Le Conseil entend l'audition du compte de la
caisse de réserve, présentant #fi fecettes la
somme de fr, 18,239-14, el^pF dépense» celle
de fr. 6.443-10. Il y a donc un excédent de
fr. 11,796-04. M. le receveur donne ^ensuite
lecture du compte de la caisse.deretraite créée
en faveur de quelques employés de la ville. Les
receltes, y compris qu subside de 3,300 fr»
fourni par la caisse de réserve, s'élèvent
fr. 4^,441-43, et les dépénses. tonsistant en
pensions quatre anciens employés, pour fr.
1,564-19, et neuf veuves d'emulqyés pour*
fr. 2,770-30, formant un total défi*. 4,334-49.
Il y a donc un excédant de fr. 106-94.
Après avoir voté des remerciiqents 31..Je
receveur communal poup l'exactitude et la ré»
gularilé avec lesquelles e»ye/iaej§ cpmp|ayh|lUé
communale, l'assemblée se sépare, vers six, heu
res de relevée.
Si t: h» j;n.b Bl i; n iHh- i XU
Si. Sé vérin Kempen, ancien ëlkve'djU Collège'
communal d'Ypres. vient de subir, devant le
t. i r i i
jury combine de Gand-Louvain, son examen
de candidat en médecine, avec distinction.
fbi nous écrit de Poperioghe, le 27 Sep-
i
têràbrf i j
i oh a -i jcn *>îtOt .i
Hier, vers 5 heures de relevée, un violent incen
die s'esl déclaré dans «ne grange isolée, siluée i;
environ i ,5oo mètres de Popernighe, le long de la
chaussée vers Furnes, et dépendante' d'une ferme
appartenant îi M. lêbaron De Pôsch, qui l'avait louée
au fermierCobeau dit LoheeûMÀ';Au prenfier coup
dn loesiti les pompieré. étaient leur poste, et dite
minutes après ils se trouvaient aveq toutes.les auto
rités sur le théâtre dusiuistre. Mais déjà il n'existait
plus de la •toitqre que quelques morceaux de char
pente, et une flamme énorme fouvrail d'une part
un tas d'environ 8,oo$ gerbes de froment, et un
second de pareilles dimensions, qpmpçsé.jtfe lin et
d'avoine. Les pompiers lâchèrent aussilôl d'étouffer
le ieu'suus un déluge d'eau lancée par p ois pompes
en parfait étal et également bien servies. Malheu
reusement presqu'aussilôt les quatre parois de la
grange, qui étaient de platras, s'écroulèrent et il
fajlutj recourir d'autres moyens. Voyant qu'il y
ayait peu ou point de vent, les autpyités, d'accord
avec les chefs des pompieis, décidèrent qu'il fallait
redoubler d'efforts pour éteindre le» flammes sur
un point, et aussitôt faire enlever force de bras les
gerbes de froment e't' les fâif'é placer en faisrtaux
(comme snr le^hamjf), dans "la pâture, pendant
qu'on continuerait 4 inonder les adirés poinU, Oit
cul soin de iecotnmauder de ne pas élargie les tas
Aux dépens de leur hauteur,, ce qui eqlagranidi le
brasier. Centropérat ion aussi raiipn^ell^ que tiéces-
sairç, puisqu'elle enlevait l'incendie sou ahineut,
et permettait d'éteindre chacun de ses foyers a
mesure qu'on les déoouvrait^iépssii *puba>K et
six sept milles gerhes furent sauvée» eu.une heure:;
je second las (ut emppHé tfe la pêm# pianjpïje, f)
vers huit heure» tout était fini. a usa» fil
Le sinistre ne peut être attribué qu'a la naal-
veillancé; rien n'était assuré.
