RUE DES SUAIRES, PRÈS LE THEATRE, A LILLE. 53 il ROBES A VOLANTS, quadrillées, soie cuite 65 fr. Idem, chinées, soie cuite 95 fr. I Chronique politique. s a I 33 fe 2. fi H l 1 g-1 i.-.g S fe 1 fo.£ g fi g- Les propriétaires du PAUVRE DIABLE ont l'honneur d'Informer les dames que leur.s assortiments de nouveautés en Jaeonas, Organdis, Mousseline de Chine, Rohes dis position, etc., sont actuellement au complet. Ils appellent partleulièrement l'attention sur plusieurs parties de Rohes volants en sole, qu'ils offrent dans «les conditions exceptionnelles: Ils rappellent aussi qu'ils possèdent ipn très-heau ehoix «le eonfeetions pour «lames, dont les modèles sont du dernier goût. Des gens qui tous les moyens sont bons, s'él;ant servis, dans quelques"villes de la Belgique, du nom de notre maison, en vue de se faciliter les affairesnous avons l'honneur de prévenir que toutes nos affaires se font Lille, que personne n'a le droit de vendre en notre nom, et que nous poursuivrons très-sévèrement les faits de ce genre, venant notre connais sance. - 3 - lies, jeudi 4 heures de l'après-midi; il s'est endu directement au château de Laeken, où il été reçu par le Roi. M. le comte Buol a dîné avec la famille royale, t il est reparti pour l'Allemagne 9 heures du oir. On lit dans le Constitutionnel Comme nous l'avons dit, le baptême du prince mpérial est fixé au 9 juin; il se fera ainsi dans es derniers jours de la session, et les grands corps de l'État pourront y assister au complet. Les six cârdinaux français et un grand nombre evêques doivent être convoqués Paris pour l'arrivée du légat chargé de représenter le Pape comme parrain du prince impérial. Le nommé D. Mhuissier Anvers, au- diencier de la justice de paix de cette ville (lr canton), vient d'être écroué la maison de sû reté civile et militaire, sous mandat d'arrêt il est* accusé de falsification de pièces. {Avenir.) On 20 Avril an 23 inclus. Vendredi Paris, l'intérêt de la journée a été au Corps-Législatif, grâce la libre et courageuse pa role de M. de Montalembert. L'honorable membre a flétri comme il le méritait, le récent arrêt de la Cour de cassation qui, interprétant judaïquement la loi électorale, a décidé que la dislribulièh des bulle tin» électoraux ne contenant que des noms de can didats, devait être soumise au bon plaisirdes préfets. Un correspondant de Paris envoie l'analyse du discours de l'éminent orateur.,On le lira avec inië-3 rêt. M. de Royer, procureur-général près dé la Cour de cassation, y est assez durement traité. M. le comte de Montalembert peut être assuré qu'aux prochaines élections, il ne sera pas le candi dat du gouvernement impérial. Mais il y tient peu. sans doute, et il a grandement raison. La Gazette de Vienne dont les relations avec le ministère sont conDues, soutient que ce que font les Autrichiens en Italie, a l'approbation de l'empereur des Français. Ce journal maltraite fort la politique piémontaise, propos du Mémoire de M. de Câvour. 11 dit que le Piémont arrange les affaires de la pénin sule comme s'il n'y existait pas de droits reconnus et intimement liés l'ordre politique de l'Europe, et comme si le monde était une masse en fusion qu'il fût permis de façonner sa guise. Il soutient que l'unité de l'Italie est un rêve; que le caractère national de l'Italie répugne l'unité politique, et que cette unité, si elle était décrétée par l'Europe, devait être maintenue par une intervention perma nente, et préservée par line armée de gendarmes, des discordes sanglantes et de la guerre civile. L'Italie, ajoute la Gazette de Viennedoit ses souffrances la surexcitation des esprits, provoquée par la soif d'agrandissement de la Sardaigue. L'état fiévreux et maladif de ce pays nécessite un traitement vigilant et sévère. La Saidaigne elle- même est victime de ses prétentions ambitieuses; elle s'est couverte de dettes et a envoyé ses entants h une guerre lointaine et étrangère, afin de pouvoir contracter Londres un emprunt de meilleures conditions. Les hommes qui dirigent les affaires de ce pays sont obligés de flatter toutes ses passions, et si jamais les rêves auxquels ils se livrent aujourd'-:' hui pouvaient se réaliser, ils en seraient les premiè res victimes. L'Autriche et la France sont appelées au