AVIS. VMrasàvàs Chronique politique. Nouvelles diverses. - - u COMMUNALES. Le l undi, 16 Juin 1856, Le Hardi, 17 Jnin, NETTOYAGE des TACHES pine); Boî tier, Adinkerke. Médaille de bronze Larivière, Destelbergen (produits divers); baronne de Vrière, Bruges (id.); Delobel, Hoogstraeten (avoine de laCajnpine); Demulder, Poesele (pro duits divers); De Bosscher, Ooslacker (id.); Hillel et C", Bruxelles (engrais); Vancleemputte, h tiand (id.); Vandenglieyn, Garid (id Berrens, Batlice (fromage). Mention honorable Tetard-Fery, Bruxelles (engrais). Du 8 Juta au 11 inclus. La remise des passeports aii ministre d'Angleterre, par le cabinet de Washington,' prime toutes les au tres nouvelles; 7 - L'annonce du Morning-Pott,contestée un moment par le Globea été confirmée le soir même la Chambre des communes. Sur une interpellation de M. Disraeli, lord Paimerston a dit que le gouverne ment avait appris par une source indirecte, qu'en effet, M. Crampton avait reçu ses passeports et qu'il était en route pour se rendre de Washington ïo=- ronlo, dans le Canada. Le gouvernement n'a reçu aucune nouvelle directe de M. Crampton. V 'V A la Chambre des lords, 6ur l'interpellation du comte Hardwicke, lord CJarendon a répondu que le gouvernement n'avait reçu, cet égard, aucune nou velle officielle. Au commencement de la séance de la Chambre des communes, sir Edouard Lyttoù Bulwer avait annoncé qu'il soulèverait, dès le lendemain, la.ques- tion des relations actuellement existantes entre l'Angleterre et les États-Unis. Le Morning Herald annonce que deux vapeurs anglais, armés en guerre, viennent d'être envoyés ~àu Canada. U est question de renforcer, par une nouvelle escadre de cinq vaisseaux, celle qui sta tionne depuis trois mois aux Bermudes. ,77 Par l'Atlantic, entré le 4 Liverpool, avec des nouvelles de New-York du 24 ma'» so,lt arrivés les journaux américains. Plusieurs d'entre eux disent que la dépêche de lord Clareudon avait produit un bon effet, de nature h mettre fin au différend.. De son côté, le ministre français Washington s'em ployait avec beaùcdùp d'activité aplanir les diffi cultés relatives» M. Crampton. Mais le New-York Herald publie des informations bien opposées. Un de ses correspondants de Washington lui écrivait ceci, en date du a3 mai M. Marcy s'occupe en ce moment de répondre la dernière dépèche de lord Clarendon. Le jour où M. Crampton recevra ses passeports, M. Dallas en sera avisé. M. Marcy démontrera dans sa réponse qile les arguments employés par lord Clarendon n'ont fait qu'aggraver l'of fense dont il voulait se disculper. Je suis suffisamment bien informé pour affirmer que notre gouvernement, tout en retournant lord Clarendon ses protestations amicales, lui démontrera que l'intérêt des deux pays exi»e le remplacement de M. Crampton, qui a cessé de jouir de la confiance du gouvernement des Etats-Unis. Quant aux consuls britanniques impliqués dans l'affaire des enrôlements, il leur sera permis, par forme de compromis, de rester leur poste. On suppose que l'Angleterre ne s'offensera pas du renvoi de M. Crampton, puisqu'il ne sera pas exclusivement, dû la complicité de ce ministre dans l'affaire des enrôlements. Malgré tout, il nous est difficile de croire que la guerre puisse sortir de U. Le cabinet de Washington montre une susceptibilité très-déplacée; mais de son côté, le gouvernement anglais a peut-être eu le tort de ne pas faire naître dans ces derniers temps, une occasion pour rappeler M. Crampton, dont le maintien est la cause ou le prétexte de la difficulté. Tout va dépendre h présent de la manière dont l'Angleterre considérera le renvoi de son ministre, et des mesures qu'il croira devoir prendre cette occasion. En temporisant comme le Titfie* le con seille, il est probable que les choses s'arrangeraient. Malheureusement,ce parti est peu digne de l'Angle terre. Mais ce pays nous a appris plus d'une fois qu'il sait faire passer son intérêt avant sa dignité. Les Chambres hanovriennes se sont réunies, le 3 juin, pour la