SCII00IIUISM
Chronique politique.
Nouvelles diverses.
H0FSTEDEKEIV,
SCH00NESJ00PDAG.
F. VAiYDEllMEELEiV,
BANQUIER, A YPRES,
trouvent sur les lieux, et, force d'intelligentes
mesures et de travail, on a comblé l'excavation
avec de la paille, des pieux, des fascines et des
morceaux de moellons. Tout danger a en quel
que sorte disparu et la mer est plus calme.
L'ingénieur en chef, M. de Sermoise, est
arrivé ce malin.
Le 13 de ce mois, un incendie a été signalé,
vers 11 h du matin,dans un vaste taillisde sapins
âgés de huit neuf ans. nommé Taillis-devant-
le-Sart-au-Navez, et situé commune de Saint-
Hubert (Luxembourg). Cinq hectares étaient
déjà consumés, et le feu était sur le point de
s'étendre au bois du gouvernement dit Sart-au-
Navez, qui n'en est séparé que par une distance
de 50 mètres, lorsque cinquante soixante
personnes occupées l'essartage dans les envi
rons s'empressèrent d'accourir et d'organiser
des secours. Leurs efforts réunis parvinrent en
peu de temps couper l incendie.
Il paraît que ce sinistre provient d'un feu qui
a été allumé quelques mètres du bois, et qui
s'est communiqué d'abord aux genêts et aux
bruyères du taillis, puis au taillis lui-même. La
valeur des cinq hectares brûlés est évalué ap
proximativement 10,000 fr. Le bois, qui était
la propriété de la commune de Saint-Hubert,
n'était pas assuré.
Lors du dernier séjour que le prince de Prusse
a fait Ostende, S. A. R. doit s'être plaint un
jour que la bière que l'on trouvait dans la loca-
lité.aussi bien qu'aux environs, laissait beaucoup
désirer. Un brasseur de Berlin, M. Ley, qui
séjournait également Ostende, ayant appris la
chose, se hâta de faire jouer le télégraphe élec-
Irique et peu de jouis après arriva Ostende
un tonneau de bière de Bavière, première qua
lité, que le brasseur tenait depuis longtemps
en réserve pour quelque occasion extraordinaire.
M. Ley eut la satisfaction de faire boire au
prince de Prusse un verre de sa bière favorite
et celle non moins grande d'entendre S. A. R.
donner la boisson, fortement houblonnée, tous
les éloges qu elle méritait.
3
Le Morning Adoertiter annonce que, d'après les
instructions adressées par le gouvernement des
États-Unis ses représentants en France et en An
gleterre, concernant les déclarations du Congrès
Paris pour l'établissement des nouveaux principes
de droit maritime, le cabinet de Washington re
pousse formellement l'abolition de la course, et
refuse de renoncer au droit de délivrer des lettres
de marque en cas de guerre navale.
La dépêche américaine renfermant ce refus d'ad
hésion porterait la date du 28 juillet.
Le Morning Pott annonce que l'affaire des enrô
lements étrangers aux États-Unis est résolue. Les
individuscompromis ont été graciés par le président.
La question de l'Amérique centrale reste encore
vider.
Nos dernières correspondances de la iner Noire,
dit le Pays, nous annoncent que le contre amiral
Slewart, qui se trouvait en rade de Trébizonde le 5,
venait d'apprendre la lemisedeKars, et qu'il se pré- Mariages. NevejanHonoré, 25 ans, charpentier,
parait appareiller pour rentrer dans le Bosphore. Ie' Rurggraeve, Eugénie, 25 ans, dentelliere. Slaes,
L'attaque dont le prince Adalbert de Prusse a François, 29 ans^journalier, et Maerten, Julie, 21 ans,
failli être victime sur les côtes du Maroc, a fait une C" C ieie-
d Décès. VermeerschThérèse, 82 ans, journalière,
grande sensationnon-seulernen ta lacour de Prusse, |veuve de Louis Va„ Beylen, rue de Menin - Bailly
mais dan» toute 1 Europe. Le 7W, indigne, de- Cé,ine-H0rtenSe, 28 ans, dentellière, épouse de Louis
mande que I Angleterre et la France interviennent Ciroux, rue de Menin.
sérieusement, pour mettre fin une bonne fois tous: Enfants au-dessous de 7 ans: sexe masculin 2,jidcm
ces actes de violence et de brigandage qui secom- féminin 1, total 3.
mettent l'entrée de la Méditerranée par les peu-
prises ne soient impuissantes et que leur entier
écroulement ne s'accomplisse.
