W 1,545. 15a Année. Jeudi, 21 Février 1856. "t ViMquiM'e Chronique politique. •p 1 ncT bf j -, 11 fII -r l! nu i.itpm ABONNEMENTS Tpres-(franco"), 'par trimeétrt, 3 francs 80e. Provinces,4 francs. I Le Progrès parnît le Jetfdi.wtile Dimanche. Tout ce 'qili eonecrtïe le jytirnal doit INSERTIONS Annoncés, la ligne f5 centimes. -*- RéClxhes, la ligne,:.5(t centimes. |,iptre adressé.l'éditeur,Rue au Beurre. -r<>Oh ne;reç<ritque les lettres affranchies. 1 I oit g i Vpre», 20 février. .La commission tlireclrice des fêtes. dangapl,es qui ont eu lieu pendant la» saison d hiver, a fait Verser au bureau de bienfaisance line somme de fr. 284-50C'est un beau denier et nous avons d'aùtanl plus de satisfaction enregistrer les résultats de ces œuvres philanthropiques, tant méprisées par certaine presse, que la charité religieuse vient peu ep, aide ,a la bienfaisance légqlé, depuis que la politique s'e,sl avisée de faire une prme.de ce'qui aur-ail dû rester pour 4e bien êtreûe l'humanitésouffrance entièrement étranger aux luttes des partis. r Du caillou de Wervicq Les sieurs Forrest, boui g- inestre et notaire Wervicq; Vjiyfstekej notaire VVervicq, membres. sortants. Du canton u'Ypres Les sieurs D'Hondt, a Ypres; De Moucheron, Ypies; Welvaert, curé-doyen Ypres, Ivveins-De Codl, Ypres, membres sorlauls* nn/iiin nu ru 1 urne un rntn iil.iP»niArif rl n tinn Boo.ue, curé Ypres, en remplacement du d'Hulster, décédé, membre tie la série dont le dat expire le di décembre 1837. 6 Du eau ion d'Hari ngbe Les sieurs Çousyn,bourg- mesli'e fUi-ingUe; Vf'imrlioiH, bourgmestre Stavéle; Gravet, curé1 'ttai'itf£hè, membres sbc- ,.:tf:' - iiiia *j in.nitri 1/1 n! inifi 1 L nt'ir;' 1 w -«Vso-> Décidément le Propagateur a trouvé le moyen de se faire lire Samedi dernier chacun se I ar- rachait. Cet empressement excbptiohnel^H^U excité par un On dit, nous annonçant la Desti tution de M. Levasseur, comme directeur de notre École communale. Ce n'était là cependant qu'unp grosse plaisanterie due la concepljon d'iioqjéiiie supérieur, pour exciter, en désespoir de cause, la curiosité publique. Aussi lejbien- heureux journal riait sous cape de la Réussite de son stratagème. Mais .il parait que notie digne'directeur n'aime beaucoup ce genre de plaisanterie, car on nous assure que Madame Justice interviendra, et alors gave la bombe; cette dame ne plaisante jamais et pourrait' bien décider que le spirituel On dit, n est qu'une fameuse balourdise. [Article communiqué.) Par arrêté royal du 14 février, sont nommés, pmuv le terme de quatre ans, prendre cours au lr janvier. 1856, membres des comités de patronage des condamnés libérés de la province de la Flandrè ocèidèiïtale, les pérsïiil'u^s dont r:if, Fi .'III il II S rillfiB KTH-I i 9US llU les noms suivent Du canton de Messines t Les sieqrs De Neckere, bourgmestre Messines Tbevelin, bourgmestre Keinmel, membres sorlauls. Du canton de PasscÉendaele Les sieurs Billeau, curé iMoorslede; (Lomyn, m&dec.in Passchendaele; Christiaen, notaire Passchéndaele, membres sor- -.«l'un wusllbv t 1 -• Du canton de Poperinghe: Les sieurs Vergote, curé-doyen Poperinghe; Van Merris, propriétaire Poperinghe, membres sortants. -rr>. jt l'i ii'l i; CMB FATALITE. (suite.) ir'l j. <10 .s-qtoi Jitiil nul» (ej*l .shiiimr.ir.ij nu'h Midi sonhait la tour'du Çampidoglia, Iqrsquç Pira nese se réveilla. En (ace de lui, son doihestiquc s'était «Ssis et attendait. Lliigi, lui dit.il, vas voir si Emilie .est levé, t- 11 était debout six heures, a sept, ilest sorti. El U, n'estpas rentré? r Non, monsieur |p comte,-. sVoilà qui est fort Singulier. -r J'ai passé toijte la matinée sur l« porte du palais, causer avec les domestiques.du voi-diiagft et je n'ai-su rentrer personne. Voire (seigneurie prut se-lier moi. Il n'est pas rentré, c'est léttiu«a»L.