nommés par les administrations communales et
les opérations seront ensuite contrôlées par le
collège des bourgmestre et échfVina.
De nombreOs*** erreurs
if1
té commises en
1846, par suite de mauvais choix des àgenU
préposés au recensement *'el ces erreursi-ont été
préjudiciables bon iiombre de familles. Il y a
un moyen bien simple dén éviter le 'retour,
c>st de confier cejteavail, «jui demande de l'ip-
telligçnceel une connaissance parfaite dés lieux,
aux personnes les plus aptes l'exécuter par
léOr position et leurs capacités.
Nous voulons naturellement ilésteneK tes |<y
u.1 ÏTiiT
cretanes communaux. Sans doute ces fonction
naires ne suffiront pas seuls la besogne, ayant
déjà leur letpps amplement,pris, mais(p'est aux
administrations coiniminales s'entendre avec
eux et leur duuiier fis facilités nécessaires
pour mener bonne fin l'opération.
A notre avis, les administrations ne doivent
pas reculer suppléer de leurs deniers 11
location ,'mîse 1 J 1
^.si d'al
location mise »r le gouvernemenl a^eur dis
position est insuffisante, car il importe tous
autant qu'à l'État qu'une opération de celle
nature soit réalisée de la manière la plus par-
i t -'fi
'raile et Ta plus exacte posjSihfe.'
Sous ce rapport, personne, nous le répétons,
ne semble mériter le mieux la confiance du
gouvernement et des communes que MM. les
secrétaires communaux.
{Mémorial de Cuurtrai.)
I fil I
On écrit de Charleroi7 septembre
Un malheur affreux est arrivé tirer neuf
heures et demie du soir en notre station. UVi
jeune homme "homme François'Jotirqum, âgé
de 16 17 an« qui était commissionnaire sk
•trouvait près des rails Idrsqu'arrivail 1è trafin de
S
hwfltfiiHfciUiiMiiilii i ^iiàiWUlfi'O'Tyi I V. - DMSau* SSHf
a décidément faibli sous le coup de ces immen
ses arrivages. Ce malitj, une baisse de 1 franc
s'est déclarée sur tb&teîf les qualités.
Une dépêche télégraphique reçue de Moscou
par le Aorr/fait connaître que le couronnement
de l'empereur de Russie a eu lieu dimanche
dernier dans la vieille capitale des Czar», avec
une magnificence inouïe et par un temps su
perbe.
lie comte Orloff 'a été nommé prince; lé
prince WorontZufF a été élevé au grade de feld-
ma réchai ;'les «éii|éra'iJi< de Bê) g pl.;Sou'm*ra-
fcoff oiîtéle Crée^ comlèi. Leeonol'è Àdlérber^
a reçu tordre de-Sk-Andt'é en diamants.
L'empereur avait quitté le château-de Pe-
truvskii le vendredisprécédeuL, tà trois hcur«%.
de l'après-diqé et fait le même jour son entrée
solennelle dans Moscou. Ce. château est situé
if> obïiInfiiéiLJUi«stnti «'i, -i,
dans les environs de cette vijfe.
'M
Chronique politicjtic.
Du 7 Septembre au 10 inclus.
moT U irfijj-.'mo
L?coip^iressiop di) mouvement roy^listede Pjep-
châibl esl confirmée'. Les détails inao.qWnt -encore
•t,'rp <1 i'!|( jL i
sur cetie ecnautïouiee, les nouvelles par la voie
ord(ûàii-è n'étant"qàie^û'S. OVif'tavaif yW jûtir-là
Berne;que dans-laOnuit'précë3#iVte,'etf(ie'0euX et
trois.heorqs, un mt>uV«mént avait étéi'opéré:sur,lè
château où étaienji logé* le président du coiifserl
d'État,.Mpiaget, et le secrétaire (d'ÉlfLc$| Ajmé
Hutnhert,'qui, pris au dépourvu, ti'opt pu Opposer
aucune résistance.
tes insurgés, qui formaient un noyau d'environ
"deux cents liomrhes hleh organisés, Sut ïàlt
u|fé procla ma tiordsign ée i1 Au nom1 duflot, F? De
Pourtalès, laquelle commenee- par les mots de
Vive le Roi et annpnce.que Neuchâlel rentre avec
Ijordipur.saus (q.donijpaljpp prHâsieyiip,,..-^ r.
