Recettes «les Chemins «le ter «le la Flandre occidentale.
Chronique politique.
An début de la séance, M. Verliaegen a de
mandé au ministère, où en était l'affaire de la
plainte de M. le procureur-général de Bavay
contre M. de Perceval M. le ministre des affaires
étrangères ne se trouvant pas la séance, I in
terpellation est demeurée sans réponse.
Lundi, la Cour d'assises d'Anvers devait com
mencer I affaire Schoeters-Robynsmais M.
l aider père, témoin décharge, n'ayant pu se
rendre Anvers pour cause de maladie, la cause
a été ajournée au 30 de ce mois.
Une arrestation importante vient, assure-t-on,
d'être laite en Prusse. C'est celle du meurtrier
de l'infortuné Fain, de Liège, chef de la station
Ut'Ougrée, victime, il y a quelques mois, aux
portes de Liège, d'un odieux assassinat. L'an-
leur de ce crime serait un ouvrier qui travaillait
alors aux environs de Liège, et qui n'aurait eu
d'autre mobile, en assassinant M. Fain, que de
dépouiller sa victime.
Cet individu étant prussien d'origine, l'ex
tradition n'en peut être obtenue. Son procès se
fera en Prusse.
LIGNES
DK BRUGES
a COUHTIUI.
Octobre]!854 47,350-72
Mois antérieurs de l'année 355,084-88
recettes
totales.
78,165-51
Hccctlcs du Janvier au 31 Octobre 1854
403,035-60
Octobre 1853 36,890-20
Mois antérieurs de l'année333,544-70
Recettes du ir Janvier au 31 Octobre 1855
570,434-90
de couhtiui
a fopekinghe.
30,814-79
196,432-21
227,267-
0,150-95
73,007-2!
83,158-16 453,593-06
630,502-60
47,041-15
406,551-91
Du 10 Décembre au 13 luelua.
Les avis sur le moment où L'Autriche devrait agir
activement contre la Russie, d'après le traité, sont
divergents; les uns disent que c'est le 2 janvier; les
autres, le 3 mars. Cette dernière dat6 nous parait la
plus vraisemblable.
La uute de M. le comte de Nesselrode, contenant
l'adhésion de la Russie aux quatre garanties, est
conforma ce que nous en avons dit, d'après le
Moniteur du fVurtemberg. qui devait l'avoir sous
les yeux en écrivant son article. Las réserves dont il
parle y sont prises textuellement.
La date de cette uote lui été un peu de sa videur;
elle remonte au G novembre; or, elle n'a pas empê
ché depuis les puissances d'agir comme si elle
n'existait pas. Sa conclusion doit être remarquée la
Russie demande l'Allemagne une stricte neutra
lité, pour le cas où les puissances mettraient en
avant des conditions nouvelles, incompatibles pour
le fond comme pour la forme avec s« dignité.
La commission delà Diète germanique, chargée
de l'examen de l'article additionnel concerté entre
la Prusse et l'Autriche, en a proposé l'adoption
l'unanimité. On u'a l'intention que d'y faire quel
ques changements de rédaction insignifiants. Le
Wurtemberg et le Mecklenbourg accèdent l'article
additionnel.
Les journaux anglais disent propos de l'enquête
ouverte devant Séhastopol, sur l'accusation portée
ccnlie un ofiieier russe d'avoir donné l'ordre d'ache
ver Us blessés, que le prince Menschikoffa répondu
dans des termes d'une vive indignation aux com
munications que lord Raglan lui a adressées ce
sujet, et eu traitant cette accusation comme une
calomnie.
Une antre accusation avait été formulée contre les
Russes. On avait prétendu qu'ils lançaient dessein
des bombes sur les soldats occupés relever les bles
sés ou enterrer les morts. Un ordre du jour de
lord Raglan prouve que si pareil fait a eu lieu, il
Il est il penser que la duchesse ira? Cela est probable;
la reine est son amie, la duchesse de Fornsro, quand
vous o'étiez que M. de Luçon, était déjà protégée par
Marie de Médicis... Vous savez cela aussi bien que moi,
sa mère connaissait tous les secrets de la Galigaï, qui
savait les vôtres... Docteur, demanda le cardinal après
une pause, on dit que vous avez inventé certain narcoti
que?... Vous voulez direun narcotique certain, Mon
seigneur, répondit le médecin en jouant sur le mot. Il
l'est assez pour enchainer l'instant même les sens du
plus rebelle... Voyez.
Et le docteur tira de sa rhingrave une petite fiole, il
en versa une goutte sur la langue du chat qui jouait
entre ses jambes.
