dater du lr Novembre 1854;
Jouée, malgréelle, Tuerliiickx. locataire peu exact
paraît-il, i payer s1"' fermage. Des discussions d in
térêt,suivie* de procès, s'étaient pl i.sieur» reprises
élevées entre lui et la femme Gevskens. Celle-ci en
avait conçu une grande aniiiiosilé qui s'élail traduite
d'abord en menaces, et qui a fini par aboutir au
crime.
En entendairt prononcer sa condamnation, l'ac
cusée s'est écrié avec stupeur: Que dites-vous?
Pour la mort 1
Elleadéclaré se pourvoir immédiatement en cas
sation.
Parmi toutes les langues connues il n'en est pas
dont l'homonymie prête autant que la nôtre aux
jeux de'mots, aux calembourgs et aux coq-à-l'âne.
L'un de ces jours derniei s,' les tambours du régiment
qui tient garnison au village de R près Paris, étant
rassembléssur la place t: l'hebrede la retraite, virent
arriver une bonne grosse fille dont la coiffure déno
tait l'origine cauchoise, qui se mil genoux devant
le peloton et se mil prier avec ferveur. Alors com
mença une scène analogue 3 celle de Piron assis la
porte Maillot. Le tambour-major croit que c'est lui
qui est l'objet de cette adoration publique et, plein
de cette douce allusion, il prend sa pose la plus
majestueuse, fait un mouvement de canne auquel
répond un roulement foi midable. Quand, après ce
roulement préliminaireles tambours se mirent eu
marche, Ta paysanne, toujours priant, suivit le
bruyant cortège jusqu'à la caserne et puis s'en re
tourna.
Les soldats ayant causé de l'aventure, les curieux
arrivèrent en foule le lendemain sur la place pour
voir si la chose se renouvellerait et l'on ne tarda pas
voir venir la même jeune fille, qui, malgré ce grand
concours de monde, s'agenouilla comme la veille et
comme la veille aussi, suivi: les tambours jusqu'à
la caserne sans prendre garde aux rires et aux
quolibets des spectateurs.
Le commissaire de police instruit du fait croyant
que la jeune paysanne était fulle la fit venir dans son
cabinet et lui demanda le motif de cette dévotion
intempestive; celle-ci lui répondit alors qu'étant
allée se confesser l'avant-veille, son directeur lui
avait imposé comme pénitence l'obligation desuivre
la retraite chaque soir pendant huit jours et avec le
plus grand recueillement. La pénitente nouvelle
ment arrivée de son pays, avait donc cru se confor-
Un propriétaire riche des en virons d'Ivetot, mais
aVsre et méfiant, avait cru qu'un meublequelconqoe
était un mauvais lieu de dépôt pour y serrer une
somme qu'il avait reçue eu billets de banque et en
espèces. Il mil donc l'or et l'argent dans une boîie,
les billets dans on portefeuille, et cacha le tout sous
une poutre dans sou grenier. Eu visitant, il y a quel
ques jours, sou trésor, il a retrouvé le numéraire
intact mais le portefeuille avait été grignoté par les
aïs, et il ne restait des billetsque des fragments
sans valeur.
Le Moniteur français contient la note suivante
Le public doit coin prendre par quel motif de
prudence le gouvernement s'abstient de faire con
naître exactement la quantité de troupes qu'il envoie
en Oi ieul.
Pour juger de la force de l'armée française devant
Sébaslopol, il suffit de savoir qu'au moment du
débarquement en Crimée, cette armée qui, avec
l'armée anglaise, a gagné la bataille de l'Aima, se
composait de quatre divisions qu'elle a été succes-
billets de banque avaient été entièrement mangés
par un rat, ou du moins très-peu de chose près.
On lit dans le Constitutionnel
Nous avons parlé du Iraitelnenl honorable dont
deux de nos officiers, MM.de Dampierre et Lagon-
die, ont été l'objet. Deux anecdotes peuvent servir
de pendant ce Irait de mœurs.
Un français ayant été insulté par un négociant
notable, l'Empereur en fut instruit. Il fil venu le
négociant et lui demanda pourquoi il s'était ainsi
conduit euveis ce Français.
Parce que je déteste lenr nation, répondil-il.
Tu n'avais pas d'autres motif»? C'est bien
par haine des Français, des Français en général que
tu as agi
Oui, sire.
Eh bien I Je vais te donner un moyen d'exer
cer ton ressentiment lu vas partir pour l'armée de
Crimée.