>n Jebpciisr que M. Émilo est allé linon Gorer/ip» pour se mettre en l'figle jl y a loin d'ic.ita Pia^za iludumn- Oh! >tpn.. non... je ne croi^ pas... Ceci devient inquiétant. - Il ru allé prendre ses lettres. Encore moins il lagt dix mi nutes pour courir Piazzu Aet'-nia, h gn revenir. line autre idée.., I) fau& pfMifliéj.-avirç quelque fjpcieune connaissance.... jÇj'fçt que jçèja. çUauffeYj^he^Rc.qu'il jpjji. J.'Empercur est entré Grenoble, ou n a été reçu avec enfhoiisiasme dc'tfrenoblè il a marche sur Lyon il a passé trois jours Lyon, et s'est mis en route pour Paris. sieur man iants. in n re- BASlIUSLi;. Vendredi, la 5° section a examiné le projet de loi relatif au chemin de fer de Lullre Den- derleeuvv. Elle a nommé M. Vau liooreheke rapporteur. n Samedi, la Chambre des représentants a en- lendu des rapports de pétitions, et le rapport sr les amendements proposés la teille, an pro jet de loi relatif bu* pensions des officiers volon taires de 1630. La discussion de Ce projet a été ajournée jusqu'après celle du projet relatif la récusation des jujjes, Lundila Cbamhre des représentants a voté la majorité dç 53 voix, contre 6 et 1 absten- lion, le projet,dq loi allouant ati comte de Flan dre une dotation annuelle de cent cinquante mille francs Elle a voté ensuite deux crédits supplémen taires au département des affaires étrangères. - On nous écrit de Lyon, iqué la santé de M. le lieutenant-général Cbazal, qui a dû s'arrêter dans l,e midi de laFrauçe, son retour de Turin, est sérieusement altérée. Ou nous assure, toute fois, que le danger a dimiuué depuis une dizaine de jpurs. tEmaucip n in n ».i— i-i On écrit de Gand, 16 février: L'arrêt par lequel le notaire Vân Hoorebèke et son neveu Hippolytc Van Hoorebèke, sont renvoyés dèvaiil la cour d assises de celte pro vince, le premier eii accusalion pour au-delà .''-ti r. 'île1 .1 Croiriez-vous, monsieur le cuiute, qu'on n'a pas brûlé une amorce sur. tout le .chemin'! Partout.l'Empereur ne rencontre que «les populations amies; c'est un triomphe continuel, il faut voir comme on lui répond chez nous; on dit que le roi de Naples va se mettre la lète de son arqiçe, pour sniitcn^* la cause dp son luau-lrère il y eu a mième qui disent que Joacliim Moral est sur le poinj d'envàliir la Toscane. Enfin, tout le niontle fait sa nou- Ypdle. Ce qu'on rappqric. dé plus ccptai^i, .c'est la marche <fe l'Empereur qn assùrp qu'à ccfjte benf.e, il est Paris. Et moi, j'' suis encore Rome! s'écria Piranese en se frappant au Iront. Oh cetlo position est intolérable il faut en sortir lioit.pi^x Et je n'ai pas inêine ésrit mie lettre de ieeoi;iioiivvdnee au roi... ee bon Joaehim une seule let're une minute de relard de plus serait ufljCtiifle. Luigi,; attçiuls-pioi ici; je vqis l'envoyer fraucrétrier aupalais ou la tente dq roi de Naples tu le- feras indigner lu ubruiin qu'il a pris,.et lu lui remet tras .une jjfgrj, Je vais .coqiuwnder un cheval do poste. Deux e-hevtqux il l'p faut un pjqçeur pour courir en avant; ne paé»agc pas jes,bo/ines mains. Je prie votre seigneurie de songer moi, si lo roi de jflqples demande un lion sol dât de plus, r- Tr^r,biwi, .Lp(g.i._-pf'est que jerappel- Icrai votre seigneurie qu'elle m'avait oublié pour sa de quarante crimes de faux en écriture authen tique et ipriblique, commis de 1845 