VESTE
TRAVAUX
TERRASSEMENT ET DE PÀYAGE
Le Collège des Bourgmes
tre et Éehcvlns de la ville
d'Ypres
os a sa ©a a a a» a
OiSROERENDE
GOEDEREX,
AUTORITÉ DE JUSTICE,
pardon, alléguant qu'il y avait méprise, que ce
n'était pas lui qu'il en voulait. Le trop hon M. D.
consentit au relâchement de son agresseur. Mais les
faits qui ont précédé cette attaque nocturne, sont
tellement'révoltants, que la police, saisie de cette
cause, manquerait sa mission si elle n'agissait pas
avec toute la sévérité dont elle est capable.
L'état du blessé est déplorable; toutefois, il ne
perdra pas la vue.
Des lettres de Manille, en date du 9 novembre,
contiennent le récit d'un horrible événement'. Le
navire américain Waverly, ayant bord des tra
vailleurs chinois, fil relâche dans ce port pour en
terrer son capitaine. Il s'ensuivit quelques désordres
qui devinrent assez-menaçants pour que le second
crut devoir faire feu sur les révoltés. Il en tua ainsi
deux ou trois et parvint enfermer les autres dans
l'entrepont. Cela fait, il se rendit aux funérailles du
capitaine.
Quand il revint de la cérémonie, on ouvrit les
écoutiles, et l'on trouva que, sur 45o coolies entassés
dans l'entrepont, 25i étaient morts par suffocation.
Le second de l'équipage a été mis en prison par
les autorités espagnoles.
On assure que le consul américain a refusé de
prendre connaissance de cette catastrophe.
La rue du Fauhouig-du-Temple, Paris, vient
d'être mise en émoi par un événement des plus bi
zarres. Hier, midi, au moment où l'on allait enle
ver de la maison na 65, où elle était morte, le corps
d'une femme Aigneul, on s'aperçut que quelques
gouttes de sang suintaient travers les jointures des
planches du cercueil.
Aussitôt l'ordonnateur des pompes funèbres fit
remonter la bière; on se mit en devoir de l'ouvrir,
et au moment où le couvercle était enlevé, des va
gissements s'échappèrent du linceul ensanglanté qui
enveloppait le corps de la femme Aigneul.
Les spectateurs de cette triste scène étaient tous
dans une attente pleine d'angoisses. Mais que l'on
juge du saisissement qu'ils durent éprouver lorsque,
après que le suaire eût été déchiré, on vit que la
défunte avait mis au monde un enfant du sexe mas-
culin. Cet enfarrt, parfaitement constitué, était vi
vant, et a été immédiatement confié aux soins d'une
nourrice. Les obsèques de la mère out été retardées
de vingt-quatre heures. (Siècle.)
On écrit de Courtrai
Encore une contravention charge d'un bou
langer La police de notre ville a saisi, hier: dans
l'après-midi, dix pains pour manque de poids chez
les frères ef sœurs Verhaeghe, boulangers au fau
bourg de LiJle. Procès-verbal de cette saisie a été
immédiatement dressé et transmis au parquet du
procureur du Roi.
On écrit d'Anvers
Une scène passablement comique, quoiqu'au fpnd
très-désolante s'est passée ce matin au chemin de
fer, lors du départ du premier convoi. Une femme
mariée avait quitté la maison conjugale, avec ses
trois enfants et se disposait prendre lé premier
train pour se rendre Paris, dit-on, avec son amant.
Le mari qui s'était aperçu des intentions de sa moi
tié, arrivait pour retenir la fugitive au moment où
le convoi allait se mettre en marche; une altercation
eut lieu; Ja police intervint et le mari, qui s'était
muni de l'extrait de son acte de mariage, ayant con
staté ses droits sur la femme et les trois enfants, la
police est intervenue et le train est parti sans les
deux-tourtereaux qui allaient constituer un nouveau
ménage dans la capitale française.
Ce qu'il y a de plus plaisant dans cette aventure,
c'est que la leintne et ses enfants avec son amant
sont rentrés en ville dans une voiture où ils ont re
fusé obstinément de laisser entrer le mari, lequel,
de guerre lasse, s'est décidé se placer côté du
cocher. Cette scène avait provoqué un énorme ras
semblement.'
On écrit d'Anvers, 16 févrieg:
M. Alexandre Dumas, piésent Bruxelles depuis
quelques jours, se trouvait hier Anvers. Le cé
lèbre romancier a visité dans la matinée notre jar
din zoologique, où il a fait l'acquisition de quelques
oiseaux. Vers les quatre heures on l a vu entrer au
Musée. M. Alexandre Duuias est rentré Brux
elles dans la soirée.
