15' Année Jeudi. 94 Avril 1888. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Vires acqumteimdo. LES MAGASINS DE NOUVEAUTÉS. ABONNEMENTS Ypres (franco), par trimestre, 3 francs 50c. Provinces, 4 francs. Le Progrès paraît le Jeudi et le Dimanche. Tout ce qùi concerne le journal doit INSERTIONS Annonces, la ligne 15 centimes. Réclames, la ligne 30 centimes. être adressé l'éditeur, Rue au Reurre. On ne reçoit que les lettresaffrauchies. Ypbes, 33 Avril. Nous reproduisons ci-dessous le texte du projet de loi avec l'exposé des motifs, sollicitant un crédit de 500,000 francs de la Chambre, pour l'exécution des grands travaux d'amélio ration l'Yser et la grande Nèthe. On y verra que le ministère clérical applique et étend même un principe nouveau admis incidemment par la Chambre et notre détri- ment, celui de l'intervention des provinces, des communes et des propriétaires intéressés. Le département des travaux publics refuse en outre d'admettre la distinction entre les dépenses né cessitées dans l'intérêt de la navigation, (jui n'a aucbn caractère privéni communalni pro vincial, et les frais que peuvent exiger les tra vaux pour obvier aux inondations. Il faut croire qu'au ministère il y a un parti pris de maltraiter les provinces flamandes si dévouées cependant au parti clérical qui les ex ploite par les couvents, les congrégations et les sociétés soi-disant charitables. Quand uri cabinet libéral tâchait de relever' les populations flamandes de la misère dans laquelle les apôtres de l'aumône les avaient laissé choir une sourde hostilité accueillait tous les essais ayant un caractère libéral. Les institutions d'instruction et d'apprentissage étaient dénigrées avec une persistance diabo lique; tous les minisires du culte recevaient le mot d'ordre de blâmer çe'que le gouvernement faisait. Aujourd'hui qu'un ministère clérical est au pouvoir, on tient bien moins compté des besoins et des intérêts des flamands; ils voteront toujours bien sous l'impulsion de leur curé, et comme ils sont dociles l'influence cléricale, on ne croit pas devoir se soucier de ces braves gens. Quand les grands travaux d'amélioration de la Meuse ont été entrepris par le gouvernement, il s'agissait d'une dépense d'environ vingt mil lions de francs. La ville de Liège est intervenue pour un million et la province aussi pour une pareille somme, si nous ne nous trompons. Mais dans l'espèce, l'intervention de la commune et de la province ne s'est élevée qu'à un dixième, (suite et fin.) SARGODEHI. C'est le sésameouvre-toi! c'est le mot d'ordre, c'est le signe sacré, c'est le symbole de la maison. Ce mot-là, ou tout autre remplissant la condition d'être composé de neuf lettres dont pas une né soit répétée, devient secret inviolable c'est la marque du prix coûtant. Anatole, après ses ablutions du matin, écrit dans le creux de sa main S-a-n-g-o-d-e-m-ix -2-3-4-5-6-7-8-9-0 Et cela, jusqu'à ce que le tableau lui soit bien familier. LA QUESTION. Vous connaissez, par ouï-dire, bien entendu, peu près tous les genres de tortures inventés dans le bon vieux temps? Les pensionnaires seuls pourraient vous dire que Louis XI fut en ce genre le plus ingénieux des inventeurs. La cage dans laquelle le cardinal La Balue ne pouvait ni s'agenouiller ni se coucher sera toujours le modèle du genre. Or, Anatole a tout juste soixante-quinze centimètres parcourir de l'arrière l'avant, des rayons au comp toir, et il faut qu'il reste debout toute la journée. et pour les travaux qui concernent l'Yser bien moins importants, on nous applique une part contributive de moitié, sans même vouloir tenir compte des dépenses faire spécialement pour la navigation, dont nos contrées ne profitent pas exclusivement. Il paraît que la province d'Anvers est taxée environ un demi-million et qu'elle se montre disposée accepter cette répartition par moitié. Libre elle, mais il y a une considération qui explique cette agréalion si bénévole. La pro vince d'Anvers a obtenu du gouvernement, en 1843, une somme de 300,000 francs pour la reprise de la petite Nèlhq, et l'aide de ce sub side, les deux tiers des frais des travaux exé cuter la grande Nèthe sont couverts. Pendant vingt-cinq ans, les contrées fertiles qui bordent l'Yser et le Veurnambacht ont été exposées aux inondations dans l'intérêt de la na vigation charbonnière et elles seraient devenues de nouveau un vaste marécage, si nos culti vateurs avaient été moins industrieux. Aujour d'hui que le rnal est patent, reconnu, et qu'il s'agit d'un million et demi, le gouvernement, en partie cause du mal, prétend aujourd'hui re dresser un grief, en puisant dans la poche de ceux qui ont le plus souffert d'un dommage, qui n'était pas et ne pourra jamais être leur fait. Crédit de 500,000 francs an Département des travaux publies. Exposé des motifs. Messieurs, i L'art. 4s de la loi du i" janvier 1854» portant fixation du budget du Département desTravaux Pu blics, pour l'exercice i854, est conçu dans les ter mes suivants Entretien de l'Yser, de la Grande Nèlhe et du canal de Plasschendaeleet deNieuport, par Furnes, la frontière de France, dont l'administration est reprise par l'État, dater du i" janvier 1854. (La part contributive des provinces, des