Que faites-vous? demanda le cardinal irrité; aviez-
voiis besoin?... Enfin, ce qui est fait est fait.
{Jri assouplissement invincible s'empara de l'animal
qui roula sur le tapis.
Voilà qui est merveilleux, dit le cardinal son
médecin; maintenant, faites-moi venir ec Pompeo.
G'I homme agira, Monseigneur, mais il ne. nous donnera
aucun renseignement sur ta duchesse... Je vous en pré
viens. Mais il agira? reprit Richelieu, tu me l'assures.
Le cardinal dit alors au docteur quelques |Mioles
voix basse.
J'obéirai, Monseigneur, répondit le médecin... Seu
lement, te. que vous me dites de ce coffre est singulier...
était accidentel, et qu'aussitôt averti, le piince
Menschikoff a donné des ordres d'après lesquels,
pour que les assiégés ne tirent pas sur les soldats
employés au service précité, il suffira ceux-ci
d'arborer un drapeau noir.
La séance où les Cortès ont volé la question dy
nastique, a été orageuse, grâce une très-dure
apostiophe du général Pi im au parti républicain.
l.es Cortès, qui n'avaient élu Csparleroà la prési
dence que pour lui donner l'adhésion nécessaire
la formation du nouveau cabinet, ont procédé
l'élection d'un nouveau président dans la séance du 6.
C'est M. Pascal Madoz qui a été élu. Le général
Infante a été élu premier vice- président eu rempla
cement du maréchal O'Donnel, qui reste ministre
de la guerre.
L'assemblée a pris en considération une proposi
tion de M. Orense, tendant mettre en jugement les
ministres qui ayant pris part au gouvernement, de
1843 i854, auront commis des infractions aux
lois. Tous les ministres passeraient en jugement si
cette proposition était adoptée.
La banque de Madrid, par suite de la confiance que
lui inspire MCollado, ministre des finances, s'est
engagée payer lea intérêts du semestre de la dette
publique échus la fin du mois.
Le gouvernement prussien a présenté, le 4 dé
cembre, la seconde Chambre, un projet de loi ttn-
dant A l'admission des navires étrangers au cabotage
sur les côtes de la Prusse.
En présence de la trêve forcée que les résultats de
la bataille d'inkermann et l'ouragan du 14 ont im
posée aux parties belligérantes devant Séhastopol, le
traité du 2 décembre est la préoccupation exclusive
du jour. II est probable que les termes eu seront
bientôt connus; le gouvernement français en est en
possession depuis le 6, et les correspondances font
entrevoir sa publication prochaine au Moniteur.
Le Constitutionnel dit, d'après une lettre de Vienne
du 3, que l'Autriche, la France et l'Angleterre ont
arrêté d'un commun accord, le maximum et le mi
nimum entre lesquels la négociation sera renfermée,
Je sais ce que je sais, poursuivit le cardinal. La du
chesse ne voyage jamais sans ce coffre... Il sera fait
ainsi que vous le voulez, Monseigneur.
Richelieu sourit de ce sourire qui plissa aans doute le
coin de sa lèvre, lorsque quatre ans plus tard il signait
l'arrêt de mort du jeune Cinq-Mars. Le docteur ouvrit
la porte, il appela Pompeo. Celui-ci dormait sur un banc
de l'anti-chambre. Sous ces lambris éclatants, ainsi en
veloppé dans sa large cape écaillé*il ressemblait
Lazare la porte du mauvais riche. Il entra chez le car
dinal avec fermeté. Soumis une fois déjà sa justice, il
s'attendait peut-être en éprouver la rigueur une seconde
fois.
Seigneur Pompeo, dit le cardinal, vous avez bien
fait de vous échapper des prisons d'Italie. On fait ce
qu'on peut, Monseigneur je m'ennuyais, j'ai voulu re
voir la France. A merveille, seigneur Pompeo, mais
comme la France vous plaitléchez de ne pas retourner
en lialie. Vous nous devez cela nous autres Parisiens.
Nous sommes hospitaliers! Et que dois-je faire, de
manda Pompeo pour gagner ainsi mon pardon, ma
liberté! Suivre cet homme, Pompeo, le suivre at lui
obéir. Votre vie dépend de votre soumission entière ses
ordres! A bientôt, je vous verrai!
Pompeo sortit, précédé de l'homme masqué.
(La suite au prochain n*.)
si la Russie est animée d'un désir sincère d'entamer
une négociation sérieuse. On lui présentera, cet
effet, un ultimatum, et s'il n'est pas accepté, on
abandonnera résolument le terrain des négociations
pour n'avoir plus recours qu'aux moyens cuërcitifs.