■MMaaanaaunMuMaMtaMaMaaa
franchir préclpîtarriinênt la "frontière; mais de l'autre
côté des Pyiéuèes, ils ne trouvèrent pas une trace plus
ceirlaioe'du «Ointe. -l
''Cèpëndailt ces émotiètis avaient émoussé chez le iriàr-
quis d'Arîinza l'ardeur militante de sa race. Sur le point
de devenir père, il comprenait qu'if est quelquefois'dué
de laisser un héritage sanglant ses enfants. C'est pour
quoi, malgré ses répugnances'personnelles, détail dé
cidé venir se fixer pour quelques années Paris, avec
sa sœur et l'on n'attendait plus que le rétablissement
complet do madame de Thoiry pour se mettre.en route.
Ce roomeqf désiré du départ arriva qnfim Par une
hplle matinée du mojs de novembre, M, d'Arnnza et sa
jeune femme, madame de Thoipy et sa fille de chambre
AgUé quittèrent ces lieux qui.(es menaçaient d'un avenir
terrible. g r.( *'b i cl
La nature se plaît quelquefois des contrastes bizarre».
Bien qu'ans branches de* arbres dan* les grands bois,
ne pendissent plus que des feuilles jaupies et que le sol
en fut rouvert, le soleil'resuieddissàil avec tant d'éclat et
donnait tout sué la colline, dans la Vallée et dans la
plaine oÀ t^Pfcir de fête qu'op si fu^ volontiers, malgré
la date, ertt ;f'urt dés plus beaux jours de l'année. Con
valescente, /îradame de Tlio r)1 jouissait plus (jure toute,
autre de ces deffiières chaleurs'' que àos paysans daît's
leué langage pittoresque ont' s! bien rtQmrhéjSVé petit été
dla Saint-Martin. Elle joiiîssait' aveo »vYdité dé ces
Splendeurs de l'automne prêt k éeilfê 1» pl'dco i l'HïVcr.
Elle faisait përfofe ariêtor fa voiture et allait S' pîed dans
Nous devons, com'Vne d'habitude, les plus grands
éloges au corps des pqsnpierset particulièrement au
sous-lieutenant Delbove, qui s'est élancé l'un des
premiers sur le las et ne l'a quitté que lorsqu'il n'en
restait plus rien sauver. Les autres officiers ainsi
que tontes les autorités et tous les habitants ont
rivalisé de zèle et d'activité.
Une tentative de fratricide a été commise
dans les circonstances suivantes: Le nopimé
Charles-Lbùis Cornillé, célibataire, âgé de 32
ans, demeurant avec sa mère, veuve, cultivatrice
ôê-ftiçquiers. vivait -en grave mésintelligen
ce arec ies frère et sœur*/Le 22 de ce mois,
au maLin. en rentrant de la fête d'Alveriughem,
il trouve une de ses sœurs la cuisine de la
ferme, .saisit uu fusil chargé et la met en joue;,
celle-ci prend la fuite; le coup part et la charge
va briser la porte d entrée qu'elle fermait en
s'enfuyanl.
Le coupable a été arrêt# et conduit la
prison de Furnes.
ri i.. "ii: i i i n n..i ;il.|
JWQO
a, i fVI|< UIEIK.
Lè triômfïhe des libéraux dans les prochaines
élections communales de Gand est assure; il
sera complet: le Nouvelliste se relire de la
lùtte il le déclare d'une manière formelle.
Gràcè au mandèrent1,.dit^i!'1 la lirt'te est 'dé-
venue impossible.
Ainsi, de l'aveu même de l'organe de M. De-
lebaye, les fautes de l'évéchë ont mis fin aux
divisions qui ont pris naissance parmi les libé
raux, il y a quelques années. Le parti libérât
voterâ'désormais comme un seul bommeV'côn-
vaincu que I on est aujourd'hui Gand que tout
système de conciliation est devenu impossible
Avec nos ultramuntains.
La Patrie ne fournit-elle pas elle-même la
preuve que toute transaction esl devenue im
possible, par la position qu'elle prend, assuré
ment par ordre, confié M. De Decker, depuis
que I honorable ministre s'esl refusé sanction
ner la blâmable conduite que tient M. Deje-
beCque l'égard de l'Universile' de Gand Nous
ne voulons pas de M. De Decker, dit-elle, com
me hcfmme politique et eiidoie moins comme
guide religieux.
