TRAVAUX TERRASSEnENT ET DE PAVAGE ADJUDICATION allant de Luzerne par Zuydschote lteniiiglie. RAPPORT j ■p PROVINCE DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. ARRONDISSEMENT D'YPRES. DES de D'UNIE ROUTE Le commissaire de l'arrondissement «TYprcsfait savoir que le Samedi, 25 Février 185G,à 11 heures du mnlin, il sera procédé l'Jlôtel—de-villeYprcs, sous réserte d'approbation ultérieure, l'Adjudication publique des Travaux de construction d'une route allant de Luzerne par Zuydschote Rcninghe. n '.iiotiii Le devis de ces travaux s'élève fr; 121,023-35, non compris les frais des em prises. L'adjudication aura lieu par soumission et' aux enchères. Les soumissions rédigées sur papier tim bré, conformément au modèle annexé au devis et cahier des chargea, signées par deux cautions solvables et solidaires, seront remises sous enveloppe cachetée, cl ayant pour suscription Soumission pour l'entre prise des travaux de construction de^la route pavée de Luzerne par Zuydschole Reninghe. n Chaque soumission devra être accom pagnée d'an reçu constatant le versement entre les mains de la Commission adminis trative de la raille, d'une somme de cinq mille francs en numéraire, bons du trésor ou obligations des emprunts nationaux au cours du jour. Des exemplaires du cahier des charges et du devis estimatif sont déposés en l'Hôtel du Gouvernement, aux Commissariats d'ar rondissement et aux secrétariats des villes de la province. Des exemplaires seront en outre adressés ceux qui en feront 1? demande. Ypres, le 22 Janvier 1856. le commissaire ^'arrondissement, ukvri CARTON. Présenté en assemblée générale du 5 Janvier 1856, par M. Charles i chimiste et sueiubre du-comité de l'Association agricole de l'arrondissement d Yprcs, sur la question de r lait ensuite evaunr •avoir si le guano peut être utilement employé a l'état liquide. Mkssikuus, la moindre parcelle de principe soluble. Le rcsidu'insoluble des-éehé, pesait sept grammes; il n'a donné l'analyse que des traces peu sensibles d'ammoniac, et il l'incinération presque pas d'odeur annualisée. Le gu.ino contient donc trente pour cent de substances solubles dans l'eau la température ordinaire. J'ai l'er spon tanément et .A l'aidé d'un courant d'aFr es dissous. Le résidu de spontaneme bien établi, l'eau contenant les princlbes 1 cette évaporai ion. s'est présenté sous forme d'une masse brupe jcristalline odeur ammoniacale et donnant l'analyse plud du Dans votre séance du 18 Août 1855, vous vous êtes occupa» double d'azote que le guano ordinaire, de rechercher, si le guano peut être utilement employé l'état Dans Une autre solution aqueuse de guano, j'ai versé une liquide. Les données pratiques sur celte question nouvelle, ci- infusion de noix dé galle, qui y déterminé un précipité abon- iees par quelques membres, n'étaient ni assez nombreuses ni dant. Ce préeipité desséché d'une couleur brune, jelé dans un tance pour l'agriculture, qui, eile aussi, deviendra en llelgique a ensuite brûlé avec une flamme intense, ne laissant qu'un faible il.... oa 1 ..n nu h t 1 .'11 1. .fe'v 11.. 1 ,1S .1 /i 1 h a.«\ A., il 1t il ,a loi.' l r J il nli n ni. T I résidu charbonneux très-léger. ,Çes résultats.mous autorisent conclure, que c'est dans la une science chimique, CounïTCTtlc f'c'st déjà' en Angleterre Vous m'avez chargé, Messieurs-, de rechercher la quotité de gaz azoté que perd le guano par son mélange avec l'eau et eu partie soluble du giiRiio danj l'eau, que résidu le principe actif de cet engrais, et la base indispensable la production agricole. La solution aqueuse du guano, ou le giiàiïô Ifquide abandonné lui-même, .ne .tarde pas Réprouver une décomposition et laisser échapper une notable quantité d'ammoniac, qui est son plu.s précieux principe. Four en être convaincu, 'ineUczinhe restant exposé l'air. Pour satisfaire ïtette dcrfiSîfde, j*af soumis celte substance une série d'épreuves que je vais uvoie l'honneur de vous «fé- «"«Un.v-,: imig-ii. ni J'ai placé sur une assiette en porcelaine dix grammes de guano du l'ciou, que j'ai abandonnés aux influences atmosphériques. certaine quanlilé de guano dans un verre d'eau, après quelques eu ayant soin cependant de lés sousffâirte là »s:- ---•11-.:j11-. s. 1 grammes du même guano ont