de la prise de Bomarsuud. Jus qu'à ce jour, notre recherche a été vaine. Le numéro qui nous est arrivé aujourd'hui porte la date du 2y août, et il est muet sur cet événement comme tous les numéros antérieurs. Le gouvernement russs vient de révoquer toutes les autorisations qu'il avait accordées aux Russes et aux Polonais de concourir l'Exposition universelle qui aura Ijeu Paris en i855. En même temps, il leur a défendu de rien acheter, ni directement ni indirectement, cette Exposition. Nous avons maintenant des détails sur le mouve ment insurrectionnel qui a éclaté i Madrid le 18. Les faiseurs de barricades ont joué cette fois un rôle parfaitement ridicule. Ils lesoutélevéesau nez été la bai lie de la garde nationale; celle-ci a laissé faire, et quand, la nuit étant arrivée, elle a été fatiguée de luire le pied de grue, elle a renversé les barricades, arrêté deux cents individus et est allée se coucher. On n'a pas tiré un seul coup-de fusil. Le décret qui bannit la reine Christine et met le séquestre sur ses biens, n'est signé que par Espar- lero e< les autres ministres. La reine Isabelle s'était formellement prononcée contre cet acte et avait déclaré qu'elle ne signerait rien contre sa mère. La réponse négative du Tzar a affecté la Bourse de Paris, q.ji pouitaut devait s'y attendre. L'empereur de Russie, nous l'avons dit bien des fois, ne peut pas faire la paix eu ce moment s^ns déshonneur, et inalgié ses torts, nous ne le croyons pas encore des cendu assez bas pour se courber devant les volontés delà France et de l'Angleterre. De grands revers peuveul l'y contraindre, mais ces revers ne sont pas venus encore. f.tat—civil. d'Ypres, du 3 Septembre au 9 inclus. Naissances. Sexe masculin 8, idem féminin 3, total 11. Un mort-né du sexe féminin. Mariages. Néant. Décès. Mahieu, Rose-Victoire, 39 ans, dentellière, veuve de Joseph-Jean De NVancker. Alleman Henri- Lonis, 79 ans, cordonnier, époux de Thérèse Philips. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 1, idem lcininin 3, total 4. Mai.ché d'Ypres, du 9 Septembre 1854. Les prix du froment sont montés de fr. 2-60 par hec tolitre; le marché était peu approvisionné, 256 hectolitres seulement ont été exposés en vente; les prix ont varié de fr. 21-60 27-20; en moyenne fr. 24-40 l'hectolitre. Il y a eu environ 2 fr. de hausse sur les prix du seigle; 37 hectolitres ont été vendus de fr. 14-40 15-20; en moyenne fr. 14-80 l'hectolitre. Les prix de l'avoine de la nouvelle récolte ont varié de fr. 8-25 C-50; en moyenne fr. 8-87 l'hectolitre; 28 hectolitres ont été présentés en vente. Il y a eu 80 centimes de baisse sur les prix des fèves; 24 hectolitres se sont écoulés aux prix de fr. 16-20 l'hec tolitre en r.ioycnne. Une hausse de 50 centimes par 100 kilogrammes s'est produite sur les prix des pommes de terre; 3,900 kilo grammes ont été vendus raison de fr. 7-50 les 100 kilo grammes. de A la requête du Collège des Rourgmestre •t Échevins, il sera, par le ministère du Notaire BOKOT, procédé la Vente pu blique des TERRAINS A BATIR ci-après désignés, avantageusement situés en la ville d'Ypres, au Nouveau-Quartier, près de la Station du Chemin de fer, enire.la rue des Bouchers et la rue projetée du Progrès. Ces terrains, ayant ensemble une conte nance de 10 ares 5f> centiares, sont divisés en huit lots, d'une égale contenance de 1 •rc 32 centiares, savoir 1» Lot. Tenant du levant au 3" lot, du midi au lot suivant, du couchant la maison nouvellement construite du sieur Victor Angillis, et du nord la rue des Bouchers. 