Cet aveu est franc et complet. Aussi a-l-il
un# portée et une signification qui lui donnent
une grande importance. Nous devons, du reste,
nous réjouir de çe que la position cortjmeRce
se dessiner nettement cela fait que nous n'au
rons plus ni indifférents ni modérés,
.Gand nous en offre déjà la preuve comme
nous l'avons dit plus haut, d'après le Nouvel
listeceux-là même qui professent sincèrement
la religion catholique, désapprouvent haute
ment I intolérance épiscopale etse rangent parmi
les adversaires politiques du clergé. Aussi la
Société littéraire a-t-elle déjà acquis, près de
c'eût cihquante nouveaux membres!"
j
lès sentier* tout couverts de feuilles que balaie le vent.
Oh aiine ces dernières dépouillés'd'une année qui s'eii
on les foule aux pieds avec des délices mélancoli
ques on leur dbnfie tous ses regrets, parce qu'après
rlles oïl sait qu'il n'y a plii9 que l'hiver çouibre et froid:
'MAdame de Thôiry tombait en extase devant ces paysages
(Fauitfmne si chauds èncorc, si colorés. ElleContemplait
a v'ëè ravissement le coucher du soleil 'et les vapeurs qui
s'élèvent dès eaux avec le cré|»uscule. Malgré elle, devant
ces grands spectacles, son âme s'envolait vers les régions
supérieures de la rêverie.
- La veiluéc descendait en ce moment une côte rapide,
bordée b gauche par uu torrent escarpé, droite par des
prëcipides affreux, le marquis causait avec sa jeûné
femme, lorsqu'un homme sorti comme un spectre d'entre
deux roches abruptes, arracha un rhême cri toutes tés
poitrines
Le comte! u - n
Oui. C'est moi répond M. de Bossange qui a en
tendu cette exclamation. C'est moi qui, frappé au coeur
pàfFvous, madame de Thbiry, n'ai plus de forçe que pour
la vongennee. Je l'ai lciftémCnt préparée; voici son heure
vous allez mourir.
Eh même temps hn coup de feu retentit, et l'un des
chevaux est atteint la' croupè. Rendu furieux par la
donletir, il's'èinporte, éhtéalne son contpagnon, et,'mal
gré les efforts du postillon pour le retenir, il se précipite
dans les râvins. Htureusémerit les traits se brisent, un
t-hcval reste attelé. Le postillon saute A terré, et a'ef-
Du reste, l'épiscopat et ses adhérents com
mettent faute sur faute. Il n'y a pas jusqu'aux
prêches, organisés par les dames des Saint-
Vincent-Paulistes, qui n'aient^aigri les classes
ouvrières et augmenté l'irritation qui exista si
forte et si grande parmi la bourgeoisie.
Le réveil de notre opinion a lieu d'une ma
nière rapide son triomphe ne se ferà pas at
tendre, car la réaction est en pleine voie de
progrès, grâce aux fautes de l'épiscopat et de
ses alliés.
-
Actes de coarage, de dévouement
et d'humanité.
RÉCOMPENSES.
Par arrêté royaldu 15 septambre, les récompenses
'honorifiques ci-après, soiif décernées aux personnes
y désignées et qui se sont distinguées parles actes
découragé, de dévouement et d'humanilé
Pipçre Beun, commandant des sapeui s - pompiers,
Bas-Warnêton. Le x5 août i853, un incendie
éclate dans une ferme et consume le corps de logis
et-la è^linge. I.ês pom^efs accourent et par là -bonn^
directionqûe le lieutenant'Beun irtipritfiè'au service,
ceux-ci parviennent sâitvei- l'autre moitié de là
ferme et ptés»il»er HeS' fermes voisiuesi Beun a
couru'des danger» réels en catls. circonstance.
