INTÉRIEUR. Chronique politique. trouvait sur les lieux avant même que la première pompe fut mise en manœuvre, il n'a quitté le foyer de l'incendie que vers les quatre heures du malin, une heure après que tuut était terminé; si j'ai fuit exécuter quelques manœuvres,ce ne peut être qu'a près avoir reçu les ordres directs de ce digne chef. Veuille*, Monsieur l'éditeur, dans l'intérêt de la vérité, rectifier cette erreur et croire ma considé ration très-distinguée. RAMOEN, Lieutenant au corps des Sapeurs-Pompiers. On nous prie de faire connaître que MM les sous-officiers du 2e de liftiie, donneront une seconde représentation scénique Dimanche. 27 Janvier, en la balle du théâtre II n'y aura pas de listes de souscription, mais on pourra obte nir des cartes chez le concierge du théâtre et l'Hôtel de la Châlellenie. La glaee d'un fossé près de la place, Walou, s'étant brisée sous les pieds de deux petits im-> prudents nommés Claeys, Henri, âgé de 10 ans, et Flammes, Jules, âgé de 11 ans, qui s'amu saient glisser, Dimanche, 13 de ce mois, les voisins accourus sur les cris de leurs camarades, n'ont retiré de l'eau que leurs cadavres. Bulletin administratif de l'arrondissement d'Ypres. Le prix de l'abonnement est fixé fr. 2-50 par an. Les personnes qui désirent s'abonner pour 1856, recevront toutes les feuilles qui ont paru jusqu'à ce jour. Trois hommes de lettres, MM. Van Hasselt, Mertens et Rens, viennent d'être nommés cher valiers de l'ordre Léopold. Les jeunes gens qui voudraient fréquenter les cours de la section Hamande de l'école d'agricul ture de Thourout, peuvent se faire inscrire chez le directeur de ladit eécole, jusqu'au 30 janvier. Les examens d'admission, pour les jeunes gens inscrits après le 15 janvier, auront lieu le lr février prochain. Mardi soir, vers onze heures, un violent in cendie a éclaté Tongres, dans le magasin de bois de M. Florkin, situé hors la porte de Has- •elt, Tongreset a réduit en cendres les bâ timents et tout ce qu'ils contenaient. Les quatre murs seuls sont restés debout. On lit dans le Courrier de Marseille Une question fort intéressante et d'une grande utilité pratique a été résolue dans la dernière séance du conseil municipal c'est l'in stallation dans notre villede cent horloges électriques. L'établissement de ces horloges exi gera la pose d'un fil conducteur de 40,000 mètres de développement, qui devra être achevé, ainsi que les divers appareils constituant l'en- u_' i ment qu'elle n'aurait pu définir fit trembler ce nom sur ses lèvres. Oui, dit Cccilia en couvrant son Iront de sa maio comme pour en retirer un souvenir oui, ma bonne mère... le comte Pirancse... j'ai cm le voir, là, près de mon lit, son visage sur le mien, il me regardait avec des yeux tristes... Mais c'est peut-être un rêve encore... Je l'ai vu si souvent dans mes songes... Embrasse-moi, ma bonne mère... La comtesse Rosa Piranese écoutait sa fille avec une sorte d'effroi, comme si elle eût entendu une épouvan table révélation, laquelle rien ne l'avait préparée; elle embrassa froidement Cécilia, et lui dit Oui, mon ange, c'est le comte Piranese qui veillait ce malin auprès de Ion lit; tu as oublié, sans doute, que nous sommes chez lui Oui, oui, dit Cécilia avec une joyeuse inflexion de voix, je sais que nous sommes la villa Piranese... On est mieux ici qu'à Tolcntino... n'est-ce pat, ma bonne mère? Et pourquoi est-on mieux ici, ma fille? Cécilia hésita pour répondre. Tolenlino est triste, ma bonne mère les environs du château sont sauvages et inspirent la mélancolie. Ici, quelle différence comme tout est riant Tantôt, lors que j'ai ouvert les yeux, oh que de gailé j'ai vu dans l'air, dans la cime des arbres, dans le sommet des collines, dans le ciel, partout,,. Non, tu ne sais pas combien j'ai semble de ce système d'indication horaire, dans le courant du mois de mai. C'est sur l'initiative de M. Rozan et après une série de démarches faites par l'honorable conseiller auprès de l'inventeur, que noire ad ministration municipale jalouse de doter notre cité d'une amélioration aussi importante, a ac cueilli les propositions de M. Noiet, horloger, Gand. Notre ville sera, croyons-nous, la première après