BOOMEN,
FERME
PHARMACIE
Chronique politique.
Nouvelles diverses.
- SaS&SSt, lawi&isi,
BRANDHOBT EN AERDAPPELS,
VENTE
HOUTHEM. HOLLEBEKE et WYTSGHAETE.
AVEC SES ACCESSOIRES,
j
-3 -
qu'ils trouvent, lis ont presque tout enlevé dans
les environs, où il devient difficile de rencon
trer de ces beaux arbres.
Beaucoup de personnes se refusent croire
que le calorique qui se dégage de la chaux en
ébullition soit capable (Fallumer uir incendie.
Le fçu vient cependant d'être mis, de celte fa
çon, dpns une paaison située rue de la Vierge-
Noire,'l'étage inférieur de laquelle un entre-'
preneur, M. Pierre P...., faisait dissoudre de là
chaux vive. Le plancher du rez-dc-chapssée s'est
enflammé pendant la nuit, et, sans la prompte
intervention des pompiers de service rue du
Béguinage, la maison, touj. entière n'eût, pas
tardé devenir la proie des flammes.
i ,,0 fii %i y
On écrit de Wavre, 12 avril:
VA Grez-Doiceau, on a recueilli, chez les habi
tants qui ont reçu des lettres de leurs parents
on amis émigrés aux Etals-Unis, les renseigne
ments propres faire découvrir la position lo-
pographique de la colonie belge qui aurait pour
nom JVouveau-Grez.
Ces lettres sont, en général, datées de Green
Bay; l'une d'elles est adressée un curé de no
tre district, par un missionnaire du nom de
John C. Perrodin, et porte la date du 5 juillet
1B5Î) il donne des détails assez étendus sur
l'existence de nos expatriés; il ne parle pas du
Nouveau-Grez, mais du Wisconsin.
Une autre lettre, du 15 décembre 1855, ve
nant aussi de Green-Bay, dit que le cimetière
des colons a été béni, le jour de la Toussaint,
par le curé de Green-Bay que leur viilage
s'appelle Dams-Villedu nom de M. Dams,
originaire de Diest, maintenant missionnaire
au Wisconsin, et qui a engagé les premiers
émigranls s'établir en cet endroit.
Une autre lettre de Green-Bay, de novembre;
1854, dit que la colonie, qui s'appellera plus
tard Nouveau-Grez, est située 4 lieues de
Green-Bay, sur les côtes de la baie du lac Mi-
chigan.
D'une quatrième lettre, datée de Dams-Ville,
10 octobre 1855, il résulte qu'il y a, dans le
Nouveau-Grez, 2,000 habitants wallons, arrivés
depuis deux ans.
On 13 Avril an 16 Inclus.
Il a été question, tous ces jours passés, d'une com
mission que devait nommer le Congrès de Paris, et
qui serait chargée de se rendre dans les Principautés
danubiennes, l'effet d'en constater la situation, de
recueillir les vœux des habitants, et de faire un rap
port d'après lequel il serait statué sur la réorganisa
tion des deux provinces. Le bruit court aujourd'hui
que cette idee a été abandonnée, et que le Congrès
laissera la Turquie le soin de cette réorganisation.
Quant la question italienne, une dépêche adressée
de Paris au Morning-Chranicle, dit que les détail^
donnés parle Times sur le Mémoire de M. de Cavpur,
ont frappé tout le monde d'étonnement et que le
Co,ngrès a reconnu qu'il lui était impossible d'inter-
vçnir avec autorité auprès des gouvernements qui
np comptent pas de représentants parmi ses mem
bres. ld ftob vt
Avec une dotation annuelle de trente millions de
francs, l'empereur des Français ne peut pas nouer
les bouts, le pauvre homme et sa liste civile est déjà
obérée de cinquante millions de. dettes. C'est là ce
qui a motivé le sénatus-çonsulle dont parlait l'autre
jour un correspondant de Paris, par lequel l'empe
reur voudrait être, autorisé disposer an peu. plus
librement qu'il ne le' peut, de# domaines de la Cou
ronne. Le correspondant de Indépendance dit que
le Sénat ne votera celsénalus-çorisulte qu'avec beau
coup de, peine. L'essentiel est,qu'il le vote; qu'im
porte sa peine?
r Le gouvernement autri.éhiën a signé un cOpcordàt,
le iÇ Août gernipr, avec la cour de Rome.fCe con
cordat, publié le 5 novembre, a été l'objet de vives
critiques dlaja part de ceux qui redoutent la supré
matie du pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel#
Oç a dit^ue depuis le dur ly ver de 1077^011 le Rhin
cfëmeura' gelé depuis le mois de novembre jusqu'au
mois d'avril, et où l'empereur Henri IV passa
trois jours, nus pieds, en chemise, sans prendre de
nourriture, dans la cour du château de Canossâ, im
plorant son pardon de Grégoire VII, le monde n'a
rienfvu de semblable ni d'analogue.
