o Plus de parapluies! Nouvelles diverses. dater du lr Novembre 1854; I V l-i mm fa 1.1 S O m a IiRÉ Ai\T0\Y-l A\ B0ECRXSEL, A YPRES, ON TROUVE CHEZ Hé ANTON Y-VAN BOECKNSEL, MARCHÉ-BAS, N0 7, A YPRES, le prince Menschikoff mande qu'à la date du 2.3, le bombardement continuait, mais que les dégà.s étaient peu considérables. Dans une soi lie, les Rus ses avaient encloue une vingtaine de mortiers ou de Canons. Les alliés n'avaient pas continoéde feu du côté de lu mer. I.e Times calcule que les batteries anglaises et françaises peuvent tirer 23,600 bombes et boulets par jour contre Sébastopol, raison d'un coup par dix minutes. Nous recevons aujourd'hui 1 e Journal de Saint - Petersbourg du 22 octobre. Il publie un article explicatif des opérations du prince Menschikoff, la suite du combat de l'Aima, se servant dessein de ce mot pour faire, voir qu'il refuse d'élever ce fait d'armes a l'importance d'une bataille. Mais il nous est impossible de ne pas l'accompa gner d une réflexion qui est venue certainement h l'esprit de tout ie monde. Nous l'avons déjà dit eu une autre occasion: Dès le 24 août, les Russes avaient appris officiellement par la proclamation du maiéchal Saint-Arnaud, que les alliés allaient mar cher sur Sébastopol. Un mois après, ils n'avaient pas assez de monde pour s'opposer la descente en Crimée, ni pour défendre les positions de l'Aima. Plus d'un mois s'est écoulé depuis, et ils 11'oiit pas encore de renforts 'suffisants, nous ne disons pas pour faire lever le siège de Sébastopolmais même pour l'inquiéter. Est-ce impuissance? Est-ce impé- iitie Ce doit être l'une ou l'autre; il faut choisir. Et ce qu'il y a de plus singulier, c'est que pendant ce temps on a accumulé en Pologne des troupes consi dérables. Pourquoi faire? Pour aitaquer l'Autriche? Mais l'Autriche 11e voulait pas faire la guerre la Russie; elle l'a bien prouvé. Le moyen le plus cer tain de la tenir dans ces dispositions, c'était d'em- pecher la prise de Sébastopol. C'est donc là el non en Pologne, qu'il était le plus urgent d'envoyer 100 mille hommes. Mais il semble que dans toute cette affaire, la Russie ait pris tâche de dérouter toutes les prévi sions, et de tromper tous ceux qui croyaient sa puissance et sa force. Le maréchal O'Donnel que les nécessités gouver nementales obligent rechercher chez les autres celte fidélité la discipline, cet inviolable attache ment.au devoir, dont il fait pour lui-même si bon marché eii juillet, a nommé h Ja capilainerie-géné- ralede Valence, le général de Vilialonga, qui, durant toute sa carrière, s'est montré l'ennemi implacable des insurrections militaires, et qui, dans plusieurs circonstances, a fait fusiller des soldats qui avaient pris part de tels mouvements. Cette nomination a été accueillie Valence par les protestations les plus énergiques du parti avancé. Ses clameurs ont trouvé un écho dans les journaux de Madrid, et l'on dit que le gouvernement sera forcé de rappeler M. de Vilialonga. La démagogie a une logique impitoyable, et O'Donnel 11e peut résister ses exigences sans se condamner lui-même. II porte la peine de sa con duite. Une lettre de M. dn Maeyer, le passager anversois sauvé du naufrage de l'Articest arrivée atgourd'hui elle'est datée