Nouvelles diverses. Chronique politique. -•« s.? 3 qui serait suffisamment punie pour l'application Le Roi, des son ai i ivee a Laekenavant-hier d'une amende sous forme de surtaxe. L'adinipisjra- au soir, a signé I arrête de convocation des tion prussienne l'a compris ainsi et jamais en Chambres. Prusse, on ne fait payer au destinataire d'une lettre l'allrancliissemeiit intégial lorsqu'une partie de! l'allranchissement est couvert par les timbres dont la lettre a été revêtue par l'expéditeur; on se borne I faire payer lors de la remise de la lettre, le coin On lit i! ans la partie non-officielle du Moniteur belge «i De dix en dix jours, le Moniteur publie le tableau du commerce des denrées alimentaires avec plément de l'affranchissement. Cette façon tout Celle opinion "n'est pas la nôtre seulement, elle est celle de toutes les personnes qui réfléchissent; et de tous les journaux indépendants de F rance, d'An gleterre ou d'Allemagne, qui comptent par leur im portance dans la grande publicité européenne, nous n'en savons pas un seul qui pense autrement. les pays étrangers Aux faits constatés officiellement,quelques per sonnes opposent que l'exporlalioii des grains indi gènes est beaucoup plus considérable que ne l'indique périodiquement le Moniteur. C'est là une erreur. Pour que les tableaux pu bliés par le gouvernement fussent inexacts, il fau drait qu'on exportât des grains sans déclaration et l'insu de la douane Or, celle hypothèse ne résiste pas l'examen le plus superficiel. L'exportateur n'a nul intérêt i ne pas déclarer la quanthéqu'il expédie au dehors, puisqu'il n'a aucun droit payer la douane et que les formalités remplir sunl telle ment simples qu'il lui suffit de remettre aux em ployés une déclaration signée. Au contraire, s'il omet de se conformer la loi, ou si sa déclarai on est inexacte, quant l'espèce ou la quantité de la marchandise, il encourt, aux termesde l'art. 14'A de la loi générale du 26 août 1822, une amende de 56 .francs. 11 y a plus d'après l'art i* de la loi du 6 avril 1843 sur la répression de la fraude, les grains 11e peuvent être transportés de l'intérieur du pays vers la limite du territoire, sans être accompagnés d'un passavant travers le rayon des douanes, coii- séquemment sans être soumis au contrôle des em ployés aux bureaux-frontières. Ces prescriptions de la loi ne sont pas tombées en désuétude; par circulaire du 7 juillet 1802, 11" 3i377, la douane a reçu l'ordre de les exécuter ri goureusement et cet ordre vient d'être renouvelé, non pas que ce rappel la sévère exécution de la loi fût devenu nécessaire, mais parce que le gouverne ment tient ne rien omettre de ce qui peut garantir la sincétilédes renseignements publiés par lui. Des faits mal appréciés peuvent d'ailleurs ex pliquer l'assertion que l'on repousse ici. Le com merce intérieur a beaucoup d'activité, et en voyant effectuer des transports de grains vers les ports de mer qui sont les principaux sièges de ce commerce, ou a pu croire que la marchandise était en cours d'exportation. Ensuite, on perd de vue, peut-être, que depuis le rétablissement du droit d'entrée, le Moniteur ne renseigne que l'exportation des grains indigènes, tandis qu'on exporte, en outre, des cé réales en transit direct et en transit par entrepôt. En comparant les transports que ces deux modes de transit déterminent, avec les quantités renseignées la sortie par la statistique officielle, on aura sans doute conclu que les tableaux publiés sont inexacts, mais les explications qui précèdent amèneront les personnes de bonne foi reconnaître leur erreur. lait équitable de procéder qui existe depuis long temps en Prusse, a si bien satisfait aux exigences légitimes du publie et de l'administration que le gouverutmeni autrichien a cherché et qu'il est arrivé il l'intioduire dans ses relations postales avec l'Angleterre, la Suède et la Nui wège. Lorsque les tiinbres-posles appliqués sur une lettre expédiée de l'un de ces pays vers l'autre porte un affranchisse ment insuffisant, les bureaux de poste se bornent réclamer le surplus exigible de l'affranchissement sans même qu'il y ait application d'une surtaxé. 