première fois depuis leur prorogation. Les comités ouf, dans l'intervalle, préparé beaucoup de travail pour les deux assemblées, et leurs con clusions paraissent être généralement défavorables aux projets financiers du gouvernement. Quelques questions d'un intérêt secondaire ont formé le sujet des discussions dans la première séance de la seconde Chambre et témoignent toujours du désaccord exis tant entre la Représentation nationale et le minis tère. L'impératrice douairière de Russie est toujours dans un état de santé très-chancelant. Pendant toute la durée des fêtes qui viennent d'avoir lieu 1 Berlin, Sa Majesté n'a pas quitté ses appartements. Une es cadre de cinq bâtiments vapeur termine eu ce moment sou équipement Cronsladt pour la con duire Païenne. Le général Délia Marmora est arrivé de Crimée Turin le 3i mai. U y a reçu uu accueil des plus en thousiastes. Aprèsavoir visité les inondations du Rhône, l'em pereur des Français ne pouvait guère se dispenser de visiter celles de la Loire. II est, en effet, parti vendredi pour cette contrée. Les désastres causés par les inondations sont bien plus grands partout qu'on ne l'avait craint jusqu'ici. La question d'Italie a été L'objet d'une interpella tion la Chambre des lords, dans la séance du 5. Lord Clanricarde a demandé si le ministère ne pour rait pas communiquer les notes de la Sai'daigue, remises au Congrès de Paris, les 22 mars et 16 avril. Lord Clareudon a,répondu que ces notes avaient reçu une grande publicité et qu'il n'en avait pas cru le dépôt nécessaire. Quant aux réponses qui y furent faites, a-t-il ajouté, les gouvernements de France et d'Angleterre demeurèrent d'accord que les questions ayant été pleinement discutées dans le Congrès, il n'était pas nécessaire de faire une ré ponse écrite. Mais il m'a été représenté, depuis mon retour en Angleterre, que le gouvernement sarde désirait avoir un document écrit constatant l'opinion du gouvernement en ce qui concerne l'occupation étrangère en Italie, et je n'ai pas hésité répéter au nom du gouvernement, ce que j'avais déjà dit Paris. «J'ai donc fait par écrit la réponse que je dépose aujourdlhui sur le bureau de Vos Seigneuries. 11 est certainement nécessaire qu'avant la clôture de la session actuelle, uuecomplète discussion ait lieu sur les affaires d'Italie. Mais une telle discussion pour rait être préjudiciable en ce moment, car on ne doit pas oublier que nous ne sommes pas les plus inté ressés dans la question. Les armées qui occupent certaine partie du territoire italien ne nou3 appar tiennent pas. C'est l'Autriche, c'est la France qui peuvent prendre des mesures pour le retrait de ces armées; et, après une aussi longue occupation, après avoir créé un état de choses qui existe sous la pro tection de leurs armes, ces deux puissances sont tenues, avant de rappeler leur troupes, de prendre soin que cè rappel puisse se faire sans péril. Je crois, je puis dire avec toute assurance que la France et l'Autriche sont sincèrement désireuses de rappeler leur armée, et s'occupent activement, l'heure qu'il est, des moyens de réaliser cette me sure. Une double exécution capitale a eu lieu Bois-le- Duc. Les deux patients, l'un âgé de cinquante-sept ans, l'autre de quarante-un ans, et qui habitaient le hameau de Ruephen, arrondissement de Breda, l'extrême frontière de Belgique, avaient été condam nés pour meurtre. Ils sout morts protestant tous deux de leur innocence. Nous renonçons reproduire et même analyser les détails que nous apportent les journaux français, au sujet des inondations du Rhône, de la Loire et de leurs affluents. Ce sont malheureusement toujours les mêmes scènes de désolation: des levées rompues, des villes et des villages submergés, des maisons écroulées, des récoltes anéanties, des populations réduites la misère... Les catastrophes que l'on a décrites hier, il faudrait les décrire dans les mêmes termes aujourd'hui en changeant les noms des loca lités. Une extrême confusion commence d'ailleurs h régner parmi les