été placés sur dans laquelle j'ai constamment maintenu une 1 d'eau, ek qui a été renouvelée au fut et.mesure dei evappra- Cet effet se produit au dépens de sa qualité et augmente chaque tion. Enfin, j'ai olaçé sur une^roisième assiette encore dix graiq- jour, jusqu'à ce qa'vtifiu la solulion exhale cette odoué ropous- mes de guano, que j'ai recouverts de terré. Après avoir abau- saute des matières animales en putréfaction. donné ces assiettes èlfès-niémes pendant vingt-quatre jours, j'ai recueilli sur laqireàiièré, huit .grammes, et sur la deuxième, après dessicalion, sept grammes de résidu. Ces deux résidus .avaient conservé l'aspect, la couleur et l'odtRr du guano, L in- cinération, s'est faite pre^qup sans flamme et l'odeur apimale était peu sensible. Une analyse comparative a démontré que le premier échantillon, c'est-à-dire celui'.qtii avait séjoûriié sur l'assiette sans humidité, ayuit perdu ptu près 60 p. u/0 de sou azoto; et le deuxième la presque totalitéiiiMr j Ces résultats doivent être attribués, pour ce qui concerne le premier échantillon, la volatilisation et la décomposition spontanée des sels ammoniacaux sous l'action du soleil, et pour on mit nnn nni.dn In rlnri v ÎÀlriri n ih CM 111 ll rk n /1»»C CZ«lc n m m fil) in- Ce qui concerite fe deuxième,' lié solution des sels ammonia caux dans l'eau, et leur décomposition et volatilisation pen- Lés expériences décrites plus haut démon Iront 1° Que le guano exposé l'air sé volatilise en partie; 2" Q une partie du guano se décompose et' 'se volatilise, quand il est humecté cl exposé l!alr>j 1 11 r»*> 5° Que Je guano perd très-peu (le son principe actif; quand, recouvert de terre, il est exposé l'air,; "1 -, j j 4" Qu'un tiers peu près de son poids est soluble dans l'eau, que le rc'sidu de cette solution évaporée, contient de l'azote en grande qù&ttlité ,9'HBRtM !i" JU* »U{> JSJ" 5* Que le précipité obtenu de'la solution du guano dans l'eau, par l'm lus ion dé noix de galle; est presqu'enlièrement formé de matières animales. SEBIGT. ter residenlie van Zonnebekc, is er lèening te bckoinen niits goed bezet Et 6° Que la solution qqueuse du guano se, décompose asyz -, promntement, et laisse échapper une quantité notable d'am- diinl févaporatton de ce liquide. La conséquence de ces divers Juoniac J Tr.mi. er De cés'résûltats obtenus nous concIuon&H 1 Que là solution aqueuse de gûànd'cstmnlns avadtagelisc qpaptoyer que le guano en poudre, parie qu'il est démontré que récemment préparée, clic contient presquetoni Ic^rincipoactif de cet engrajs, et que nous croy.onsjqHf ce.tte 11msye. de maijpijê J azotée répapdue iqslnnlonémcnt sur plutôt être nuisi6le que favorable aux productions agricoles qui la reçoivent Dt v: 1„ fj;»J1J nii« n nnn/li phénomènes a été (a perte des composés azotés, qui sont l»s agents actifs de la végétation. Le troisième échantillon, recouvert de terre, n'a presque rien perdu de son azote. Ces données peuvent servir formuler des conclusions générales. D'après' les analyses nombreuses exécutées par J. Tliom'rtà Wcy, sayant chimiste,de la Société royale d'agriculture, .Lon dres, 160 kilos de guano du Pérou contiennent 5 kilos de potasse. Et si la solulion est fifite depuis quelque temps, elle a perdu une notable quantité de son principe actif qin est sôn principal mérite. Nous pensons cependant que ce rûoitq d'emploi :no doit pas être rejeté d'une manière trop absolue. Ainsi, le maraîcher et i'occupcur d'une très-petite exploitation, quia besoin de produi re beaucoup en peu de temps, et qui peut répétée fréquemment l'arrosage par une solution pèû concentrée, pourrait obtenir, 24 idem de phosphate terreux. 