1 C'est ce qui résulte d'un avis récemment publié par 1 administration des postes autrichiennes que nous recommandons l'administration belge couime un Cédant un vœu exprimé, M. Fraikiu vient d'adresser l'exposition pour être ex i bée pendant le» quelques jours qui nous restent encore avant la clô ture une œuvre toute de ciiconstance et laquelle s'attache un grand i.ilérêt c'est la statue eu pied de feu le commandeur Nicolaï, qui doit être placée sur le monument dont l'exécution est confiée M. Fraikin. Hier, dix heures elle a été élevée sur un piédestal provisoire, dans la galerie de sculptures. Très-peu de jours avant sa mort, et comme s'il tu avait eu le pressentiment, M. Nicolaï s'était rendu en voiture et en robe de chambre, chtsZ M. Fraikin, revoir sa statue, et se mettre d'accord avec l'artiste sur les données de son tombeau. bon exemple qu'il est urgent suivre. Avant-hier, vers 7 heures du soir, M D* Roffiaen, femme du peintre de ce nom,demeurant rueGoffart, au faubourg de Namur, est tombée du haut de l'es calier de sa maison, et est morte sur le coup. M. Kofliaeii éiait absent de chez lui, au moment où est arrivé cet accident, dont nous ignorons la cause. M"* Roffiaen était âgée d'environ 60 ans. V?Indépendance beltje vient d'interjeter appel du jugement civil qui l'a condamnée pour calomnie eu- vers M. Bartels, avocal el conseiller communal. 1 Du 26 Octobre au 28 inclus. Une dépêche de Berlin annonce, d'après le prince Menschikoil lui-même, que le bombardement de Sébasiopol, a enfin commencé le 17, et que dès le premier jour les Russes ont perdu cinq cents hom mes tués ou blessés. Parmi les premiers se trouve le général Koruiloff. Avant de recevoir cette nouvelle nous parlions de relards qu'éprouvait l'attaque de la place et nous marchandise était en cours disions Ces retards excilent dans le public une vive im patience; ou s'accommode inal des lenteurs des opé rations; on ne songe pas aax difficultés qu'un siège decelle importance doit rencontrer,et l'on n'en lient aucun compte. C'est que le désir de voir tomber la place est très-prononcé, parce qu'on suppose assez généralement, mais bien tort, que la paix suivra aussitôt. Nous disons que c'est bien tort; nous pourrions ajouter que la pi ise de Sébastopol éloignera la paix, au lieu de la rendre prochaine. Il est certain en effet que la chule d'une place laquelle la Russie atlache un prix immense, serait pourelle une humiliation si Etat-civil o'ïracs, du 22 Octobre au 28 inclus. Naissances. Sexe masculin 2, idem féminin 5, total 7. Un mort-nc du sexe féminin. Maiuagks. Wuckenier, Arnaud, 50 ans, lancier au 2* régiment, et KoenMarie, 26 ans, blanchisseuse. De Racdt, Charles-Louis, 57 ans, garçon-brasseur, et Deleu Marie-Louise, 54 ans, dentellière. Harre, Pierre- Jacques, 25 ans, domestique, et Luyyhe, Norburge-Reine, 42 ans, boutiquière. Décès. Veryeelzoone, Liévine-Isabelle, 52 ans, pro priétaire, célibataire, rue de Tourhout. Van Vlelcren, Albert-Louis, 69 ans, jardinier, époux de Sophie Ghçloin, rue de Tourhout. HoedtColette, 65 ans, dentellière, célibataire, rue de Mciiin. Burggraeve, Amélie, 54 ans, jardinière, épouse de Joseph Volckaertrue des Tuiles. Van Hee, Josse-Charles, 79 ans, rentier, veuf d'Amélie Pclran, époux de Marie-Isa belle-Thérèse De Soulier, rue des Chiens. Vande WalleAmélie, 40 ans, dentellière, célibataire, rue S1 Jacques. lioutens, Justine, 59 ans, couturière, célibataire, rue de Menin. De Hem, Marie-Constance, 75 ans, journalière, veuve de Léon-Jean Eelbo, rue de Menin. Vercrtiysse, Brigitte- Thérèse, 50 ans, journalière, veuve de Charles Werkein, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 1, idem féminin 2, total 3. fmtueK». Marché aux grains el autres denrées, du 25 Octobre 1854.