Lundi soir, la musique des Pompiers a été donner une sérénade devant la demeure de M. Théodore Yanden Bogaerde, nommé chevalier de l'ordre de Léopold, et la brune, une illu mination générale a eu lieu dans la rue de Dix- mude et les rues aboutissantes. Tous les officiers du bataillon de la Garde civique se rendront en corps la station, Jeudi, 24 Juillet, pour recevoir M. le major comman dant, Auguste Vanden Bogaerde, et le féliciter l'occasion de sa nomination comme chevalier de l'ordre de Léopold. Les gardes qui voudraient s'adjoindre MM. les officiers sont priés de se trouver en armes, le même jour, l'Hôtel-de-ville, 3 heures et demie de relevée. Nous publions le rapport fait au Conseil communal par le Bureau de bienfaisance, con cernant l'approvisionnement de pommes de terre pendant la saison rigoureuse de 1855-56. Le Bureau de bienfaisance an Conseil com munal de la ville d'ifpres. RAPPORT SCR L'ACHAT ET LA VENTE DES POMMES DE TERRE, SAISON D'HIVER 1835-56. Messieurs, A l'approche de l'hiver i855-56, qui menaçait d'être rigoureux et rempli d'épreuves pour la classe indigente, le Bureau de bienfaisance a mûrement examiné le moyen le plus efficace de venir au se cours du pauvre, tout en agissant sur le prix des denrées au profit de la classe générale des consom mateurs. Il a pensé que l'achat d'une forte quantité de pommes de terre pouvait remplir ce but et on a essayé, après avoir été préalablement autorisé par vous, d'en acquérir une centaine de mille kilogram mes en Zélande. Mais l'opération n'a pu se faire et il afall u se résoudre les acheter ici dans les environs, où les pommes de terre étaient relativement meil leur marché qu'ailleurs. Toutefois cet achat devait se faire de façon ne pas faire hausser le prix et nous avons été assez heureux de pouvoir, en trois jours, acheter i i8,33o kilogrammes, qui out été livrés du 4 au 7 Décembre i855. L'administration de l'enregistrement avait eu la bonté de mettre provisoirement notre disposition le magasin poudre n* a, où nous avons pu emma gasiner cette énorme quantité de pommes de terre et où elles se trouvaient dans les meilleures condi tions de conservation. Plus tard, le gouvernement a autorisé cette cession provisoire et elle est définiti vement faite la ville par un arrêté royal récent. La somme affectée A l'achat de pommes de terre, est montée fr. 9,649-46, y compris fr. 270-S0 de frais de factage et autres. Les distributions ont commencé le a4 Décembre, titre gratuit. Plusieurs dons extraordinaires ont été versés au Bureau de bienfaisance; les matinées musicales or ganisées par M. le lieutenant-colonel du a* et les deux représentations scéniques données par MM. les sous-officiers de ce régiment ont produit une somme de fr. i,o34-86, divisée comme suit 1 représentationfr. 452-24 2* idem245-57 boulevard, Jules aperçut deux ou trois citadines en sta tion. Il se jette dans la première. Cocher! demanda-t-il au conducteur, voire cheval a-t-il le pied agile? Il a couru au Champ-de-Mars, bourgeois. II y a longtemps? Vous voyez cette citadine qui est devant vous? Oui, bourgeois. Suivez-là sans la dépasser. Arrêtez-vous où elle s'arrêtera vingt francs pour vous si vous ne la perdez pas. Cela suffit, bourgeois. Et la voiture se mit en marche. A la hauteur de la rue Saint-Martin, la citadine qui emportait la soubrette y entra rapidement. De temps autre, Jules s'assurait qu'elle était en vue. Par malheur, la soubrette mit en même temps que lui la tête la portière et l'aperçut. Les voitures tournaient alors dans la rue de Montmorency; Jules se retira vivement. De ce moment, il se garda de se montrer. Il se contentait d'interroger de temps en temps l'automcdon, qui répondait invariablement s J'ai l'oeil dessus, bourgeois. Cependant les citadines suivaient des rues étroites et tortueuses, où deux voitures ne pouvaient marcher de front. Parfois entr'elles s'interposaient des charrettes et des voitures publiques, qui interceptaient ou retardaient la poursuite. Jules s'en inquiétait bien un peu, mais son cocher répétait avec assurance Mai l'œil dessus. Arrivée rue Saint-Antoine, la voiture de la soubrette se s musicale du 25 Novembre. 