16 idem d'ammoniac. -"nia 56 idem matières diverses eau, sable, chlorures, clc. 100 1 J "M'' Toutes cc6 matières ne sont pas solubles dons l'eau. Et pour en préciser la quantilé.ct-ensuite apprécier la valeur par ce procédé habilement combiné, de tife-'lions résultats, comme principe actif, j'ai pois dix grammes de guano dans un Mais comme il est démontré que le guanfr rpçopyerl d'une cou-0 By M' POIP ART-VIE XXE Nota is Tase,l'eml)'i, d'eau, après l'avoir remué plusieurs reprises et j'ai chc de terre peut résister longtems l'action de l'air, sans 1 laissé ce mélange en répos peiidnnl quatre jours l'eau était for- éprouver de décomposition notable, noifs croyons, qu'il est cùlture!, d'emplpyèr cèt çngi'àjs èn', couvrir par un liérlage'dàhis'lè plu» I. l'J'IlOfl Mais laissons en repos ce terrible lutteur, Et jetons dans la salle un regard scrutateur. Nous avons remarqué dans les pinces réser vées au beau sexe, des toilettes élégantes, rele vées par l'éclat de beautés naturelles que rien oe remplace. Desjyeux andaloux, faire dam ner un théologien, et des r égards azurés qui magnétisent plus sûrement que les passes.lés plus mesmériques. Une belle blonde-, au sourire mélancolique et tendre, ne nous empêchait pas de voir et d admirer une brune charmante, que la plume égratignerait, en essayant de la décrire, et que uo.ys nous garderons bien de désigner plus clairement, de crainte d'avoir affaire toutes les autres brunes, présentes et non pré sentes. Quant au laidjsexe, il était parfaitement re présenté ^c'est une justiceià lui rendre. Nous ne citons personne afin de ne pas faire de jaloux. pour être heureux en ménage, il faut commen cer par -se dire les choses les pltis désagréables #U lIlBHdg.7 Les deux Divàrces nous montrent ttm rrtari butor et charpentier, maltraitant et sciant ma dame son épouse qui est la bonté personnifiée. Sous le même toit habite trtatlante LefèVre q(ii mène son homitie par le bout dù nez. Celle-ci est excusable, parce que sou mari est un irhbé- cile, rtibis Urltitre ne l'est point, parcé qu'il aime une charcutière du voisinàge, et 6alise (fe cbla seul déteste sa petite femme qui est'uii mo dèle de verlu, bien qu'elle fâ'sse l'ous les matins l'exercice stir la f'Iaine-d'àrrtoui'. Cette situation amène tui projet de divorce entré les deux pre miers époûx mais, non content d'avoir poussé les Choses ce point, le charpentier grise cé bon M. Lefèvre etaprès un àiijierbe discours sur les droits de l'homme, celui-i-ci veut ausài planter là sa tyranniqiie moitié, poùr aller m d'! Doit des fémérciinents votre seigneurie. hiq ;,E La soirée a commencé par un Bouquet de\ mettre des fonds de culottés dans les cours mélodies, arrangé par M. Allard, etlrès-bien exécuté par la mqsique du 28 de ligne. Le rideau s est levé ensuite pour faire connaître l'honora ble public que I ordre du programme allait être interverti, et en vertu du nouvel arrangement, nous avons eu, en premier lieu. Croque-poule petite comédie fort morale dont le but est de faire rire d abord et de prouver ensuite, que étrangères. Dès que ce double projet de divorce est connu, on voit éélater une scène bien atten drissante les dames se déséspèrerit I idée de perdre leurs maris>1 ceux-ci, touchés pàr les larmes de leurs compagnes vertueuses, coH- senlent les reprendre et se corriger. 0 su blime auteur dés deux Divorces! Après ce dénoûment, toute Itl confrérie >»p Le Coiffeur et le Perruquier nous représente je désespoir,comique de;ce bon M. Poudret, le foi du Pbiif et Ife prihte- dé fa Perruque Der nier représentant de la légitimité...«rr«n fait de coiffure if exècre cordialement lès toupets so cialistes, égalitaires, philosophiques et libré- échangistesque la révolution a fait surgir. Hors des chignons, des crépés, des arles de pi geon et des queues,,il n'y a point de salut pour lui. Comme Titusil retranche du nombre de ses jours, ceux pendant lesquels il, n'a point fait de perruque et cependant, merveille de l'amour, faiblesse du cœur humain, il finit par donner sa niècé un coiffeur sôciahsle ce misérable Alcibiade qui n'eut pas été capable de faire la barbe M. De Voltaire, et qui, pour comble d'indignité, méprise la poudre, quoi qu'il en ail jeté beaucoup aux yeux du sexe aimable. Voilà donc Poudret qui décroche son enseigne, où brillent ces mots célèbres Ici Ion fait la queue aux idées des gens et qui va s'établir avec son gendre, rue Vivienne au centre même de la bourgeoisie parvenue. Cette fin misérable nous rappélfb le marquis de la Rochejacqueléin, cet autre représentant de la légitimité, décrochant son enseigne de chouan, pour aller s'établir dans le sénat de Napolpon Ilf. Heureusement que Poudré a, sur cet hq- c Invi tiiiu- - oIiub »9m«u esa .iwntfD si

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Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 2