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Chronique politique.
Nouvelles diverses.
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Samedi, la Chambre' îles représentants a dis
cuté el voté, l'unanimité moins deux voix, le
budget de la dette publique.
Au début de la discussion. M. le ministre des
finances a annoncé qu'il présenterait la semaine
prochaine, des projets de loi autorisant le gou
vernement contracter un emprunt, opérer
la conversion du dernier emprunt., et aliéner
les actions du chemin de fér rhénan.
D'après M. Mercier, ces lois ne seront votées
que par précaution, et il avait commencé par
déclarer qu'il ne croyait pas que le gouverne
ment aurait besoin de réaliser ces opérations.
Congrès de Paris.
EXTRAIT DU PROTOCOLE DE LA SÉANCE DU 8 AVRIL.
Voici l'extrait du protocole qui concerne la
Belgique i
M. le-premier plénipotentiaire de France ap
pelle ensuite i attention du Congrès sur un sujet-
qui, bien que concernant plus particulièrement'1a
France, n'en est pas moins d'un inléiêi iéel pour
toutes les puissances européennes. Iî croit superflu
de dire qu'on imprime chaque jour en Belgique les
publications les plus injurieuses, les plus hostiles-
contre la France et son gouvernement, qu'on y prê
che ouvertement la révolte et l'assassinat. 11 rappelle
que'récemment encore, les journaux belges ont osé
préconiser la société dite la Mariannedont on saq,
les tendances et l'objet; que toutes ces publications
sont autant de machines de guerre dirigées contre le
repos et la tranquillité intérieure de la France par
les ennemis de l'ordre social, qui; forts dé l'impu
nité qu'ils trouvent i l'abri de la législation belge,
nourrissent l'espoir de parvenir réaliser leurs cou
pables desseins.
M. le comte Walevrski déclare que l'unique
désir du gouvernement est de conserver les meil
leurs rapports avec la Belgique, li se hâte d'ajouter
que la France n'a qu'à se louer du cabinet de Brux
elles et de ses efforts pour atténuer un étal de choses
qu'il, n'est pas même de changer, sa législation ne
lui permettant, n> de réprimer lesexcès de la presse,
qi de prendre l'initiative d'une réforme devenue
absolument indispensable; nous regretterions, dit-il,
d'être placés dans l'obligation de faire comprendre
nous-mêmes la Belgique, la nécessité rigoureuse
de modifier une législation qui ne permet pasà son
gouvernement de remplir le premier des devoiis
internationaux, celui de ne pas tolérer chez soi des
menées ayant pour but avoué de porter atteinte à.la
tranquillité des États voisins. Les repi ésentalious du
plus fort ressemblent trop la menace pour que
que nous ne cherchions pasà éviter, d'y avoir re
cours. Si les représentants des grandes puissances dé
l'Europe, appréciant au même point de vue que
nous cette nécessité, jugeaient opportun d'émettre
leur opinion cet égard', il est probable que le gou
vernement belge, s'appuyant sur la grande fnajorilé
du pays, se trouverait en mesure de mettre fin un
état de choses qui ne peut manquer, tôt ou lard, de
faire naître des difficultés et même des dangers qu'il
est de l'intérêt de la Belgique de conjurer d'avance.
Lord Çlarendon, en ce qui concerne la presse en
Belgique, a déclaré que les institutions de sou p»ys
ne lui permettaient pas d'intervenir)>dans le sens
indiqué par JVI. le premie;- plénipotentiaire de France,
bien que le gouvernement de la Grande-Bretagne
fût le premier déplorer, quelque part qu'ils se
produisent, les exrès de-lé "presse.
Dn 37 Avril an 30 Incln*.
UOpinione, de Turin, parle de nouveau du Mé
morandum sarde, pour Cn affirmer l'existence de la
manière la plltô Catégorique. Saiis'âôtrte, dih-elfe, le
Mémorandum n'a pas été lu au Congrès; mais il a
été, sur uné invitation lormelle, communiqué
l'empereur des Française! au gou vertieinenl.auglaisq
sans doute, le Congrès n'a pas prjs de résolution au
sujet de l'Italie, parce que les plénipotentiaires au
trichiens oui opposé une fin de iipii-recevoir: mais
ou ne s'en est pas moins longuement .entretenu des
moyen» a adopter pour remédier aux maux de la
péiiiusule.
