MAISON, D'HUITRES 11 CHEZ TERRIER-DE RAEDT, m GRANDE ET BELLE A VENDRE PUBLIQUEMENT. A YPRES, ANGLAISES, A prendre fraîche» de Jour autre. 1 1 A YEMME A YPRES. Chronique politique. Du 35 Septembre au 37 Inclus. L'Angleterre paraît avoir entraîné définitivement le gouvernement français i*tie action commune contre Naples. Un ultimatum notifier au Roi Fer dinand a été expédié le 41 de Paris M» Brenier, et dès le 24 une flotte française partira de Toulon pour Ajaecio. Elle y sera ralliée par une flotte anglaise, et ces Inrces réunies iront stationner devant Naples. Les suites it ta grâce de Dieu Nous n'en deinordrop* pas cette intervention est l'acte d'iniquité le plus odieux que l'histoire ait en registré depuis le guet-apens de .Rayonne, commis par Napoléun I" contre,la famille royale d'Espagne. Le Journal des Débats, eu confirmant la nouvelle qui précède, dit que sous peu de jours, le Moniteur publiera une note qui expliquera le but et le sens de la résolution prise par les'deux cours alliées. Celte note, ajoute-t-il, sera probablement conçue dans des termes qui ne seront point de nature encou rager aucun mouvement révolutionnaire. Il est probable qu'il y sera dit que les défi)c gouverne ments ne se mêlent des affaires de Naples que dans un intérêt conservateur, et pour maintenir et non pas pour troubler l'ordre européen, et qu'il y sera jdiiit une protestation énërgique contre toute tenta tive de désordre^ Si le Moniteur s'explique ainsi, ce sera une singu larité de plus, et qui méritera certes d'être notée.' Les flottes iront donc Naples pour forcer la main au Roi, et non-seulement elles n'entreprendront rien contre lui, mais elles empêcheront que d'autres entreprennent Le roi de Nhples aurait bleu tort de s'émouvoir pour si peu.' C'est au résle ce que fait entendre le Journal des Débàts,lequel termine ainsi son article ■ut En dernier résultat, Je roi de Naples ne sera peut-être pas aussi sérieusement menacé qu'il en aura l'air; et la démonstration des deux puissances conservera sans doute longtemps un caractère néga tif. Si cette démonstration a été hâtée d'une manière inattendue et est faiîe quand on n'y pensait pas beaucoup, il faudrait peut-être l'attribuer des exigences parlementaires que le ministère anglais peut avoir, redouter et qui ne touchent qu'indi rectement la France, fl y a en Âpgïelerpe un Parle ment, il y a une Chambre des communes, il y a des partis avec lesquels il fautoomptèr. Nous pouvons bien l'oublier, mais lord Palmerston est obligé de s'en souvenir. C'est donc pour consolider- le.pouvoir de lord Palmerston que l'empereur des Français irait ébran ler celui du roi de Naples?Celte politique serait si' pitoyable, que noue, qui n'aimons guère le gouvern; nement impérial, nous croirions être injuètes envers lui, si nous admettions une supposition pareille. Un correspondant de Paris a fait remarquer que VUnivers, si dévoué au régime impérial, était très- opposé i foule mesure de coercition contre le roi des Deux-Siciles. Un autre journal, la Vérité, qui nirge depuis peu dans les eaux gouvernementales, dit que sans s'associer sans réserve aûx arguments de l'Univers, il ne peut s'empêcher de reconnaître que le concours qtli serait prêté dans cette affaire par la France et l'Angleterre, njaurait lieu qu'au pfoflt exclusif des intérêts manufacturiers de ce dernier pays. s II nous semble, ajoutè-t-il, que, en cette cir-t constance, ['Univers est plutôt dans le vrai que les journaux amis de la liberté, qui aident sans le savoir les projets de l'Angleterre, oubliant ce mot tffylâl, mais vrai, qui caractérisé bien la politique anglaise Derrière l'épée de la Grande-Bretagne, i^y tou jours Faune du marchand. gneur rle_ duc de Brabant vient de souscrire aux fj,euhp$fs patriotiques de la Couronne Belge, ouvrage que M, Eug. Bochart va publier sous la haute protection