AVIS IMPORTANT.
U
4 FRANCS PAR MILLE.
MAISONS
VENTE PUBLIQUE.
F. VANDEBMEULEiN,
H. THIEBACLT-HAGE,
•assavH
S 3
s
I (a) IHIfl rv! fit
JË1LTKA1T conforme
l'art. 473 de la loi
sur les faillites du f S
Avril 1851.
Administration des contributions directes.
BUREAU D'TPRES.
BANQUIER, A YPRES,
AU BOUTON D'OR,
YPRES.
Ulereerie, Quincaillerie,
Bronzes.
A VENDRE
DEUX BELLES
f
ministresdes autorités administratives et judiciai
res, du corps académique, du général autrichien de
[iablenlz et de son état-major, du corps diploma
tique et d'un grand nombre de boyards.
L'installation a été présidée par le commissaire
ottoman, Kiamil-Pacha. Dans le disfcours de ce der
nier, comme dans la réponse du Kaïmacan, il n a
ôié fait aucune allusion au projet de réunion des
Jeux Principautés. L'un et l'autre se sont bornés
parler des améliorations apporter dans i'adminis-
ration intérieure du pays, pour garantir la prospé
rité et le bonheur de la population.
Les journaux de Mexico, datés du 5 juillet, con-
irmeut officiellement la solution du différend avec
'Espagne. Le président Commonfort, en apprenant
jue l'escadrille espagnole s'était retirée des eaux de
Vera-Çruz, avait ordonné au ministre des affaires
Étrangères, d'écrire au ministre des finances, pour
u'il fît lever les saisies pratiquées eu avril dernier,
»ur les biens des créanciers espagnols.
Le trésor mexicain est vide les revenus du clergé
nt dit-on très-considérables. Il en est ainsi
depuis longtemps; aussi, plusieurs des gouverne-
monts éphémères qui ont pesé sur ce malheureux
pays, ont-ils eu l'idée de rétablir les finances de
'État en mettant la main sur celles du clergé. Deux
ois en d'autres temps, on a décrété la confiscation
des biens de ce dernier, mais deux fois il a fallu
reculer devant l'opinion publique. Le général Com
monfort voudrait bien aussi tenter la confiscation,
nais il n'ose. Il a trouvé un ministre des finances,
VI. Lerdo de Todaja, qui a découvert un biais pour
déposséder le clergé sans faire crier personne. Le
Courrier det État*-Unit prétend que le moyen est
presque un trait de génie.
- 3
Sir Ch. Napier se propose de se rendre dans le
golfe de Finlande, pour y examiner de plus près,
les différentes places fortifiées, et notamment Swea-
borg.
Ivbves. Marché aux grains et autres denrées,
du 6 Août 1856.
NATURE
QUANTITES
QUANTITÉS
PRIX DOYEN.
MESURE.
DES GRAINS
EXPOSEES
ET DENRÉES.
EN VENTE.
VENDUES.
F».
CENT.
Froment bkpo.
1370
898
34
40
par hect.
Seigle
120
51
17
37
idem.
Escourgeon
340
285
19
24
idem.
Avoine
66
66
10
22
idem.
21
21
18
73
idem.
État-ci vu, d'Ypres, du 3 Août au 9 inclut.
Naissances. Sexe masculin 2, idem féminin 1, total
3.
Mariages. De RudderePierre, 26 ans, tourneur,
et CavelEuphrosie, 20 ans, dentellière. De Wilte,
François, 41 ans, boucher, et Van Craeynest, Julie23
ans, domestique. Boedt, Julrs-Léon, 28 ans, employé
attaché la Compagnie du Grand-Luxembourg, domi
cilié Namur, et Delerive, Coralie-Marie, 22 ans, sans
profession. Vanden BrouckeEugène, 57 ans, culti
vateur h Becelaere, et Cullens, Marie-Thérèse, 26 ans,
cultivatrice.
Décès. OlivierLucie, 42 ans, domestique, céliba
taire, Longue-Prairie. VerleureAmélie, 66 ans, den
tellière, veuve de Pierre Vande Woestyne, rue de Menin.
