JOURNAL D'ÏPRES ET DE L'ARROND1SSEMENT.
H° 1.44M. 14* Année
Dimanche, 15 Octobre 1954.
Vires acquirit euado.
ABONNEMENTS Ypres (franco), par trimestre, 5 francs 50c. Provinces,4 francs. I Le Progrès paraît le Jeudi et le Dimanche. Tout ce qui concerne le journal doit
INSERTIONS: Annonces, la ligne A 5 centimes. Réclames, la ligne: 50 centimes. être adressé l'éditeur, Rue au Beurre. On ne reçoit que les lettres affranchies.
Tpres, 14 Octobre*
Nous offrons de prouver ce qui précède au moyen
ducoritral original, loule.peisonne qui iiouseu fera
Pendant longtemps la ville d Ypres a fait tous la demande, et nous prions en outre notre peu
les efforts possibles pour êlre reliée au grand obligeant confrère de mieux lire l'avenir,
railway national, par une voie ferrée. Elle pous- j Veuillez, Monsieur le rédacteur, insérer.J$ prê
tait cette entreprise, non-seulement dans son sente dans votre prochain numéro, et agréer l'as-
propre intérêtmais encore tous les indices
faisaient présager, que ce chemin de fer serait
productif et donnerait au bout de peu de temps
d'exploitation, un bon revenu. La réalité a jus
tifié ces prévisions. Il n'y a pas encore une année
cfue la ligne d Ypres sur Courtrai est exploitée
et le chemin de fer de Poporinghe cette der
nière ville a donné, au mois d'Août une recette
de plus de trente-deux mille francs, tandisque
la ligne de Courtrai sur Bruges n'a fourni qu'un
revenu de 50.000 francs environ.
surance de notre respect
Le* entrepreneur* de* travaux de démolition,
Fh. Yannart, François Désiré.
TILLE D'YPRES. Covseil communal.
Séance publique du Jeudi, 12 Octobre 1854.
Présents
MM. le Baron Vanderstichele de
Maubusbourgmestre, président; Alphonse
Vanden Peerebooméchevin Pierre Beke,
La dernière Charles Vande Brouke, Boedt-Locien Legra-
iverand, Iweins-FonleyneMartin Smaelen
dix de plus que la voie ferrée de Courtrai
- - Merghelynck, Pierre-Leopold Boedt, consefllers.
Le Conseil aborde immédiatement la suite de
l'ordre du jour de la réunion du 5 Octobre,
ligne a cependant 52 kilomètres de longueur, Ye,ra,m «we ..s-rou.e
dix de plus que la voie ferrée de Courtrai E'Iouard Caj dmael, Auguste De bhelcke, Ernest
Poperinghe.
Et ce n'est là encore qu'un commencement, car
ce n'est que maintenant que le commerce tente-
l'essai de la nouvelle communication et prend P« I examen des observations faites par le nu-
un autre direction. Il faut un temps moral pour1 n,.8're ""er.eur contre les mod.ficalions
que cette transformation dans les relations et adol,lëes Par 1 «^blee au règlement sur le
les habitudes s'accomplisse Aussi, croyons-nous co!,cour8 provincial des bestiaux. Sur la propo-
que l'état, en garantissant un minimum d'in-",l,on du COBÎ,t« d? la a8''Colee
térêt notre ligne ne sera pas obligé de suppléer pon-et fva,t rfsolu, de cha"Ser le co"cou''s, de
i„„„" Lrsçon a le rendre plus pratique spécialement au
pendant longtemps, au moins en ce qui cou
cerne la voie ferrée de Courtrai Poperinghe.
Il est regretter que depuis quelque temps
l'exploitation de la ligne laisse désirer et que
les convois arrivent et partent avec beaucoup
d'irrégularité. Des retards sans cause apparente,
des halles dans les stations qui durent souvent
une demi-heure et quelquefois une heure, tels
«ont les griefs qu'on articule contre l'adminis
tration du chemin de fer. On nous a dit, mais
nous ne pouvons le croire, que c'est par suite
de l'encombrement des marchandises et le dé
faut de matériel, que ces irrégularités s'expli
quent sans toutefois les justifier. Quoi qu'il en
soit, nous pouvons dire que le chemjn de fer
ne peut transporter assez de chaux,ni de char
bon et que des convois passent noire station
qui comptent quelquefois dix-huit vingt wag-
gons chargés de marchandises. Il est espérer
que les.défauts dans l'exploitation seront cor
rigés bientôt, dans l'intérêt même de la pros
périté du railway de la Flandre occidentale.
La température semble tourner brusquement
au froid et on peut y voir l'indice d'un hiver[
précoce. Hier au point du jourune légère
gelée avait durci la terre et le thermomètre
était descendu zéro.
Ypres. ce 13 Octobre 1854.
