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vaux, pendant les années 1855 et 1856. Cette pro
position est adoptée.
Le sixième objet 0 l'ordre du jour est la présen
tation de candidats pour la nomination d'un qua
trième membre pour les jurys chargés d'apprécier
les concours de stabulation.
Sont proposés pour le sixième district
MM. Alexandre, Jacques, meunier et cultivateur,
Haringhe De Heegher, Jean, cultivateur, Watou.
Pour le y district
MM. Façon, cultivateur, i Wervicq; Leroux,
idem, k Wervicq.
M. le secrétaire donne ensuite lecture d'un projet
de règlement pour les concours de belle culture, qui
auront lieu en t85t>, dans les communes de Lan-
gemarcq et de Watou. Ce règlement est le même
que celui qui a régi les précédents concours, qui ont
eu lieu Warnèton, Messines, Becelaere et Zille-
beke. 11 est entendu toutefois, que le jury peut
modifier le nombre de points attribués chaque
braoche de l'industrie agricole, d'après l'impor
tance de celle branche dans chaque localité. Il est
décidé, en outre, que le règlemeut sera inséré au
Bulletin de VAttocialion agricole.
Le dernier objet l'ordre du jour est d'entendre
la lecture du rapport de M. Becuwe sur la question
de l'emploi du guanqà l'état liquide. Il résulte des
expérience* (ailes par l'honorable membre, que le
guanoâ l'état liquide perd de ses qualités azotées,
c'est-à-dire fei tilisantes, et que dès lors il ne pour
rait être employé de celle manière qu'autant que le
mélange put avoir lieu au moment même de l'em
ploi, ce qui n'est possible que pour la petite culture
ou pour la culture maraîchère; M. Becuwe con
state encore que la chaux exerce une action absor
bante sur le guano, d'où résulterait un fait important
pour l'agriculture, savoir que cet engrais ne peut
pas être utilement employé sur les terres récem
ment chaulées.
Plusieurs membres, notamment M. Dumortier,
citent des faits qui semblent venir l'appui de cette
opinion.
Après une courte discussion, l'assemblée vote des
remercîments M. Becuwe et décide que ce rapport
sera inséré dans les deux langues au Bulletin de
F Attocialion agricole.
La séance est levée midi et demi.
On nous écrit de Poperinghe, le 25 Janvier:
La ville de Poperinghe, dont les habitants ont
déjà contribué isolément au soulagement «le la
classe nécessiteuse, par une souscription volon
taire s'élevant près de 10,000 fr., voit en ce
moment ses sociétés s'empresser IVnvi de con
courir la même œuvre par des fêles de tout
genre. La première association qui est entrée
daos celle liçe de bienfaisance, est la Société
decbœursel de fanfaies, sous la direction de M.
Otto. Sod concert donné Dimanche, 20 Janvier
1856, a prouvé une fois de plus qu'en peu de
temps, avec de la bonne volonté et un chef ha
bile, on peut égaler des sociétés dont la réputa
tion est depuis longtemps établie. Celte vérité
ressort particulièrement de l'exécution d'un air
varié pour fanfares, de la composition de MOtto
dont les solos harmonieux ont été rendus avec
un rare bonheur par MM. Auguste Bommens,
N. Thery, Cnapelynck, A. et L. Benoot, sur le
pas mon arrivée? Non. Je ne lui ai jamais écrit.
Bien voici une idée, je crois. J'ai laissé ma chaise au
coin de Vïo délia Murate; elle est attelée; elle a toute
sa poussière et sa sueur de voyage; moi, je ne suis pas
exilé par ta femme; en vingt bonds, je tombe ta villa,
j'entreétourdiinent, comme un homme qui ne sait rien;
je demande mon ami, les bras ouverts; que diable! on
ne ine chassera pas S'il y a quelque mystère d'intérieur
prendre sur le fait, je le saisis au vol. Je parle ta
femme j'interroge son visage je fuis deux tours d'allce
avec la mère qui ne doit rien ignorer; enfin, j'espionne,
j'écoute, je furète, je fais de la diplomatie, et si, ce soir,
je ne le rapporte pas le root de l'énigme, j'aurai au moins
la première lettre c'est beaucoup pour deux hommes
intelligents.