Et les trois puissances ne déposeront plus les
armes jusqu'à ce qu'elles aient imposé au Tzar
«cette paix, et pour faire preuve de modération
devant l'histoire, elles veulent d'abord lui offrir
pour la dernière fois.
Le Constitutionnel s parfaitement raison d'ajouter
d'après cela, qu'il s'agi bien d'une alliance offensive
dans toute l'acception du mot.
On nous assure qu'une nouvelle note de M. le
comte de Nesselrode, plus conciliante que celle du
G, dont nous avons publié le texte, doit être arrivée
Vienne la fin de novembre. Cette noie a été
peut-être la cause déterminante pour l'Autriche, de
signer le traité du 3 décembre. Si cette conjecture
était fondée, il faudrait voir dans ce fait quelques
55*> I 57 09 esP®rance* <1® pa'x. Il est certain en effet que l'Au-
triche ne peut avoir grande inclination entrer en
guerre avec la Russie, et si elle s'y est engagée dans
une éventualité prévue, c'est qu'elle a peut-être
supposé que cette éventualité ne se réaliserait pas.
Nous avons fait remarquer que la dépêche du
prince Menschikoff 11e parlait pas de la prise d'une
redoute et de neuf canons par les Anglais, annoncée
par une dépêche de Bucharest. La dépêche du géné
ral Canrobert, qui est postérieure d'un jour celle
du prince, n'en parle pas davantage.
Un régiment de dragons trançias de l'armée de
Rome va-l-il décidément traverser toute l'Italie et
rentrer en France par Turin et les Alpes? Nous
avons révoqué le fait en doute; c'était tort, ce
qu'il paraît, et pourtant nous doutons encore. Toute
fois, dans la Chambre des députés piémontais, le 1
décembre, le député de l'extrême gauche, M. Bi offe-
rio, a interpellé le ministère ce sujet, en disant
que par là le Piémont sortirait de sa neutralité. Le
ministre das affaires étrangères a répondu qu'en
effet le régiment en question devait se rendre en
Fiance par voie de terre, vu l'absence des moyens
de transport par mer, mais que le Piémont était
trop éloigné du théâtre des hostilités, pour que le
passage de ce régiment put être considéré comme
une violation de la neutralité. Le ministre a d'ail
leurs avoué que ses sympathies dans la question
d'Orient, étaient pour les puissances occidentales,
mais qu'il n'était pas question de contracter une
alliance avec elles, comme le bruit eu avait couru,
nou plus que d'une mission quelconque de M. de
Persigny auprès du gouvernement piémontais.
Par la voie ordinaire, nous avons la séance des
Cortès de Madrid du 2. On y verra que le vote sur
une proposition ayant pour but la suppression des
impôts indirects, avait compromis l'existence du
miuistère. C'est ce qui explique le vole de confiance
qui a été émis la séance du 4, et dont le télégraphe
n'avait pu nous donner la clé.
Deux fonctionnaires publics qui avaient voté con
tre le maintien du trône de la reine Isabelle, ont
donné leur démission; elle a été acceptée.
Le ï»me*d'avant-hier,8 décembre,confirme l'ar
rivée Vienne de la seconde note de la Russie. Il
prétend qu'en apprenant le résultat de la bataille
d'inkermann, le gouvernement russe fit informer le
ministre d'Autriche S'-Péiersbourgqu'il était
disposé accepter les quatre points, sans les modi
fications contenues dans la note du 6. Le Times est
d'avis que cette adhésion n'était qu'une manœuvre
ayant pour but d'obtenir de l'Allemagne, une neu
tralité maintenue avec fermeté et persévérance, mais
que celte manœuvre a échoué.
Le Times peuse que la guerre et non la paix sur
gira de la situation présente. Il arrive cette con
clusion en passant en revue les quatre garanties, et
eu s'arrêtant la troisième, relative la limitation
des forces de la Russie dans la Mer-Noire. Sur ce
point, il soutient que la conciliation ne peut s'opérer,
parce que les puissances sont en droi*, pour la sécu
rité de l'Orient, d'exiger la destruction complète de
Séhastopol.
Si Scbaslopol, dit-il, était un objet de jalousie
et d'alarme pour l'Europe et la Turquie, avant que
nous connussions ses dimensions, ses énormes ar
senaux et sa force, la résistance qu'elle nous oppose
aujourd'hui rend sa réduction dix lois plus impor
tante.
Mais le Times reconnaît que la Russie ne peut, de
son côté, faire une pareille concession (nous avons
émis la tnême opinion il y a trois jours) alors qu'elle
possède de» ressources militaires énormes et que la
fleur de ses armées u'a pas encore été engagée.