fe s - s 0 s 3 pour les mariages mixtes; formation de régiments polonais; modification du goureniement de la Polo gne-Russe un point de vue polonais. La haute noblesse serait eu partie disposée il accepter celle transaction, niais la petite noblesse et le peuple ne semblent pas vouloir accéder b des hasesquiexciuenl l'idée d'une Pologne indépendante. UN PACHA DE VIEILLE SOUCHE. Sélim-Pacha, qui s'est laissé battre si honteuse ment, le 29 juillet, par les Russes, et qui a été des titué pour ce fait, vient d'arriver Constanlinople. Ce pacha primitif, dans la traversée entreTrébizonde et Constanlinople. expliquait ses compagnons de route comment le désagrément qui a amené sa des titution lui est arrivé, et faisait probablement devant eux une répétition de la justification qu'if se propose de présenter la Porte. Les Russes, disait-il, ont attaqué mon armée; mais il n'y avait pas de ma faute, car ce moment je faisais ma sieste dans un village deux lieues de là, et naturellement, je ne pouvais empêcher l'attaque. Mais aussitôt que la nouvelle m'en est arrivée, je suis parti avec des renforts; malheu- reniement ces renforts n'ont servi de rien, attendu qu'ils avaient oublié de prendre leurs cartouches. Les Russes, il est vrai, se sont emparés de toutes nos tentes; mais elles étaient pourries et en si mauvais état, qu'ils n'auront pu rien en faire. Quant aux quinze pièces de canon qu'ils nous ont prises, je suis tout prêt les payer de ma poche, n Voilà certes une justification qui ne mauque pas d'originalité et qui porte son goût de terroir bien accusé. Reste savoir si le divan mettra autant d'in dulgence l'accepter que Sélim-Pacha met de can deur la proposer. Patrie parisienne.) Hier comparaissait devant le tribunal correction nel d Anvers, un boulanger, demeurant rue du Cou vent, accusé d'à voir mélangé du su lia te de cuivre dans les pains; reconnu coupable, il a été condamné deux ans d'emprisonnement, 424 fr. d'ameude, Ja suspension de sa patente pendant la durée de sa détention, aux frais du procès et la publication du jugement. Lecholéra poursuit sa marche rétrogade; le chiffre des décès par celte épidémie Londres pendant la semaine dernière, est descendu 1284; la semaine précédente, il a été de 1549 et de 20S0 celle d'aupa ravant. La décroissance u'a pas lieu avec autant de rapidité que la marche ascendante, mais c'est déjà beaucoup de voir que la diminution se maintient. Le chiffre des morts par le choléra Londres pendant les dix dernières semaines s'est monté 8,g53. Pen dant les dix semaines correspondantes de 1849 j il s'était élevé 12,664. On lit dans le Journal allemand de Francfort Omer-Pacha a trois neveux qui sont tous dans l'armée autrichienne. L'un, Pierre Lattas, vient d'être promu au grade de major; l'autre, Etienne Lattas, est capitaine dans le régiment d'Ogulin, un des régiments frontières, et le troisième, 1 héodore Lattas, est lieutenant dans le régiment d'inlanterie de l'archiduc Léopold. Dernièrement, Omer-Pacha a envoyé chacun de ses trois neveux un cheval superbe. Omer-Pacha a servi autrefois dans le mente régiment frontière que sou ueveu Pierre. Le camp de Boulogne sera levé, dit-on, dimanche prochain, après une revue générale passée par 1 Em pereur, et les troupes rentreront dans leurs caser nements. Le gouvernement piémontais n'a pas oublié l'af faire des séquestres mis par lAutriche sur les biens des émigrés lombards naturalisés sardes. L'on pré tend même que le ministère aurait fait entendre la diplomatie anglo-française qu'avant d'entrer dans uueallianceactive pour la guerre d'Orient, laquelle les puissances occidentales invitaient le Piémont, il fallait vider d'une manière satisfaisante la question des séquestres. En attendant, le général Lamartnora, ministre de Ja guerre, s'occupe avec une grande activité mettre l'armée piémontaise en étal d'entreprendre la guerre d'un moment l'autre. De grandes manœuvres ont été exécutées aujourd'hui par les troupes de la gar nison de Turin en présence du Roi et duc de Gênes; d'autres manœuvres auront lieu Casale et Alex andrie. Le cas échéant, 16 Piémont ne sera pas pris au dépourvu. Le docteur Troubelskoï écrit d'Astrakan qu'il y a en ce moment l'hôpital de cette ville un vieillard âgé de 187 ans, Persan d'origine. D'après le témoi gnage de ses compatriotes, qui ont lui la persécution du dernier shah, cet homme serait réellement né avant le règne de Nadyr, et aurait assisté la prise d'ispahan en 172g. Il est encoie très-robuste; il a l'ouïe très-fine et la vue perçante. Bien qu'il se tienne un peu courbé, ses membres sont cependant d'une grande force. Sa mémoire n'a pas souffert; il se rappelle très-bien les dates de tous les événements historiques qui se sont accomplis en son pays. Il a été marié huit fois. De sa dernière femme qui vient de mourir il a une jeune fille de dix-neuf ans. 11 y a quelques années qu'il lui pousse de nouvelles dents pour la troisième fois. On écrit de Rocliefort, 26 septembre J'apprends l'instant de source certaine qu'un grand incendie vient d'éclater Houffalize(Luxembourg); la caserne de gendarmerieet une fei me adjaçante ont été dévo rées par le feu. Il a fallu beaucoup de courage et d'énergie pour empêcher les flammes de se commu niquer la ville entière. On cite plusieurs personnes qui se sont distinguées dans cette circonstance, et principalement M. Jacqmain, maréchal-des-logis la 4® batterie de siège Mous, qui se trouve en ce moment en permission Houffalize. 