On lit dans la Flandre Maritime
La fa pi i 1 le de la malheureuse personne dont nous
avons parlé dans notre dernier numéro, averlier:par
le Rév, Père Descamps.est arrivée mardi soir ()s-
tende. Le mari, M. Sény, de Bruxelles, et la mère
de la personne suicidée, ont eu le courage de se
rendre sur les lieux où celle-ci a exécuté se» sinis
tres projets- Ils se sont fait présenter les deux ga
mins qui ont accompagné la dame jusqu'au bout de
la jetée d'ouest,, et ils en ont reçu tous les détails de
ce triste événement.
Madame Sény était, au dire d'un journal de Brux
elles, une excellente musicienne, et elle jouissait de
l'estime générale. Malheureusement elle était at
teinte d'une monomanie qui l'a poussée au suicide.
Le cadavre n'a pas été retrouvé.
j
On lit dans le Constitutionnel, de Hasselt Une
découverte, entourée de circonstances mystérieuses,
vient d'être faite Diepenheek. Dans un bois, situé
non loin du village, 011 a trouvé le cadavre d'un in
dividu dans un état de nudité complète et moitié
dévoré par les chiens. Au dire des médecins, le ca
davre y aurait séjourné pendant environ trois mois.
La justice fait d'activés recherches, mais jusqu'ici on
n'a pu découvrir s'il y a là un crime ou un simple
malheur.
On nous rapporte, dit la Revue artésienne, un
événement fort tragique, arrivé ces jours derniers
Cambrin, Deux individus bien portants, se trou
vaient dans un cabaret de cette commune, et ve
naient de prendre chacun une tasse de café, lorsque
tout-ë-coup et presque instantanément les voilà qui
s'affaissent sureux-inêmes et ne donnent plus aucun
signe de vie. La maîtresse du logis étonnée et saisie
d'effroi, ne sachant quelle cause attribuer ce mal
heur, court avertir l'autorité, qui se transporte sur
les lieux pour constater les faits. Et comme on lui
témoigne que l'on soupçonne un empoisonnement.
C'est impossible, dit-elle, car enfin ces mes
sieurs n'ont rien pris autre chose qu'une tasse de
café, et ce n'est pas cela qui peut leur a voir fait mal!
1 Puis, pour prouver son assertion, s'approchant
du marabout qui contenait un reste de café
Tenez, ajoufa'-t-elle, pour vous prouver qu'il
est bien inoffrinsif. je vais prendre moi-même.
Elle en avale effectivement une tasse mais bien
tôt, malgré sa confiance, la voilà qui chancelle son
i tour et ne laisse plus devant l'autorité qu'un troi
sième corps inanimé. Elle venait de s'empoisonner
elle-même sans s'en douter.
j En faisant l'inspection de la cafetière, on trouva
dans le fond une boîte d'allumettes chimiques, dont
la décomposition avait provoqué l'empoisonnement
et une mort foudroyante chez les trois personnes
qui avaient goûté la perfide liqueur.
Mais comment cette boite était-elle tombée ou
avait-elle été mise dans la cafetière? C'est ce que
l'on .n'a pas pu expliquer jusqu'à présent.
On lit dans VÉclaireur de Narour
Quand il s'agit.de lois pour garantir la fortune
publique, chacun s'empresse comme de juste mais
s'agit-tl de lois ayant pour objet la police médicale,
l'hygiène 00 la salubrité publique, chacun devient
mou ou indifférent, comme tous les jours on en voit
les plus tristes et les plus déplorables exemples. Et
pour le prouver, il faut signaler encore un fait in
qualifiable.
Il y a plus de vingt ans, une commission fut
nommée pour élaborer et rédiger un nouveau codex
ou pharmacopée légale, afin de remplacer celui de
1818, qui, était devenu très-insuffisant et peu ën
harmonie avec les admirables progrès de la science.
CetlA commission renouvelée plusieurs fois, a
accompli sa tâche péniblement enfin, la pharma
copée nouvelle est pi ête,,depuis bientôt deox ans,
mais entre l'éditeur et le ministre de l'intérieur exe-
iste un démêlé qui l'empêche de paraître.
Ainsi, une affaire d'argent est cause que l'anarchie
la plus regrettable continue de régner dans la pré
paration des remèdes qui, sous l'empire des circon
stances actuelles, peuvent varier du tout au tout
d'une pharmacie l'autre et donnent souvent lien
aux plus malheureuses conséquences.