Médaillé en argent. n.:, j.'
César Déruelle, pompier, Bas-Warnêtq$,,--, If
a puissamment aidé lu lieutena.nt, Be,nu. dpipijsou
œuvre de sauvetage et a couru les même» dangers.
Médaille en argent.
Joseph Bergfie, pompier, Bas-Warnêlon.
Même fait. Médaille en argent.
Virginie Le.Houcke, modiste, lïàringhé. Lé
i2 mars 1856, le feu prend aux vêtements d'ane
femme dfei-82 âris et la menace d'à'sph'yxié. D.mé
l'impuissanoe d'étouffer les flammes, Virginiei,Bè
Houcke, se jette b l'eau avec elle et parvient ainsi
la sauver au péril d» ses propres jouis. Médaille
en vermeil.
Francis Hollebeke,. tonnelier, Vlamerlinghei
Un enfant avait gljssé, le ho avrjjxBâjj, daijs >f{i
ruisseau, très-profond en cet endroit. Hollelieke qui
-i- i.up.ft'Ip qaitîâM
ne sait que me.uiocremerit nager se précipité au se
cours de l'enfant et parvient le sauver ouït sans
avoir l'ouru des dangiës. Médaille'ért argent.
Pierre-Antô?ne'Peiil^)àsJ YprCs. 'Bifoi q-n'il né
sache jjas nager, Petilpa»' s'est 'jeté fout habillé, le
1 1 février i!J56, dans le foséé de la ville, d'nn«>pro-
fondeqr de 5 mètres, et en a.relù;é un hoinme.qui
se noyait. Médaille en argent,
-
Un arrêté rqyal ,du ,15 septembre approuve
La délibération du conseil .comfnunal de
Zil|e^pk^ tendant obtenir l'aulorisadion d'aug-
menter respeetivemtnil le ni^xirqurp de la CQths
satiou personnelle permanente existant dans
celte localité, pour être même de couvrir le*
dépenses communales. 1; p
Dans le courant de la semaine dernière, le
houb.len s'est vendu Poperingbe, raison de
50 52 fr. les 100 kilogrammes.
force de remettre la voiture sur la voie. Mais un nouvean
coup de feu blesse lé second animal qui, d'un bond im
pétueux, se précipite sou tour, entraînant dans le
gouffre la voiture et toute la famille qu'elle contient. La
chaise de poste bondit de rochers en.rqchers et les échos
renvoient les cris, les plaintes, les malédictions des vic
times. 1 •-t> - "J
Mde Bossange est penché stlr lé gouffre, et de1 si
gerge:sort utt cri'-strident ïri
F'einine, sois maudite
Tous ces événements se sont accomplis comme par en
chantement. Quelques secondes après, un silence de mort
jdortte sur dette scènè'de désolation. i'
Deux hommes éCpeudnnl soèt enéo'ré vivants dan's'cètte
solitude, l'uii qui a commisjlè crime, l'auire uni a failli
partager le sort des vlétimes. 'Le po&t'lïori, viéllv soldat,
n'hésite pasjun instant. Qlitjlqiië sans Artnes, it'fènd in^
trépidement sur son adversaire; Célùi-ci le prévient.
D'un'coup de pistolet il 'së fait sauter la tête, et le pos
tillon ne trouve plus qu'un cadavre.
Aujourd'hui la famille d'Aranza et la famille de Vianc
sont éteintes, et cinq croir noires marquent le lieu où.
ont péri par ia vengeance et lé crime leors|dCrniers drs-
cendants. Le château d'Arania tombe en ëuincs comme
celui de Vinne. Seoteincnt, sur la montagne, on voit
encore parfois errer une femme en haillons ç'qst Catish-
la-Bohémienne, qui vient toujours prier et porter de?,
fleurs sur ut) tombeau
n' n;' VK1 fJyoaGt'S BELL.'
an an
umot
'sa no