iZ §lf i Chronique politique. Jeudi dr a eu lieu, dans les beaux salons du Conseil provincial de la Flandre occidentale, un banquet que MM. les conseillers ont donné M. le gouverneur. Les toasts au Roi la fa mille royale! au gouverneur! ont été portés et couverts d'applaudissements. Pendant le repas, une musique bourgeoise et celle des cuirassiers se sont fait entendre. II est inutile de dire que l'ordonnance du banquet était des plus belles, les mets des plus délicieux et les vins de premier choix. On nous assure que plusieurs membres de la législature ont le projet, au moment de leur réunion pour les fêles du 21 juillet, de propo ser l'ouverture d'une souscription nationale des tinée ériger au Roi une statue équestre. Celte idée, mise eu avant il y a quelques années, fut abandonnée, et le Roi exprima lui-même le dé sir qu'il en fût ainsi; mais c'est qu'alors il s'agis sait d'une statue qui devait être placée au camp de Beverloo, au moyen d'une souscription ou verte dans l'armée seulement. Maintenant c'est la nation tout entière qui donnerait au Roi ce témoignage de reconnaissance. Nous verrions avec plaisir que ce projet eût des suites. Les fêtes qui se préparent en rece vraient un complément, on peut le dire néces saire. Car de ces fêtes il ne restera que le sou venir chez ceux qui les auront vues, ou dans les publications qui en donneront le récit, tandis que la statue équestre en perpétuerait la mémoire par un témoignage matériel toujours présent. Du 10 Juillet an 12 Inclus. La Crimée est complètement évacuée, depuis plu sieurs jours, personnel, et matériel, par l'armée française. Ceci résulte d'une dépèche de l'amiral Pellion, publiée par le Moniteur univertel. Après avoir rapporté les bruits pour et contre l'entrevue prochaine de l'empereur d'Autriche et de Louis-Napoléon, un correspondant de Paris ex prime l'opinion qu'elle n'aura pas lieu. Il en donne une raison assez plausible: c'est que, d'une part, l'empereur d'Autriche ne pourra guère quitter sa capitale avant quelques semaines d'ici, cause de l'accouchement de l'Impératrice attendu de moment en moment, et qui sera suivi des fêtes du baptême, et que, d'autre part, le séjour de Louis-Napoléon Plombières ne saurait se prolonger indéfiniment. C'est le 3i juillet seulement, et non pas le 24. au dire du Morning Adcertiterqu'aura lieu la clôture du Parlement. Lord Jonh Russeîl a annoncé la Chambre des communes, dans la séance du 7, que, vendredi ou lundi prochain, il demanderait au,gouvernement de communiquer i la Chambre la correspondance qui a eu lieu entre le cabinet anglais et les cabinets étrangers, relativement k l'Italie, parce qu'il est désirable, a-t-il dit, que la Chambre puisse connaî tre si l'on doit attendre quelques résultats de la beau diamètre, par lequel il avait remplacé la petite ba guette qu'il portait habituellement. Du reste, reprit-il, c'est la seule vengeance la quelle je tienne. En ce moment M. de Corvelles ne put se défendre de songer aux épaules de son meilleur ami; mais il dissi mula sa pensée avec soin, et, après avoir serré cordiale ment la main de son généreux rival, il reprit sa course vers la demeure de M. Auvray. Le reste se devine. Le mariage fut fixé A quelques jours de là, et célébré avec une grande pompe, et surtout avec une sincère allégresse de part et d'autre. M. Benn, suivant la promesse qu'il s'était faite, avait assisté de loin la cérémonie, caché derrière un pilier de l'église, mais pensant avec raison qu'à partir de ce moment il ne lui était plus permis de se présenter dans la maison de M. de Corvclles, dans la crainte d'y rencontrer le beau-père et de compromettre le gendre, il guetta le jeune homme la sortie du tem ple, et profitant habilement d'un mouvement de la foule, s'approcha de lui sans être aperçu. Monsieur Victor, lui dit-il, j'aurais bien besoin, demain, de ce que vous me devez. Combien vous dois-je? Quarante mille francs. Je vous les porte rai. Vous ne m'en voulez pas, au moins? Com ment donc! Je suis toujours le... Oui, oui, reprit brusquement M. de Corvclles en interrompant l'usurier, la meilleur... non, mais le plus ther de mes amis. hifpolyte ÉT1ENNEZ. déclaration faite dans la dernière conférence de Paris, a Le Journal de Romedu 3 juillet, annonce que la veille, six heures du matin, le roi de Naples a dé barqué Porto-d'Anzio avec le duc de Calabre, prince héréditaire, et