r
1*-
1° Au sieur Maerlens. banquier, Bruxelles,
trois lignes de chemin de fer, ayant leur origine
au chemin de fer de l'État Saint-Ghislain, et
aboutissant, la Ie la station d'Alh la 2* la
station d'Audenaerde vers Gaod. en passant par
Leuze et Renaix la 3e la station de Tournai
Jurbtse, en passant par Peruwelz
Chronique politique.
agréable entre notre ville et Bailleul, et nous
avons lieu de croire que les relations avec la
France et le chemin de fer du Nord se multi
plieront par.cette nouvelle raute.
INTËItlËUll.
Mercredi, Ja Chambre des représentants a
continué la discussion des articles du budget de
Intérieur.
Jeudi, la Chambre des représentants a enfin
terminé la discussion du budget de l'intérieur.
Elle a voté ensuite le projet de loi qui main
tient, pour l'année 1856. le mode n'ctuel de for
mation des jurys d'examen. On sait que le gou
vernement n'avait proposé la prorogation que
pour la session de Pâques, et que la seçlion
centrale l'a proposée pour l'année entière.
M. Roçier, dont les pouvoirs avaient été va
lidés la veille, a été admis dans la séance de
Jeudi, et prêté serment.
Voici quels sont le» chemins de fer dont M.
Je ministre des travaux publics propose la con
cession, pw le projet de loi qu'il a présenté
Mardi la Chambre des représentants
2° Une ligne de chemin de fer partant de la
station de Braine-le-Comle du railway de l'Etat*,
et aboutissant celle des Àcren du railway de
Dendre-el-Waes, en passant par Eughien, avec
prolongement éventuel jusqu'à Courtrai
3® La construction d'une ligne de chemin de
fer de Bruxelles Louvain, dont l'exploitation
i$e fera ppr PÉtat; j
4° Une ligne de chemin de fer parlant de la
station de Louvain du railway de l'Etat;' passant
par Diest et aboutissant au camp de Beverloo,
aveé prolongement éventuel jûsqu la frontière
néerlandaise et embranchement sur Hérenthals;
5* Un chemin de fer de Mariernbourg Chî-
may, avec prolongement éventuel jusquà la
frontière de France
Aux sieurs Seddle et G®, Bruxelles, un
i
chemin de fer de Blankenberghe vers la station
du chemin de fer do FÉtat Bruges.
•ucieJs'.i1 r ri fii
Le Moniteur publie une circulaire du minis
tre de la justice qui ordonne le transfert direct
-à la maison de réclusion de Vilvorde, indépen
damment des récidivistes ayant subi antérieure
ment une peine criminelle, des condamnés
correctionnels cinq années et au-delà) qui au
raient déjà subi une peine antérieure dans les
prisons centrales de Si-Bernard et d'AIost. r
Le Moniteur publie une circulaire du minis
tre de l'intérieur, concernant la répartition des
1.500,000 fr. volés par les Chambres, où il fait
épobx, et je Voyagerai artCe eux. Et moi,jc'réponds de
Céeiba, m'a dit volrè femme en me sériant 1rs mains
avec émotionje réponds d'elle, il n'est pas au monde de
fille plus soumise... Ah! si vous saviez!... Maintenant,
Mattei, Il me reste un devoir remplir. Mon mari est re
tenu Rome pour des affaires il faut que vous fassiez
une démarche pour la forme pour la forme, enténdez-
vous? 11 faut que vous lui demandiez son cdhsençement,
-qu'il ne -refusera pas coup sûr. Allez dece'pas au palais
Piranese, et rapportez-moi promptrment sa. réponse."Je
vous attends, comte Piranese, voilà ce qui m'amène si
tfird dans votre palais.
- Piranese garda le silence il était bouleversé, sa têle
ne paraissait plus appartenir son corps; il était décapité
moralement; il avait oublié son mariage, le: seul objet
qui apparût son imagination, c'était Cécilià,'la plus
belle des vierges, la femme autrefois tant aimée, lors
qu'elle était un enfant, et qui, sur un seul mot de lui,
allait enchanter l'existence d'un autre homme, et vivre
dans ses bras.. Il y avait, dans cette pensée, un po.son
tuer sur place, un coup de foudre briser tin' front d'ai
rain. Le voile de la nuit et des arbres dérobait .Miittei
la convulsive agitation du jeune Romain. ..Cela vous
donne, réfléchir, n'est-ce pas? dit Mattef; il y a donc
quelque obstacle imprévu!' Mattei, dit Piranese, les
2
observer aux gouverneurs des provinces, que
celte somme ne doit pas être repartie, comme
beaucoup d'administrations avaient paru le
croire, d'après l'importance des travaux exé
cuter, mais d'après l'utilité de ce* travaux au
point de vue du soulagement des classes néces
siteuses.