Louvain Charleroi. Ne s étant pas garé assez Les autorités républicaines n'ayant pas pris leurs
vite, il fut lancé par la locomotive du train de mesures contre une agression aussi inattendue, n'ont
Louvain sur une autre voie; malheureusement pu la repousser. Deux autres des sept membre» du
sur celle-ci arrivait en oe moment le train de la gouvernement cantonal ont été également pri» ei
ligne du Nord 'qui écrasa' l'infortuné jeune emprisonnés. Le préfet dfè NëUéhâ'tel a pti'&rV'éd$
- - - - J - t, iAvi ês.4;t •tiu - td-.ili
homme sou.s les yeui dé son frère. Quand on
le remassa, son corps était tout en joiéces et
morceaux. :ùj ornâm nu air mLii Jm liât- o.
se soustraire on âôlrl pareil.
Le matin neuf heures,:le drapeau prussien flot
tait dans là ville de Neochâtel.nLa population du
boqrg populeux de la Çhaux-^de-Fonds se préparait
descend»;
'j Le chef militaire du parti insurrectionnel prus-
Jsien était le colonel ancien hanriçrel de Meuron,
i iri rltû'lu.JàUOl!.1ii aa(LÀ'À'
Le. Belles .«.idaol Lima o»l célébré, le 21 f "H"WSlW ■I»fî
juillet dernier le »in8t-ciuquiéme
de l'inauguration du règne du roj des Belges^
M. Bichon, consul belge Lin
tous ses hàtiona'uV daritl un magn
què^,1 où a .régné le jalus grand enthousiasme.
Des toasts portes âu Roi et la fanjiil'e royale! rendre publique dans le» journaux de Paris et dé
ont été accueillis par les acclamations unanimes Londres, une lettre où'il^app'laudit l'idée misé en!
des convives composant la colonie belge dansi
ta capitale du l'érou.
i 'i y." 1 - i- A'JVjHV.
On lit dans te Courrier de Marseille, du 3
•Mptembré':1'. M iuoq .tiegioV
Notfe!pôri a reçtf'hier 42'ria7ires éhargésj
de céréales, la plupart vernis de la mer d'Azof.
On évalue plus de 150,000 hect. l'ensemble
des importations de celle journée, une des plus
fortes, sans contredit, de la campagne actuelle.
Notre marché, très-calme depuis plusieui sjours,
-Vllrfisi H Sii
lai
ît ■qu'en-s6rtànf déî'o:nàii
"f Pliébus' tête Lionne,1
un: Spus Lette table ronde fcCi''i '->.o e'i
!,- tu Me retrouve demain, tafè «t fI ,lny e
Le autre-l'interrompit -bientôt pour conter une tiistoire,
une 4c ces légendes pittoresque»et louchantes comme
on en trouve dané-tous les pays de montagnes et de
mœurs primitives, et le front rêveur de M; de Boesange
reflétait une douleur poignante. Ce ique l'on racohtàit,
c'était la légende do la chambre d'amour, lamentable
histoire que n'écoutent jamais Sans émotion les étraiigérs
qui visitent les falaises de l'Orcan Blaritz.