ses deux nutresYils, le comte de Trani et le comte de Caserte. On sait que le Pape l'avait précédé dans celte résidence; il l'a reçu, dit le Journal de Rome, avec des témoignages de la plus grande joie. Le Roi avec ses fils a assisté la messe dite par le Saint-Père. Les deux souverains ont en suite diné ensemble et fait une promenade dans le parc voisin, du prince Borghèse. Dans la soirée, la ville et le port ont été illuminés, et la municipalité a fait tirer un brillant feu d'artifice. Le roi de Naples est reparti avec ses fils neuf heures du soir; le Pape, suivi par les cardinaux An- tonelli et Koberti, a voulu l'accompagner jusqu'au lieu de l'embarquement. En levant la séance le t'juillet, le président des Cortès d'Espagne a annoncé que pour la séance sui vante, les députés seraient convoqués domicile. On suppose que cette convocation n'aura pas lieu avant le t' Octobre. Ainsi l'assemblée se trouve prorogée de fait. Une correspondance de Madrid adressée VIndé pendance belge prétend que les troubles de Valla- dolid ont été fomentés par le clergé, excité par l'archevêque de Tolède, et elle accuse en même temps ce dernier d'avoir reçu du gouvernement, pour payer le traitement des ecclésiastiques de son diocèse, huit millions de réaux dont il n'aurait pas rendu compte et qui auraient été employés i payer les émeutiers. Ce qui permet de révoquer en doute ces informations, c'est qu'aucuu journal de Madrid n'en dit mot. Le correspoudant de l'Indépendance explique, il est vrai, ce silence, par la crainte qu'au raient ces journaux d'exciter trop d'irritation contre le clergé; mais celte raison n'est pas admissible, car Madrid compte plusieurs journaux hostiles au clergé, et en général ils ne pèchent ni par la timi dité ni par trop de retenue. Ceciétait écrit et imprimé quand nous avons reçu les journaux de Madrid du a juillet. La Eepana dit que c'est le curé de la paroisse de l'église Sainte- Marie quia sauvé Riosecod'un incendie général. En voilà un au moins qui u'a pas obéi aux ordres de l'archevêque de Tolède. Tous les autres renseignements du reste démen tent l'imputation du correspondant de l'Indépen dance. La Eepana rapporte les faits suivants Il parait qu'un des individus fusillés Valladolid a été, pendant cinq ans, concierge de M. Aldea, la mai son duquel il a mis le feu. Parmi les individus arrêtés, dit le journal las Novedades, se trouve un médecin ré publicain. En incendiant les fabriques, la populace chan tait l'ignoble couplet suivant Ya llcgo cl feliz momento Que la tortilla se vuelva, Que los pobres coman pan Y los ricos coman inierda. NATURE QUANTITÉS QUANTITÉS PniX moyen. SES GRAINS EXPOSEES MESURE. et denrées. EN VENTE. VENDUES. FR. CENT. Froment blano. 652 652 35 87 par hect. Seigle 24 24 19 08 idein. Escourgeon 111 111 18 73 idem. Avoine 20 20 10 22 idem. 14 14 17 71 idem. traduction Voici venir l'heureux moment Où l'omelette sera retournée, Où les pauvres mangeront du pain Et les riches mangeront de la m... Nous reproduisons ce couplet ignoble pour donner une idée du caraclère de ce mouvement. Les incendiaires «ont des condamnés libérés de prison, séjournant dans la capitale par la faute de la police, et des femmes de mau vaise vie. Fauves. Marché aux graitis et autres denrées, du 9 Juillet 1856. État-civil d'Ypues, du 6 Juillet au 12 inclus. Naissances. Sexe masculin 4, idem féminin 4, total 8. Mariages. Néant. Décès. Declercq, Corneille, 28 ans, passementier, célibataire, rue du Corbeau. MichielFrançois, 45 ans, époux de Virginie Vanden Bulckc, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 1 Marché d'Vpres. ■assiva os s •assavH fc> >a JO c h. V N- S £299' 9 •H fj B 51 5 i S H S rf 2 g w^-aooo©«o w f GQ OO 2 o "w W «r« -r- m o. 01 0. PRIX MOYEN. PAR HECT. 36 60 35 40 19 60 9 75 19 00 M U P.IOOEIL. 1 7 00 PAR EILOG. 2 14 t de fr 00 00 k 00 00 de fr. 00 00 00 00 de fr. 00 00 i 00 00 de fr. 00 00 A 00 00 de fr. 00 00 00 00 de fr. 00 00 i 00 00 de fr. 0 00 0 00 de fr. 0 00 0 00 de fr. 0 00 i 0 00 M g A 3 S S .5 2 s O**NC0"V t OîO T kO «T c 94 94 J kO m OBJETS VENDUS. Fromentblanc. Froment roux. Seigle Pois Pommes de terre rouges Idem blanches. i 1 5-li00 I I ftv b W g O 2 S s <a g c w "g S c - 3 u c ^*3 - W o c TJ g ûj'â 5 s Z t; 5 5- H o c Qj v» *8 -o C tf) o cx> 8PG C o bfi 60 S .SPg «•1.8 -S .o -H n Ql3IN J» g. e.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 2