de New-York, 14 octobre, et annonce l'arrivée .le M. de Maeyer dans cette ville en bonne santé. On conT naissait New-York le sauvetage de quatre-vingt per sonnes sur les quatre cents qui étaient bord du steamer. Depuis, d'après les journaux américains, on avait reçu la nouvelle du sauvetage du capitaine Luec cl de quelques autres passagers. M. de Maeyer se met en garde contre les récits des journaux américains, qui sont généralement erronés. Il connaissait une chaloupe contenant trente-une jiersonnes recueillies par le navire anglais Shannon, se rendant de Bristol Quebec; il confirme que des septante-six per sonnes qui se trouvaient sur le radeau, dont on a parlé, une seule a été sauvée. M. de Maeyer se loue beaucoup de la conduite de M. Toussaint, le seul Français qu'il y ait Saint-John de Terre-Neuve et qui lui a été très-utile, de même qu'aux autres naufragés qui y ont encore abordé. On apprendra avec plaisir qu'on vient d'organiser un service de bateaux vapeur faisant le trajet d'Anvers Londres pendant le jour. Il y a longtemps que le besoin- s'en faisait sentir pour les marchandises et surtout pour les voyageurs, qui tous préfèrent voyager par mer pendant le jour. La riche compagnie Nortli of Europe Seiam Navigation fait partir tous les mardis régulièrement d'Anvers, touchant Harwick, le superbe bateau (Aquila), capitaine J. Hart. La route par mer, par celte nouvelle voie, est raccourcie de neuf dix heures. Le même bateau part de Harwick tous les samedis après l'arrivée du convoi-poste parlant de Londres 4 heures 50 du soir. On écrit de Mossoul, le 25 septembre, dit le Moniteur universel: Une dépêche du muchir de Yan annonce que l'armée ottomane de Kars a pris une éclatante revanche sur les Russes. Les troupes turques ont attaqué avec beaucoup de vigueur le corps qui couvrait Gumri et l'ont complè tement dispersé, s'emparanl des tentes, des bagages et de trente pièces de canon un général russe a été tué dans l'action. Les Turcs ont alors commencé le siège de la citadelle. A celte nouvelle un corps d'armée russe, le même qui les avait vaincus uu mois auparavant Bayazid, est parti d'Erivan pour venir délivrer Gumri. 11 a été complètement repoussé et enfermé dans un défilé où il a fait des perles considérables Etat-civil oTpres, du 29 Octobre au 4 Novembre inclus. Naissances. Sexe masculin 2, idem féminin 2, total 4. Mariages. Theetcn, Jean-Baptiste, 41 ans, voiturier, et Maes, Rosalie, 55 ans, domestique. Décès. Gilles, Philippe, 76 ans, journalier, époux d'Emélie Cnaepclynek, rue de Menin. Poupart, Jean- Joseph, 82 ans, sans profession, époux de Marie-Colette Verschaevc, Marché-au-Bois. Vercruysse. Joseph, Cl ans, sans profession, veuf d'Anne-Thérèse-Caroline Mer- levcde, époux de Fidèle Van Hecke, rue de Tourliout. De Moustier, Marie, 62 ans, journalière, célibataire, rue du Quai. Lamote, Philippe-Jacques, 76 ans, journalier, veuf de Marie De Grootc, époux de Cathérine De Turck, rue des Bouchers. