M° 1,559. 15' Année. Jeudi, fO Avril 1856. f oiéirr mit ,OollQ) ra& ©ni' B i. h il M 1 f 1 Rii:! 1 '*1 JOntAAL DÏPRES ET DE L'IRROVDISSEMEYT. ABONNEMENTS: Ypaes (franco), *0c* Provinces,4franco L Le Progrès paraît le Jeudi et léDimarichc. -pTôut ce qt(i corfe^nè'lé journal doit Vprf.s, S^lvril. LES ISAGASINS DE NOUVEAUTÉS. (SUITE.) MMV''\'v"s lrtr- L «al Jiisiisjco.. '.'..piienil i OBSERVATION, jq Aldus fia «floi/aisBu,,ti ai,, ssviit... U Chose étrange, et pourtant bien squyent constatéf i dans ce Paris où. l'on peut tout traiter par les contraires comme par les semblables; l'on réussit aussi bien en imitant tôhl te moiïde "qu'en n'agissant comme pers<>tîne; chose étrange, disions-nous, certains magasins «e'sont conservé une clientèle «ombreuse, solide, immorteUe, en proscrivant, éomme innovations dangereuses, l'étalage et u»rquc eu, chiffres cqppus cela ,leur donne une odeur de vieille maison de conflanq^; moeurs rigidqs,. probité de la vieille roche Et les yàstés établissements tuent encore le magasin, en faisant fi de l'étalage Pouah c'est mauvais griire, c'est charlatan i tjioni «mi ib «éf iaînq s <r ncet) iu'b Jn-immBiffiri* iiif àcq inuifi^aa 9rr é!<i al Ja .Jimii: lob qmso UB*9i»na>i>r.rn *ob nolju.i "lui aoe -liA»! ji ii:xiG(j ôtierl ->h ©f v-jui ônorcl tl.lB-'sjq *->| unit t',ài;i!ujj léWh j - 1xj<£i^esr^ ^ersass*., :i.,.iB9lSEESA,. ht' if agiii* I t»b Mn»roiifcl -jU «I bbclioà f.'jI «m!. éi9îq iSl iOlllOi ob ti ifciioa eél) JO I.) -i ir-iniimirj uiiui i i>111,lu. l -au/I 6.1 .111 w •ii'iJ'.qitii Jiclb Isnrmilorrfcb h&udiii si iaisnlcJ .ulit-heq àfnne finu'b iwoj, tifimiq 8^^ 'ht D I 1—J--■" ri-i x:» f -, i èf,a t.'.y< Jibviut (îuifrli 1 JuoJ sa }q w 66cj ^ft'WrTTflrTni bPlToni -M. i 'Vif6e Qprmirit rtinrlfï",u •b;'11 -i» Biiin 001 i .f /Ijiita ofrvuoWi .simii'.l 1 oi JWvTO'- jiov «I eb eiiulnvjl ub t/iJinq mit» x'ubbo g H. .V I I ;ll i:» /.r.ni iwiL Hh iAsi INSERTIONS Annonces, la ligne 45 centimes. Ricunes,!® digne 50 centimes. être adressé l'éditeur, Ru^trttBëuwër^- On iie irifcoit que lès lettresaffranehtes. - - i- ->:**-! j-tH mrmm Le générât Moltzberger était, généralement aimé. D'une honorabilité sanx-tâche^ce: vieux nùlilairejcmàlgèé ses infirmités* était d'un ca ractère sympathique ét d'une' loyauté ioute épreuve. Aufcsi y avait-il foule soo' inhuma tion. Toutes les autorités, civiles et militaires ©ht fait acte de présemèe, ainsi cfue la Société des anciens Frères d'arpies de FEmpire* dont:le général Moltzberger étaitjprésidedt. Je -r Les honneurs militaires Ont été rendus ce vieux et brave-soldat, enfant de ses-œuvres. PaTÉi comme volontaire,'après une carrière ac tive de >47 ads, il s'est éteint dans la plénitude de son intelligence, après être parvenu un grade lrè6~élevé,"qu!e beaucoup espèrent, mais que tousjua peuveiil,pas,Obtenir*: nia i y;" (S0-> lAlc-' ijto'iq un I s .ficuioi.'o in.T >u'«os ftbû* avonv'hne bôohe hoùvelle communi- çmer. D'après des ordres qui sont partis du nài- nislère de la guerre, il est arrêté que les miliciens désignés pour le 2e de ligne viendront reçeyojr leur instruction ici. Il paraît ensuite, mais ce ne sont que des bruits, que notre gar nison ira au camp pourra p^riodq des poaqqçu- vres et reviendra ici pour, y séjourner pendant l'hiver. .«r>oit6-i'»di!i>S i p l,s il I iv'iwmu mi t 1 .'m iiO C'est aujourd'hui l'anniversaire delà naissan ce de l'Héritier du Trône, Monseigneur le Duc de Brabant, qui entré dans sa 22« année. Jqotr, 1 (7A ai l'J 7 "t TTi^VttW1 !ii i! ianù nb i >v Vendredi dernier est décédé un vieu* débris dés giierres de FEbfffièe,'le'général-màjôr 'Côn- rad Moltzbérger, l'âge de 85 ans et 2 mois. Peu de militaires ont eu une carrière aussi lon gue et aussi rude. Ne Hetphen en Prusse, en 1771, il s'engagea volontairement comme gre nadier au service ,d(e lftj /république Balaye en 1787.,Passé..au i«er*icq 4e,là républiquèvFran- çaise, il fit les guerres* en Hollande contra .les Anglais et reçùt(,s«' blessure* eu 1807 devenu capitaine, ill;passa »u service Weslpballén afirès avèlf fait les campagnes d'Autriche en 1805, et de Prusse en 1806. Il reçut uh coup de ftiftràille en 1809, qui le mit hors d'état de servir active ment'pendant trois ans. Chevalier de 3° classe dp Tordfq,de.