du gouvernement. Nous saisissons nouvelles diverses. Icette jjqccasion pour prévenir une dernière fois les Un malheur bien regreftable est arriv'é avant-^ administrations, {es poètes dt toute, les personnes hier matin, près de la porte d'Anderlecht. Une T'I f jeune fille, orpheline mineure, et ayant appartenu une famille aisée, Charlotte S'..., venait, sous l'in fluence d'un accès de désespoû", amoureux,ti^. sq précipiter dans le fossé du boulevard qqi a déjà servi de théâtre tant d'accidents et de auiçidca) Un ouvrier de la rue de Cainusel, sortant en ce moment de FÉcole vétérinaire, vit cet acte dv, désespoir et, n'écoutant que l'inspiration de son dévouement, lança au secours de la malhëureuse>fille. Mais, saiti qu'il ne sût pas nager, soit, comme on l'a prétendb; qu'il, se fût eiifondé, la tête la première dans la vase du fossé,qt de manière ne pouvoil s^en rëtirer seul'.1! il disparut lui-même, et tandis què plusieurs autres personnes parvenaient,,non sans péril, h ramener bord et sauver Charlotte J...1, il exjpti'SitViclïnlè de sa courageuse humanité. Une lettre, laissée par la denioiselle J...,était ainsi cciiiçue:« Adieu, Eugène, adieu pour toujours Con serve mou portrait pour souveitit-'efW m'oublie jamais. Celle qui meurt pour toi, Charlotte. La.victime de ce drame laisse une veuve et on en fant en bas âge. _-4^ s .ëtdSHi M. Horace Vernet s'est embarqué, le 16, Mar seille, sur Alexandre, se rendant Alger. Sur le même bateau,a également pris passage M. Robert-Houdin, le célèbre prestidigitateur, se ren dant, sur rin'vitâtrdfl du1 gouvernement, Alger, poiir donner-'quelques représentations pendant les fêtes qui doivent réunir les chefs-arabes de l'Algérie. wJ'l .'lOTji.. i' .-illoa to-ss r/- •àar. Quelques journaux ont annoncé le voyage proba ble Paris 4p roi Qthou. Celte riouvellé est aussi inexacte que celle de là rentrée aux affaires du gé néral Kalergi. Le frère du rôï 'TMfioîî*' le piTnce Adalbert, arrivé vendredi Paris avec sa jeune femme, a rendez-vous avec le roi Othon, le 18 de ce mois, h Mùnich. Après leur entrevue le roi OiWéu' se mettra en route pour laGrèce. mué I L MM M Nous apprenons S ^instant i que S. A. R. Monsei- versaire Bochart, de vouloir .bien adresser l'auteur [Eug. rue des Éperonnier*-, Bruxelles) -les progi-a ni mes, les discours, les poésies, les chansons, ét'ëous lès retiseignemeniià'iiëcessaîres. 11 est utile que nous fassions remarquer que le livre de M. Uug. Bochart, qui sera orné des portraits do Roi et de la Familfe Royale, est spécialement destiné ,la rjetation des Manifestations de la pro vince, et que celui de M. Jouai, sera exclusivement consacré décrire et reproduire les plus remar quables épisodes ds la grande manifestation natio nale dan* la capitale (Moniteur du 10 Juin i8.5fLjr inn 1 iliriKS. Marché aux grains et autres denrées, UJSilU dujti Septembre 1856. i JliUi HAWARV] DES GRAINS .-v n-j QUANTITÉS EXPOSÉES EN VENTE. :l h ÛCASTITÉi VKNDUKS- *jti ni n PRIX FR. OYEÎf CKBT. ■i t MESURE. Froment blano. Jtgiî.r Bkcourgt-on Fèves •1 iui> 1 2195 10» 54 30 i 1496 8 1 90 582 ,j. 34 30 MV,. .AS 29 17 ^15 9 15 .94 88 1 16 88 67 ll'J Yl73f par hect. idem, e idett. i f r» - j idem. idem. Bobinage, Mons, 21 septembre. Prix des char bons Gios la main, fr. i,g5 l'hect. de 80 kii. Caillettes,1^96, id. Gaillëtl^ries, i,6S id., Forges gailletteuses, 1,40, l'hect. ras. Fines, i,o5, id. Fines forges, ijoo id. Plus o,o5 de charge ment par hectolitre. Cokes Coke lavé de 28 32 fr. par 1,000 kil. Petitcoke de 18 20 par 1,000 kil. Id. 0,76 l'hect. pris aux fosses. taj-cjv'iji. d'Ypres du 21- Septembre an<27 inclus. Naissances. Sexe masculin 4, idem féminin 5, total 9. JUÀr 1 âges. Dcdèrcç, Frédéric, 40 ans, scient* dé-' Iqngj et Planton, Natalie-Virginie, 43 ans, tricoteuse. Décès. De Koainck, Jacques, 78 ans, journalier, célibataire. Béguinage. Dortzéj