Chronique politique.
Nouvelles diverses.
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barrç; Dinant, Lekeu TJoogre», Sch&elzen
Hasselt, Mon ville; Àrlon, Thora; Neufchâleau,
ïhonon el Marche, Geubel.
Gand. Gand, MM. Fiers el Joos Auden-
aerde. Liedts; Termonde, Roels; Bruges, Ver-
cauleren Courtrai, Joos; Ypres, Messiaen
Furnes, Leplae.
Ou 1S Octobre au 15 inclus.
L'affaire napolitaine conserve les apparences paci
fiques qu'elle avait déjà. Aucun fail nouveau ne s'est
produit une dépêche télégraphique annonce seule
ment qu'à la date du 7, le roi de Naples continuait
ses préparatifs de défense.
Tous lés journaux étrangers continuent d'affirmer
les lettres autographes qu'il aurait écrites l'Empe
reur et (a reine Victoria el dans lesquelles il aurait
offert de soumettre aux conférences de Paris, les
difficultés qu'on lui suscite. L'A/semblée nationale
déclare, et nous croyons avec elle que le fait est
complèleroenf imaginaire. Le roi de Naples ne doit
même pas faire une pareille concession,car en droit,
il n'a de compte rendre personne de l'adminis
tration intérieure de son royaume.
L'arrêt rendu par la grande Cour spéciale de Na
ples, est un peu différent de ce que le télégraphe
'nous avait appris. Une lettre du 5, publiée par le
Moniteur français, dit ceci :ll; ,k
La Cour a déclaré qu'il n'y a pas eu de conspi
ration, mais qu'il y avait projet de conspiration. En
conséquence, les accusés Ventre,- IVlauro et de Angelis
sont condamnés àdouze années de fers aux présides,
comme récidivistes. Mignoua est condamné l'exil
perpétuel du royaume. Le prêtre de Cicco subira
deux années de prison, pour n'avoir pas révélé le
projet de conspiration, dont il avait eu connaissance.
Le père Raphaël Rugg'iero, moine augustin,est con
damné une année de prison pour avoir répandu la
désaffection contre le gouvernement. Comme il
n'existait pas de charges suffisantes contre Avitabile,
Martali, Palmieri, le prêtre de Rosa et la demoiselle
Face, ces accusés sont.acquittés.
L'on croit que les deux ecclésiastiques subiront
leur détention dans un couvent, et l'on^regardç
comme probable que le roi'fera chacun des accusés
la remise) (j'une partie de la peiue quia été prononcée
contre eux.
Dans tout autre journalces dernières lignes
seraient sans portée. Admises- par le Moniteuron
peut y voir un symptôme pacifique.
La question napolitaine a repris une mauvaise
tournure. L'Assemblée nationale, qui déclarait hier
imaginaires les lettres autographes du roi de Naples
la reine Victoria et l'empereur Napoléon, assure
aujourd'hui que les conférences de Paris ne s'ouvri
ront pas d'ici longtemps, el que, dans tous les cas,
l'Angleterre ne consentirait pas plus que le roi de
Naples ce que la question leur fût soumise.
L'Assemblée lient pour certain que l'expédition
navale aura lieu, el que le départ des Hottes ne peut
tarder.
Ltindi Paris, toutes les impressions étaient mau
vaises, et une panique véritable régnait la petite
Bourse du dimanche.
Le maréchal Narvaez est arrivé Madrid, le 5
octobre. Il s'est empressé d'aller faire sa-visiteau
maréchal O'Donnéll et ta Reine. La Espana pré
tend qu'il a reçu de l'un et de l'autre le meilleur
accueil. Le correspondant de l'Indépendance, qui lui
est fort hôstile, donne une version tout opposée.
Le Tournai des Débats prétendait avoir reçu de
ses correspondants, U nouvelle que le cabinet de
Berlin avait adressé la confédération suisse un
ultimatum, par lequel il demandait Tamise en liberté
immédiate des royalistes arrêtés Neuchâiel. Il
publie aujourd'hui un articlede la Gazette des Postes
où ce fait est formellement démenti.
Dans l'espace de 5 années, la population de la
ville de Lyon s'est accrue de 34,227 habitants, et
elfe s'élève aujourd'hui 293,72l'habitants. Dans
cette même période de temps, le déparlement du
Rhône, dont la population était, en i85i de
574,747 habitants, s'est accrue de 51,372, et s'élève
aujourd'hui 626,447 habitants.