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L'aventure sut tante est arrivée dans un district
voisin de Poseti. La famille d'un paysan qui habite
une maisbn isolée dans les champs,célébrait la nais-
saiice.d'uh entant. L'heureux père, dans l'excès de
sa joie, confie la sage-le m me qu'il a économisé la
somme (le 80 thalers pour le yt-paa du bapjêtne,
Quelques jours avauL la lête» paraît, uïi soir, une
figùienveloppée cFunè peau de bceaf, des cornes
sur la tête el qui, se disant le diable, •demande aux
parents leur nduvêau-iié. Ceux-ci poussent des cris
de détresse el alors le diable cousent recevoir au
lieu de L'tuilaul une somme de 80 lhalers. Il s'iu-
lorme ensuite de 1 endroit où sont les provisions de
bouche^ on i'etlvoie au grenier. Taudis qu'il y dé
croche les saucisses et les morceaux de lard, un
chasseur du voisinage arrive et trouve les parents
agenouillés et en pi tères. Le paysan lui apprend
que le diable e»t chez lui. Aussitôt le chasseur monté
l'escalier en criant Qui vive! Une voix terrible lui
répond Je suis le diable! Le chasseur lait mine de
vouloir*tirer et ce bruit le piéleudu diable s'écrie
SeigtteUi Jésus, ne tirez pas, je suis uu tel, C'était
le tuai i de la sage-temme, lequel se trouve actuelle
ment eu prison.
Une lettre de Constantinople.en date du 6 avril,
publiée par le Nords'exprime ainsi
Salih-Pacha, l'auteur de l'assassinat de la jeune
fille de Varna, a lait des aveux complets, tout en
exprimant son ëtonnenieul de voir faire un si giaud
cas d'une affaire d'aussi peu d importance. Il pouvait
s'allendte tout au plus être condamné a payer
quelques centaines de piastres, prix du sang d'une
pay saune chrétienne, lt a confessé.. lui - même
qu'ayant désiié s'emparer de la jeune fille el pour
éviter l'éclat de la vrolence, il a d'abord envoyé le
père conduire un chariot dan»,,un village voisin,
pour le service des troupes; aptès quoi, il a lait
partir la mère pour iaire rebrousser chemin au
père, el c'est en l'absence des parents que deux ai-
des-de-carnp, envoyés par le pacha, saisirent la fille,
restée seule dans la maison, la gaiottèrent et la
transportèrent, en voilure fermée, dans le harem de
Soii Excellence. Au grand scandale du public otto
man, on p»rle ici d'une punition exemptai, e du
ravisseur et assassin de la fille chrétienne. On s'at
tend le voir décapiter, ou bien condamné balayer
les t'ues dans les diverses villes de l'Empire. Les
pachas n'ont jamaissubi de condamnation, si ce n'est
pour acte de rébellion. Ce serait donc détruire un
prestige si utile l'autorité administrative que de
traiter un des grands dépositaires du pouvoir com
me un malfaiteur vulgaire. D'autre part, malheur
aux chrétiens, dans les villes où la population mu
sulmane aura su pour quelle cause uu pacha est
coudamué balayer les rues.
Le Pape, qui, non sans peine, avait obtênu, la dé
mission de l'évêque de Ltiçon, vient d'en obtenir
une autre concession, colle-ale retirer le mandement
par lequel il exposait ses diocésains les motifs de
sa démission, mandement qui avait fort déplu au
gouvernement français, et dont il avait interdit la
publication et la distribution. (Corr. du Nord.)
LA LUNE ROUSSB ET SON INFLUENCE.
