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Nouvelles diverses.
Pour en finir de ce qui s'est dit ailleurs que chez
nous, sur la presse belge, il nous reste parler d'un
article du Morning Posl reproduit par le Moniteur
français, qui n'a pas fait le même honneur, et pour
cause, aux articles du Times. Disons en passant que
cette manière de dissimuler aux lecteurs français
tout un côté de la vérité, prouve bien que le gouver
nement impérial n'est pas aussi sûr de son bonjdroit
que ses défenseurs attitrés voudraient le faire croire.
Le Morning-Post dit que M. Walewski a eu raison
d'entretenir le Congrès de cette question.
La France, ajoule-t-il, avait un grief contre la
Belgique, évident pour tout le monde, et reconnu
par quiconque avait lait attention aux menées qui
se poursuivaient pendant le cours du grand draine
européen. La Belgique était notoirement neutre
pendant la guerre, comme la Prusse el les États se
condaires de l'Allemagne; mais, néanmoins, Brux
elles était devenu le centre d'où les émissaires des
partis français et les agents de la Russie répandaient
des doctrines et des principes tellmneqt subversifs
et d'une nature si odieuse, que tout gouvernement
Ronnête et qui se respecte aurait dû, de son propre
mouvement et sans hésitation el délai, prendre des
mesures énergiques de répression.
La Belgique a été coupable en permettant aux
défenseurs salariés de la Russie et aux émissaires des
partis d'établir des journaux et des sociétés secrètes,
dont l'objet est de répandre en France tous les élé
ments de troubles et de discorde, et «Je comploter la
destruction du gouvernement et de la Constitution
établis par le suffrage universel du peuple et main
tenus par son consentement unanime et^ son appui
spontané. Ces journaux et ces sociétés n'ont été,
vrai dire, que des machines de guerre; on ne saurait
le nier.
Ati moment où la fièvre d'émigration entraîne
vers l'Amérique du Nord un si grand nombre de
nos compatriotes, nous sommes heureux de pouvoir
signaler l'apparition d'un livre consciencieux qui
vient d'être publié Bruxelles, par l'éditeur Tarlier,
sous le titre de Conseils VÈmigrant belge. Cet ou
vrage, qui ne coûte qu'un franc, renferme tous les
rapports de nos consuls sur l'émigralion, et donne
des notions clajres el précises sur les classes d'érni-
grants certaines de prospérer aux États-Unis, sur les
précautions prendre pour la traversée, sur les
parties desEtats-Unis préférables pour les émigrants
belges, sur les frais d'établissement en Amérique, etc.
Une belle carte, dressée d'après les documents les
plus récents, accompagne le volume et représente b
une grande échelle les États vers lesquels se porte
actuellement l'émigration belge.
M. Lacourt, boucher, Haï, vient d'abattre un
bœuf de race anglaise, élevé dans lesétables de MM.
Claes,de Lembecq, et qui ne pesait pas moins de 800
kilos. Il renfermait 127 kilos de suif.
Dimanche, vers 8 heures du soir, Seraing, le
nommé P.-J.Voos,âgé de 20 ans,se rendit i la Meuse,
près du barrage, avec son cheval, lorsque arrivé au
bord du fleuve, l'animal prit peur de quelques pier
res placées là et refusa d'entrer l'eau.Voos, voyant
l'inutilité de ses efforts, monta sur son cheval et le
fit, entrer reculons, malgré les observations de
quelques personnes qui lui fesaient remarquer que
le fleuve était très-profond en cet endroit et le cou
rant très-fort. Ces prévision» se réalisèrent malheu
reusement bientôt: le cheval perdit pied et fut tout
de suite entraîné; et comme une corde lui ceignait
les naseaux, il ne tarda pas être asphyxié et i dis
paraître avec son cavalier.
Malgré les recherches auxquelles on s'est aussitôt
livré, le corps de Voos, ainsi que celui du cheval, n'a
n'a pu être retiré qu'hier matin.
Un pharmacien deBordeaux, M. M..., était occupé
dans sa pharmacie composer quelques remèdes;?!
tenait la main un flacon bouché i l'émeri. Ayant
fait quelques efforts pour ôter le bouchon, le flacon
se brisa entre ses mains et lui fit une blessure. M.
M...,qui était d'une organisation excessivement ner
veuse, fut tellement impressionné la vue de son
sang, qu'il tomba la renverse pour 11e plus se rele
ver. Tous les soins ont été inutiles, on n'a pu le
rappeler la vie.
Le ii de ce mois, est décédé b Dunkerque, l'âge
deg7ans22jours, M. Placide-Dominique-Constantin
LefebureDe Terbekcn, receveur de l'enregistrement
pensionné, né Fumes le 19 avril 1769, veuf de
dame Marie Herwyn.
Avant la révolution française de 1789, il était of
ficier au service de la Hollande et eut pourcoinpa--
gnon d'armes, le général Chassé, qu'il revit en r83r
son passage Dunkerque, après l'évacuation de la
citadelle d'Anvers.
Le 14 février 1798, il entra dans l'administration
de renregislrement et des domaines et fut nommé
successivement receveur aux bureaux de Thielt et
d'Ostende et ensuite Dunkerque, où il fut admis b
la pension de retraite.
Il était le beau-frère de M. Herwyn, en son vivant
directeur de l'enregistrement et des domaines b
Bruges et l'oncle do feu M. Bernier-D'hongerswal,
ancien commissaire d'arrondissement Fûmes.