Quand ce fâcheux état de choses cessera-t-il
Prévient les intéressés, que tes plans définitifs do
la route de Comines par Houthem Holleheke, se
ront déposés pendant vingt jours, partir de Di
manche, 17 Février >856, au Secrétariat de cette
première commune, où chacun pourra en prendre
connaissance; il les prévient aussi, que les adminis
trations communales d'Ypres, Comines, Hollebeke
et Houthem, recevront, pendant le délai du dépôt
les observations ou oppositions auxquelles le tracé
pourrait donner lieu.
Ypres, le 16 Février 1856.
LES BOURGMESTRE ET ictTEVIMS
B. VAJYDERSTICHELE.
PAR ORDONNANCE
LE SECRETAIRE,
J. De Codt.
Btudle van den Notaris FETB,
te Ronsbrugge.
OPETOBA.RE VERKOOPINGEN
''c Y AN -1
TE ROUSBiillGGE EX WXTOO.
1*Op Maendac, 3" Maert 1856, ten
S ure namiddag, in d'herberg van sieur
F. Loncke, in het dorp Rou<brugge-Ha-
ringhe, VE1L1NG van h. 4-29-80 c. Be-
bouwde Grood, HoTplaets, Itoom-
gaerd eu Zaeilnnden met deel
Gebouwen, mnkende deel dér gesepa-
reerde hofstede genacmd Ter Hand,gelegen
ter gemeente van Beveren gebruikt by
sieur Francis Gast, met pachtiecht lot
October 1857, 560 fr. by jare; palende
voornamentlyk aen de eigendommen van
Joefvrouw Keyser, te S' Omars, den heer
graef Visart-De Man en Franciscus Gast
by affiche verdeeld in 7 koopen.
WATOU, DORPPLAETS.
Op Maemdag, 10» Maert 1856, ten
2 ar« namiddag, in d'herberg van sieur
De Block, DEFINITIVE T0EWYZ1NG van
Wcl- en Zaeilnnden, gclegcn ter ge
meente van Winnezeele, grool h.2-9I-69c.;
geliruikt hy sieur Francisons De Crootq
met paeht tôt den t"Oetoher 1860, 182fr.
by jare; palende aen de'eigendommen van
d'Iteeren Cazein, Liefnoghe, F. De Croocq,
L. Bocket, De Rester en Declebsotel;
verHeeld by plakbrieven in 6 koopen.
De veilings-vborwaerden, titelen en plans,
herusten ten- kantoore van den Notaris
FËYS, voornoemd.
PAR
On fait savoir qne le Samedi
93 Février 1856, 11 heures du
matin, snr la Place publique du
grand Marché d'Ypres, il sera
vendu publiquement des Tables.
Chaises, Bois de lit, Poêle, Usten
siles de cabaret, une quantité de
Pommes de terre, Cheval avec
harnais, Chariot, et antres objets
dont le détail serait trop long.
QU'ON SE LE DISE-
PROVINCE
DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
ARRONDISSEMENT D'YPRES,
ADJUDICATION
DES
de
D'UNIE ROUTE
allant «le Luzerne par
Zuydscliote ltenlitglie.
L'adjudication aura lieu par soumission
et aux enchères.
Les soumissions rédigées sur papier tim
bré, conformément au modèle annexé au
devis et cahier des charges, signées par
deux cautions solvables et solidaires, seront
remises sous enveloppe cachetée et ayant
pour suscription Soumission pour l'entre
prise des travaux de construction de la
route pavée de Luzerne par Zuydschole d
Reninghe.
j Chaque soumission devra être accom
pagnée d'un reçu constatant le versement
jenire les mains de la Commission adminis
trative de la route, d'une somme de cinq
.mille francs en numéraire, bons du trésor
ou obligations des emprunts nationaux au
Le commissaire de l'arrondissement cours du jour.
d'Ypres fait savoir que le Samedi, 25 Février Des exemplaires du cahier des charges et
1856,11 heures du malin, il sera procédé «h» devis estimatif sont déposés en l'Hôtel
l'Hôtel-de-ville, Ypres, sous réserve du Gouvernement, aux Commissariats d'ar-
rondisscmrnt et aux secrétariats des villes
approbation ultérieure, a I Adjudication ja provjnce%
publique des Travaux de construction d'une Des e„mi,iairPS seronl en outre adressés
route allant de Luzerne par Zuydsehote ceux qui en feront Ia demande.
Reninghe.
Le devis de ces travaux s'élève fr.
121,023-35, non compris les frais des em
prises.
Ypres, le 22 Janvier 1856.
lb commissaire d'arronoissememt,
I HK.VRI CARTON.