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Nouvelles diverses.
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Le Collège des Bourgmes
tre et Échevins de lu ville
d'Ypres,
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préliminaires i Saint-Pétersbourg, et elle est prête quai de la Basse-Deule. M"* Boet dînait en vfile
les signer et p&rticiper aux négociation» qui x'y fhWrj et avait laissé seule au logis la nommée Cfiar-
lotte Rénaux, épouse Maflioo, sa servante, ûgëe de
■.zb ans, née Brugelelle (Belgique.)
rattachent, si elfe y est invitée par les puissances
intéressées. j
Icj nous laisserons pailer la note ellef-mêfné.
La Prusse, en prenant cette position comme
puissance européenne, s'est bien rappelé ses devoirs
comme puissance allemande, tans envers l'ensemble
de la Confédération qu'efjvers ses alliés allemands
particuliers. Elle doit dobc supposer, quant ces
derniers, qu'eux aussi seront disposés reconnaître
la base acquise par l'entente de toutes les puissances
içtéressées comme une garantie d'une paix rappro
chée et sauvegardant les intérêts de l'Allemagne, et
.qu'ils seront disposés aussi soutenircetle base dans
la même mesure qu'il leur sera rendu possible, en
leur qualité de membres de la Copfédératjoli alle
mande, de se former un jugeijpeut parfaitement
fondé sur les points qui poui raient devenir l'objet
de vues et de prétentions éiupruche) divergentes et
-qui pourraient retarder ou même remet t re enqtjca
tion la clôture des négociations. Le cabinet n ri pénal
recônnaîtra'avec nous, qu'une représentation cou vë-
nable de la Confédération elle-même da ns les négo
ciations,serait pour cela un moyen particulièrement
approprié et, en conséquence, désirable dans l'inté
rêt général.
L'ambassadeur du Roi près la Diète sera chargé
dose prononcer dans le sens des réflexions qui prér
cèdent, au sein du comité auquel le comte Rerhberg
doit proposer de renvoyer la déclaration de l'Au
triche, et nous espérons avec confia/rce qu'il sera
ainsi mis en mesure de coopérer efficacement. pour
amener une résolution Unanime detla Diète.
- Le style de cette note'ne brille pas pat la clarté.
On'y voit en définitive que la Prusse voudrait être
représentée au Congrès de Paris, et y représèntCr
ellë-même ltf Confédération germanique, mais lu
Condition de ne soutenir les bases du paix que lors
qu'elle aurait été mise même de j uger la portée des
prÔ'pôsitioHs des puissances sur le cinquième point.
Les journaux des Etats-Unis donnent de longs
détails sur la défaite de Soulouque dans son expédi
tion contre les Dominicains. Sa déroute a été com
plète.
On lit dans l'Écho du Nord de Lille -
Un vol important, et accompli dans des circon- «lien enlève en un instant et sans i;etour les poils et
jlancps curieuses, vient d'êtip commis au piréjudjce.Jè duvet dé Ja peaq., Chaque article garanti 6.fr;-*-Dépôt
de Mra' veuve Boel-Caioire, niaiehande de chafBon, Ypbes, chez Barbie», coiffeur, rue dé Lille',>89;
Maîtresse de la place, la fille Rénaux quitta ses
hàbils, revêtit ceux de lu darne Boet, se coiffa d'un
chapeau de satin blanc faué,alla au secrétaire où elle
put une somme de 4,5oo fr. en or, argent et billets,
puis dans les armoires, où elle s'empara de bijoux,
d'effets précieux, et partit en emportant le tout. Le
lut sans doute bien longtemps après son Répart que
|V|m° Boet revint ql constata le vol dont elle était vic
time. Le signalement de la coupable a été envoyé
dans toutes les direction»; mats il est probable
qu'elle a déjà gagné la Belgique.
rpn- -
Etat-civil p Ypbes, du .10 Février au 10 inclus.
Naissances. Sexe masculin 5, idem féminin 7, total
12. 'Deux mbrl-nés du sexe masculin.
Mariages. Segers,Lièvjn-Uenri, 22 fins, jardinier,
et Gisqmere, Améiîe-ltosalie, 22 àïis; jardinière.
Décès. Maniez, Isabelle, 53 ans, dentellière, céli
bataire, rue de Wenin. Vlàetnynck, Marie, 23 ans,
dentellière, célibataire, rue de Lille. Joos, Louise, 21
ans, sans profession,, célibataire, rue air Beurré.
Dè Cûnùick, Jean, 40 ans, meunier, époux de Sophie
Vermon, S" Pierre-lcz-Ypres. Fliuji, 0!) ans, jour
nalier, époux de Barbe''Gaucquîë,rue-i& Menin.
:i Enfants au-dessous dè 7 ans: sexe masculin 4, idem
féminin 4, total 8. ter -t
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liuvES. Marché aux grains et autres denrées,
du 15 Février 185,6.
ltlAnCHÉ d'Ypbem.
NATURE
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QUANTITES QUANTITÉS
PRIX MOYEN.
MESURE.
