e ■S s S w i :s S! «S g "-2 ;oo»#S 0 J - -Ë «T w fr C S 3 que quand il y aura des laits certains, des nouvelles positives, ils les sauront. f.e Journal de Saint-Pétersbourg du i 2 octobre publie un ordre du jour de l'empereur de Russie, du N, par lequel le général prince GortschakoB, Coinmauiii.it les S®, 40 et 5e corps d'infanterie, est nommé commandant en chef de l'armée du Sud, avec tous les droits, titres et privilèges dont jouit un commandant en chef en temps de guerre. Tels sont les termes de l'ordre du jour. Le même numéro du Journal de Saint-Péters- bourg contient l'ukase impérial du ti octobre, qui déclare les gouvernemeutsde Kieff, Pullavael Khar- koff en état de guerre, et les soumet la juridiction du général Gorlschakoff. Tous les vaisseaux voile des flottes combinées quittent successivement la Baltique. L'amiral Napier. paralisé par le mauvais temps, avait fort affaire de veiller la sécuriié de ses vais seaux, et malgré les excitations de la presse anglaise, il ne saurait, sans folie, rien entreprendre désormais dans ces mers inhospitalières, où les glaces ont commencé paraître. Ou présume que tous les vaisseaux de l'escadre française seront réunis Cherbourg, avant la fin d octobre Le Moniteur prussien du 16 octobre publie l'or donnance royale organisant la première Chambre. La pairie est héréditaire ou vie. Dans ce dernier cas, la nomination se fait, soit par le Roi seul, soit sur une présentation faite par certaines corpora tions. Cette dernière stipulation est une concession aux désirs de la Chambre actuelle. Le gouvernement autrichien vient d'informer les autorités civiles et militaires de l'Empire, que la Russie a chargé un certain nombre d'agents secrets de se rendre en Autriche et d'y prendre des infor mations sur l'état et les forces militaires du pays. Une grande vigilance est cet effet recommandée aux autorités, qui devront arrêter toutes les per sonnes venant de Russie qui pourraient leur peiaître suspectes. Ou écrit de Constantinople h la Presse de Vienne qu'une croix, le première qui ait été élevée publi quement Constantinople depuis 4oo ans, a été dressée le 5 octobre dans le cimetière militaire fran çais. 11 n'est plus permis de douter de l'exécution du comte de Raoussel-Boulbon. Le procès-verbal de sa mort est arrivé en France. C'est le 12 août qu'il a été fusillé Guaymas, sur la place du Môle. Après deux jours de baisse, les spéculateurs se sout remis la hausse, la Bourse de Paris d'avarit- hier, sur le bruit de la prise du fort de la Quaran taine Sébastopol. Ce bruit paraît peu fondé. II avait été mis en circulation parles journauxanglais, et le Globe le démentait avant-hier déjà. Quelques dépêches télégraphiques sont assez peu dignes de foi, celles de Trieste notamment, qui donnent des nouvelles de Constantinople du 9, l'une avouant que les informations de Crimée étaient vieilles de quatre jours, l'autre désignant la date du 8 comme celle où le bombardement de Sé bastopol aurait commencé. Cette dernière, d'ailleurs, relate un fait assez sin gulier c'est que i5 mille Russes étant arrivés devant Sébastopol pour renforcer l'armée du prince Menschikoff, les généraux alliés, après un conseil de guerre, auraient décidé qu'on les laisserait entrer dans la place. Si c'est par pure politesse, on ne la poussa jamais plus loin. Si ce n'est pas cela, il fau drait trouver dans ce procédé un aveu d'impuis sance momentanée Les généraux auraient préféré avoir i5 mille hommes de plus dans Sébastopol que de livrer bataille pour les empêcher d'entrer. Le fait vaut la peine d'être éclairci. II le sera bientôt sans doute. En attendant, une nouvelle dé pêche de Si-Pélersbourg, eu date d'hier, annonce que le 12 rien encore n'avait été entrepris contre Sébastopol. Une lettre publiée par un journal de Vlarseille dit que la garnison est plus nombreuse qu'on ne pensait. Des