Dans la croyance populaire qui* attribue Oné ai
funeste influence celte lunaisoti, il y a une part
d'erreur et de vérité. L'erreur consiste rendre la
lune responsable physiquement des refroidissement»
dangereux que subissent souvent durant les nuit»
d'avril; les tendres bourgeons des arbres délicat* et
des herbes; mais il est vrai que l'apparition de la
lune est le signe précurseur de ces refroidissements,
et c'est parce qu'elle les snponce, en se montrant,
qu'on lui a attribué une influence maligne.
Depuis Ai istote, les physiciens se sont appliqué»,
avec un grand soin, l'étude des phénomènes da
refroidissement des plantes et delà production de
la rosée. Gersten, Musscheosbroek, Dufay, Lestia et
d'autres, ont peu peu éclairêi la question. Ver»
l'année 1800, un anglais, M. Wells, a commencé
une série d'expériences décisives, dont les résultat»
ont été consignés dans son livre De la Rotée, Cou
ronné Londres en 1810. On a remarqué que le»
corps qui contiennent el émettent du calorique
rayonnant peuvent, dans certaines circonstances, se
refroidir considérablement et atteindre ainsi, lors
que les nuits sont sereines, une température qui est
inférieure celle de l'airde 4,5,6 cl même 8 degrés.
Voici ce que dit le docteur Wells «r "7
Pendant les nuits calmes el sereines, le» partie»
supérieures de l'herbe rayonnent leurs calorique»
vers les régions vides de l'espace et n'en reçoivent
rien eu échange; les parties inférieures, très-peu
conductrices, ne peuvent leur transmettre qu'une
petite partie de la chaleur terrestre. Comme d'ail
leurs elles ne reçoivent rien latéralement, elles doi
vent se maintenir plus froides que l'air et condenser
la vapeur qui s'ytrouve mêlée
De là le phéuoroélië de la rosée. En été, les plantes
sont adultes, et leur vigueur fait qu'elles ne souffi eut
plus du refroidissement mais, dans les premiers
jours du printemps, au mois d'avril, leurs vaisseaux
en souffrent très-vite, et le travail de la sève est
quelquefois arrêté. Les fleurs se fanent ou reaient
stériles.
Tl suffit, par exemple, que la température de. l'air
riuifs sereines ne soit pas supérieure 5 ou
b degrés, puisque lerayonnement peut ahaisser
alors o degrés la température de» parties délicate»
de là plante, et, par suite de cet abaissement, le»
geler.
Si les nuits ne sont pas sereine», il n'y a rien h
craindre, et la plante reçoit des nuages du calorique
en échange de ce^ui qu'elle leur envoie.
Il est facile de comprendre, la suite de ce» expli
cations, quel est le rôle réel de la lune d'avril, et
comment, sous le nom de lune routte, elle est deve
nue unépouvantail. Toutes les foisqu'elle se montre,
c'est que l'air est pur, el en ce cas le refroidissement
des jeunes plantes peut comprotne- tre leur floraison.
PATE PECTORALE PAREGORIQUE,
Préparée par M. Jb-Ed Tiusforest, médecin-pharmacien.
Mordeaux.
Cette Pate, extraite des substances pectorales dont les
vertus sont le mieux constatées, recommandée par beatt-
cotip de ihédecins, réussit Irès-bjcn dans tous les cas où
la poitrine est irritée; elle convient dans les-rhtimes opi
niâtres, les catarrhes"/ la grippe, Tsstjnçe, Ta coqueluche,
l'enrouement, le crachement de sang, et dans toutes les
maladies nerveuses des poumons et de l'appareil respi
ratoire; elle calme et fait entièrement disparaître ia toux,
provoque' l'expectoration on ne saurait trop en recom
mander 1 usage aux personnes d'un tempérament sec ou
sujettes aux extinctions de voix. Il faut en teiiir dans la
bouehc le plus constamment possible et la laisser fondre
doucement. elle peut tenir "Heu de tisane et dés diffé
rentes boissons pectorales qui répugnent au goût et fati
guent l'estomac. Elle est extrêmement mucilagineuse,
très-adoucissante et d'un goût fort agréable, Prix:
3 fr. la boite, 1 fr. 50 c. la denii- boîte.
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