Madame dc-Tboiry crut pouvoir etdevoir apporter,'OU
pareil jour, quelque consotation àuttte souffrance. Tout
lui semblait permis, excepté l'ennui et le deuil, aux noces
de son frère, bile s'approcha riono rieuse de M. de Bos-
sanga, et, prenant son bras familièrement,-elle l'entraîna
vers les pelouses du bal. Surpris par ce mduvement de la
jeune femme, le comte se laissa "conduire; mais ses lèvres
essayèrcntivaintitieiitde s'ctiU^ouvrir. lo nom
-rr Vous ue prenez aucune part aux fêtes de ce jour;
meosèror le comte, toi dit madame do Tlioiry. Ccpcnilant
ces danses de carucièi-c sont fort belles, ne trouvez-vous
pas? i - p ,ruoy L
avant par là QàiêUa del Papota, d'ouvrir iu^e.OQua-
criplion nationale pour douuer cent canons la
forteresse d'Alexandrje. Çes canons^ est-il dit dans
la lettre, seraient destinés tirer contre l'Autriche
dans la prochaine guerre quu nous croyons inuxii-
t-4 a j i - i 'JKJ il'CF
néute. M. Ma,,ln en§age !es émigrés italiens a pro
pager cefte'sbûscrîpt'îon dànslous les lieîaif du ils se
trou vent, et il donne l'exemple Cft annonçant qu'elle
est «mieeteches lui k'Ptvnq «Vb uihcq "au h noil
Le«i Piéimmlais font trèsr-bien d'armer Alexan
drie; .mais la SQuscriplion aux qaçt çabpns, le «on»
hre de souscripteurs fût-il égal au chiffre de la
Elles sont très-pitlorcsqucs, madame. Mais, en
vérité, mon cœur est si triste que, soyez-en bien per
suadée, si; je n'avais étié biû par un devoir iiùpëh'èUx'î je
nbjsérais jiss vertd'iappbrtér ici une figure désolée.
Un devoir i'muérieiix, dites-vous...
aiibbJn»*ls'iuoiai3u! eaisar/i -ylT& iTj :d> agaçai SUBStp
Oui, madame; un devoir sacre me disait de fuir
cette maison, un autre devoir m'ordonnait d'y venir au
jourd'hui quoiqu'il put.m'en conter. Je suis venu.
--Je ne votls comprends pas,monsieur le comte, votre
langage estuneénigme, et aujourd'hui je n'ai-pas le temps
de deviner. jnùu. -•»! f!i3b-'.Mi5 md un
Madame, si, malgré l'heure et le jour, qui sont mal
choisis, vous m'acbordiéï la faveur d'u'n cpiart d'heure
d'entreirdn solitaire, peut-être mon langage ne vdus pa-
rakrait-il abn's que trop clair. 'i.
En pronoh'çtiut ces nibts, le comte avait leâ yctïx! bais
sés, son attitude annonçsif'.dhè prostration de forces
complète, et ses paroles étaient dites avec un sot» de voix
doux cl triste qui déchirait le cœur. Madame de Thoiry
se méprit leur sens elle crut que M. de BôsSange vou
lait lui parler de son amour-, aussi répondit-elle
Je croyais, monsieur, que les'Çhoses follej'Sédi-
au stfn dès instrdmènîè dé
-au 11 iwwrtiÉiMl
population d'Italie, ne fera pas partir l'Autriche
sans combattre. Cette démonstration ne prouvera
donc qu'une chose c'est que ceux qui y prendront
part n'aiment Comi^er^eafeMi^<je
Vienne ne se flatte pas d'être l'objet d'une adoration
universelle, la soasçripj^ôafcera.jédujte un simple
résultat matériel. Ou aura de l'irgent pour acheter
les canôns ut l'Auti icIie restera.
Le Journal de Madrid signale des ahnstrè^graves
qui se sont introduits dans les enchères de la vente
deJmiens nationaux qui ont lieu Madrid. 11 paraît
que des courtiers se présentent toutes les enchères
et poussent la mise en vente des prix exagérés,
dans! l'(Mniqyq-j>ut d'obtenir une prime des acheteurs
sérieux.Xorsque* leur bat n'a pu être atteint, ils sont
déclarés adjudicataires, mais ils se hâtent se dé
clarer en faillite, et lorsqu'on va saisir les quelques
meubles qu'ils possèdent, i|s montrent lin contrat
de mariage préparé l'avance par lequel rien ne
ittài'.' a ppar Uou t.rv
Ces faits, qui.,ne se .produisent pas sans doute
exclusivement Madrid, pourraient bien expliquer
le chiffre énorme atteint par la vente de ces biens.