Le nom de la dame qui s'est noyée Osleode,
est connu. C'est, au dire d'un journal, M®*
Seny, de Bruxelles, atteinte, paraît-il, d'alié
nation mentale. Dans diverses lettres qu'elle a
écrites, elle annonçait son intention de prendre
Océan pour tombeaxil Elle était arrivée samedi
soir, Osteude, avec la ferme résolution de s'y
noyer. Celle dame était une excellente musi
cienne et jouissait de l'estime générale, Seule
ment, elle exprimait de temps autre, des
sentiments fort romanesques. Le R. P. Pe-
champs, qui elle a écrit sa dernière lettre,
avait eu occasion, il y a quelques mois, de lui
donner les meilleurs conseils, dont elle a ex
primé le regret de s'être écartée, et l'avait per
due de vue ensuite.
t
D'après des correspondances de Revel et de
Riga, oni's'aUend voir les céréales subir une
foi*te baisse, il se trouve dans les bateatix pon
tés, qui servent de magasins pendant l'hiver sur
les rivières des prévîntes de la Baltiqbe, d'im
menses approvisionnements de grains et de
graines, qui n'attendent qUè. le dégel complet
pour être déchargés dansles ports russes du
littoral. 11 en ré»uUera *pne Surabondance de
céréales dont on n'aura pas eu d'exémple de
puis longtemps, et cVst le motif priheipal pour
lequel le commerce étranger croit devoir s'ab
stenir de faire des aobals de quelque impor
tance. u it i l
.'i i i 1 L i j1. i i i in lit
Du 14 Février au 16 inclus,
JLa paix sera-l-elle conclue assez tôt pour que
l'emperéur des Français puisse l'annoncer la lé
gislature,le 3 mars? Par d'assez bonnes raisons, on
-se prononçait poiit- la négative^ malgré Fopinion
contraire constatée par le Journal de* Débat*, en ces
-tenues tues nos -a, ar-ui-o r-i Jinq «tnnnilj
D'après une opiuion assez répandue aujour*-1
d'hui, les délibérations qui vont s'ouvrir ne seraient
pas longues, et elles devraient marcher assez rapide
ment pour que la conclusion de la paix, qui eu est
regardée comme le résultat le plus probable, pût
être annoncée dans le dhcours d'ouverture de la
session du Sénat et du Corps-Législatif, qui sont
convoqués, comme on sait, pour'le 3 rti'ars pro-
ebain. 'aiûiffi in! iu|> ,%.i- fiioc 0$
Lea plénipotentiaires seront tous rendus Paris
•sous peu de jours M. le baron Brun no W a dû y ar
river; mardi soir; M. le comte Buol a quitté Vienne
le i2, et il est posiljf maintenant que le comte Orloff
est parti de Saint-Pétersbourg le g. Il devait être
rendu Berlin aujourd'hui ou demain.
La Noua elle Gazette de Pru**e n'est pas tout fait
d'accord avec la dépêche de Berlin d'hier, en ce qui
concerne les conclusions de la -commission de la
Diète, sur les propositions de l'Autriche. Elle dit
larmes aux yeux, Mattei, je vous remercie vous êtes un
digne ami. Ainsi," je puis repartir pour la villa et an
noncer... Attendez, Mattei.,. Attendez... encore un
instant.,. C'est que je ne vous ai pas dit, comte Pira
nese...Ah! eb bien! achevez... dites tout.J'ai
reçu ce matin de Naples un edit de grâce pour vos quinze
jours d'arrêts au château de l'OEul. Vous vous rappelez
cette punition que vous avez esquivée... Et le même pli
royal contient un brevet d'aide-de-camp, qui vous atta
che la personne de Joacbim Mural. J'ai déjà montré
cela madame la eomtesse- Piranese.. Vous voyez donc
bien, Mattei, ni'a-l-clle dit, qu'il faut que ce mariage se
fasse promptement voilà la guerre allumée par le dé
barquement de Napoléon mon mari partira pour l'ar
mée... Qui connaît la durée de la guerre qui va s'ouvrir?
Au moins, ma bue aura un protecteur. C'est un mariage
de nécessité... Comte Piranese, voilà le pli du roi Murât.
Piranese prit le précieux papier et le baisa respectueu
sement.
Vous voyez bien, seigneur Mattei, dit-il, que tout
nfarrîvc la fois... Les affaires politiques, les affaires de
famille se eroisent dans mon cerveau... vraiment, je suis
ôpsedé par la circonstance... C'est passer du calme la
tempête, sans transition... Ma tête brûle... t Parlez-
moi franchement, comte Piranese., Aqriez-vous quoique
.DMàffllFA T.I V.
que la commission conclut h ce que la Confédération
ne puisse s'approprier les préliminaires de paix,
qu'en se réservant la liberté de se prononcera nou
veau sur toutes les questions restant encore régler.
Les nouvelles,de la Vera-Cruz sont du x2, jan
vier. Haro-Tarn irez avait tenté de renverser la répu»
bliqueet de proclamer l'empire.
11 assiégeait avec une puissante armée Puehla, ville
de 75,000 âmes, située au sud-ouest de Mexico, et
chef-lieu du département du même nom.