nouvelles, par suite de l'irrégu larité de l'arrivée des correspondances et des jour naux,conséquence fatale de la rupture des voies de communication dans les contrées inondées. Le Journal du Cher n'est pas arrivé Paris pen dant plusieurs jours, et le numéro du 3, qui y est parvenu hier, contient les détails les plus affligeants sur les désastres causés par la crue du Cher, de l'Al lier, de l'Yèvre et de l'Auron. Un grand nombre de ponts ont été enlevés, les levées du chemin de fer rompues. A Saint-Araand, surtout, il y a beaucoup de mal. Un baiter Mont. Un journal publie l'anec dote suivante A Mons, une jeune et jolie Boraine allait de porte en porte, vendant ses légumes. Elle chassait devant elle un vieil âne l'air mélancolique, chargé de deux paniers remplis de choux moius rouges que les joues de leur propriétaire. Un jeune Montois, s'approchant d'elle, lui dit d'un ton leste el galant Bonjour, jolie fille laissez-moi vous embrasser. Hé bien! qu'est-ce que ça fait donc quelqu'un quand ori l'embrasse? demanda la Boraine d'un air mi-naïf, mi-malicieux. -Hé! parbleu! ça délasse, répondit le Don Juan. Hé bien! alors, monsieur, embrassez mon baudet, il est plus las que moi, dit-elle. UExprett de Londres donne les détails qui sui vent, sur la vie des jurés de Palmer, pendant leur séquestration au café de Londres On sait que les membres du jury étaient logés au café de Londres Une grande pièce avait été pré parée pour eux, dans laquelle se trouvaient seize lits; ils ont été séquestrés pendant douze jours, do leurs familles, de leurs amis et des personnes qui auraient pu solliciter auprès d'eux. Quelques mem bres de leurs familles ont été admis les voir, mais seulement en présence de l'un des officiers de la cour; la chambre dans laquelle ils reposaient pen dant la nuit, était fermés clef pour empêcher toute communication avec l'extérieur. Pendant cette détention, l'accouchement de la femme de l'un des jurés ayant eu lieu, une demande a été adressée lord Campbell pour qu'il lui permît d'aller voir sa femme en présence d'un officier de la cour. Lord Campbell, api ès s'être assuré que la vie de la danie n'était pas compromise, dit qu'il croyait devoir refuser la permission, parce que, en accordant cette autorisation, il auVait été juste d'accorder tous les autres jurés la même faveur pour qu'ils pussent aussi visiter leurs familles. Dans la journée du di manche, l'un des jurés a failli, périr. Pendant qu'il se promenait dans la forêt d Epping, l'un des grands arbres fut jeté terre par un vent impétueux, et vint tomber avec un grand fracas quelques pouces du sentier qu'il suivait, mais fort heureusement sans lui faire aucun mal. Durant tout le procès, ajoute le Chronicle, la calme de Palmer a été merveilleux. Il ne cessait da remettre des notes son solicitor et son avocat, exprimant son avis et leur demandant le leur au sujet des dépositions entendues. Ses observations s'étendaient même aux jurés, dont il critiquait la physique, et se plaisait h tirer des inductions (quant aux chances d'acquittement) ou de leur physio nomie ou de leur attitude il écrivait son solicitoc au sujet d'un des membres du jury, dont la tour— nureoffrait quelque analogie avec celle d'un quaker: Pensez-vous que ce brave homme au large collet soit capable de faire pendre un homme? Le Collège des Bouigméïstre et Échevi.vs fera procéder la Location publique de» Herbages, dans l'ordre suivant A trois heures de relevée, au cabaret de la veuve Mahieu, pour les herbages croissants aux abords de l'étang de Dickebusch. Au cabaret le Coq de pierre, pour ceux aux aborde de celui de Zillebeke. Décidé en séancele 28 Mai 1856. les bourgmestre et tcbevins B. ViKUEBSlICUELE. VAS ORDONNANCE X.E SECRETAIRE, J. De Codt. .saan.moH fl'-î* Pins de cheveux blancs! L'Eau indienne, la-setile véritable1", teint la minute, en toutes nuances et pour toujours, les cheveux et la' barbe. 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Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 3