Il suffit de signaler ces exagérations pour prouver
l'irritation que le concordat a exçttée, dans certains
esprits. Le fait est, que ce pacte donne une inès-
grande part d'inffuenCè au clergé sur l'enseignement
et sur la pressé. Plusieurs évêques d'Italie se sont
empressés d'en prendre occasion d'exercer une cen
sure sévère sur toutes les publications faites dans
leurs diocèses, y compris les journaux.
Mais là, tout de suite, s'est élevée là question de
savoir si le pouvoir séculier se ferait l'exécuteur des
décisions épisCopales, en interdisant, lui-même les
publications condamnées par les évêques, et en en
punissant les auteurs. Or, nulle part le clergé n'a
obtenu ce concours, et le gouvernement n'a pas
semblé trop satisfait de l'empressement mis par les
évêques interprêter ainsi le concordat.
D'autres difficultés d'exécution, très-nombreuses
se sont élevées. Afin de les aplanir, le cabinet de
Vienne et le Sajnt-Siége se sont entendus pour les
soumettre un synode général, auquel prendraient
part tous les évêques de l'Empire. Ce synodeis'eit
réunî dimanche dernier Vienne. Soixante-quatre
évêques' y assistaient. Ils se sont rendus procession-
isellement'd la cathédrale de Saint-Etïennq, où le noti
ce du S. S., le cardinal Viale-Prela, a célébré la mes
se du Saint-Esprit, avec une grande pompe et au
milieu d'un concours immense. Après 1$, messe, les
prélats se sont rendus, dans le mêin,e ordre, dans la
grande salle des cérémonies, où le nonce du Pape a
ouvert les conférences par une allocution. If a étg
convenu que les délibérations du synode seraient te
nues secrètes on n'y discutera qu'en latin.
M. Falloux n'a été nommé qu'au 3* tour de scru
tin.Les voix se sont réparties de la manière suivante
i" tour M. de Falloux, 16; MM. Augier, 12; Mazères
J. Sandeau, a.2' tour MM. de Falloux 17, An-
gier, i3; Mazères, 1; J. Sandeau, a. 3" tour, MM-
de Falloux 19; Augier, i5.
- ««y T tf "-y;-"54*-» jbt A fpVIÊSt*
Ihn'est qnestipn què dé l'élection académique de
jeudi,. M. Biot, Hun des élus, est l'homme le plus
distingué des savants de France. Physicien, astro-
-«omej chimiste de prerhier-ordrê, M." Biot est" en
outre u^éçrivaip éminenlj se# nombreuses publi
cations, peu connues du public superficiel, lui ont
fait une haute répritatrohl che/tous hs hommes qui
suivent le mouvement scientifique. M. Biot est né
sciences dqi i8qÇ., Il siccqmpagpa Ma Arago ffaus son
voyage eti 5 s pagne, fit beaucoup d'autréS frbyagfési
S.ci^nt ifiquea, .notamment aux Orcades. Sa longue
carrière a été entièrement consacrée aux publica
tions scientifiques, qu'il dirige encore avec une su-
périorilè Tucotftestâble.
L'Académie a procédé aujourd'hui la double
élection des candidats, pour les deux fauteuils laissés
vacants par le décès de M. de Lacretelle et de M. le
comte Molé, et M. Biot en remplacement de M. dé
Lacretelle. v
Les académiciens étaient au" nombre de 34 Vo
tants. IL y avait quatre absents, savoir :A1M. Tliiers,
Ampèée, Victor Hugo et Ponsard, non encore reçu,
qui n'a pu prendre part l'election.
M. Biot a été nommé au premier tour de scrutin,
par ao voix, contre 10, données M. Ahgier. Les
autres voix se sont ainsi réparties :MM. Mazères, 1;
Théophile Gautier, 1, et Sandeau 1.
lent"
daut de lorçgues années de l'hpflnçursqu
lui faire, car il est âgé de 82 ans.
T f J|
Quant M. de Falloux, son élection est très-con-
teslée dans l'opinion.
M. Érriile Augier se croyait sûr de la majorité le
matin même de l'élection. C'est sans doute pour la
mériter aux prochaines élections, qu'il a donné hier
sa démission de membre de la commission de col
portage, dont il faisâit partie, au grand éto'nnenteut
de tous les geus de lettres.
teldttîniimJi trt| x y
j
On lit dans le Monitèu'r'français
La mauvaise saison continue exercer ses ri
gueurs en Crimée. Dans la nuit du 29 mars, le ther
momètre est descendu jysqu'à ia dqgrés au-dessous
de zéro, et un froid de ,j,o degrés a marqué chacune
des nuits suivantes. Le 5, avril, fa neige tombait
gros flocons sur,pos çamps.