(^çqu^nh'e de Ayestpbalre,' Il fut p.Qmnaé çhevajier ^.de L» Légion d'honnçur.pa^ l'Empiereur, mais par la perle du brevet provi soire en 1813, ayant été fait prisonnier Leip- sig, cette nomination ne fut pas. confirmée. Sous le gouvernement des* Pays-Bas, de major il de vint colonél' commandant la 6° afdeeling }os- qii'en 1830. Il passa ensuite au commandement du 8« régiment Belg$['fut honàtné'èheyâlier de l'ordre Lëopold et genéraf-major. Enfin il fut 1 1 7 1C3 t. admis a obtenir sa pensionde retraite en 1834, et Septembre 18p5, Ipjtlpi le ppmma^m- cier de l'ordre Léppold comme uo nouveau témoignage de sa bienveillance. "PI 'Lj avsal WfW*. 'us ni iiilisoqt.i, «ai uisiisino.. '.'.'piieml ailsi im OBSERVATION. i.i e e.:>!. uni ti'jUa ris Knorjr>&>.ii^-il «il. mvijiiiI; ri Mais vous enterrez là spécialité du "co ni ibis Coloriste et J un h lu. i .i i i i j ipii ic>9 J j r.ti io; ji uo Dimàuche dr, ,6,dè. ce.mois, oh a rnliré d'ua £oa»é;,|oogeantéMh sentier» ;Locre, 1e cadavre du nommé Louis,Cça)>be, cultiïfltbur, demeu rant dans celte commune* âgé de.:^6 ans. Ce vifiiUafd y était tombéaflocideqtelleineot,, peu d'iostauts qyant, et) retournant <tbe? lui. ,L !.i:it'j i.ul lil.lilH Loroémet jour,, je fporoil de la ferme du sieur Bricbe,-A Wptou, été réduit. «o> ceodresl paf uq ijîicendie qui a pris naissance par des ébar- bons versé» dans un tonneau en boi.s, après les avoir retifé du four» "Le dommage §'élè.v«j|260 francs. ii n ii iL a i:> O Le l^avWil, la riommée tCafthérine Soye, âbée de 44 ai^s, journalière Passchendaele, a été arrêtée et mise la disposition- du procureur du roi Ypres, sous la prévention1 d'infanticide. ElleJi serait accouchée* le 29 mars( d'up enfant du 'texe masculin, lequel a dté trouvé deux jours après, enfoui -dans un boisde sapins de celte eommunqi ji iq ob o-t/l nu cuwi, I c eiiu.iiiJii'.ir.1 11 iimuj uaaiBim t-à^1 i enseignement. Un arrêtéministériel du, 4 avril iWfbWà l'école moyenne d'¥piW-r" -~-' Maître de musiquele sieur Van Elslande maître de chapelle de l'église Saint-Martin, en rempl&cemenbdu sieurVerhille, démissionnaire; Maître de gymnastique, le sieur 44gy, second ses flaaeries du soir Les artistes sont toujours sacrifiés. e.-m i. ri e(> navoh a! elivm lyi.i',:-.inuii VOCABULAIRE. r Le magasin, de nouveautés ses mots q,lui, cqnu»ft l'atelier, comme Ifl théâtre, jcoippie le coHégc, comipe la, prison. II*iou^ a même été inp|>ossible ^'écrire nojtre ex position i sans employer ^eptains termes techniques, tels que surfaire, étiquetteatvamure, etc.' Nous ne voulons faire ici mention que des mots peu près iuCondus des profanes. A gauche 1 Monsieur est servi (Romanciers et vaudevillistes mo dernes.) Madame, on a servi sur table! (Molière;) A la sôiape (Les moissonneurs.) A table J table ((Chœur des Huguenots.) Puis, l'onomatopée, intraduisible au moyen de l'alphabet, du coup de latte des maçons, etc... Dans le magasin de nouveautés, on vient crier i A gauche! Sur selle! n C'est le: Garde vous! danssa plus large éipressioà. Il sCmMé'tout innocent, ce mot'C'iI'pfetfi-aVioif ï'àtr de commencer ou de finir une phrase parfaitement légale dans une maison de commerce, surtout jfaflis irvcc l'oune, ancienne unité de mesuve, qui se divisait (fa détni-aune, en quaèt, en'buil.et'ch sefzé; Il