Gand qui aura adopté cet utile et inté ressant progrès Nos horloges électriques seront appropriées dans des lanternes gaz; leurs in dications apparaîtront ainsi toute heure de jour et de nuit leur établissement coûtera la ville 22,000 fr. et leur entretien, dont M. Nolet demeure chargé, 2.000 fr. par an. - II Un boucher des environs du Ponl-de-Bon- voisin, dont le fils est en Crimée et sert dans le corps des bersagliers (tirailleurs sardes), vient de lui expédier, litre d'étrennes, un bœuf vivant de 35 quintaux, qu'il engraissait avec complaisance depuis un an. On a offert au bou cher en question de lui acheter ce monstrueux animal au prix de 700 fr. Mais le père de famille avait son idée il a refusé toutes les propositions et a tenu envoyer ce bon souvenir son fils, brave soldat décoré tout récemment pour une action d'éclat. Ce bœuf a traversé Lyon samedi dernier et a été dirigé immédiatement sur Marseille. Salut public.) Vieuxleraps, le célèbre violoniste belge, a, dans ce moment, un succès immense Mar seille. Du 13 Janvier au 16 luelua. Les journaux anglais, français, allemands, italiens (en est-il d'autres?) se livrent force conjectures sur l'acceptation ou le refus des propositions de l'Autriche, et sur ce que peuvent être les contre- propositions de la Russie et que M. le comte de Siackelberg est chargé d'apporter Vienne. Nous croyons inutile de reproduire Vous ces commérages sans valeur et sans autorité. Nous ferons toutefois une exception en faveur du journal de M. D'Israëli, The Press, qui peut être mieux informé que d'au tres. Ce journal prétend donc que les contre-propo sitions russes sont conçues dans un esprit de grande franchise et de conciliation, et qu'elles ne (itfi'ére- raienl pas, quant aux principes, mais seulement quant aux détails pratiques, des propositions arrê tées par les alliés. 11 faut remarquer tout d'abord que la Russie a été de tout temps d'accord avec les autres puissances sur les principes. Ainsi, elle a toujours déclaré qu'elle n'en voulait ni l'indépendance ni l'inté grité de la Turquie; qu'elle voulait la liberté jdu Danube, et qu'elle ne convoitait pas Le protectorat exclusif des chrétiens d'Orient. Ce sont là les prin cipes. Mais dans l'application, le désaccord est for mel, puisque les puissances ne comprennent les principes qu'en amoindrissant la Russie chez elle, et que celle-ci ne veut pas se laisser amoindrir. I i - souffert, combien j'ai besoin de gailé Il me semble que je ressuscite après dix ans passés dans un tombeau, demi- mor(c, avec un silence affreux autour de moi, ou des pa roles confuses, comme si des ombres eussrnt murmuré mes oreilles... j'ai fait un long rêve... 11 me semble que j'ai entendu dire que le comte Piranese s'était marié? Cécilia, mon enfant, (u oublies que ton état demande les plus grands soins... Tu as déjà beaucoup parlé ppur une convalescente de quelques heures... Encore un peu de patience, ma fille... Résigne-toi encore quelques jours de repos... Des siècles, mon Dieu! des siècles!.,. Je sens que je puis supporter la lumière... Un peu de jour, au nom de Dieu! je veux voir le ciel; je veux voir le soleil... Ma bonne mère, je ne suis que faible; je sens que le mal n'est plus chez moi... 11 y a bien du silence dans la maison... Pourquoi ne fait-on pas de la musique?... Oh! j'ai besoin d'air... j'étouffe dans cette alcôve... Je crois que j'aurai assez de force pour descendre au salon... Cécilia fit un mouvement pour se lever; sa mère la serra dans ses bras, en pleurant, et la retint. Pourquoi pleures-tu, ma bonne mère? dit Cécila dans une attitude de résignation; pardonne-moi si je contrarie tes volontés tu ne sais pas combien cette vie muette et aveugle que j'ai subie si longtemps m'a donné d'ennuis mortels! Oh! si Dieu m'avait privée aussi de Dire qu'on est d'accord sur les principes, c'est donc ne rien dire du tout. The Press ajoute que les propositions de la Russie seront pins agréables au âultan que celles préparées par les alliés. Ce journal déclare sans fondement les bruits re latifs des entrevues ou des conversations qui auraient eu lieu Saint-Pelersbourg entre différents ministres (une dépêche publiée par les journaux