1855, pour tentative du même crime, pour: grand nombre de faux en écritures privées, 'etc. Hip- polyte Van Hooreheke est accusé de complicité dans plusieurs de ces crimes. Celte affaire Ve présentera devant les assises, selon toute appa rence, vers la fin du mois de mars. .A il in: iinAiimuflilnm si .Muu ns niUuuffl itt "T La cour d'appel de Gand vient de confirmer le jugement du tribunal d'Ypres, qui avait con- daniné Cathéi ine Vapde Voorde, femmeSalomé, Poperinghe, un emprisonneiment de 1G mois, une amende de 16 fr. et aux frai«T pour coups et mauvais traitemeritsd exercés dans le courant de 1855ét antérieurement, sur la pér- sonne de sa bellenfitle, Phiiomène Salomé, âgée de 15 ans; u j i i «eî o«p Un 17 Février au SO Ipelna.oo. Vendredi, Pvti'8,iob-'s?ësu prétocèiipé que de la baisse des Consolidés et de la réact ion défavorable .qu'elle a exercée sur les funds français. Là baissa des fonds anglais est expliquée pari l'annonqe. (l'un emprunt faite la Chambre des communes par le chancelier de l'Échiquier, et qu'on suppose devodr être a ut minimum de 15 millions, sterling (370 mil lions de fràiics). Les soumissions seront reçues dès lundi. Cet emprunt dojt servie consolider u%e partie des bons de l'Échiquier en circulation. Le 14, la Chambre de», qqromnnes,-M. ÉVVarM demandé loid Palmer^ton, s'il serait légalh'expé- dicr des navires anglais avec des cargaisons dans les ports russes, pendant i'arruisMce qui va être conclu. Dans ce cas, les articles de contrebande de guerre, comme le plotpb, le salpêtre, etc.,.seront-ils-exclus de la permission d'embarquer,?;Si la mise la voile de tiavirçs anglais est illégale, pouiraii-on fréter spécialement des navires étrangers, ou le blocus des ports de la Russie sera-t-il bienlpt rétabli? Lord Palmerston a répondu que, dans l'état prév- sent des choses, il ne pouvait qu'engager les intéres sés attendre la conclusion.de l'srmistice. Ils ver raient alors, quplle eu est lanafure. Le Tinte* publie sur,le Congrès de Paris, uti article fçft curiyux, A chaque ligne y perce la crainte que l'empereur des Fiançais ne,s'entende trop hien avec la Russie, et que celle-ci n'obtienne de trop bonnes campagne de Moscou. Cette fois, je ne t'oublierai pas; sois tranquille. Je cours exécuter les ordres de mon seigneur et maître. Piranese, ouvrit la porte de sofi atelier, attenante an jardin; là était aussi le cabinet de travail. Depuis bien longtemps cette partie du palais n'avait reçu la visite du main c les joies et les douleurs de la villa de l'Anio avaient distrait le jeune Romain de'ses passions d'artiste. Tout se ressentait de ce long abandon. Ùn désordre tristè régnait devant 1rs statues, les blocs ébauchés, les ma quettes, les pupitres, les bureaux, les bibliothèques t c était un chaos ne plus se reconnaître. Là, chaque objet racolait a* Piranese l'époque tranquille de sa vie, où il ressentait au foipt de l'âme quelque chose de cnlme et de serein qui, dans Un passé lointain, ressemble ce qu'un appelle le bonheur, et qui -n'est simplement que '"absence d'une passion ou d'une infortune. Le noble artiste fut ému aux larmes en retrouvant, parmi les bustes païens, ouvrages e.lassiquès de son ado- îesqence, la statué inachevée de sainte Cécile, cette image divine pour Inquello il avait cherché un modèle terrestre digne de l'habitante du ciel. ,Qh J c'est maintenant, se dit-il lui-même, que je ferais mon œuvre en artiste inspiré, si la jeune vierge de t'Anioconsentait poser devant moi! Et Piranese pouss»

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