même* titre faire éclore sur le sol de l'Italie, où leur» in térêts se touchent plutôt qu'ils no se croisent, une vie politique saine et féconde. De nouvelles explo sions dans cette partie de l'Europe n'atteindraient l'Autriche qu'en partie, mais elljes pourraient remet tre tout en question en France. L'A^tcjçhe d&bjourd'- hui n'est plus celle de 1847 5 gouvernement F?9- sède la force, la conscience de cette force, et se trouve occupé d'un travail de réorganisation et. d'exécution pratique d'idées positives et déterminées. Les peuples de cet Empire.ne sont plus accessi bles de vaines chimères, des sentiments vagues et sans but réel. La France aussi ne recule plus au jourd'hui devant de sombres appréhensions, des opi nions menaçantes. La France reconnaîtd'où lui vient le danger, elle le px-évient et le combat avec pru dence et énergie. Pour toutes ces raisons, nous avons l'assurance que tout ce que l'Autriche fait, en ce moment, en Italie, elle le fait au su et au gré de la France; et si, comme dit' leTimes, les troupes autrichiennes éta blissent un cordon sanitaire entre Parme et le Pié mont, on en aura été instruit k Paris avant que les ordres en fussent arrivés sur le Pô. Un correspondant du Nord dit que le comte do Cav/pur, avant de qqitler Paris, a remis M. Wa- lewski, une protestation contrelafin de non recevoir opposée par le Congrès aux réclamations élevées au nom de l'Italie, et qu'il en remettra une également au gouvernement anglais. L'Opinione de Turin dit que les Parmesans sont très-mécontentsque la milice n'a pu voir sans une irritation lés Autrichiens occuper tous les postes de la ville et du château, et que deux ministres, ceux de l'intérieur et des finances, ont donné leur démis sion. Nous ne savons si ce dernier fait est exact en général; les journaux piémontais sont fort suspects en parlant des actes de l'Autriche en tout cas; il est impossible de ne pas partager l'avis d'un journal français, qui dit ce propos que si les honnêtes gens en Italie ne veulent pas que les Autrichiens Jes gar-i dent, ils devraient bien se garder eux-mêmes. Ils ne doivent pas espérer, en effet, Qu'on laissera indéfini ment aux assassins là liberté de jouer du poigna'fd én plein jour, sans qu'il se trouve un homme pour dénoncer les misérables qui se donnent ce cruel passe-temps. On peut d'autant plus tenir ce langage h l'égard des Parmesans, que le gouvernement de leur souve raine èàt*doux, humain et très-rdécidé réaliser tout rccqui. pourrait assurer leur, bonheur et leur repos. D^ftrèMes nouvelles de Constaqlinople du 10, arrivées le 19 Marseille, le fils de Fuad-Effendi devait pertîrle 14 pour Paris, porteur du traité ra tifié par lefiultan. PaV.jUiie ordonnance royale en date du 18 avril, la Diète du'Hanovre a été ajournée jusqu'an 20 mai. JDana cet intervalle, les commissions resteront réu nies poilr examiner les propositions du gouverne ment. Avant la clôture de la séance, la seconde Chambre a reçu communication d'un message dit gouvernement, qui demande un crédit de 1,116,000 thalers pour l'établissement d'entrepôts libres Harbourg, Emden et Leer. e 13 a. t- 4 ai 3 - n> s l s a e 2 M S "0 "O 5 es as 2 u ti z D c w £3 a -5! X zs S5 «"S 55 n sd PS =5 s* W s S *53 «-OJ 3 C5 (M S es as a. es E=3 su m B5 2 3 c o s a «Si W» <3 s- s n. s t» 05 '05 6G fi C o ter» C8 .êf s- eS •03 G CS '05 S- WD 'G es s T3 S jS.S 's- cS- "S Zj O 1 Q I 11® 3 idSi w «o es cj 1' s Z n b g'S -g a ai 'fi B. .2 CZ 2 fi es. en H O s C e-. a g§ ftï a s - -ail 0 t/) tu o o> o -fl ca u c« 2 s a s >- - 1 g O -3S C - 3 g "S ^3 rg I - s i,! «■"i- eu B3 U w a S ,tè tn c a es 2 •2 s S 1 "2 w <5 g" 'c5 Sm -*d -d> U £- O o fi. fi. g- r a w o •3 v <3 .2 C5 ^3 eu CS 2 1 a JS 5 s.1 0 -- '05 'a 6 g O o xc - *0 t) o) r tj s© g'jl er1 -03 C es a 05 r: 1 .2 -S S eu O G5^ O - Cû -m 3 "S és 0 3 cr tf> vu- A2 t Sri 3. •O i en o ■s. a g 2 s -S :S' -a <0 3. -2 V -o ^»-o a g' .0 .s en 03 "O -C5 S* -g g 'J rr 1.. .3 03 1 -ô O ,0- 3 O O. S s s S s s Cl- s I a - 3 :„i g .i|. "O ■n 3 (3- 2* Al C o W i- .S OD «J es o O C w .2 s -0 2 mm -fi e« c» e g 3 S s 0 03 1 3 —S 03 i m l 3 C 2 g •2 J o" g s ïJ es co 3 t- 3 fi fi. 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Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 3