Le négociant a dû trouver que sa haine était
servie trop souhait.
i7 t* i3ci vie il oj; sonnait,
siveiiieul augmentée de deux divisions, et que deux Dans une autre occasion, le Czar apprit que les
actuellement en route. Ainsi, sans nobles refusaient de payer un commerçant français.
autres sont actuellement en route,
compter les renforts envoyés chaque jour pour
combler les vides mesure qu'ils se produisent
dans les corps, l'armée française se trouvera Irès-
prochuinemenl doublée.
L'année anglaise reçoit également des renforts
considérables. 11 en est de même des troupes tur
ques, qui s'augmentent d'envois de Tunis, d'Egypte
et de Cuiislaulinupie.
Ou lit dans Y Echo du Luxembourg Dimanche
dernier, le doyen U Ai Ion a annoncé au prone que
personne ne pouvait se taire une idée de ce que
Il donna l'ordre h ces aclieteuis récalcilrans d'ac
quitter leur* dettes incontinent.
Oh le barbare
On écrit de Louvain, 16 novembre
Un journal a annoncé dernièrement que les bras
seurs de Louvain avaient augmenté le prix de la
bierre de 4 fr. la tonne. C'est une erreur jusqu'à
présent, aucune résolution de ce genre n'a été prise.
Nous constatons cela avec satisfaction et nous féli
citons sincèrement MM. les brasseurs de Louvain.
La bierre sera ainsi la seule substance alimentaire
c'étaient que les missions, quelles faisaient croquer, -
qui n aura pas renchéri, maigre I élévation du prix
les chatses et trembler les murs... t.. .r c'.„.
Or, comme nous soin mes la vtille de recevoir
les missionnaires, nous engageons vivement le pu
blic veiller aux vieilles chaises et aux murs
lézai dés, et comme les églises d'Aï Ion ne sont pas eu
trop bon état, il pourrait y avoir danger d'y entrer
pendant la mission.
Ce n'est pas tout Il nous a été rapporté que dans
le Grand-Duché, où semblables missions ont eu lieu,
des personnes ont été happées d'aliénation mentale,
par suite des sinistres prédications de ces fougueux
apôtres. Nous nous faisons donc un devoir de
mer aux prescriptions de son confesseur en venant prévenir les habitants de la ville qu'ils aient pi en
suivre la retraite delà garnison, et grande fut sa j dre leurs précautions eu conséquence,
surprise quand le magistrat lui eut expliqué que ce
nom de retraite s'applique également une assem
blée religieuse qui a lieu chaque soir dans l'égli»e du
pays pour se préparer aux lêles de Noël.
Le journal de Marche, l'dgrictilteur. dit que le
magnifique domaine de Mirwari a été adjugé M. le
baron d'Hooglivorst, pour la sommede i,665,ooo fr.
On lit dans VÉconomie de Tournai
On a maintenant presque la certitude que ce n'est
pas un crime, comme l'ont annoncé plusieurs jour
naux, mais un déplorable malheur qui a mis der
nièrement la ville de Peruwelz en émoi. L'auteur
du meurtre de sa tante, Ch. D., est atteint d'une
monomauie religieuse, qui a pu seule le porter
cette action déplorable. Cela ressort l'évidence, et
des avis des médecins qui l'ont visité, et de ses
réponses aux interrogatoires qu'il a subis. Ainsi, il
a déclaré que, dégoûté de la vie, il voulait mourir;
mais le suicide perdant son âme devant Dieu, et
pour éviter la damnation éternelle, il pourrait tuer
sa vieille tante, qui est très-dévote, et se livrer
ensuite la justice.
Les condamnations prononcées contre Pierre-
Joseph Janssens, sont celles-ci
En i835, cinq années de travaux forcés et les
peines accessoires, pour vol qualifié;
En 1841» travaux forcés perpétuité, etc., pour
vol de nuit, s l'aide d'escalade et d'effraction commis
plusieurs (avec son complice Mervel) au couvent
du Sacré Cœur, Jette-S1-Pierre, près de Biuxelles;
En )843, dans le procès en révision, devant les
assises du Brabant et d'Anvers, la peine de mort
pour l'attentat commis la cure de Cortenberg, en
compagnie d'Edouard Poisson et de Gérard Mervel,
crime pour lequel les trois malheureux Bonné père,
Bonné filsetJ.-B. Geens avaient été condamnés et
attachés au catcan en 1843;
Enfin, en 854, aux travaux forcés perpétuité
pour les vols commis chez l'échevin Fontainas et le
notaire Annez. Quel bilan
Nous n'avons pas besoin de répéter qu'hier Jans
sens a été condamné la peine de mort.
Un malheur, dû encore la négligence des pa
rents, est arrivé ces jours derniers Hou ta lu-Sa int-
des denrées avec lesquelles 011 la fait.