EuStiédey les éjections pour la Diète générale sont
àlpeu pfssi,terminées, et,. Bien qu'il y ait beaucoup
de npms inçonnUs par-mi les représefitâtits de l'or
dre des paysans, il paraît que les nominations sont
libérales, et que le projet du gouvernement d'effacer
le principe de la liberté de la presse inscrit dans la
Constitution, échouera cette fois encore. Les élec
tions des paysans ont d'ailleurs un caractère parti
culier. Elles ont été inspirées eri grande partie par
uri>b»pHtld'opposiliorf'<u-'x droits sur les eaux-de-
■Vle votéadans la session précédente. r
•Le steamer Arago a apporté Li ver pool les jour
naux de New-York du a3 août. Par suite de- là
proclamation de M. le- président Pierce, les deux
Chambre* du Congrès t'étaient réunies le zi midi
eu session extraordinai/e. frenle-huif sénateurs
cent soixante-dix-neuf membres de la Chambre ont
répondu l'appel nominal. Après l'organisation des
deux Chambres, le président leur a transmis son
Message, qui recommandait l'adoption du budget
de la guerre, sans lequel le service public serait
désorga-nisé. Le Se'nat a adopté le budget séance
tenanteymais la Chambre des repréaenUnls a per-
sîslé na le voter qu'avec l'amendement portant
qu'auouoe partie de» forces militaires de J'État» o»
pqprra êtrq employée flansi je Kaosas contre les ad-
.y,ers3irqs de l!esçlayag^.,Çe lepdçmaifi., le
saisi de l'amendement, l'a rejeté la majorité de 35
voix contre 7, et la Chambre son tour y a persisté
par 96 voix contre qC Ainsi la question n'a pas fait
un pas.
Les conf&Wricei'èlàblies'eïitré fe's deux Gftartibres
set succèdent sans interruption; on sont, de pafl et
di'au t re, corn hien l'ihlérêt pu h I ic exige une solution
prpmP10 j mais Je», aipoqrst-propres son t en jeu, et
aucun des deux pouvoirs^ veut çéder l'aptre.
La situation pamjt-si gr^ye »p général Cass, qu'il
aqi-ait dit en.igleiqlS^nat, s'il-faut çn croire un cor
respondant Le» jours de la République sont
comptés. ,v
n i^fiTin si
Quant
doit
d'aeçoie
poser son veto au biîl qui en sera la' conséquence,
s'il le considère comble dangereux. OW Lièiî, enfin,
si le océdlt n'est pas voté par adite des;tiyaillements
entre les sénateurs.et les députés, îl est obligé,ipar
la Constitution et par la for^ d^t».choses, d.a çougé-r
T—
saient plu6 volontiers au bal,
•m top xti" 31 o»n#
•'TfiiUI'n
fi'LIl.î'l I 1 ^llil.-r
danse, au çij|ieu de l'cnivreinent çt de la fièvre de tous;
me serais-jétrompée?"
Madame, jf|jp n'avais voulu voi^sparler que de moi,
vous avez raison, j'aurais dû prendre le ton de la folie
dans cette fête qui permèt tods les élourdissements; mais
e'est précisément paree que: je^ vûtlis aime d'une passion
folle, insensée que j'ai voulu vous entretenir un instant
sollicite, si' ma vie seule eût été en jeu. Cette vie, il y a
longtemps que j'en aï fait le sacrifice. Le premier jour
que je vous vil, au miliijii d'if ne fête, dans ce monde
brillant des salons parisiens, je vous aimai, de quelle
force; Dieu seul le sait Depuis, la vie n'a plus été rien
pour moi, quand j'ai pu comprendre combien j etais loin
de vos bonnes grâces et de vos sympathies..
Voilà, monsieur le comte, dit la jeune femme en
cdrfigeaèt l'âprèté de ses pâroléa par le sèn de la vdix et
un sourire dirtrrnânt, une déclaration de martyre parfai
tement en règlé.^ Jfe né puis done pas refuser votre rfe-
qbête'. PrèmcnoHs-nmis daùs cette allée écartée, puisque
vous le désirez, et parlez, je vous écoute.
(La suite au prochain n".x
au» ariah '.s'itr.a ovisi J0» )e ao avaq 11L MiOvsb
zsq tnaiBsgnsms-îlèbajt»» »'o ta
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alstiv »?Li*q