- On lit dans VIndépendance Nous renouvelions, il y a deux jours, nos réflexions sur l'injustice qu'il i grande, qu'à aucun prix elle ne pourrait conclure la y a annuler complètement les timbres- postes des paix sans avoir pris une éclatante revanche, ou sans lettres dont l'administration juge l'affranchissement êlie réduite aux dernières extrémités. Or, il faut insuffisant. Nous protestions et nous continuerons faire attention qu'elle ne serait pas même entamée protester contre celte rigueur excessive et inutile,; par la perte de Sébastopol, car la Crimée n'est pas puisqu'il suffirait que l'on frappai d'une amende la la Russie après lout. et il resterait encore celle-ci lettre complètement inaffranchie pour arriver au tous ses moyens peu près, pour'soutenir une guerre résultat poursuivi, c'est-à-dire, pout que les expé- nationale. Quand même l'Autriche et la Prusse se diteurs prissent eux-mêmes les habitudes de préci-I joindraient aux puissances occidentales, la paix ne sion exacte de l'administration dans le passage des viendrait pas. En 1812, Napoléon (le grand) condui- dépêches. Annuler lout fait un affranchissement sait Moscou toute l'Europe; la Russie était seule et insuffisant c'est une peine que l'on ne pourrait légi— j e i le résista. Elle résistera en iK54 comme en 1812, WATURE Quantités Quantités Prix moyen. MESURE DES GRAINS exposées on et denrées. en vente. vendues FR. CENT, POIDS. Froment blanc 2030 1734 26 53 par hect. idem. Seigle 83 83 17 54 1281 1281 12 «1 idem. 66 66 6 26 idem. 18 18 16 52 idem. Haricots idem. V esc es idem. n (de colxa. Graille t. idem. (de lin. idem. Pommes de terre. Oeufs par ]00 kilug. le 100. le kitog. Marché d'Tphim, du 28 Octobre 1854. Les prix du froment sont restés peu près les mêmes qu'au marché précédent; 1,700 hectolitres se sont écoulés de 24 fr. 29-20; en moyenne fr. 26-60 l'hectolitre. Une hausse de fr. 3-40 pur hectolitre s'est produite sur les prix du seigle; 152 hectolitres ont été vendus de fr. 16-80 19-20; en moyenne 18 fr. l'hectolitre. Les prix de l'avoine ont monté de 57 centimes l'hec tolitre; 8 hectolitres se sont vendus de fr. 9-23 9-50; en moyenne fr. 9-57 l'hectolitre. 1 - i -i r j 1 j H y a eu 40 centimes de hausse sur les Drix des fèves- timement appl.quer qu a une tentative volontaire il n en faut pas douter. Donc la paix .1 est pas dans 5| heclo,itpes ont élé vendus en moycnne fr 17-40 de fraude et certainement cettf tentative si jamais les murs de Sébastopol. Il laut savoir ce qu on desire; l'hectolitre. Les prix des pommes de terre n'ont point changé; 4,500 kilogrammes ont été vendus en moyenne fr. 9-50 les 100 kilogrammes. elle existe, est une rare exception. L'affranchissement insuffisant est généralement et toujours, pourrions nous dire le fait d'une erreurdes conséquences. et nous disons ceci pour ceux qui hâtent de leurs vœux le succès des assiégeants sans se préoccuper r. o ■n Soo c 03 Q C .g 0 s. S 3 CL-O L e .cj a S o Is 3 g ec-2 - C C CD O C3 "C -J C S T -s <n n 3 -a p. O C •r a O aL Ci u o> 3 -o c -o g O P C3 CO CÇ C m co E3o - w e~z O (J3 C a e M et; c es S *0 cc u Q.W

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Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 3