signifie i'Vbllà le patpon qui monlé^bu là pratiqué qui entre! Tendhs-tiObs bien, et ne parlortis plus ni de Valenlino, ni de Frédérik Le- maitr'é, tii de mcsdemcnielles Titîne, Lîlr et Frisette Soyons graves, comme il confient h de futtibs négociants. Sur seize, messieurs rïliup'iq r. III, 3'is Tlil,lJjIO'.j*3^p'lt 619fl ,l )î70mabftlll .MU fois'par jour, et toujours en vain. Il a vu entrer tous les commis dans la maiSttnëet pas uh d'eux n'aura la joiè de l'en voir sortir! Par extension, on donne aussi le nom d'A iis cette lUiq ap! JitqR -j'j iuY: eqiHioa i^tiAD t. .èi'ii. m» .tuteur a Jp section, préparatoire du meme «WWPfflfcmA-nhBM'.b-.iioi^ubaïr Par arrêté royal du 2 avril, les sut. varits, Imputables sur le chapitre Vl|J, aft.'30, du budget du département de là justice (exer cice '18%, sdttt accordés 1 i<: 4 "l Fr. 549-72, au conseil de. fabrique de f église de Bixscbote, pour la restanràtion; de cette al sup ovuoifj ii;p libî on iaioV n, Çr,.lr643-75, au cpqsjèil de,fabrique dfljli'ftr glise de Saint-Berlin, Poperingbe, pour4f restauration de la tour de celte église Fr-: l4,?6'{>9. a,« c<?flsejl de fabrique deiHér glise de Notre-Danae, .Poperiqghe,, pour la construction dune flèche cette église; Fr. 3,333-33, au conseil de fabiaquq de l é- gjise, Saint-Nicolas presf ,pout? J'aèbévejnaW 4®,.églisq.i-Jcnar. aab xi iq ai nu-. :1 1 0 •n Vendredi^da ,Çb3Wbçh»des ;rapréMPta*t» a jadppté.le projet 4e loi .qui ftqtpriee la .«nncear sion du chemin de fer de lierre Contich, avec un iXOtiwdenaenti dft M,,.de iTbàui;, ftU<[|uel le eouvernçuaent a'est:rallié, et d'après lequel la convention pourra être résibéé d'année en an née, en prévenant trqjs mois J'avance. .1 'I '»*n!!.. 1; up Samedi, la Cbambcejdes» représentants ne s'est pas tfpuyée an nombre pour-délibérer. L'aippel nomioal n'a constaté! que la; présence de 51 membres. .eui<i<tjo/] ©b ucdrO ebl: l'i:' L Lundi*! la Cbanrbre- des représentants a Voté u* projet de loi autorisant) la département de là guerre faire un échange de terrain Anvers, près de l'endroit où dôît être construite une prisonèt le bùd[jfel des nbn-vafeurs et reinboqr- sements Fknnée 1857. Elle a discuté un rapport de pétitions, et volé quëltjues demandes de^ naturalisation ordi naire. 'u* i où'"} h olnitlq cl c 'il. r—Llill M -, Kl. le ilièuteoant-général Vand&pi Linden commandant la division diinfcinlerieà Moos, est désigné pour commander, cette année, la vieille femme qUi fàU dépfieé' ceht'pièces de soierie, de mérinos, tfe flanelle,'êt qàî'aichët'e'Vingt centîmètfes de ealicotè soixante centimés, après avoir marchandé deux heures et... en réclamant la bonne mesure 9b j"i"ïîî*1,î .1 C'est la dernière Chance qui restç l'a iis de falr - faire son toire d'une robe guélte, dont on pourrait faire un poeme épique. C'était un coupon de gros de Naples d'un vert- jaune clair, couleur qui, dernièrement, était fort la mode pour les pantalons d'hommes. La maison était an cienne, et le patron prétendait tenir le coupon de son prédécesseur dix pour cent de guélte, vingt pour cent, trente pour cent, enfin soixante pdiir cent rien n'y Ru sait. n,j Vingt fois on l'avait vendu, et aloys, pendant les trois jours de rigueur, tous les cœurs battaientl'unisson d'uhe espérance mêlée decraiqtc. La soirée du troisième jour rte s'écoulait jamais sans qu'on vint rapporter là terrible, l'inévitable robe. Un jour; une femme se présente uqe fijoime qui par tait detix bèèréSTapi-ês pour le Havre son mari l'y atten dait, et elle devait s'embarquer immédiatement avec lui pour NPNouvelle-Ortëans. Elle demande une robe de soit et elle choisit, un peu comme les spectateurs choisis-

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Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 1