54-25 Idem 2 Décembre. 33-00 Idem 30 Décembre. 25-53 Idem 15 Janvier 19-40 Idem 20 Janvier 27-25 Idem 10 Février 21-09 Idem 18 Février 29-00 Idem 24 Février 51-03 Idem 2 Mars 29-50 Idem 9 Mars 14-00 Idem 16 Mars 15-00 Idem 24 Mars 21-00 Idem 51 Mars 37-00 Sur ce produit il a été donné en argent A des per sonnes indigentes, une somme de fr. 141 —88, et Le 24 Décembre 5,533 kilogrammesfr. 282-64 Le 1' Février Le 21 Mars Le 31 Mars 5,294 kilogrammes. 5,273 kilogrammes. 507 kilogrammes. 263-52 516-38 30-44 fr. 1,034-86 Total égal celui relaté plus haut. Nous devons ici remercier publiquement MM. le colonel, les offi cier» et sous-officiers, d'avoir bien voulu verser Te produit des représentations et matinées musicales entre nos mains. Avec cette somme, nous avons pu, plusieurs reprises, venir efficacement au secours des indigents pendant l'hiver. Nous devons aussi exprimer notre gratitude aux jeunes gens qui ont organisé trois bals au profil des pauvres de ce chef, une somme de fr. a84-5o a été distribuée en 4>742 kilogrammes de pommes de terre, le 3i Mars. La vente a commencé le 12 Janvier et le prix était fixé 8 centimes, mais le débit a été peu considé rable, il n'y avait pas un assez grand bénéfice. Le i* Février, on a réduit le prix 7 centimes, et enfin le i5 Février, il a été fixé 6 centimes et alors la vente s'est faite rapidement. Le 12 Avril, l'approvisionnement était épuisé et il résulte qu'on av^it vendu et distribué 104,5o5 kilo grammes pour une somme de fr. 6,716-02. 11 y a donc en freinte et perte par le mesurage de 13,875 kilogrammes, et de fr. 2,g33-44- Mais il est 5 remarquer qu'on devait subir une perte de 2,000 fr. environ ou un quart de la somme totale, puis qu'on les avait presque toujours vendu ou donné prix réduit. Ensuite, on vendait bonne mesure, sans trop s'inquiéter si on ne donnait pas quelquefois un kilo de plus que la quantité achetée. Le lr Février, il avait été vendu 5,245 kilogrammes, 7/8 centimesfr. 251-20 Le 6 Février 1,678 7 c117-46 Le 13 Février 1,646 7 c115-26 Le 15 Février 1,197 47 c. 87-67 Le 20 Février 1,882 6 c112-94 Le 22 Février 977 6 c. 58-62 Le idem 185 6 c10-98 Le idem 225 6 c15-54 Le 27 Février 5,596 6 c535-80 Le 21 Mars 10,484 6 c629-04 Le 31 Mars 3,974 6 e258-44 Le 5 Avril 3,005 6 c180-18 Le 12 Avril 4,951 6 c297-06 Kilog. 39,039 fr. 2,428-19 La différence entre les io4,5o5 kilogrammes, quantité débitée et le total indiqué plus haut, est la quantité qui a été donnée gratuitement aux pauvres. Grâce cette opération, les pommes de terre ont été mainlenuesà un prix favorable, et la meilleure preuve qu'on puisse fournir de l'efficacité de la mesure, est que les tubercules ontaugmenté de prix du moment dirigea vers le boulevard, traversa la Bastille et entra dans le faubourg. A l'entrée de la rue de Reuilly, elle s'arrêta. Jules s'élança par la portière. Il aperçut alors le cocher de la première citadine, occupé en descendre un homme d'une circonférence idéale, et lui disant N'appuyez pas trop sur le marchepied, bourgeois, vous allez nous verser. Le lion demeura un instant ébahi. Puis, se précipitant vers la portière restée entr'ouverte Il n'y a plus personne, dit-il désappointé. Ah! vous trouvez que monsieur ne remplissait pas suffisam ment la voiture? observa le malicieux cocher. D'où venez-vous? demanda brusquement Jules. De Poissy. Le bourgeois est allé y vendre des bœufs. Jules revint vers sa voiture qui l'attendait. Cocher, dit-il son conducteur avec colère, vous n'avez pas suivi la citadine que je vous avais indiquée. Faites excuse, bourgeois, répartit l'autre impassiblement. C'est la même voiture verte, chevaux gris cocher de la môme couleur. Ne discutons pas, interrompit Jules, d'un ton sec. Je vous dis que ce n'est pas la même. Et il remonta furieux en voiture. Conduisez-moi