informations que l'on Croit exactes la portent 5<> mille hommes. Le même journal rend compte d'une violente tempête dans la Mer-Noire, qui a Lui périr g5 che vaux bord d'un transport anglais sur lequel il y a eu une mêlée affreuse. Le bruit est très-répandu la Bourse de Londres, que le gouvernement anglaisa l'intention de pren dre des mesures pour empêcher le transit des pro duits russes sur le territoire prussien. Une lettre de Madrid donne le résultat des élec tions. Quoique écrite au point de vue de l'opinion progressiste, par le correspondant de la Presse. elle mérite attention, parce que les laits sont des faits, de quelque couleur qu'un les revêle, et qu'il est toujours intéressant de les connaître. Le Moniteur fronçai* du 1H octobre, donne des nouvelles de Sébasiopol du 3, mais son article se borne indiquer les positions occupées par les assiégeants. Les positions des assiégeants, telles que les a fait connaître le Moniteursont tout a fait différentes de celles qu'indiquaient les journaux anglais et alle mands, y compris VAmi du Soldat de Vienne, ordi nairement plus exact en pareille matière. Ainsi se trouve confirmé ce que nous disions avant-hier, que pouravoir le pL.isu assez vain n'entretenir sans cesse leurs lecteurs des événements du jour, ces journaux ne se font pas scrupule de travailler sur un fond imaginaire. Nous ne savons trop s'il faut ranger dans cette catégorie, un correspondant qui mande de Paris l'Indépendance un fait assez.remarquable c'est que les assiégeants n'auraient pu creuser la tranchée dans le sol calcaire qui en vironne la place, ce qui les aurait ol>l gés opérer ciel ouvert, sous la protec tion seule des fascines, des gabions et dès autres moyens de couvrir l'approche de leurs baileries. Il aurait fallu, en conséquence, travailler en toute hâte augmenter le nombre deces engins. Delà une perte de temps qui expliquerait les lenteurs des opéra tions. Nous n'avons pas besoin de dire que le bruit de la prise du fort de la Quarantaine, répandu Paris mercredi, n'avait aucun fondement. Nouvelles diverses. Il y aura dix ans au printemps de l'année pro chaine que sir John Franklin est parti de Sherueess. en Angleterre, bord des navires Erebe et Terreur pour découvrir le passage que l'on supposait devoir exister au nord du continent américain. On est resté depuis sans aucune nouvelle de ce hardi navigateur, seulement on a découvert, il y deux ans, l'endroit où il a hiverné de 1845 846; c'est dans une petite baie où il perdit trois hommes dont on a retrouvé les fosses. Un peu plus loin on a aussi remarqué les traces d'une expédition par terre, il y a lieu de croire qu'une partie de l'équipage était allée explo rer les terres environnantes. Le gouvernement an glais, quelques particuliers et lady Franklin ont expédié nombre de navires sa recherche: de hardis pionniers sont aussi allés par terre fouiller toutes les côtes où l'on croyait qu'il avait pu aborder.Tous ces efforts ont été inutiles; le sort de Franklin et de ses iufortunés compagnons est resté couvert d'un voile impénétrable. Deux vapeurs avaient même été envoyés en i85o pour tourner l'Amérique et aller la rencontre de Franklin en prenant le passage par l'autre extré mité. De ces deux navires, l'un, l'Entreprise, capi taine M. Clure, a presque accompli la circumnavi gation de l'Amérique. Mais une barrière de glace de cinq six lieues de large l'a retenu tout jamais dans les mers du pôle. Le capitaine \1. Clure et son équipage ont dû abandonner ce navire; ils sont revenus eu Angleterre, bord des bâtiments sous le commandement de sir John Betcher apiès une absence de près de quatre ans. Le second navire, 11 Inoesligator. capitaine Collinson, qui a suivi la roule de l'Entreprise, est encore retenu dans lea glaces et devra h vei ner sous le pôle. Aux dernières nouvelles reçues de ce navire, tout l'équipage était