MM. BEKE, Pierre, négociant BOEDT, Pierre, avocat COMYN, Servais, notaire et MERGHELYNCK, Ernest, propriétaire ont obtenu la presqu'uoanimité des suffrages et en conséquence M. le président les proclame candidats de l'Association électorale. INTERIEUR. r faire choix immédiatement d'un nouveau can didat et qu'il eut été désirer qu'on eut eu plus de temps, pour mûrir davantage le choix faire. M. le président répond que le désistement de M. le Baron Vanderstichele de Maubus ne lui a été remis que Jeudi, dans l'après-diner. Ainsi il n'y a pas eu de temps perdu, puisque l'assem blée a été convoquée dans les vingt-quatre heures. Aucune observation n'étant plus faite et per sonne ne faisant usage de la faculté que lui accorde l'art. 10 du règlement, la liste des can didats provisoires est arrêtée et on procède au scrutin secret la nomination des candidats définitifs. Le dépouillement des votes constate que Avant de lever la séance, un membre fait la proposition d'émettre un vote de remercîmenl et de reconnaissance M. le Baron Vandersti chele de Maubus, pour les services qu'il a rendus l'arrondissement comme membre des États-provinciaux depuis la création et du Con seil provincial jusqu'aujourd'hui. L'assemblée adopte la proposition par acclamation et décide que M. le président en fera part M. le Bourg mestre de (a ville d'Ypres. La séance est levée. -t-b» n an o» On nous annonce qu'à Haringhe, il y a lieu de faire choix d un nouveau conseiller provin cial. M. le Baron Mazeman reste sur les rangs, mais M. Etienne De Vrière a renoncé toute nouvelle candidature. Plusieurs noms sont mis en avant pour le remplacer ou parle surtout de M. Joye-Ghys de Walou. Nous n'avons aucune nouvelle de l'élection Îïovinciale qui doit avoir lieu Passchendaele. I paraît que les membres sortants, MM. Comyn et De Neckere, seront réélus. D'après le Mémorial de Court rai, une lutte assez vive aura lieu Menin, pour le choix de deux conseillers provinciaux. Les membres sor tants sont MM. Gbesquière, ancien bourgmes tre de Menin et Vau Acker, bourgmestre de Wevelghem. Le parti libéral met en avant MM. Dufort, notaire Ledegbem, et Bovyn, négociant Menin. Ce sont deux excellents choix et il y aurait lieu de féliciter le Conseil, de pouvoir les oompter au nombre de ses membres. enter le mondât d'arrestation lancé contre vous, la m question fera le reste! Qu'eut pu répondre l'bermite? tout venait témoigner contre lui. Raimbaud était venu le voir, mais préoccupé par une idée qu'il semblait avoir mise exécution après qu'il l'eut quitté. Le prêtre se prépara donc suivre le souverain mayeur, tnais avant de quitter son prie-Dieu, sa cellule si blanche et si tranquille, tous ces témoins de ses extases saiotes, il s'écria, en tendant la main vers son crucifix Je déclare devant Dieu que je suis innocent, a Après cette simple protestation on lui lia les mains, et ce fut au milieu des soldats que le vieillard traversa les mes de Liège pour s'arrêter enfin devant la sombre pri son de l'ofificial dont les portes se refermèrent bientôt sur lui. IV. Dans l'édifice destiné l'emprisonnement des ecclé siastiques, appelé l'officialiti,se trouvait une salle muette, mystérieuse et sombre comme la mort; elle était tendue de noir des flammes allumées jetaient sur les tentures une lueur funéraire... Une table en fer i cheval occupait le miliru de cette pièce, des juges en longues robes rou es y siégeaient. Deux dominicains se trouvaient au bas e 1 estrade; quelques hommes la face ignoble, aux bras nus étaient occupés visiter des appareils qui donnent la mari, non cette mort glorieuse qui vous emporte au milieu des combats, sur tes remparts fumants d'une for teresse, mais cette agonis lente, affreuse, qui acooblc Mardi, le Sénat a adopté définitivement le budget des affaires étrangères pour l'exercice 1857, la loi relative aux pensions des officiers de 1830 et des décorés de la