ADJUDICATION TERRASSEMENT ET DE PAVAGE Nouvelles diverses. Les tunnels sur leschemius de fer ne devraient pas exister. Ils causent des frayeurs mortelles,certaines OPENBARE VERKOOPING HLISK4E1», EN HET PLAX DEli STAD YPEREX VILLE D'YPRES, Indiquant les mes et tous les édifices publics, les conduits d'eau, les divisions aroissiales. etc., dressé par M. Debruck. 'Ypres. ARRO.VDISSEllEVr D'Y PRES. D'UJNE ROUTE LANGEMAKCQ A ZONNEBEKE. pas acceptée loul fait comme vraie, par le Journal det Débat*. Le Moniteur fronçai* d'hier malin i oclobre, ne confirme pas la prise de Sébastopol. On annonce d'Alexandrie, le n septembre, que Saïd-Pacha était de retour de Constauliuopie depuis le i5 au matin. Le même jour il recevait les nou velles félicitations du corps consulaire dans son pa lais de Bas-Ëttin, dont les abords étaient envahis par une foule nombreuse. Les illuminations et ies ré jouissances publiquts se sont renouvelées cette occasion pendant trois jours consécutifs; elles prou vent que l'enthousiasme de la poupulatiou se sou tient.Ces démonstrations pourraient paraître exagé rées si elles n'avaient eu pour but de témoigner eu même temps au vice-roi, et le bonheur que causait son retour, et la vive allégresse que chacun éprouvait de l'accueil quece prince avait reçu Coustantinople. Le ministère des affaires étrangères sera prochai nement transféré Alexandrie, qui paraît devoir devenir la résidence habituelle du vice-roi, son intention étant de ne se rendre au Caire que lorsque les circonstances exigeront sa présence. Toutefois, on annonce pour le m"is prochain, son départ pour la capitale, où il séjournerait quelque temps puis il entreprendrait une longue excursion dans la Haute- Egypte. Saïd-Pacha ne connaît pas encore ces pro vinces éloignées il veut s'enquérir lui-même de l'étal des choses avant de modifier, s'il y a lieu, le régime administratif auquel elles sont soumises 'depuis longtemps.. Un journal setni-officiel, la Patrieprétend qu'a près la prise des forts qui dominent la place et où les Russes auraient eu 18 mille hommes tués, le prince Menschikoffse serait retiré dans l'intérieur du port avec le reste de la garnison, et qu'il aurait annoncé l'intention de se faire sauter si l'attaque continuait. Quelqt.es heures de réflexion lui auraient été don nées par les généraux alliés, avec invitation de se rendre, au nom de l'humanité. La Patrie ne dit pas ce qu'il a répondu, et d'ailleurs elle ne donne ces nouvelles que ton* réserve. Le Journal de* Débat* revient en quelques lignes sur ses observations d'hier. Il dit que si la prise de Sébastopol est réelle, ce fait ne peut s'expliquer que par la démoralisation de la garnison et par une sé dition qui aurait éclaté tout-à-coup, car la place pouvait soutenir au minimum un siège de deux semaines, et elle serait tombée en rrois'jours. Pour accroître l'incertitude, une dépêché de Ber lin dit qu'à la date du 26, le prince Menschikoff annonce lui-même que rien n'avait été entrepris contre Sébastopol. Le Moniteur fronçai* d'hier matin 3 oclobre, ne confirme pas la nouvelle de la prise de Sébastopol. Il dit cependant qu'à la date d'avant-hier, l'ambassa deur de France Vienne, en avait reçu la confirma tion, de VI. de Buol, avec des détails conformes ce que dit la Patrie. Une dépêche de Vienne en date d'avant-hier au soir, dit que la place est en effet tombée au pouvoir des alliés, après une seconde défaite de l'armée russe et le bombardement du fort Constantin, de la ville et de la flotte. BiUMMi personnes chez qui le système nerveux est fort dé veloppé, et leui troublent tellement l'esprit qu'elles perdent toute conscience de leurs actions. Un jour nal cite l'exemple curieux que voici Au moment où un convoi allait