MenuMarie-Thérèse, 69 ans, cultivatrice, épouse de
Pierre Deplacie, S» Jacques-Iez-Ypres. Lemajeur
Louis, 20 ans, charpentier, célibataire, rue de Menin.
Du flou, Florence, 19 ans, dentellière, célibataire,
rue des Trèfles.
Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 1.
Marché d'Ypres.
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Par jugement du Tribunal de première
instance, séant Ypres, en matière de com
merce, en date du 6 Août 1856, le nommé
Iean Verbert, marchand, demeurant Po-
periirghe, a été déclaré en état de faillite et
lëpoque de la cessation de-ses paiements
été fixée au huit Février dernier.
Ont été nommés juge commissaire cette
faillite, M. Henri Iweins, juge, et curateur
M. Louis Spilliaert, commis-greffier de la
justice de paix Ypres.
Ce jugement ordonne aux créanciers du
failli de déposer au greffe de ce Tribunal
la déclaration de leurs créances dans le dé
lai de vingt jours partir de sa date. Le 13
Septembre prochain est fixé pour faire la
clôture du procès-verbal de vérification des
créances, et le trois Octobre suivant pour
les débats sur les contestations naître de
cette vérificationrespectivement neuf
heures du matin.
Pour extrait conforme
LE CURATEUR A LA FAILLITE,
*-. SPILLIAERT.
DOUANES ET ACCISES.
DIRECTION
DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
9° Fruits, amandes; 2 kilogrammes.
10* Divers autres objets.
Le tout aux clauses et conditions dont il
sera donné connaissance avant de com
mencer la Vente.
Les Marchandises pourront être exami
nées audit bureau le jour de la Vente
depuis neuf heures du malin.
Ypres, le 1' Août 1856.
LE RECEVEUR,
GEIIRTS.
Le Lundi, 11 Août 1856, deux
heures précises de l'après-midi, en vertu
des art. 117 et 245 de la loi générale du 26
Août 1822, de l'art. 50 de la loi du 6 Avril
1843 et en exécution des autorisations in
tervenues, il sera procédé par le RECEVEUR
DES CONTRIBUTIONS DIRECTES ET DES
ACCISES soussigné, en son bureau rue de
Thourout, n* 34, Y prèsla Vente, au plus
offrant et dernier enchérisseur, des Mar
chandises saisies par les employés de la
dite Administration,
savoir
f* Dentelles en fil de coton blanc,
dites Valenciennes4,200 mètres.
2" Idem en fil de coton noir 2 pièces.
3* Tissus de coton teint et imprimé
deux coupons et quelques Mouchoirs.
4* Laine filée blanche et teinte; 600
grammes.
5° Fil de coton blanc et tors; 200
grammes.
6° Statuettes en plâtre.
7* Une marmotte contenant des échan
tillons de rubans et de dentelles.
8* Rubans de soie; 2 pièces.
MflP i
ne grande quantité d'Allumettes chi
miques, de mauvaise qualité, ont été
récemment vendues Ypres. Quel
ques personnes, dans une intention
malveillante, ont répandu le bruit
que ces allumettes provenaient de ma fa
brique.
Afin de prémunir le public cantre les
procédés déloyaux de quelques uns de mes
confrères, je tiens faire connaître que
toutes les boîtes qui sortent de ma fabrique
portent mon nom.
Je saisis cette occasion pour informer les
consommateurs que mes allumettes ainsi
que mon cirage sont de première qualité
YANNART.
Bonifie sur les pièces de cinq
francs aux effigies de Napoléon I
et Lonis AVJil, une prime de
Ventes et aehats de fonds publics natio
naux et étrangers.
BEB1ËT.
Bv M' POUPART—VIENNE, Notaris
ter residentie van Zonncbeke, is ergeld in
leening te bckomen mits goed bezet.
chez
AU CENTRE DE LA VILLE.