Croix de Fer, le budget des dotations pour l'exercice 1857, la loi autorisant l'échange d'un terrain Anvers, et le projet de concession du chemin de fer de Contich Lierre. Il a ensuite ouvert et fermé sans débat, la discussion générale du budget de la dette pu blique pour 1857 et celle du projet de loi qui proroge la loi du 12 avril 1835 concernant les péages sur les chemins de fer de l'État. Trnmm Mercredi, le Sénat, après avoir adopté défi nitivement le projet qui proroge la loi du 12 avril 1835, concernant les péages sur les che mins de fer de l'État, le budget de la dette pu blique pour l'exercice 1857, et le budget des non-valeurs et remboursements pour le même exercice*, a ouvert et fermé, après quelques débats, la discussion générale des projets sui vants budget des travaux publics, 'oi réglant le régime de surveillance des fabriques de sucre de betteraves, budget des recettes et-dépenses pour ordre, de l'exercice 1857. Le Sénat ayant reovoyé la prochaine séance la discussion des articles de ces trois projets, a passé ensuite au vole sur la demande de grande naturalisation du sieur Bisscrot, capitaine d'ar tillerie, qui a éléadmise l'unanimité des IreQte deux membres présents. Jeudi, le Sénat a adopté définitivement le budget des recettes et dépenses pour çrdVe, et volé d'urgence un crédit supplémentaire de 53.632 fr. au budget des affaires étrangères. L'assemblée a consacré presque toute sa séance la discussion des articles dû budget des travaux publics de l'exercice courant, dans laquelle ont été reproduites les diverses obser vations qu'avait provoquées ce budget la Chambre des représentants. La discussion a continué vendredi. Mardi, la Chambre des représentants a voté le projet de loi, qui porte de quatre cinq le nombre des échevins de la ville de Bruxelles. Elle a discuté ensuite le projet qui modifie les lois relatives au régime commercial. M. Moreau ayant voulu introduire au projet un amendement consacrant la libre entrée du fer et de la fonte, M. le ministre des finances a soutenu que ce n'était pas là un amendement mais un projet de loi spécial, et il a demandé la question préalable. Celte opinion, vivement combattue par plu sieurs orateurs, a été condamnée par 37 voix contre 23. La discussion des articles du projet de loi a commencé mercredi. l'homme le plus fort sous le poids des souffrances, et lui fuit avouer des crimes que bien souvent il n'a point commis. i Le terrible tribunal semblait attendre un patient. Bientôt un bruit de chaînes et de pas retentit la porte s'ouvrit et l'hermite parut devant ses juges. Dam leurs regards il lut un arrêt de mort, et recommanda son ôme Dieu. Le profond silence fut troublé par la voix du juge-président qui s'adressa l'homme de S'-Maur en ces termes .i. Vous êtes accusé du meurtro de Raimbaud, bour- geois de Liège; la voix publique vous impute en outre d'avoir assiste au sabbat diverses reprises et d'y avoir perpétré plusieurs cas vilains, d'avoir enfin des relations avec satan. Tous crimes dont vous avez vous justifier. Quels sont vos moyens de défense? Quelles raisons avez-vous alléguer L'hermite ne répondit que par une dénégation com plète. Dans un temps d'ignorance et de superstition, le peu ple d'ordinaire traite de surnaturel tout ce qu'il ne peut comprendre. Un homme qui vivait seul sur la montagne, une lueur que les habitants voyaient brilter la nuit de la fenêtre de sa cellule, suffisaient pour faire supposer que ceux qui veillaient après la eopareie no pouvaient ôtre que des malfaiteurs, ou des sorciers ayant commerce avec l'enfer. Les juges traitèrent de fablo tout ce que le vieillard opposait pour sa défense. Mercredi, la Chambre des représentants a voté le crédit extraordinaire de 800 mille francs pour faire fabriquer dan» les prisons des ot^jeu destinés l'exportation. Aussitôt après, M. le ministre des finances a retiré du projet de loi qu'il avait