en bonne santé. Le retour de Vlnoestigatur clora la longue série des expéditions vers le pôle il est peu près certain maintenant que sir John Franklin et ses compagnons auront été engloutis sous les glaces ou ont disparu dans une tempête. Quant au passage si longtemps cherché, il existe, mais il est tout fait impraticable. Un mariage des plus extraordinaires vient d'être célébré dans la commune de Buvrinnes (Hainaut) avec toute la pompe due a ce genre de cérémonie Jean Harardiaux tonnelierâgé de 72 ans, a épousé Thérèse Jeumont, cuisinière renommée, âgée de 78 ans, qu'il avait courtisée pendant 53 ans. v On remarque que le mot Neva, nom du fleuve sur les bords duquel s'élève Saint-Pétersbourg, fournit, par une étrange coïncidence, les initiales des noms des deux familles princières de France et d'Angle terre alliées contre la Russie; savoir: Napoléon, Eugénie, Victoria et Albert. Ltat-ciyil d'Yphei, du 15 Octobre au 21 inclus. Naissances. Sexe masculin 3, idem féminin 4, total 7. Un mort-né du sexe masculin. Maiiiages. Beke, Charles-Antoine-Joseph31 ans, sans profession, et Poupart, Marie-Magdclaine-Fidélic, 31 ans, rentière. Décès. Vande TFbesti/He,Natalie,67ans, dentellière, épouse de Gratien Dulro, rue de YVeninck. De Zand, Louis, 55 ans, journalier, célibataire, rue de Menin. Van Limbeek, Jacques-Jean, 68 ans, sans profession, époux de Colette-Françoise Nekelson rue de Menin. HoedtLiévin, 20 ans, journalier, célibataire, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 2, idem féminin 3, total 5. Iiuxes. Marché aux grains et autres denrées, du 18 Octobre 1854. WATUKE DES GRAINS ET DENUEES. Quantités exposées eu vente. Quantités vendues Prix 1 FH. nojen. CENT. MESURE oc POIDS. Froment blanc *104 1104 24 94 par hect. Saisie 30 30 17 54 idem. 1215 1215 11 58 idem. 39 39 t 60 idem. Fèves 30 30 14 65 idem. idem. Vesces idem. Graiiie {^e co'xa. idem. (de lin. idem. Pommes de terre. par 100 kilog. Oeufs le 100. le kilog. Mutent: d'Apres, du 21 Octobre 1854. Les prix du froment ont monté d'environ fr. 1-50 par liectolilre; 1,555 hectolitres ont été exposés en vente; les prix ont varié entre 24 fr. 28-80; en moyenne fr. 26-40 j'heclolitre. Aucun changement n'est survenu dans les prix du seigle; 74 hectolitres se sont écoulés aux prix de fr. 14-40 14-80; en moyenne fr. 14-60 l'hectolitre. Il n'y a eu aucun changement dans les prix de l'avoine; 14 hectolitres ont été vendus de fr. 8-75 9-25; en moyenne 9 fr. l'hectolitre. Les prix des fèves sont montés d'un fr. par hectolitre; 62 hectolitres se sont écoulés en moyenne 17 fr. l'hectolitre. Une hausse de 75 centimes par 100 kilogrammes s'est produite sur les prix des pommes de terre; 4,500 kilo grammes ont été vendus fr. 9-50 les 100 kilogrammes. C_3 CO s I "S s i s 2P~ 0 c t- 5s a 1 m K 'O a S. s t. A a o o P E=r2 ■-« 95 H* -J3 CL, H M g en tsj I G- c a 5 5 o-l» - - J u 2 .S gui G O «*- - J - 03 9 -o E ~o O 0 - «G CJ <3 G-"G EL 3 cr C5 <73 x a i. -a 3 sh, u a s u "S-S c c e -M Q «■si en c E.S -a -x' t- 03 U en «y O sJ C3 X 1 .2 tfî 03 3 1Z «-3 c C3 L 3 T3 M S. -c ££3!-f p cr 5. a i en -en i G..1? 9 "G C o S S *c m J - <0 ■"S I O g o 00 a .5 w e (M S c c* - "i en SP K o ■•5 5 tas a O a J, r e. SB a §T-s s s *3 a O «,.2 o 03 «3 O - 5 Ôo e Oi: U S s ris w a org-2 a 00 S 2^ <N S en s t s Z w Z "G C N "t O tm >-Ë t- - g - c U ■S-c ta -a st 6 i r* H TZ G O -Û se - o o s s S C#2 03 t G uT ta tm U G c -S X 0 es T X ÇJ ff-ê «0 U S 0 - 2 cS Ci3 Z 5 île, 't 'l vol 0 0 z a: G 3G G C/î O ce te K C O sa O on C -ë - g L .5 Si J. 2 1 m 2 en I s ZJ iS r.-5" •oas:''"- - a,1? S -3 S"* - c a P J* s O c n o'ïHîg-S-p z ut -tî S S 2" 2 l ,e j- c= m T3 (C «2 B - S C -G N G C te s £3 O es ec C ua a .S c c su a -"ts - 5 s G "e -s X s 2 -y G t S W rc s =9 u. 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Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 3