On lit dans le Journal de Constantinopledu l'mai:
Un bien rare et bien déplorable accident est
arrivé cette semaine b Kourou- Keu pru, quelque
distance d'Ismith et d'Fndek. Deux derviches tra
versaient b cheval la roule, lorsque l'Un d'eux sentit
sa monture s'eufonçer dans la vase qui rend ce pas
sage d'un difficile accès, malgré leurs efforts réunis,
les deux voyageurs ne purent dégager le cheval, et
l'un d'eux proposa d'aller chercher des secours au
village voisin. Il fut peu de temps absent, et son
retour il trouva son compagnon enfoncé et complè
tement asphyxié avec son cheval dans la vase qui
les avait pbu b peu engloutis.
Les nouvelles des départements du centre et de
l'ouest parlent de nouveau d'arrestations qui, vien
nent d'être opérées dans plusieurs localités. Ces
arrestations se rattachent aux sociétés secrètes, no
tamment la Marianne.
Les journaux de France nous apprennent que les
pluies torrentielles qui n'ont cessé de tomber depuis
le. commencement du mois, ont fait déborder les
cours d'eau du centre de la France, notamment le
Cher et la Loire.
Les eaux de la Seine marquaient hier midi, Paris,,
aux échelles du Pont-Royal, 4 mètres 60 au-dessus
du niveau des plus basses eaux.
Ecuries-d'Artois. On dit cette résidence presque
aussi-grande que l'Elysée. Il paraît qu'à l'instar des
minisires anglais, M. Fould habitera ce palais et ne
viendra qu'aux heures de travail au ministère d'état.
On écrit de Luz, le 9 mai, au Journal de Turbes:
La neige continue tomber abondamment sur
nos montagnes. Les récoltes sont perdues sur les
hauts plateaux. Baréges a été atteint de nouveau par
l'avalanche du milieu. Treize baraques ont été em
portées ce matin cinq heures; on a déplorer la
perte d'un jeune homme qui, victime de son-dé
vouement, a péri en courant avertir une famille voi
sine l'approche du sinistre.
État-civi 1. d'Ypbes, du 11 Mai au 17 inclus.
Naissances. Sexe masculin 2, idem féminin 4, total 6.
Mariages. Doolaeghe, Philippe-Jacques, 25 ans,
tailleur, et Cocle, Émérence-Marie, 27 ans, dentellière.
Décès. Doolaeghe, Jeanne, 68 ans, dentellière,
Veuve de Jacques-François Ramskindt, rued'Elverdinglie.
Vandyck, Pierre, 45 ans, cultivateur, domicilié
Deurne (province d'Anvers), célibataire, rue de Tour-
hout. Six, Reine, 70 ans, dentellière, veuve de Pierre
Vanden Moortel, S' Jacques-lez-Ypres. Jolgt, Ida-
Constance, 74 ans, dentellière, célibataire, rue de Kau-
wekind. Smet, Pierre, 20 ans, soldat au 2* régiment
d'infanterie, domicilié Beveren (Flandre orientale), cé
libataire, rue des Boucliers. Houcke, Edouard, 45 ans,
tourneur, époux de Barbe D'Hondt, enclos rue de la
Bouche. Vande Velde, Isabelle-Thérèse, 79 ans, sans
profession veuve de François D.onckcr, rue de Lille.
Vlaemynck, Pierre, 59 ans, tisserand, veuf de Pélagie
Bouillet, époux de Marie-Jeanne De Waele,rue de Menin.
Iiiines. Marché aux grains et autres denrées,
du 14 Mai 1856.
NATURE
QUANTITÉS
QUANTITÉS
PRIX MOYEN.
MESURE.
DBS GRAINS
EXPOSEES
ET DENREES.
EN VENTE.
VENDUES.
FR.
CRNT.
Froment blano.
746
746
35
37
par hect.
Seigle
54
54
19
42
idem.
Escourgeon
256
256
17
71
idem.
Avoine
42
42
9
87
idem.
96
96
15
50
idem.
Marché d'Ypber.
Le Moniteur français dit que l'article du projet
de loi appelant, en 1857, sous le drapeau 140,000
hommes de la classe de i856, est remplacé par l'ar
ticle suivant «11 sera fait, en 1857, un appel de
100,000 hommes sur la classe de i85fj.
On parle de la réorganisation de toute l'armée
française en cinq grands corps, de trois divisions
chacun, commandés par des maréchaux, la garde
impériale formant le corps de réserve.
Un palais magnifique, destiné M. Fould et que
ce haut fonctionnaire fait bâlir, s'élève maintenant
dans le faubourg Saint-Honoré, du côté de la rue des
•assiYa
19
19
■assavH
4 00
3 90
1 40
1 20
1 25
PRIX
MOYEN
su
MARCHÉ
précèdent.
PAR HECT.
30 80
29 80
19 20
10 37
18 20
P. 100 KIL.
7 00
7 75
PAR KILOG.
2 17
PRIX
MOYEN.
PAR HECT.
54 80
33 70
20 60
10 18
19 40
21 60
P. 100 KIL.
U
9 00
PAR KILOG.
1 98
de fr. 00 00 A 00 00
de fr. 00 00 00 00
de fr. 00 00 00 00
de fr. 00 00 A 00 00
de fr. 00 00 00 00
de fr. 00 00 00 00-
de fr. 0 00 0 00
de fr. 0 00 0 00
de fr. 0 00 0 00
M
2 2
3 a> i3
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0 s
•«rOiOOkO"** 020 m
IN T T O O
<H aJ O
9
OBJETS VENDUS.
Fromentblanc.
Froment roux.
Seigle
Fèvest.
Pois
Pommes de terre
rouges
Idem blanches.