présenté le 5 de ce mois, la partie relative l'emprunt de 35 millions, et l'aliénation des 4,000 actions du chemin de fer rhénan, deux opérations que le gouvernement ne se propose pas de réaliser avant la session prochaine. Il ne restait du p'rojet que la partie relative la conversion de l'emprunt de 26 millions. Sur la proposition de M. Delfosse, la Chambre en a décidé la discussion immédiate, et le pro jet a été voté sans débat, l'unanimité des 62 membres présents. La Chambre a repris ensuite la discussion du projet de loi portant révision du système com mercial. Ce projet a été adopté avec 1° le crédit du 400.000 fr. destiné fabriquer de la mon naie de billon; 2° un crédit de 72,116 fr. au département de la justice; 3* la disposition additionnelle et l'article interprétatif de l'art. 186 de la loi du 3 janvier 1817 sur la milice. La Chambre des représentants s'est ajournée jeudi indéfiniment après avoir volé diverses lois de crédit Elle a renvoyé la session prochaine le crédit demandé pour les fortifications d'An vers, et celui de 21 millions destiné achever le matériel du chemin de fer de l'État, com pléter son matériel, et étendre les lignes télé graphiques. C'est une session qui finit assez mal. Après avoir gaspillé son temps en discussions oiseuses ou inutiles, et s'être donné des vacances multi pliées, la Chambre se sépare en laissant non discutés un bon nombre de projets importants. La section centrale chargée de l'examen du projet de loi de crédit de 21 raillions au dépar- teroent des travaux publics, s'est réunie sous la présidence de M. Rousselle. EHe a proposé l'ajournement de plusieurs dépenses, ce qui réduirait, le chiffre du crédit seize millions. M.- iMoncheur a été nommé rapporteur. Notis recevons les reriseîgnémeftts les plus fa vorables sur la moisson prochaine. Les dernières pluies ont produit le méilleur effet, quoiqu'elles aieot renversé, et là, les seigles et les colzas, qui se relèveront sans peine. Les avoines et le lin, semés dans de bonnes conditions, viennent parfaitement. Les plantes d'hiver ne laissent rien désirer jusqii'ici. Les fourrages sont abon dants, les pommes de terre poussent vuéifœil, et le houblon qui est devenu une source de richesse pour divers cantons du royaume, ne tardera pas de s'élever le long des perches qu'on vient de poser. La situation est donc excellente. Le président ordonna la question. Le Brodequin fut le supplice qui devait, selon l'avis d'un drs juges, jeter un nouveau jour sur le procès. Or, le supplice du brodequin était une de ces torture) affreuses que peu d'hommes savaient supporter. Apres avoir lié le patient sur une espèce de table plus longue que large, on lui mettait les pieds dans des bottines en fer fixées l'extrémité de la planche, et dont volonté on diminuait la longueur. Le pied alors subissait uni: pression tellement atroce, que bien souvent, en sortant de cet étau, il n'était plus qu'une masse informe d'os et do sang. Déjà les dominicains entouraient l'hermite, ils obser vaient le progrès des tortures et lui montraient no grau» crucifix noir suspendu derrière les juges; ils l'invitaient dire la vérité au nom de celui qui était venu la prêcher aux hommes. Les brodequins s'abaissaient lentement. Les os du pied craquèrent, le sangjaijlit: l'iiermitc réduit au déses poir par l'excès de la douleur, s'évanouit en s'avouer coupable. Le président ordonna aux bourreaux de déga ger 1rs membres ensanglantés du patient et de le fau'c revenir, s'il était possible, de l'évanouissement d 'j- lequel il était plongé. Ses yeux s'ouvrirent enfin a 1 lumière pour entendre sa sentence. Par ufl raffinement de barbarie, on Je eondai"18 deux années d'emprisonnementaprès quoi il devs' avoir la tète tranebée, vis-à-vis de la ruo Neuvice. (La suite nu proehain

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Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 2