Piranese, après avoir réfléchi quelques minutes dans
l'attitude de l'hésitation, donna son consentement au
projet d'Emile.
Il me semble, dit-il, que c'est agir dans les limites
de mon droit; c'est une détermination raisonnable.
Tres-raisonnablc, mon cher Pira. Peux-tu vivre ainsi
plus longtemps Impossible. Ta position n'est pas loua
ble; il faut déchirer le nuage et voir clair dans ton hori
zon. Cela dit, je pars. Harassé de fatigue, comme tu
es repose-toi, déjcùuc, reprends des forces...Bah
saxhorn, le cornet piston, la trombone, le
cor clefs et l'ophicléïde. La partie de chant a
été également remarquable M. Benoot a excité
le rire inextinguible de tout l'auditoire, en débi
tant deux chansonnettes comiques dont il a fait
ressortir le sel avec beaucoup d'esprit. M M .Thery
et Osleux ont aussi mérité, en chantant deux
romances, les applaudissemens de l'assemblée.
Ce concert si bien composé a produit quatre
cent et des francs, un franc par personne on
peut dire que l'auditoire de la juslice-de-paix
où il se donnait, regorgeait de monde. Toute
cette recelte sera convertie en bons de pain et
de soupe distribuer par les souscripteurs
eux-mêmes. Il en sera tout au plus déduit quel
ques francs pour les frais, d'ailleurs peu consi
dérables car la société offre ceci de particulier
c'est qu'à la différence des autres, elle parvient,
par un accueil des plus cordiaux, s'attirer les
sympathies d'artistes et d'amateurs qui lui
offrent en retour le concours de leur talent
désintéressé.
Nous devons ce sujet des remerciements et
des éloges hors ligne M. Delbeke, artiste-
peintre, récemment revenu de Borne,^qui s'est
signalé entre tous par une voix délicieuse con
duite avec aulant de méthode que de goût. M.
Delbeke a excité l'enthousiasme et a dû chanter
trois morceaux sans rassasier ses auditeurs
mais aussi, bien des artistes en renom ne pos
sèdent pas comme lui l'art de plaire! Voilà
pour la société des chœurs. Le 3 Février viendra
le lour de l'Harmonie des pompiers concert et
soirée dramatique flamande et la mi-carême
la société dramatique de Ste Barbe donnera une
représentation.
-Qa»
Chronique judiciaire.
Nous publions ci-dessous une décision qui se
rattache un incident du procès de M.YVyuants
contre l'éditeur du Nouvelliste.
Un des témoins produits par l'éditeur du Nou-
vellistea déposé plainte contre l'honorable
conseil de M. Wynants, Mtre Gilquin, au sujet
des observations faites dans le cours des plai
doiries sur le dégré de confiance que la déposi
tion de ce témoin pouvait inspirer. En raison de
ce faitMre Gilquin a désiré que le conseil de
discipline prononçât sur sa conduite, et voici la
décision que le conseil a portée
L'an 1800 cinqUanle-six, le samedi 19 janvier,
midi, se sont réunis en conseil de discipline, MM""
Meldepenningen, bâtonnier de l'ordre, Anlheunis,
Bolin, De Keyser, Verraert,Renty, Drubbel, Colson,
membres, Eeman,secrétaire, l'effet de décider,* la
demande de maître Gilquin, lui-même, si, en plai
dant pour M. Wynants contre M. Verhulst l'au
dience du 8 janvier il s'est renfermé dans les bornes
du droit de défense.
Vu la lettre de M" Gilquin adressée au bâtonnier
de l'ordre, en date du 16 janvier
Ouï M" Gilquin en ses explications verbales
Ouï MM"" Bruyneel et Seghers, avocats, et Ser-
bruyns, avoué, comme ayant assisté l'audience des
plaidoiries
Attendu qu'il est établi qu'en plaidant la dite
je suis aussi dispos qu'à mon départ de la rue du Belder;
et puis en bon diplomate, il faut que j'apparaisse la
villa, dans toute l'auréole poudreuse d'un voyageur affa
mé... A propos tu ne m'as pas dit un mot de Cé... de
mademoiselle Cécilia. Oui... Cépilia... elle a été ma
lade... Elle est mieux... beaucoup mieux... Au reste, tu
vas la voir. Je me mettrai ses pieds, je me mettrai
aux pieds de tout le monde. Tu seras content de moi.