Malgré cette fâcheuse influence, l'état sanitaire
de nos troupes s'améliore d'une manière tellement
sensible, que le chiffre dès ëntréès aux ambulances
a diminue de moitié depuis un mois, et qu'on peut
espérer avec confiance, que la fin de l'hiver amènera
celle dès maladies qui ont éprouvé l'armée d'Orient.
Les dépêches télégraphiques du maréchal Pélis-
sier sont chaque jour plus rassurantes, et les der
nières lettres du général Larchey font ressortir, les
heureux effets des mesures prises Constantînople
pour l'amélioration du service des hôpitaux.
.l 1 - -h;'- f -
On dit que le Sénat français ne votera qu'avec
beaucoup de peine le sén&tus-donsulte qui augmente
les pouvoirs de l'administration de la liste civile sur
le domaine de la Couronne. Ce squatus-consulte,
bien que n'ayant pas toute la portée qu'on lui a at
tribuée, blesse certaines règles observées sous tous
f'es*régimès. On dit la liste civile endettée d'une cin
quantaine de millions, par suite de toute# les dé
penses que tant d'événements solennels ont entrai-»
nées; de là, la nécessité de trouver des ressources
auxquelles cesénatus-consultedoit aider sobvenir.
ii {Corresp. de l'Indép.)
5S
SCIIOONE KOOPDAGEN
VAN - )i -
KARRENTEN EN LIN DE-
benevens van
IN 'T BOSCH IlOUTHULST,
TE LAKGEMARCK,
T'en verzoeke d<er erven van wylent M. De
Ridder, op de hierna gemelde dçigen,
telkens om 1,2 tire» 's middags
i* Macndng, 28° April 1856,
Zal men verkoopen, in den Meynaert, do
Mcunekeweiden en de Oost- en West-Mul-
Icbroucken
A. 73 koopen; swarc en langstammige
ElKENBOOMEN
B. 10 idem iBeukenKarrenten en
Lindeboonien
C. 2,000 Eikcn Snoekbusschen
En D, 4,000 Sparrebussehen.
acn de licfhcbbérs dre zou'dcn wenschen
,'t ecne of 't andere te vooren te bezigtigen,
aentoonen.
Op gewoope voorwaçrdcn en negen
Gezeide Eikenboomcn zyn dienstig voor maendcii tyd van betaling, behoudens door
schip-, molen-, kuip-, limmer- eii andere de koopers bekende solvabele medekoopers
zware werkeo, en de andere Boonien voor te stcllcn, ter aènveei'ding van dért Zaek-
mplcnr ep timmerwerken en Brandhout. Kvaernemer LIEBAERT, te Langcmarck,
ter herberg bet kas-.inet den ontvangst van diere bclast.
De vergadenn8
teelken.
En 2°Macndng, 12" Me» (tweeden
Sinxendng),
Zal men er verkoopen in de partien El-
zenkuil, Oost-en West-Smallcseype, Meu-
nikcweidenKruiseiken, Meynaert en Dood-
keirel
A. 10,000hardeenzadhteAmeloozen;
B. 10,000 Sparrebussehen
En Gw 5,000 kilos Eet-.en Plant-acrd-
appols deze zullen laelst verkocht worden
ter meer gezeide herberg het Kasteelken.
De vergadering ter herberg Ruyssen.
De bpschwagters Noyez en Lâchât zullen
aa ©as samaa s^fï&a,
d'une très-belle
s1tdée a
ARRONDISSEMENT D'YPRES.
Le Mardi, 29 Avril 1856,
midi, en l'étude et par le ininis
tère de MaItre LECLLRCQ
Notaire Lille, rue des Fosses-Neufs, n® 53,
il sera procédé la Vente publique <Funo
Ferme avec 21 hectai'es 28 ares
87 centiares d'excellentes Terres
eu Vergers, Patnrcs, Prés et La
bour, situés Uputhcm, llollc-
bekc et Wytschaetc, divises en 24
lots, occupés par la veuve et les enfants de
Jacques-Louis Lemahieuavec droit de
bail jusqu'au l'Octobre 18C5, an fer
mage aunnel de 1,575 francs, la
prime d'assurance, les réparations et les
contributions.
Les Notaires LECLERCQ, Lille, et
DEFQRT, Ledeghem, sont chargés' de
cette Vente.
A VENDRE.
S'adresser au bureau du journal.