entrer dans le souterrain qui se trouve entre Braine et Tuhize, un bon jeune homme disait sa voisine, très-jolie per sonnel Etes-vous brave, mademoiselle - Oh! non, monsieur, je suis excessivement nerveuse et les tunnels me font grand peur. Vous avez tort, mademoiselle, car il n'y a pas le moindre danger. Voyons 1 tâchez d'êtie courageuse. Je tâcherai, monsieur. Pendant les deux ou trois minutes que dure le trajet dans le souterrain, l'un entendit des cris d'ef froi tels que ceux-ci Ah mon Dieu 1 Ciel oh que j'ai peur oh monsieur je vous en prie et la voix du bon voyageurencourageanlcettepeureuseenfaut, puis plus rien. A la sortie du souterrain la jeune fille était pâle et le jeune homme souriait avec bonté. A peine le convoi fut-i! arrêté dans la station de Braine que la jeune fille disparut après avoir geuti- ineut salué son prottcleur. Celui-ci était aux anges... Un autre tiain que celui où il se trouvait enleva ses regards charmés la timide créature. Pour lui il continua sa route et bercé pour le mouvement ré gulier de la voilure il ne tarda pas s'endormir d'un bon sommeil dans lequel il revit saus doute les attraits de sa protégée. A son réveil l'obscurité était venue. Etonné d'avoir dormi si longtemps il voulut savoir l'heure qu'il était, et porta nonchalamment la main la poche de son gilet. Pauvre jeune homme! Montre, chaîne, breloques, tout avait disparu. VARIÉTÉS. Une fourberie de femme en matière de sen timent. M. Perchet a porté une plainte en adultère contre M™ Perchet, son épouse, et tous deux comparaissent aujourd'hui devant le tribunal correctionnel. Le mai i se présente la barre, la femme va s'asseoir au banc des prévenus. Celle-ci est une grande gaillarde aux yeux noirs et brillants, au nez busqué, la lèvre ombragée, la voix forte, au geste impérieux. Le plaignant a tout le physique de l'emploi: c'est un petit homme grêle, s'exprimant d'une voix de mir liton d'un sou, et dont la dose d'intelligence va être appréciée tout l'heure; du reste, très-jaloux, mais ayant des guêtres. M. le prétident, au plaignant. Persistez-vous dans votre plainte Le plaignaut regarde M. le président et ne répond Mfee y fi'pp lio'qulià oO u»; a--4 iorytet M. le prétident. Est-ce que vous n'entendez pas Le plaignant. Je ne fais que ça. Mle prétident. Persistez- vous Le plaignant regarde sa femme qui lui fait signe de dire'non avec la tête. Le plaignantdemi-voix sa femme Non Faut que je dise non La prévenuede même. Oui. Le plaignantse tournant vers le tribunal. Oui. La prévenue, vivement. Mais non... M. le prétident. Voulez-vous vous taire et laisser répondre votre mari. (Au plaignant.) Vous persistez dans votre, plainte Le plaignant ne comprenant pa9. Heu... oui... non, je demande la séparation. M. le prétident Le tribunal correctionnel ne pro nonce pas de séparation. La prévenue, demi-voix i sop mari. Tribunal civil. Le plaignant, tendant l'oreille: Hein?... M. le président soyons, il faut en finir; persistez- vous, ou vous désistez-vous Le plaignant. Oame j'ai ma femme qui me fait un tas de signes, ça m'embarbouille. Je demande qu'elle ne soit pas condamnée. La femme, demi-voix Relirez la plainte. Le plaignant. Bon. (Au tribunal): Je retire ma plainte. Il regarde sa femme, qui l'approuve do la tête. Le tribunal,sur le désistement du mari et attendu que le ministère public ne fait pas de réquisitions, renvoie la iemme Perchet de la plainte. Perchet. Alors, nous voilà séparés La femme. Mais non, la séparation ne regarde pas ces messieurs. M. le prétident. Retirez-vous. Perchet. Mais ma ftmine m'a dit comme ça qu'on ne pouvait pas obtenir la condamnation et la sépa ration; que c'était l'un ou l'autre alors, comme je tiens la séparation, c'est pour ça que je me