français avait cité MM. de N»*sselrode, Est'érhazy, de Seebach et de Schonen). En résumé, The Press est d'avis que hs prévisions de paix se présentent sous des auspices favorables. Voilà.xinq ou six jours que la Bourse do Paris voit les choses financières et politiques fort en noir. Dimanche, la panique y a continué, et toutes les valeurs ont subi une forte dépi écialion. L'affaire des Docks a amené l'arrestation de plu sieurs intéressés, parmi lesquels un correspondant cito deux banquiers et un belge qui, après des revers de fortune en Belgique, avait retrouvé Paris une position brillante. Une dépêche de Marseille annonce que la cam pagne d'Imérélie est abandonnée, et que l'aimée d'Omer-Pacha va se rembarquer Redoul-Kalé, pour rentrer sur le territoire turc Trébraonde. Un journal anglais, le Morning-Posldéclare que la nouvelle de la prise d'Héral par les Perses, est conlrouvée. Il ne dit pas sur quels renseignements il fonde son démenti. Taudis que nous annoncions que par circulaire du ad décembre, le gouvernement daOois avait fait savoir aux gouvernements intéressés, l'ajournement des conférences relatives ait péage du Sund, l'Indé pendance prétendait que les conférences avaient été ouvertes le 4 janvier, et elle ajoutait que dans cette première séance, M. Tegeborski, délégué delà Rus sie, avait pris place côté des représentant» do France et d'Angleterre. La Borsen-Zeitung dit qu'il n'y a pas un mot de vrai dans celle annonce, et que la conférence lie s'est pas réunie. On assurait dimanche Berlin, s'il faut en croire une dépêche de cette ville, que la réponse de la Russie serait,arrivée Vienne par un courrier rqsse parti de Saint-Péfersbourg le 5j janvier, et que le comte Buol,après en avoir pris connaissance, aurait annoncé au prince Gortschakoff que la légation au trichienne quittera Saint-Pétersbourg le 18 de oe mois. j v Une dépêche de Vienne annonce, d'autre part, la date de dimanche, que par sa réponse, la Russie accepte en partie les propositions de paix autri chiennes, mais rejette celle relative la cession d'une partie du territoire de la Bessarabie. On concevra saris peine que nous acceptions ces nouvelles comme elles nous arrivent. L'une et l'au tre confirment d'ailleurs ços prévisions; il nous a toujours semblé impossible d'espérer que la Russie accepterait purement et simplement les proposi— sions de l'Autriche. Les deux dépêches que nous avons analysées n'étaient pas comfflètes. La seconde contient une addition importante. Il y est question d'une com munication do l'Autriche aux cabinets de Londres et de Paris, où elln déclare qu'elle n'entrera pas en ligne celle année. Elle regardera donc les puissance» Occidentales se battre outrance en Crimée et sur la Baltique, et l'hiver prochain, elle offrira de nou veau ses bons offices pour les concilier. Dernière ment, un journal prêtait un homme d'Êtt/t an glais, sur la politique du cabinet de Viennéj un tnot la pensée mais, dans lê délire dè la fièvre comibb dans le calme de mes esprits, j'ai toujours eu là, dans le front, une pensée, un souvenir, un nom, une fête... Cette mau dite fièvre, ce délire brûlant, s'acharnent sur une seule idée, et vous la représente toujours... Impossible de la chasser... La sainte Vierge le sait bien Oh que de fois je l'ai priée! que de fois j'ai voulu placer un autre nom, un autre souvenir dans ce front... Tiens, ma bonne mère... je sens que je serai plus calme quand j'aurai tout dit;.. Cette pensée, ce nom, ce souvenir, cette bello féle... N'achève pas! s'écria In comtesse, les doigts dans ses cheveux, et pâle comme la mort, n'achève pas, ma fille! Cécilia étendit convulsivement les mains vers la ports d'entrée, poussa un cri et s'évanouit. Le comte Piranese et le médecin entraient dans U chambre de la jeune malade. Le cointe s'arrêta brusquement sur le seuil de la porte, le médecin courut au lit, d'un pas délibéré, en disant Ce n'est rien, rien; Madame, ne vous alarmez pas... Donnez un peu d'air... c'est une faiblesse... La fièvre est éteinte loul-k-fait... Madame, ce sera, j'espèro, votre dernier tourment maternel... (Im suite eu preehelin s*.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 2