La rupture entre le ministre brilanique et le gou- -
verneraent persan est définitive. Le Time* annonce,
d'après une lettre d'Erzeroum, que M. Murray était
en route pour Bagdad. Le Shah avait donné toutes
les autorités l'ordre de le traiter avec tous lea égards
possibles, mais en lui écrivant, d'autre part, sur un
ton qui rendait toute réconciliation impossible.
On a reçu des lettres du i4 du, mois dernier,
du général Williams. Il était alors Tîflis, en route
pour Moscou. Il se portail bien, ainsi que ses com
pagnons. La bienveillance de toutes les autorités
russes, civiles et militaires, ne s'est pas démentie un
seul moment.
M. le baron Brunow est arrivé Paris marcii soir,
le public lui a fait un accueil empressé et qui avait
tous les caractères d'une ovation.
Lord Clarëhdoii et le comte de Bnël doivent être
Paris demain. Quant au cotnte Orloff, nous disions
comme chose positive, qu'il avait quitté St-Peters-
bourg le9, Le fait, annoncé par le Nord, avait été
contredit par un journal allemand et par une dé
pêche de Berlin qui constataient sa présence Saint-
Pétersbourg le 10 mais le Nord avait maintenu son
dire; il annonce aujourd'hui cependant que le dé
pari du comte Orloff a été retardé jusqu'au 11'.
Ainsi, il est impossible que les conférences puis
sent s'ouvrir avant le 22 ou le 25.
Ndns avons dit que tord Palfiiérston avait déclaré
que laSardaigne n'avait pas été admise aux confé
rences de Constantinople, qui ont eu pour objet de
régler l'état des sujets non musulmans'de la Porte.
M., Layard ayant demandé lord Palmeralqn les
mofifsdecette exclusiaoylord Palmerston a répondu
que les ambassadeurs de .France et d'Angleterre
s'étaient trouvés sans instructions au sujet de la
prétention du ministre de Sardâiene. Les représen-
V «'Ai VVi P 1 tWi.ll-, r J.»
tanls des. puissances alliées ne sont intervenus, d air-
leurs, que comme conseils de la Porte, et l'on a
considère la question comme iirie 'question Inté
rieure, devant être décidée par le Sultan d'une ma
nière indépendante.
Au moment où* l'Autriche fut décidée commu
niquer la Diète germanique-les préliminaires de
paix, ellp le fit savoir la Prusse, par une. dé pèche
adressée son ambassadeur Berlin., le comte
Este.i'bazy. Elle ne demanda pas conseil.la Prusse,
ni s'entendre préalablement avec elle; elle lui fit
1 'M. - 1
connaître son projet purement et simplement.
M. de Manteuffela répondu cette communication
lé 3:février, par une dépêche de M. le comte d'Ar-
nim, ministre de'Prusse Vienne.1!! commence par
exprimer 1* regret que l'Autriche ne se soit: pas
concertée avec le cabinet de Berlin; on aurait pu
s'entendre sur telle modification, qui aurait mis les
deux puissances d'aççord sur la ppayche Ij,'suivre.
M. de Mjuiteuffel déclare néanmoins que la Prusse a
vu avec satisfaction que les préliminaires acceptés
par les puissances belligérantes, forment une base
nouvellement acquise pour une paix prochaine.
La Pèusse, ajoute M. de Ma'rttèuffel, a ta cônviétion
d'avoir contribué pour sa part faire accepté^ ces
grave motif de vous opposer au mariage projeté Ouï,
seigneur Mgttei,
Mattei recula d'élonnement.
Oui, dites-vous, comte Piranese? Sans doute...
j'ai un grave motif. Vous verriez avec peine une
alliance avec ms 1 famille Ob non, certainement,
seigneur Mattei. h- Eh bien? Eh bien!... ce mariage
ne peut se faire. C'est votre dernier mot? Oui.
Piranese Se promenait h grands pas au travers d!une
allée, comme s'il eût attendu qu'un expédient jaillit de
l'excitation de son corps. Tmit-à-eoup il s'arrêth, leva les
yeux au ciel, marcha droit Mattei et lui dit
Seigneur Mattei, l'obstacle, le voici Emile Dutretz,
mon intime ami, qui nous écoute en silence, mais non
pas sans émotion, est arrivé cOmatin de Paris pour de
mander en mariage Cécilia qu'il corinait depuis long
temps, et do laquelle, peut-être, il est aimé. Aujour
d'hui, Emile s'est rendu ma vil te, pour déclarer ses
intentions madame Piranese, ma femme; il n'a pas été
reçu; il sera reçu demain probablement, et j'cSpèèo que
tout se terminera. Vous voyez, seigneur Mattei, qu'il
m'est impossible de favoriser votre neveu au préjudice de
mon ami. Je vais donc rapporter cette réponse ma
dame Piranese. Certainement.Au reste, en l'état
se trouvent les choses, >11. n'y a rien de désespérant