suis dé sisté; puisque nous ne sommes pas séparés, je me dédésiste. M. le prétident. II est trop tard, le jugement est prononcé, retirez-vous. La femme Perchet. Ça regarde le tribunal civil; allons, voyons filous... Lesépoux Perchtt sedirigent vers la portedesorlie. Perchet Du moment que ça regarde le tribunal civil, je vas reporter une plainte eu adultère devant le tribunal civil. La femme Perchet. Ça ne regarde pas le tribunal civil. Perchetrevenant exalté vers le tribunal Com ment, elle me dit que je ne peux pas reportej- une plainte en adultère devant le tribunal civil alors laut donc que je traduise ma femme devant le9 prud'hommes, devant le conseil de discipline de la garde nationale Car la fin des fius, je n'y com prends rien. Peichet est rais la porte aux rires de l'auditoire. Dixmcde. Marché aux grains du 2 Octobre 1854. SORTE NOMBRE PRIX BE GRAINS. d'hectolitres PAS HECTOLITRE. C. FR. C. F1 ornent 23 50 29 50 18 25 18 50 It 58 13 45 7 89 9 25 16 00 16 50 15 00 15 50 Plus de cheveux blancs L'Eau indienne, la seule véritable, teint la minute et pour toujours les cheveux et la barbe. L'Épflafoire indien enlève en un instant les poils et le duvet de la peau. Chaque article garanti 6 fr. Dépôt' Ypres, chez Barbier, rue de i Lille, 85. BY VERtNDERING VAN WOONST DOOR OORZAEK VAN VERTREK. van het plan der stad Yperen, van de jaren 1500, op calico, zeer wel geconserveerden 110g meer andere voorwerpen le lang ont hier te inclden. Dcze Verkooping geschied met gereed geld en vcrltooging van den iienden pen- ning. Elk zegge het voort. 9 VAN DE JAREN i5oO BINNEN DE STAD Y PEREN. Op Vrydac, 13* October 1854, ten 2 Urcn namiddag juist, zal er ten huize als nu nog hewoond door Joefvrounv VAN 1I00REBEKE, in de Rysselstract, binnen Ypcren, n' 154, grhouden worden opcubarc Verkooping van MEUBELEN en HU1SRAED, bestaende namelyk in TafclsSloclen Kassen, Koper, Tin, Gleiswerk, Glas-en Aerdewcrk, goede geschilderde Vaten met yzeren banden en liunne Krancn in koper, riienstig voor stokers en kantiniersalsook EN VENTE AU BUREAU DE CE fTE FEUILLE Prix 1 franc. PROVINCE DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. DES allant de By M' POIIP ART-VIENNE, Notaris ter residenlie van Zonnebeke, is cr geld in leening te bekomen mits gocd bezet. Le Commissaire de l'arrondissement d'Yprcs fait savoir que le Samedi, 21 Oc lobre prochain 11 heures du matin, il sera procédé l'IIôtrl-dr-villcYpres, sous réserve d'approbation ultérieure, l'Adjudication publique des Travaux de construction d'une route allant de Langc- niarcq Zonnebeke. Le devis de ces travaux s'élève 92,150 francs, non compris les frais des emprises. L'Adjudication aura lieu par soumission et aux enchères. Les soumissions, rédigées sur papier tim bré, conformément au modèle annexé au devis et rallier des charges, signées par deux cautions sulvnblcs et solidaires, seront remises sous enveloppe rachetée et a\ int pour suscriplion Soumission pour l'entre prise des travaux de construction delà route pavée de Langemarcq Zonnebeke. Chaque soumission devra être accom pagnée d'un reçu constatant le versement entre les mains de la Commission adminis trative de la roule, d'une somme de cinq mille francs en numéraire, bons du trésor ou obligations des emprunts nationaux au cours du jour. Des exemplaires du cahier des charges et du devis estimatif sont déposés en l'Hôtel du Gouvernement, aux Commissariats d'arron dissement cl aux secrétariats des villes de la province. Des exemplaires seront en outre adressés ceux qui en feront la demande. Ypres, le 2 Octobre 1854. le commissaire d'arrondissement, Uk.vhi CARTON.

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Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 3