Plusieurs personnes viennent d'être arrêtées,
Meniii. prévenues d'avoir participé au pillage des
boulangerie». Il paraît que ces arrestations oui été
opérées la suite des dénonciations faites par les
principaux auteurs, qui ont été condamnés, il y a
quelques jours, par le tribunal correctionnel de
Cou rirai.
On écrit de Heyst, le i3 novembre
Samedi, vers minuit, il a fait un temps terrible
sur notre côte; heureusement que nos chaloupes,
ainsi que celles de Biaiikenherghe, étaient rentrée*.
La 111er. furieuse, a dépassé la hauteur des écluses de
Heyst et emporté une partie de la jetée d'ouest. La
Bertholomé, absent du vilfage pour le moment,
laissé seul la maison avec sa sœur, âgée de cinq
ans, par sa mère, s'étaut approché trop près du
foyer, le feu s'est communiqué ses vêlements, et
il lut bientôt enveloppé par la flamme. La tante de
ce petit imprudent, accourue aux cris de détresse
poussés par la sœur, s'empressa de déposer l'enfant
dans une mare d'eau qui se trouvait proximité de
la maison, mais il était malheureusement trop tard:
le jeune Bertholomé expira quelques heures apt es.
j~- j i côte,depuis Knocke jusque près Ostende, est jonchée
Siméou. Un enfant de qualie ans, s u sieui t gn a trouvé deux cadavres Chmskerke;
Wendune, une partie de navire; Blankenberghe,
des poutres; Lisseweghe, une partie de navire;
Heyst, un bœuf; Knocke. une partie de mâture et
ses agrès. On voit beaucoup de débris qui flottent 3
un quart ou une demi- lieue en mer enfin, tout fait
présumer que cela provient d'un navuequi malheu
reusement aura péri près dcscôies de Flandre.
Hier soir, il y avait un assez grand navire en dan
ger dans les parages des Wielingeti.
Le Salut public annonce qu'il a gelé glace, le 10,
Lyon et qu'il a neigé le lendemain. Déjà la neige
Ou écrit de Cologne qu'un délit d'une espèce rare
a été commis dans cette ville. Un vieux et riche cé-
Iibalaire se mourait. Dix-huit de ses collatéi aux des couvre les montagnes de Tarare,
deux sexes envahirent, dans une seule soirée, son
chevet et se mirent l'obséder pour qu'il lestât en
leur laveur. Il a fallu que la police, avertie par la
garde-malade et par le couciei ge, intervint. Cinq de
ces avides héritiers ont été conduits eu prison.
Les canons russes rapportés de l'expédition de
Bomarsumi ont été placés dans le musée d'artillerie
de la place Saitil-Tiiomas-d'Aquin.
Un entrepreneur parisien de fournitures militai
res vient de commander, Lyon, quarante mille
Teintures en laine ou flanelle, destinées l'armée
d'Orient et qui devront être collectionnée* dans un
bref délai. Plu'. de cent mille crintut es de ce genre
ont'été, nous assure-l-ôii, commandées des ou
vrières de Farts.
Dixmcde. Marché aux grains du 20 Novembre 1854.
SORTE
NOMBRE
PRIX
DE GRAISS.
d'hectolitres
Pi* 11E< TOLITRR
FR. C.
FR C.
Froment
29 70
32 00
Seigle
23 00
25 50
Orge d'hivgr
12 42
15 96
10 00
10 25
18 50
19 50
14 00
14 25
Tr
rons
rnp de précaution nuit. Un habitant des envi-
d'Yvelol, que l'on dit fort avare, avait caché
dans le trou d'une solive de sou grenier, une petite
boite et un petit portefeuille. Dans la boite se trou
vaient bon nombre de pièces d'or et d'argent, et
dans le portefeuille 3,000 fr. eu billets de banque.
L'autre jour, cet indiïidu va visiter son trésor. La
petite boite et les pièces de monnaie étaient toujours
leur place et intactes; mais le portefeuille «t les
EN VENTE AD BDREAU DE CETTE FEUILLE 1
t* Tableau des dépêches formées par le bureau des
postes tf Ypres,
2* Tableau indiquant la levée des boites secon
daires;
3* Tableau indiquant les bureaux de poste situés
dans un rayon de 30 kilomètres, avec indication des
communes qui en dépendent
4" Tableau indiquant les heures de départ et d,ar
rivée des convois du Chemin de fer de h Flandre occiden
tale
3* Tableau indiquant h prix des places du Chemin
de ftr de Im Flandre occidentale.