11 a fait preuve de grand courage. Le procès de Reims devant la Cour d'appel de Paris est terminé; tous les accusés ont été condam nés des peines plus fortes qu'err-première instance. Un journal de Boulogne, la Colonneannonce que l'Empereur et l'Impératrice iront faire une visite la reine d'Anglbterre, avant de revenir Paris. Le caissier d'un notaire de Langres s'était aperçu qu'un billet de banque manquait dans sa caisse. Aucune trace d'effraction n'aj paraissait, et l'on n'avait entendu dans la maison aucun bruit suspect. A force d'examiner la caisse en tous sens, on finit par y découvrir un trou b peine assez grand ppur livrer passage une souris. On leva le plancher, l'animal voleur avait disparu, mais les bribes du bil let furent trouvées. Ces morceaux furent recueillis avec soin et transmis b la Banque de France qui décidera s'il y a lieu d'opérer le remboursement. fabricants, qui vont même jusqu'à prêter leur nom l'effet de faire croire au public que la ventede leurs produits se fait directement, tandis qu'ils sont obligés de donner ces intermédiaires un bénéfice qui n'est pas moindre de vingt-cinq pour cent, dont l'acheteur peut s'affranchir en «'adressant direc tement la fabrique de Mignot, ig, rue Vivienne, Paris. Entrepôt général pour la vente en gros chez M.BkulÉ, 23, rue de l'Hôpital Bruxelles, et pour le détail chez tous les parfumeurs et coiffeurs de Belgique. Etat-citil b'Tpres, du 24 Septembre au 30 inclus. Naissances. Sexe masculin 4, idem féminin 6, total 10. Mariages.Aernout, Joseph, 58 ans, maçon, etBreyne, Marie-Joséphine, 50 ans, dentellière. Duliem, Ilypo- litc, 20 ans, journalier, et Dufour, Marie-Louise, 20 ans, dentellière. Décès. Leboucq, Melchior, 54 ans, cordonnier, époux d'Isabelle Loncke, rue de Tourhout. Piron Rosalie, 81 ans, dentellière, veuve d'Antoine Vandc Vclde, rue de Menin. LuytenGuillaume, 29 ans, maréchal-des-logis-cbef au 2* régiment de Lanciers, rue des Bouchers. Legrou, Rosalie, 26 ans, dentellière, célibataire, S'Jacques-lez-Yprcs. Gisquiere, Pierre- Joseph, 44 ans, jardinier, époux de Virginie Vlaemynek, Brielcn-Iez-Yprcs. Catteeuw, Julie-Sophie, 35 ans, dentellière, épouse de Frédéric Gliesquiere, S' Jacques- lez-Ypres. Pattou, Jacques-Ignace, 57 ans,journalier, époux de Marie Syde, rue de Menin. Behague Pierre-Joseph, 34 ans, charron, époux d'Amélie Dulia- meeuw, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 1, idem féminin 4, total 5. Marché d'Tfrea, du 30 Septembre 1854. Les prix du froment sont montés de fr. 1-60 par hectolitre; 759 hectolitres ont été'exposés en vente; les prix ont varié de fr. 24-80 28-80 en moyenne fr. 26-80 l'hectolitre. Il y a eu hausse de 30 centimes sur les prix du seigle 15f hectolitres ont été vendus de fr. 15-G0 13-80; en moyenne fr. 15 20 l'hectolitre. Les prix de l'avoine sont restés les mêmes qu'au mar ché précédent; 6 hectolitres ont été vendus de fr. 8-75 9-25; en moyenne 9 fr. l'hectolitre. Les prix des fèves sont montés de 80 centimes l'hectolitre; 92 hectolitres ont été exposés en vente et vendus en moyenne au prix de fr. 17-20. Une hausse de 75 cenlimes par 100 kilogrammes s'est produite sur les prix des pommes de terre 6,200 kilo grammes ont été vendus raison de fr. 8-75 les 100 kilogrammes. Ecrives. Marché aux grains et autres denrées, du 27 Septembre 1854. établissant dans sa fabrique de parfumerie les meil leures qualités et apportant dans ses préparations toutes les garanties hygiéniques, a voulu réduire les prix exagérés de la parfumerie. Pour arriver ce but, elle se renferme exclusivement dans la vente de ses produits, qu'elle garantit de poids et de con tenance. Le consommateur ne sera donc pas étonné, tout en achetant les premières qualités de parfumerie, de trouver dans celte fabrique une réduction de prix bien sensible sur celui des autres maisons, qui ne NATURE Quantités Quantités Prix moyen. MESURE DES GRAINS exposées ou ET DENRÉES. en vente. vendues. va. CENT. POIDS. Froment blanc 1019 1019 26 19 par hectolitre. Seigle 12 12 16 52 idem. 444 444 12 43 idem. 75 75 9 54 idem. 15 15 13 79 idem. iiieoi. Vesces idem. (de colxa. Gr"n,ldelin. idem, idem. Pommes de terre. par 100 kilog. Oeufs M le 100. le kilog. o g M Pi O O M tu M H n 8 H Pi O 03 O in 2 -S U ~o 05 O A. es "3 U •- o es es *3 N U 03 O N .-S C as tn -J w ta *3 "3 - a - c o 6- -O 3 6- to G ÇJ o "3 en c 3 05 en OJ t£) 05 W W rr3 es en S .1 65 g a *3 - S 2 D ,05 "S 3 G vi .2 05 S z 05 *S JG C- G 2 o Z es 05 y 2 M Z 9 T? 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Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 3