au Café de Paris, ajoula-t-il. Il venait do se rappeler qu'il était quatre heures cl qu'il n'avait pas déjeûné {La suite au prochain n*.) que l'approvisionnement a été épuisé. Aussi avons- nous continué l'opération après le 12 Avril, mais dans d'autres conditions. Au lieu de les vendre prix ré duit, nous avons voulu rentrer intégralement dans nos ionds. Du i5 au 3o Avril, nous avons encore acquis 10,385 kilogrammes de pommes de terre, fr. 6-5o, pour une somme de fr. 695-79, y compris le factage, et nous les avons vendues 7 c. le kilo gramme. Par la freinte nous n'avons débité que 10,181 kilogrammes pour fr. 712-C8. Ainsi sur cette seconde opération, il y a eu un léger bénéfice. L'ensemble de l'opération présente ces chiffres Prix payé pour 118,580 kilogrammes fr. 9,649-46 Ouvriers, débours88-54 Gratification au préposé responsable de la vente100-00 Prix payé pour 10,385 kilogrammes 695-79 Total 128,765 kilogrammes. Fr. 10,533-59 Produit de la vente7,428-70 11 y a donc un déficit3,104-89 Déduction du subside du gouvernement de. 1,050-00 Subside fournir de2,054-89 pour combler ce déficit, ainsi que le Conseil com munal l'a décidé par une résolution antérieure. En terminant ce rapport sur cette opération qui a puissamment aidé permettre notre classe ou vrière de traverser une crise alimentaire menaçante en temps de chômage, nous croyons, Messieurs, avoir rempli fidèlement vos intentions et contribué autant qu'il était en nous, secourir efficacement l'indi gence, tout en ménageant les ressources de la caisse communale. Fait en séance du 16 Juin 1856. L'ADMINISTRATION DU BUREAU DE BIENFAISANCE, Èrn. Merghelynck, Auguste Maienr, Ch. Beke, Polydorc Boedt, Ch. Becuwe. Nous apprenons, dit la Patrie de Bruges, qu'une indisposition subite, un rhumatisme aigu dans l'épaule droite, a forcé ce matin M. l'évêque de Bruges de garder ses appartements, au moment de partir pour Bruxelles, pour as sister aux fêtes. Chemins de fer de la Flandre occidentale. Des convois spéciaux partiront de Bruges le 27 et 28 courant, minuit, pour Poperinghe et pour Deynze, et s'arrêteront dans toutes les stations et haltes. Les mouvements de troupes effectuer par suite de la prochaine période de manœuvres au camp de Beverloo, sont indiqués de la manière suivante Le 1* bataillon et les recrues du 2° de ligne partiront d'Ypres pour le camp, le 2a de ce mois; Le 2® bataillon du 2* id. - partira du camp pour Ypres, le 25 dilo; Le 2® bataillon du 4® id. partira de Nieuport pour le camp, le 25 dito; Le lr bataillon dito partira du camp pour Nieuport, le 25 dito; 3 compagnies du 3e bataillon du 6e id. par tiront d'Alh pour Bruges, le 26 dito; Le lr bataillon du 9® id. partira de Bruges pour le camp, le 26. Fêtes commémoratives de rinnngnrntlon du Bol. Première journée. Lundi. COUP D'ŒIL GÉNÉRAL. Dimanche, 8 heures du soir et Lundi matin la mê me heure la solennité a clé annoncée par des salves d'artillerie et le son des cloches de toutes les églises. La grosse cloche de l'église Saint-Joseph, au Quartier- Léopold, s'est fait entendre pour la première fois. L'artillerie de la garnison a tiré la première salve de 21 coups de canon dimanche soir; la compagnie d'artillerie de la garde civique de Bruxelles a tiré la seconde salve de 21 coups, lundi 21 juillet.Ces salves ont été tirées au Quartier-Léopold, vers le prolongement de la rue Joseph 11, près du bureau de la division de police. De très- bonne heure, tout est en mouvement au faubourg comme dans tous les quartiers de la capitale. On ne peut se faire une idée de l'animation qui règne aux abords des stations du chemin de fer. Les trains de plaisir de Paris, les con vois ordinaires et extraordinaires venant des quatre coins du royaume nous amènent d'heure en heure des milliers de visiteurs, appartenant toutes les classes de la société. Le temps pluvieux ou incertain les jours précédents

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Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 2