On écrit de Liège, ao août
Un terrible accident est arrivé aujourd'hui, vers
trois heures du matin, dans la houillère d'Avroi. Le
toit d'une des galleries s'est affaissé et a enfoui sous
ses décombres des ouvriers mineurs. Plusieurs d'en
tre eux ont perdu la vie et d'autres sont enfermés
dans unendroit sans issues, par suitede i'éboulement
qui a suivi la chûte du toit de la galerie. On est
occupé avec la plus grande activité du déblaiement,
et on espère arriver promptement i rendre la
lumière les malheureux enfermés dans les travaux
intérieurs.
État-civil d'Ypres, du 17 Août au 23 inclut.
Naissances. Sexe masculin 6, idem féminin 3, total
9.
Du SI Août aa 33 iuclns.
Uo correspondant de Paris nous donne sur la
nomination de M. Bouland au ministère de l'in
struction publique, des détails qui méritent quelque
attention. Il parait que le gouvernement impérial se
dispose annihiler autant que possible les effets de
la loi de i85o, qui a permis au clergé de prendre
sur l'instruction publique une grande influence,
laquelle on voudrait maintenant opposer une digue.
M. Rouland aurait été choisi pour cette tâcha
cause de sa fermeté. Son programme consisterait
redonner l'université sa prépondérance, et met
tre l'instruction publique toute entière dans les
mains de l'Etat.
Le Moniteur fronçait de mercredi matin annonce
que l'empereur et l'impératrice des Français sont
partis mardi soir pour Biarritz.
L'évacuation,de la Turquie par l'armée française
est complète. Les dernières troupes se sont embar
quées Constantinople, le i 8 août.
plades placées en dehors du droit des gens et qui
devraient être refsulees dans l'intérieur de l'Afrique.
11 n'y a pas de motif en effet pour tolérer au Maroc
la piraterie supprimée par la conquête d'Alger.
Les projets de monopole, en fait d'enseignement,
sont encouragés par un article du Journal de l'Em
pire, dont l'auteur soutient que l'instruction pu
blique doit appartenir exclusivement l'État, et que
la liberté de l'enseignement n'en est que le désordre.
Le monopole en tout et pour tout est dans les ten-
dances du régime impérial, et l'on pourrait ajouter
qu'il est une de ses conditions d'existence. Il nous
paraît difficile toutefois de le croire disposé enta
mer en ce moment la lutte contre le clergé, dont il
a encore besoin pour plus d'une grande affaire.
La Prusse, de son côté, ne veut pas laisser impuni
le nouvel acte d'agression des pirates du Riff. (Déjà
en i85z, des bâtiments de commerce prussiens
avaient été surpris et pillés sur la même côte.) On
annonce que le cabinet.de Berlin vient d'envoyer
une dépêche Londres, pour demander au gouver
nement anglais d'appuyer une expédition que la
Outille prussienne ferait dans ces parages.
Fi'bves. Marché aux grains et autres denrées,
du 20 Août 1856.
NATURE
DES GRAINS
et denuees.
Froment blanc.
Seigle
Escourgeon
Avoine
Fèves
KXPOSEF.S
EN VENTS.
515
21
264
21
14
QUANTITES
VENDUES
515
21
204
21
14
prix moyen.
34
15
19
9
18
61
84
24
54
73
MESURE.
par bect.
idem,
idem,
idem,
idem.
ItlAKCBÉ O'ÏPRES.
On écrit de Bruxelles, 19 août
La nuit dernière, vers une heure du matin, un
formidable craquement s'est fait entendre dans le
pâté de maisons formant le coin de la chaussée d'Et-
terbeek et de la rue de la Machine-Hydraulique, et,
quelques minutes après, une partie des façades des
deux premières maisons s'écroulait avec fracas. De
prompts secours ont été portés, au moyeu d'échelles
et en s'introduisant par les jardins de ces demeures,
dont les habitants ont été recueillis par les voisins;
une personne gravement malade a pu également
être transportée en lieu sûr sans accident.
Des mesures d'étançonnage ont été immédiate
ment prises, pour éviter de plus grands malheurs.