Veux-tu m'accompagner jusqu'à ma chaise?Non, je
suis incrusté dans le palais, et c'est ici que je t'attends.
Point d'imprudence surtout, mon bon Emile, entends-tu?
Compte sur le vertueux machiavélisme de mon amitié.
Adieu. Adieu, Emile, je vais additionner les moments.
Emile courut sa chaise de poste, et Piranese descendit
au jardin pour être plus l'aise dans ses ennuis. Cepen
dant la ville était dans une grande agitation, et le reten
tissement de la place publique arrivait, par dessus les
murs du jardin, aux oreilles de Piranese. Luigi sortait et
rentrait, apportant, après chaque course, quelque nou
velle de la marche triomphale de l'empereur. Ce qui
n'était le matin qu'une vague rumeur était devenu de
l'histoire. On donnait des détails précis, avec tous les
caractères de l'authenticité. Luigi, qui avait des intelli
gences dans la domesticité des grandes maisons, vint
annoncer son maître que le comte de Baufremont, aide-
cause M" Gilquin s'est borné faire ressortir la con
tradiction de certaines dépositions et conclure, par
voie d'induction, que le témoin Muerman, cité la
requête de M. Verhulst était un faux témoin;
Qu'en agissant ainsi M" Gilquin n'a fait qu'user
d'un droit et remplir un devoir de la profession
d'avocat
Que le tribunal saisi de la contestation et l'organe
du ministère public, qui la loi confie l'appréciation
et la répression des délits d'audience, ayant gardé le
silence au moment des plaidoiries, il est évident que
M" Gilquin n'a dit que ce que les besoins de la cause
l'autorisaient dire. A
Par ces motifs, le conseil décide que M" Gilquin
a fait un usage légitime du droit de défense.
Pour copie conforme
Le Secrétaire, Achille Eehan.
Tout en promettant nos lecteurs.de donner
le texte du jugement rendu en cause de M.
Wynauls contre le Nouvellistenous en avons
résumé les dispositions principales. On nous
fait remarquer que les mots de haine et de ven
geance ne se trouvent pas dans le jugement
et qu'il n'est pas dit que le Nouvelliste ait été
trompé par les personnes auprès desquelles il a
pris ses renseignements. Mais il y est dit que
l'accusation dirigée contre M. Wynants, est ca
lomnieuse et que le Nouvelliste a pu être induit
en erreuret nous ne savons pas en quoi ces
paroles sont plus favorables que celles de notre
résumé; il y est dit aussi que les articles ont été
dictés dans l'inteDlion de nuire ou dans un es
prit de méchanceté (nous sommes plus sûrs du
sens du jugement que de ses expressions); reste
au lecteur décider si celle volonté de nuire a
pu avoir d'autres causes que la haine ou la ven
geance.
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86
0
80
1
RILOC.
300
I 3300
e
OBJETS VENDDS.
Fromentblano.
Froment roux
Seigle
Pois
Pumme^de terre
rouges
Idem blanches. i
t
de-camp de Murât, avait été expédié en France, pour
donner l'assurance l'empereur de la coopération du roi
deNaples, et qu'en traversant Rome, rapidement et in
cognito, il avait demandé la demeure du comte Piranese
des personnes qui ne la connaissaient pas. Le comte
tressaillit et frappa son front. Ce noble Joachim, dit-il,
il ne m'a pas oublié il a pensé moi l'heure décisive
Et moi! moi! je suis enseveli dans l'ignominie des lâche
tés domestiques Je suis revêtu de la robe de brocard
comme l'esclave favori d'un satrape! C'est pour moi que
Métastase a écrit ces deux vers dans son Achille Sgros
M'avilisce in questo spoglie
Il poter di due pupille,
Et je n'ose ajouter
Ma io io so che souo Achille
E mi sento Achille in sen
Oh que dira-t-on la cour de Naples, dans cet Olympe
de héros, lorsqu'on saura que le «omte Piranese a laissé
passer la terrible guerre qui va venir, en faisant un ro
man bourgeois entre deux femmes!... Oh mon Dieu!
ma tète brûle Qui me donnera, là haut, une inspi
ration De quel côté faut-il courir
[La suite au prochain n°.)