Mon*ieur le Rédacteur
Quelques personnes se plaisent répandre le bruit
que d'après les conditions de notre contrat, nous
étions tenus de construire une route pavée provi
soire hors la porte de Dixraude, afin que les com
munications ne fussent pas interceptées pendant la
démolition de cette porte; l'une d'elles a même
prétendu avoir lu cette clause dans notre contrat prescriptions un nouvel examen et surtout
or, c est tout simplement une calomnie, le contrat j d'exacniner n< a s |ieu de supprimer la
ne faisant pas la moindre mention dune pareille fflrmpIllrfl
obligation, pas même celle de construire une digue
pqint de vue de l arrondissemenl, et dans cette
intention, les primes pour les bœufs avaient été
diminuées et celles pour les vaches augmen
tées en nombre et en valeur. Effectivement,
dans l'arrondissement d'Ypres, l'élève des
bœufs ne s'est pas développé, on peut même
dire qu'il n'existe pas. Le gouvernement n'ap
prouve pas ces modifications et prétend, au
contraire, qu'il y a lieu d'encourager plus for
tement l'engraissement des bœufs précoces,
tandis qu'il désapprouve l'engraissement des
vaches. La commission, composée de membres
du Conseil et du comité de la Société agricole,
qui s'est occupée de cette question sera priée
de prendre connaissance des objections du mi
nistère de l'intérieur, et de présenter son rapport
sur la suite ultérieure donner aux modifications
projetées.
Toutefois en ce qui regarde le concours
communal des bestiaux, qui se tient annuelle
ment avant la fête de Pâques le Conseil
maintient les changements apportés aux rè
glements actuels par une décision antérieure,
avec linlention de les rendre applicables au
prochain concours
Dans une séance précédente, l'assemblée avait
adopté, par suite de la démolition des forti
fications, un nouveau règlement sur l'ouverture
et Fermeture des portes et barrières de la ville.
Des observations ont été faites contre diverses
dispositions de cette résolution par le gouver-
nement, et en outre comme quelques mesures
actuellement appliquées ont donné lieu des
réclamations plus ou moins fondées, le Conseil
renvoie le règlement projeté la (Commission,
qui l'a formulé, afin de soumettre plusieurs
travers le fossé pour ne pas entraver le passage des
piétons et des voilures peu chargées
fermeture au guichet.
Le Conseil est saisi, par le sieur Mieroo,
François-Jacques, sous-lieutenant des Sapeurs-
Pompiers, d'une demande tendante obtenir
une pension sur la caisse communale, aux ter
mes de l'art. 42 du règlement qui régit cecorps.
Le pétitionnaire allègue, qu'ancien soldat de
l'Empire, il a reçu plusieurs blessures très-
graves, qui le font toujours souffrir; que l'état
de ces blessures a été aggravé par un coup et
uDe brûlure reçus dans un service commandé
l'occasion de deux incendies, le premier
Dickebusch, en 1846, et le second en 1848, rue
du Temple. Le Conseil, après avoir pris lecture
decetart. 42du règlement, quis'exprimecomme
suit Les pompiers blessés en cas d'incendie et
par suite incapables de continuer leur service,
ont droit une pension dont le montant est
fixé par le Conseilest d'avis que l'application
des termes de celte disposition ne peut êlre faite
au pétitionnaire et décide qu'il n'y a pas lieu de
donner suite cette requête.
Le sieur Edmond Peirsegale s'adresse l'ad
ministration communale pour obtenir l'auto
risation de pouvoir établir, dans un magasin
située le long de la station du chemin de fer et
en une maison nouvellement bâtie, Place de la
Station, un dépôt de guano et de chaux. Le
Conseil, avant démettre une opinion renvoie
celte demande au comité de salubrité publique,
pour considération et avis.
Il avait été question d'organiser, l'époque
de la Fêle communale de 1854, une exposition
artistique, agricole et industrielle des produits
de l'arrondissement d Ypres. A cause des mesures
désastreuses qui sont venues frapper la ville
d'Ypres, on a jugé utile de ne pas donner
suite ce projet et d'attendre un meilleur
moment. Le Conseil, consulté sur la question de
savoir, s'il n'y a pas lieu d'organiser cette solen
nité pour la fêle communale de 1855, émet un
vote favorable ce projet et décide qu'un plan
et avant-projet lui sera présenté par une com
mission composée de M. le Bourgmestre, prési
dent, ou un membre du collège qui le remplace,
trois conseillers communaux, deux membres de
la Chambre de commerce, M. le commissaire
d'arrondissement, un membre de la Société
agricole, un membre de la direction de l'Aca
démie de dessin et architecture et un membre
de la Société des beaux-arts.
La mission de ces délégués consistera sou
mettre au Conseil les mesures les plus conve
nables pour donner cette exhibition tout le
lustre possible. Cette commission dont le carac
tère est essentiellement consultatif, pourra se
subdiviser et s'adjoindre telles autres personnes
qui pourraient lui prêter aide et faciliter le
succès de celle exposition.
Sur la proposition du collègele Conseil
autorise la vente de réverbères de l'éclairage
l'huile, attendu que l'éclairage public au gaz est
définitivement adjugé. Un prix minimum sera
fixé pour l'acquisition de ces appareils et une
publicité étendue sera donnée cette vente.
Vu le manque d'ouvrage et la cherté des
denrées alimentaires, l'assemblée croit oppor
tun de faire un appel la charité. Pour ré
compenser les personnes qui ont fait des collectes'
pendant l'hiver passé dans les estaminets et les
engager continuer celle bonne œuvre elle
décide que des médailles seront remises en séance