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 2 idein féminin 2, total 4. Marché d'Vpres, du 4 Novembre 1854. Les prix du froment sont montés d'un fr. par hecto litre; 493 hectolitres se sont écoulés aux prix de 26 fr. 29-20; en moyenne fr. 27-60 l'hectolitre. Les prix du seigle ont monté de fr. 1-80 par hectolitre; 92 hectolitres ont été vendus de fr. 19-20 4 20-40; en moyenne fr. 19-80 l'hectolitre. Il y a eu peu de changement dans les prix de l'avoine; 12 hectolitres se sont écoulés aux prix de 9 10 fr. en moyenne fr. 9-50 l'hectolitre. Une hausse de 40 centimes l'hectolitre s'est produite sur les prix des fèves; 45 hectolitres se sont vendus fr. 17-80 l'hectolitre en moyenne. Les prix des pommes de terre ont montéde25centimes par 100 kilogrammes; 5,600 kilogrammes se sont vendus fr. 9-25 les 100 kilogrammes. Ecrives. Marché aux grains et autres denrées, du 2 Novembre 1854. nATURE DES GRAINS et denrées. Quantités exposées en vente. Quantités vendues Ptii FB. noyen. CENT. MESURE ou POIDS. Froment blanc Seigle Vesces n (de colsa. Gramejd,lm. Pommes de terre. Oeufs 960 42 846 42 26 18 34 14 par bect. 690 60 24 696 60 24 12 8 17 86 94 03 idecu. idem, idem, idem, idem, idem, idem, par 100 kitog. le 100. le Lilog. EN VENTE AU BUREAU DE CETTE FEUILLE 1" Tableau des dépêches formées par le bureau des postes d'Ypres, 2" Tableau indiquant la levée des boites secon daires; 3® Tableau indiquant les bureaux de poste situés dans un rayon de 30 kilomètres, avec indication des communes qui 'en dépendent 4° Tableau indiquant les heures de départ et d'ar rivée des convois du Chemin de fer de la Flandre occiden tale 5° Tableau indiquant le prix des places du Chemin de fer de la Flandre occidentale. S 0 *3 01 rCS 53 00 c ce JZ 9 9 =3 r- 'S - Uî 9 o Uî ce "C -a S OJ o to 'O 3 O I "C 2» c o s cr c 9 c o o c t ce 3 us S C W O a c 9 -c en JZ O U C3 c o T c 5 3 i fa 3 O uTi? c CL, 9 O g 'IT 9 w 3 - a; 3 -c O E S o co co i- o ce CQ U3 r Ci O «3 3 «3 3 3 3 *9 c- 9 S? V» "O o ce .ce .3 g e 9 -o-t"3 ce fa -O 3? sl 2P O 2 a-— a. eT g h C0 I to -o te 2 g:.S S "§j rj ce c S ce 9 ZZ C us o n et - ce «s 3 g c .5 9 3 U> 13 ce 9 3 t C g J"® 3 - c us ce O w t- o a- «5 a- rî S d 3 O s-] us us c O _c la*"3 O - a- s —a —4- r\ 3 -c .2 i .<o «a i, aj 3 crH o 2 F u o ce 9 9 -9 -a *9 CN us QJ O t JZ c fa 9 9 ZZ 9 3 h C-* s ■s-S-s. - C "c «r 9 fa •3 9 .tf g 9 a 9 "3 9 w o a x 3 ce ci CZ a o ©3 9 Î9 9 c <3 us 9 -o CL r- 3 5 (3^ 9- a. *3 fa t= 2 C ce o 9 ce 9 es 'S - 3 u y 9 -"3 5c® «3 S c, a o U3 H Z O J O a -j SQ C o CC w «s w o <e ta s fs 3 Ot g B kî 0 5 a fc S 1 S S* a H 1 m t e s M ta ce O 1A P. "3 C 9 9 US 3 O a" z O - S ce I "2 -â 3 - "3 S 9 3> G H vç-1 03 g Q OO S5 .3^ f Q-3 cls vro co o co 3=; <rd CO co i co 3=3-' 1 cO r-3=î ÇO e» m MARCHÉ-BASN° 7 A l'honneur d'annoncer an pnbltc qn'il vient de recevoir, des principales fabriques de Paris et d Alle magne, nn assortiment complet de Jouets d'enfants, ainsi qu'un beau choix de Fantaisies en tont geure, dont.le détail serait trop long. ■1 espère, par la modicité de ses prix, mériter de plus eu pins la confiance dn publie. Un grand assortiment de VÊTEMENT» IMPERMÉABLES, Paletots réversibles on double face, aux modèles les plus nouveaux geure Prince Albert, Dnc de Brabant, etc., ainsi qne des Gnétres et de véritables Chaussures Américaines; le tout des prix mo dérés. Paletots, façon Barbarie, depuis 6 francs....

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Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 3