ATTENANTES,
SOLIDEMENT CONSTRUITES,
Encoignure de la rue de Dlx-
mude, n° 26, et du Vieux Marché
an Bois, n° 1, Ypres.
vous m avez bien donné des inquiétudes, allez. Vous
■liez dans un triste état quand ces dames vous ont ra-
nené. Des dames bien charitables] Mon Dieu, m ont-elles
•ecoinmandé monsieur... C'est bien, répliqua Jules
I un ton sec, payez madame et qu'elle s'en aille. Mais
nonsieuile médecin... Allez-vous-en au diable, et
lonnez-moi mes habits.
Jules se rappelait enfin, ou plutôt devinait tout. Il
vait abuse du Champagne. Les dominos qu'il devait
nser l'avaient grisé lui-même. Comment? Peut-être en
itanl leurs1 verres sous la table! Il ne s'en souvenait pas
lais c'était évident. On pense s'il était satisfait.
Parbleu, se dit-il, quand il fut habillé, il faut que
me venge sur quelqu'un; c'est Aristide qui est cause de
"C II est le compère de ces dames. Je vais lui faire
resent d'une paire de soufflets.
Et H courut rue Chabrol. Aristide -était depuis deux
1rs en Bretagne.
h a été prévenu, pensa Jules; mais il reviendra, je
Ul mets le cadeau de côté!
Quand il rentra chez lui, il trouva un nouveau billet.
ncore se "dit-il èn reconnaissant l'écriture. Voyons
ourtant. J
Vous n'entendrez plus parler de moi, monsieur."Je
°us fais mes adieux, on m'apprend que vous allez
vous marier un mari est pour moi une chose sacrée.
Je garde votre portrait. Je lui ni donné une place
perpétuité dans mon boudoir. J'imposerai par testa-
ment mes héritiers l'obligation de l'y laisser après
ma mort. a
Vous, monsieur, voyagez peu et soupez moins. C'est
le devoir d'un mari et la paix du ménage. Je vous per-
mets d'oublier le conseiller, mais souvenez-vous du
conseil.
Une prière en terminant Une prière renouvelée du
bal de l'Opéra, ne me tuez pas mon pauvre Michon. J'y
k tiens vraiment.
Adieu! soyez heureux,
C'est vrai pourtant, se dit Jules, quand il eut achevé
sa lecture, je me marie dans un mois.
En effet, un mois après, il était'marié.
Le soir du mariage, il était dans la chambre coucher
de sa femme.
Valérie le prit par la main et l'amena devant une mi
niature accrochée au coin de la chemincc. Jules reconnut
son portrait signé Michon.
Un cadeau qui me manquait dans votre corbeille de
noces, mon ami, lui dit eu souriant sa jeune femme.
Comment! c'était vous avec qui... Vous avez soupé au
café Anglais, une nuit d'Opéra. J'ai même payé le souper.
Valérie, je vous jure... Plus de serments, mon
ami, interrompit la jeune femme. Le meilleur ne vaut
rien. Que ne m'aviez-vous pas juré mon départ pour
Bordeaux Vous deviez être rangé, ne plus souper, in'ai-
mer uniquement, que sais-jc? Vous Voyez comme on les
oublie les serments Allons, ne m'embrassez pas les
mains. J'ai le droit de vous gronder. Je vous pardonnerai
après. Votre portrait restera là, ajouta-t-ellu après une
pause. Je lui ai promis le logement perpétuité. En place
i du boudoir, il aura la chambre coucher il ne s'en
trouvera pas plus mal. S'il vous venait jamais une mau
vaise pensée, une pensée d'infidélité et de trahison, elle
peut venir, regardez-le, mon ami, et souvenez-vous.
En ce moment quelqu'un entra. C'était un cousin de
Valérie, M. de Morney.
M. Aristide Michon, que je vous présente, dit Va
lérie en le désignant sou mari. Il a coupé sa barbe et
vendu son chapeau. M. Michon, dit Jules en l'ame
nant devant la miniature et en indiquant l'autre côte de
la cheminée, nous mettrons là un pendant que vous nous
ferez, le portrait de ma femme.
Hgrcclr MAREY (Joannès GOURD).