Ce malin on a achevé d'enlever de ces maisons tout
ce qu'elles contenaient mais, minées par les eaux
du Maelbeekqui coulent leurs pieds, profondé
ment lézardées, il est craindre que les mesures
•assiva
a s s i» 9 s sa 0
N IO
•assflTH
O O a a s sa a
6*1 <74 tp
s-ds^asa as a
PRIX
moyen
DU
MARCHÉ
précèdent.
par iikct.j
33 80 1
31 80
14 20
10 00
10 60
20 00
p.IOOkil.
0 00
6 00
par kilog.
2 44
PRIX
moyen.
par hkct.
35 00
34 00
15 00
9 25
19 60
20 00
p.IOOkil.
6 00
6 00
par KILOG.
2 14
de fr 00 00 00 00
de fr. 00 00 00 00
de fr. 00 00 00 00
de fr. 00 00 00 00
de fr. 00 00 00 00
de fr. 00 00 i 00 00
de fr. 0 00 A 0 00
de fr. 10 00 h 0 00
de fr. 0 00 i 0 00
H
S "S
S S .3
O ^3 s
120
80
33
10
18
3
KILOG.
400
2500
OBJETS VENDUS.
Fromenlblanc.
Froment roux
Fève»
Pois
Pommes de terre
rougesl
Idem blanches.
ëtudfe van den Notarls FEVS,
te Itousbrngge.
van een
en een
TE YV1TOI.
Op Dyusdag, 9° September 1856,
te" 2 uren namiddag, in d'herberg hkt
Bamberd, gebruikt by sieur Labeyter
dorpplaets van Watou, zal er ovcrgegaen
worden tôt de openbare Verkooping, in
eene en dczelfde zitting, van
1» Een SCHOON en GERIEF-
LYK IIUIS van twee stagien met 4
aren 82 centiarcn Grond, Erve en
Hovcnierbof daermede, gestaen en gelcgen
te Watou, op de dorpplaets, van oosten de
kerk; laetst gebruikt by wylen M. Jean-
Charles Roels, om handslag met de geld-
telling.
2° Een HOFSTEDEKEN met
h. 5-41-10 c. Lands daer mede-
gaende, gestaen en gclegen te
Watou, Gaslhuis-Molenhoek,oost naby den
nieuwcn keiweg leidende van de dorpplaets
nacr Watou-Abcele; palende voornamenlyk
«en de proprieteiten van MM. den baron
Le Bailly-Dc Tillcghem, Yzenbrandt, Cop-
pieters-'T Wallant, Masselis, onderpastoor
te Brngge, Lepoutre te Poperinghe, erfge-
namen Ernest De Gheus-Mazcman te Ype-
ren, Macquart-De Terline le Sint-Omaers,
en anderen.
Gebruikt by Livinus Top, tôt den 1"
October 1857, 343 fr. by jare, boven de
lasten
By affiche verdeeld in 8 koopen.
De veilingsvoorwaerden, titelen en ka-
dastrale plans, kunnen nagezien worden ter
studie van den bovengenaemden Notaris.
Op Wocnsdng10* September
1856, ten 9 uren 's morgens en volgendcn
dag, ten sterfhuize van wylen M. Jean-
Charles Roels, te Watou dorpplaets, van
Een ZEER TREFFELYX MOBILIER, be-
staende voornamelyk in Zetels, Stoelen,
Coulissecn andereTafels, Kassen, Buffetten,
Commoden, Pendule, Slaghorlogie, Vazen,
grootc Spiegels, Ledekanten op ressort en
in acajou, Nachttafels, Lavabos, Consolen,
wollen Matrassen, idem Hoofdeinden, plui-
men Oorkussens, wollen en katoenen Sar-
gien, Spreyen, Bedlakcns en Bchangsels,
veel schoone Tafeldwalen en Serviettcn, al
het Keukengerief, Wynen, Liqueurcn en
iedele Flesschen, Zilverwcrk, eenc Biblio-
theek, eindelyk veel Hout, Boombullen,
eenen goeden Ezel en immers van den ge-
beelen Huisraed.
Op drie maenden tyd van betaling aen
en ten kantoore van den voornoemden
Notaris feys.
Achète les pièces de cinq francs comme
suit
Napoléon 1" et Lonis
XVili, cinq francs par mille.
Charles X deux francs
Ventes et achats do fonds publics natio
naux et étrangers.