communes et des propiétaires intéressés, dans l'exécution des grands, travaux d'amélioration sera ultérieurement déterminée par une loi.) En exécution de cette disposition législative, le Gouvernement a formulé, le projet de loi qu'il sou met aujourd'hui vos délibérations. Il peut, il est vrai, quand il découvre un bon prétexte, voyager de profil. Mais c'est rare Il peut, il est vrai, et il manque le moins possible, en penchant sur le comptoir la partie supérieure du corps, user de son médium comme d'un bélier, pour battre en brèche une pile d'étoffes dans les rayons d'en bas, la re pousser et s'y creuser un siège; mais il lui faut, dans ses tentatives, la prudence d'un mineur attaché au flanc d'une contremine, la circonscription d'un Latude ou d'un abbé Faria creusant la voie souterraine du salut. Le patron peut entrer; le premier peut entendre; le second observe; le troisième surveille; et les autres ont l'oreille et l'œil au guet. Debout, monsieur! On ne s'assied pas dans un ma gasin! Il peut, il est vrai, en feignant de se hausser pour étu dier son rayon, poser pendant un quart de seconde, le col de son fémur sur le comptoir. Il peut encore, avec l'audace et le'cynisme de la souf france aiguë, venir s'asseoir sur une des chaises destinées la pratique, en imaginant quelque plaisanterie fanfa ronne; il peut discuter le plus longuement possible, en se réservant pour la fin le droit du J'ai voulu rire! Debout debout Jamais Michel l'archange n'a mieux crié l'apocryphe Juif-Errant: Marthe! marche Avant de vous soumettre une proposition, le Gou vernement cru qu'il était convenable de recueillir l'opinion deà cdnsôils provinciaux d'Anvers et de la Flandre occidentale, sur là quotité que la loi inter venir devrait déterminer comme part d'intervention de ces provinces, dans les frais h, résulter de i'exectt-j tion éventuelle de travaux d'amélioration des voies navigables prémentionnées. Ces mêmes conseils ont d'ajlleuçs été invités h formuler leur opinion sur la quotité de l'interven tion que la dite Loi devrait imposer aux communes et aux particuliers intéressés. La correspondance échangée A cet égard entre les autorités provincialesdLAnvers et de la Flandre oc cidentale, d'upe part,et Le Département deà Travaux Publics, d'autre pari, est jointe, comme annexe, au présent exposé des motifs. ,ox Dans cette correspondance* le Département dea Travaux Publiera en soin de .faire ressortir que, dans l'état aotuel de la législation, le» obligations do l'État se bornent l'entretien A* l'Yser,'de la Grande Nèthe et du canal de Plasscliendsele et.de Nieuport, par Furnes, la frontière de F-rànce. - A Le Département des Travaux Publics a, en outre, fait ressortir que l'on pourrait prétendre avec raison; que c'est «n thèse, géâérale, et nod peint en «e qui; concerne un projet spécial et déterminé, que la L4-J gislature s'est réservé de fixer ultérieurement la. part contributive des provinces, des communes et des propriétaires intéressés dans l'exécution des grands travaux' d'amélioration eotrepreodreuet enfin que l'on ne peut admettre {a, distinction que les autorités provinciales ont cherchée établir entre les ouvrages qu'exige L'écoulement deà eaux et ceux que réclame la navigatioo, en.attribuant au législaT-. leur de i854 l'intention de ne Faire contribuer les provinces, les communes et les propriétaires inté ressés, appelés participer, que dans les grands tra vaux d'amélioration, que dans ceux qui ont en vue l'écoulement des eaux et nullement dans ceux ré clamés dans l'intérêt de la navigation. -y Comme il y avait lien de s'y entendre, lès-efforts des autorités provinciales ont tendu établir que la part de l'État devrait, dans une très-large propor tion, être la plus lourde. C'est là n.n terrain sur lequel le Gouvernement n'a pu suivre les autorités provinciales, et il a, en conséquence, stipulé dans le projet de loi, qu'il soumet vos délibérations, que la dépense résulter de l'exécution des travaux entreprendre dans le but d'améliorer, au double point de vue de la navigation et de l'écoulement des Marcher oh c'est le bonheur, c'est le rêve, c'est l'idéal marcher!... -—h Monsieur Aqatole en course Ah! enfin!..;' Sur l'épaule droite, une pièce dé toile; sous le bras gauche, une pièce de percale apprêtée qui craint les faux plis, de même que le lapin de la cuisinière bourgeoise préfère attendre Allez jeune homme Et c'est là un repos, un oasis BULLETIN DE SANTÉ. Le premier jour sensibilité de la plante des pieds, chaleur insupportable. Le second jour mêmes symptômes, mais plus mar qués, avec douleur dans les jarrets, rigidité dans tous les muscles de la jambe, inquiétudes dans les régions lom baires. Le troisième jour et suivants enflure de l'orteil, ru béfaction de la peau, gonflement de la cheville, le tendon d'Achille est plus que jamais vulnérable, pas une vertèbre qui ne s'appuie douloureusement sur son inférieure. Le quatrième jour mêmes symptômes persistants, compliqués de picotements sourds dans les épaules et de secousses intermittentes au cervelet! Mais les soins les plus intelligents sont prodigués

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Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 1