Josëph, 7S ans, joUr- liajier, cèlibalaiile, Béguinage. Zh/toeye, Ursule, 78 ans, journalière, épouse d'Albert Bouehaert, rue des Chiens. Vèrhamtnti, Amélfé, 59, aafs, religieuse, rue de Lille. Messiaen, François, 3b ans; journalier, céli bataire, ruë de Menini. -n- /JuprezJi F.manuc!, 80 ans, 'J charpentier,.veuf de Joséphine Douchyépoux de Mcla- nie Decroix, rue de Meuin. Entants au-dessous de -7 ans sexe masculin 2, idem féminin 1, total 3. DOCUE Marché d'Ypkeh. ri A&.i lili Du 27 Septembre 1856. Prix du frit des charbons au 19 septembre Pour Douai, par hect. ras. o;3o Lille, id., o,35. Bethune, id., 8,43.-^ Arrés, id., 0,42. Saint- Omei'pid., o,S». Calais, id. o,65. Roubaix, id., o,23. i Cambrai, id., o,32'.ChdUtiy, id. o,5o. Saint-Qcrëntin,'id., o,4a. Amiens, par hect. de 80 kiL, 0,7^ o/p; par hect.Yafc. 0,80 1/2. La Villette, id., o,85, id., o,q5. Rouen, id., 0,98 id., ,j05.Dunkèrque, o,5S par hectolitre conible. Pour Tournai^ par hect. ras. o,att. tiAïude- naerde, id., o,27 o/o-Ypres, id,, o,5,5-p/o. r Gand, id., o,3i. Anvers, id., o,4n. Bruxelles,, id., o,4A Brugès, id.,.a,34» -*>.-Oat*nde, id., o;37. .nanti.) v. OBJETS VENDUS. Fromentblauc. Froment roux. Seigle I Avoine" Eèves Pois Pommes de terre rouges Idem blanches. Beurre. d'hec- tciitrea. -t- PRIX «0yen. 480 (,,363 196 .ni g 48- t 4 iltthd; 500 3700 PAR BECT. 51 2t) 30 00 16 40 50 ,16 40 16 40 PRIA moyen DU MARCHE PAR BEC*. 32 80 27 40 16l60 8 62 40 10 80 P.lOÔxit. p.100 KIL. 6 23 6 23 6 50 6 50 PAS KtAOC. PAR KtLOC. 2 29 2 29 (A O "Inu: 2 60 i. u Vî 1 60 U. M. a 20 lé 12 2 00 40 SITUÉE EN LU VILLE D'YPRES, UneGRANDÈEt BELLE MAISON, iîii| solidement construite et en bon îHit état, située en la ville d'Ypres, l'est de la rue de Lille, y côtée n" 27 ayant une entrée principale et une portc-cochère dut côté de la rue de Lillé, ainsi qu'une libre sortie par la rue des Chiens, ic Cette Maison, dernièrement-habitée par Moucheron, sera mise b ladispo- -W* 1 sition de l'acquéreur, dès le jour du paie ment du prix d'achat, WiZà m.se-a-PR.r 19,200 fr. L'ADJUDICATION DÉFINITIVE aura lieu en la ville d'Ypres, tt l'csiamînet I'É^éprant, rue de Dixmude, le Lundi, 6 Octobre 1856, 4 heures de relevée, conformé ment aux conditions déposées efi l'étude du Notaire YANDERMEKRSCII, Ypres. pour sortir d'indivision. GRANDE ET BE^IE Cette MAISON est située dans la ville d'Ypres, ayant son entrée et Ijj maisqn ,du sieur Saïuyn, et au nord par l'es propriétés de Marti^'Rjlliet, M.. Van den Teèreboam-Bcrgliman, M. De Bijuek et - feu M. le baron De.Posçh. La dite Maison eÈt occupée par M' et "M,u Du Rutte et peut être visitée par les ama teurs les Mardis, de 9 hèures du matin jusqu'à jnidt, et les Vendredis, de 2 5 heures de rclqvée, de.çhaque semaine. I^acqttéreur entrera en jouissance le 1' Janvier 1857. principale par une porte-coehêre fcrtli restammet l'ÊaÈMUNT, dn la nin dn h Raiip ip n« 9 ni A i Jpl'ouesf déjà rpe de la Bouche. ir 2, et une porÇe-eèchèrC'dans la rué; dh Temple ou de B|lfl«il.te - o 1 jâ Ellç-conSisté dans Un corps 8e bâtiment entre cour et jardin, avec une côté de isc et au dant jusqu'à la rue de la Bouche la porte se troiive au midi Une remi rue de D ixmudo Ypres, en deux séances, l'iOie-pour la Ml^F.-A-PRIX, le tt Octo bre 1856, et l'autre pour l'ADJUDIf.A- le naumeni Ti0j^ie 25 da 4lf mol», chaque fois aile sétenr^iljeu^^^elevée. 1 V Les Notaires RENTE et V.tXDER- 1IEERSCH, Ypres, sqnt chargés do nord deux écoriésdetc.,1 le tout «ohtènant —k7^ - -r-—7 -7- - une superficie de 10 ares 49 centiares, e °"S confiné L'est par la rue de1 ta Bouche, au midi par l'héritage du 6ieuir De Ruelle- Bonverne, l'ouest par la rue du Temple cpaseigqements en leurs études. II sera accordé nue prime pour la ml»e-à-prlx.

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Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 3