DES GRAINS
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véritable, teint la minute,en tontes nuances et pour
tôujôui's.les cheveux et la barbe. L'Éyifatoirc in-
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Prévient les intéressés, que les plans définitifs da
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inanene, 17 revrier îow, au oecreiariai ue ceuc
première commune, où chacun pourra en prendre'
connaissance; ilTes prévient aussi, que les adminis
trations conijmunaUs d'Ypfeu, Comiires, "Hollebeka
et Houthem, recevront, pendant le délai du déjjôt,
les observai ions ou oppositions auxquelles I« tracé
pourrait donner lieu.
Ypres, le 16 Février 1856.
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tE SECRETAIRE
CODT.
les bourgmestre et échevtns,
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pour personne de ma famille peine les négociations
sont entamées, et le plus intéressé dans l'affaire n'est
encore instruit de rien. Nous verrons maintenant de quel
côté penchera 'a prédilection de.madame Piranese; car,
On pareille occasion, l'avis d'une inère n'est pas dé
daigner. Dieu me préserve, seigneur Maltei, de faire
obstacle, moi, la volonté d'une mère! Seulement, je
vous ferai remarquer que, ce matin, madame Piranese
n'avait pas de choix faire, point de préférence accor
der, et que, demain, votre neveu aura un concurrent
digne de quelque considération aux yeux d'une mère.
Emile Dutretz aime Çgcilin depuis trois ans je ne veux
pas faire son éloge devant lui; je ine contenterai de dire
qu'il est militaire français, que son nom a clé cité dans
les bulletins de Napoléon, qu'il peut s'élever, par son
courage, aux grades les plus éminonts darts la guerre
prochaine. Vous savez aussi bien qiie moi, séîgneur Mat-
tei, combien son âipe virile se passionne pour la gloire
militaire si la mère de Cécilia avait pu se façonner un
gendre sa fantaisie, elle l'aurait fait l'imagé d'Émile,
mon ami. Maintenant, nous attendons votre neveu. 1
Felice Mattei, piqué au vif, ne répondit rien il salua
froidement les deux jeunes gens, et sortit d'un pas résolu.
Dès que la porte se fut refermée sur Mattei, Émilc qui s'était
contenu avec peine, saut? au cou de son ami, en s'ccriaut:
i
Bravo bravo Voilà upe inspiration Voila comme
il fallait se débarrasser de cette race des Mattei!
Emile, dit Giampolo, tu le vois; j'ai voulu gagner du
temps, tu me pardonneras ce subterfuge. J'abhorre les
Mattei, moi! j'abhorre les neveux de'vingt ans. Nous
nous tirerons d'embarras comme nous le pourrons.
Que dis-tu donc, mon cher Pira? j'accepte mon rôle jus
qu'au bout!; parole d'honneur! foi i de soldat français!
j'épopsfe Cacilia.—
Ce fut le dernier coup de foudre qui tomba ce jour-là
sur le Iront de Piranese. Au comblê'de sa joie, Emile ne
remarqua pas le mouvement de stupéfàction et la teinte
de terreur qui coururent sur le visage de son ami.
Oli je l'épouse, c'est décidé! Ton consentement,
jé fài; demain jè m'habille de toutes mes séductions, et
je cours, avec mès'.épaulettes et ma croix d'honneuC, me
jeter aux pieds dje madame Piranese. C'est que le terrain
brûle sous mes pieds; il'faut précipiter lés'événements,
j comme au dernier'acte d'Une tragédie; il faiit faire mar-
I cher de front l'amour, le mariage, le contrat, la guerre,
Napoléon',' Joàchim Murât, Félicc Mattei, et l'anéantisse
ment de son neveu. Jepouse Cécilia demain ou après-
i demain au plus tard; avec des flots d'argent nous aplani
rons tous les obstacles l'état-civil de l'Église romaine.
Oh! que je t'embrasse encore, mon cher Pira, pour ton
inspiration Avoue que tu ne, m'attendais pas, me voir
prendre la chose au sérieux. Je suis ainsi fait, moi. Mon
pauvre ami; cette journée t'a démoralisé, je le vois. Tu
mœurs de fatigue et dè sommeil. Tiens, séparQ^s-nous
il rsélropHard demain nous aurons une journëê fraîche
çt pleine. Ton Luigi.rôde, là-bas, un flambeau la main,
il va me conduire ma chambre; j'ai bien besoin de re
pos, moi aussi. Bonne nuit, Pira la main dàns ma maiu
adieu. Demain, le premier debout réveillera l'autre.
Adieu.
Piranese reçut l'adieu de son ami avec une indifférence
sLupide. Pendant cette journée, il s'était galvanisé tant
de/pis, pour répondre eu homme de terribles exigences
de siiuaiion, qu'il ne lui resta plus, celte fois, assez de
force pour supporter une dernière crise. Immobile et
silcnciiux, il suivitd'un regard hébété le'fougùeùx Emile
qui s'élauça vers l'csralier et disparut. La nuit était tiède
et parfumée dos exhalaisons du printemps les fontaines
du jardin pleuraient, dans la mousse et les coquillages,
avec cette harmonie dolente qui conseille le sommeil.
Piranctse se laissa tomber suij un lit de gazon opaque, et
aux premières lueurs de l'aube n'ayant plus d'énergie dans
le cerveau et dans le corps, il s'endormit.
(Zo suite au prochain n'.)