2" Lot. Tenant du levant au 4« lot, du midi la rue du Progrès, du couchant une autre maison, aussi nouvellement construite du dit sieur Angillis, et du nord au lot précédent. 3* Lot. Tenant du levant au 5* lot, du midi au lot suivant, du couchant au l* lot, et du nord la rue des Bouchers. 4* Lot. Tenant du levant an 6* lot, du midi la rue du Progrès, du couchant au 2* lot, et du nord au lot précédent. 5* Lot. Tenant du levant au 7* lot, du midi au lot suivant, du couchant au 3' lot, et du nord la rue des Bouchers. 6" Lot. Tenant du levant au 8" lot, du midi la'ruedu Progrès, du couchant au 4e lot, et du nord au lot précédent. 7' Lot. Tenant du levant un terrain non bâti, propriété de la ville du midi au lot suivant, du couchant au cinquième lot et du nord la rue des Bouchers. 8' et dernier lot. Tenant du levant au terrain de la ville, du midi la rue dû Progrès, du couchant au 6" lotet du nord au lot précédent. Celte Vente aura lieu en I'Hôtel-os-ville, Yprcs, en deux séances, fixées, savoir La séance pour la MISE-A-PRIX, au Vendredi, 15 Septembre 1854; cl celle pour l'ADJUDICATION DÉFINITIVE, au Vendredi, 29 du même mois, 10 heures du matin. il y aura une prime de i p. pour la mise a prix. Le cahier des charges et conditions de la Vente, ainsi que le plan du terrain sont déposes en l'étude dudit Notaire BOEBT. Une GRANDE et BELLE MAISON, sise en la ville d'Ypres, ai; nord de la Al n H rue au Beurre, y eôtée n* 52, avec Cour, Jardin, Écurie et Remise porie-coclière, dans la rue du Longprc actuellement inhabitée. Cette propriété est exposée en deux lots et en masse. Mise d prix en masse, seulement 8,600 fr. L'ADJUDICATION DÉFINITIVE, sans i remise, aura lieu en la ville d'Ypres, j I'Hôtel du Petit-Ypkis, Jeudi, 21 Septembre 1854, 5 heures du soir, conformément aux conditions reposant en l'élude du No taire VAKUfcRlMEERSCIl, Ypres. Omm m zsXS «Il «v. ÉTABLIE A BRUXELLES, pour assurances contre les risquee D'INCZrJDIE. Ce cosmétique blanchit et adoucit la peau, prévient la formation des rides, fait disparaître pour toujours les boutons, les taches de rousseur, les élevnres de l'épi- derme, etc.; il est indispensable aux peaux sèches, arides et dures; délayé dans un bain, il répand sur l'universalité du corps une teinte qui charme l'œil, et après l'immersion les chairs se conservent souples, élastiques et fermes; enfin il se combine si intimement avec le derme de la peau, qu'aucun indice n'en révèle la présence; il est exempt de tout élément nuisible et remplace d'une manière absolue tous les blancs de fard base de plomb, dont l'emploi est dangereux. Estrepot général chez itllG\OT, fabricant de parfumerie surfine, 19, rue Vivicnnc, Paris; et chez M. BKL'LÉ, 25, rue de l'Hôpital, Bruxelles, où l'on trouve les spécialités de savun médical aromatique et de l'essence de violette de Parine pour le mouchoir. La Compagnie assure contre t'incendie et le feu du ciel et contre les dommages occa sionnés par la foudre, quand même celle-ci ne ferait pas briser'ou renverser, et ee aux primes les plus modérées, toutes propriétés mobilières et immobilières, récolles, bes tiaux, etc. Les dommages sont payés immédiatement après le règlement de la perte. Les en gagements de la compagnie sont garantis par un capital de 5,000,000 de francs. Agent principal Ypres M' LERNOULD, architecte, rue au Beurre. By M' POIPAIM-VIENNE, Notaris ter rcsidriilie van Zonnebeke, is cr geldin leening te bckomen inits goed bczet. EN VENTE AU BUREAU DE CE TTE FEUILLE de la Prix 1 franc.

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Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 3