Un huissier des environs de Parts employait de
puis environ un an, en qualité de maître-clerc,Jules
K..., âgé de $2 ans, et il 11'avait jamais eu qu'à se
louer de son travail et de sa conduite. Avant-hier
midi, Jules K... n'était pas encore l'étude,et l'huis
sier, qui commençait s'inquiéter de sou absence,
allait envoyer chez lui lorsqu'il reçut la lettre sui
vante
Mon cher patron,
Cédant aux funestes conseils d'un courtier la Bour
se, j'ai voulu tenter la fortune par spéculation, et je me
suis servi des fonds que votre confiance avait laiçséf ma
disposition dans ma petite caisse. Je viens d'apprendre
que j'ai tout perdu, et comme c'est pour inoi le déshon
neur, je n'ai moyen d'y échapper que par la mort. Vous
trouverez mon cadavre dans un taillis du bois de M. D...
Plaignez-moi, adieu.
En effet, le cadavre de Jules K..., qui s'était donné
la mort en se tirant ap cœur un coup de pistolet, a
été trouvé l'endroit indiqué.
Là revue de la garde, que vient «Je passer l'empe
reur, a été très-belle, il y avait en tnut 26 bataillons,
12 escadrons et 4 batteries formant-un total de 20
22 mille hommes d'élite. L'empereur, pour juger
d'av,ance de la facilité qu'il y auiajt faire manœu
vrer une pareille masse d'hotnines sur l'espUuade
récemment élàrgie du Charnps-de-Mars, avait fait
opérer dès hier divers mouvements aux régiments
des voltigeurs, mandés tout exprès de Saint- Denis
l'école militaire. Aussi, S. M. lorsqu'elle a pi is au
jourd'hui le commandement de sa^arde, a-t-elle pu
accomplir sa lâche en pleine connaissance dé cause.
L'ensemble des manœuvres,d'après les gens de l'art,
a été parfait.
On a beaucoup remarqué dans i'étal-major qui
accompagnait l'empereur le général autrichien
Guilay«t plusieurs autres officiers-généfaux étran
ger». K
Trois voitures quatre chevaux, la Daumont
suivaient la voiture de'i'impératrioe, qui a été vive
ment acclamée par les troupes en même temps que
le prince impérial, qu'elle tenait dans ses bras et
qu'elle présentait la foule.
La plu part des régiments pied portaient le pan
talon garance.
M. Vandérdonck, de Maeseyck, entrepreneur de
L'écluse de Loozen, sur le canal de Bois-le-Duc, s'est
noyé dipaanche soir, onze heures, en traversant
cette écluse. 11 avait soumissionné celte entreprise
pour une somme de i55,ooo fr. Les travaux ve
naient d'être achevés.
On écrit de Londres, 9 octobre
L'affaire de la Royal British Bank entre dans une
phase nouvelle. Le commissaire de la Cour des fail
lites, M. Evans, a prononcé aujourd'hui la faillite de
cet établissement. L'effet de ce jugement est d'an
nuler la procédure de la Cour de chancellerie qui,
il y a quinze jours, ordonnait la dissolution judi
ciaire de la Compagnie et lui donnait un liquidateur.
On parait redouter que les dépositaires seuls per
dent plus de 3o p. c. Quant aux. actionnaires, la
plupart d'entre eux seront complètement ruinés.
Le doyen des navires marchands anglais vient de
périr, ces jours derniers, sur les côtes deGothland,
et ses débris ont été vendus aux enchères. Ce navire,
plus que centenaire, avait été construit en 1700,
VVhilby, et depuis lors, sous le nom de Liberty and
Propertyel avait constamment fait le transport des
charbous entre l'Angleterre et les ports de la Bal
tique.
La population maritime des ports où il faisait son
apparition régulière, regardait ce vétéran naval avec
une respectueuse considération, et ses formes anti
ques excitaient l'étonnçment de tous ceux qui
voyaient pour la première fois cet échantillon de
l'architecture navale du siècle .dernier. Ou calcule
qu'il a payé aux assureurs, pendant sa longue çai\-
rière, peu près dix fois sa valeur.
[Journal du Havre.)
L'autre jour comparaissait devant le tribunal de
Wincholeri (Holjanne) la femme d'un boulanger,'
sous l'inculpation d'avoir arrosé de vitripl le visagu
de sou mari, pendant que celui-ci, ivre-mort, dor
mait dans le magasin bois, derrière sa maison.
Comme son mari était un ivrogne de la pire espèce,
la femme avait cru,, pour le guérir, pouvoir lui ad
ministrer cette singulière correction. Le minis'ère
public considérant l'ivrognerie du boulanger comme
une espèce de circonstance atténuante pour la fem
me, s'est contenté de demander contre celle-ci l'ap
plication du minimum de la peine, c'est-à-dire une
année de prison, une amende de 8 100 florins et
les frais.
Des jambons fumés de cheval et d'ours, l'instar
des jambons de Bayonne, d'York et de Hongrie,
viennent d'apparaître Paris 'chez plusieurs mar
chands de comestibles.
N'attaquez pas la crinoline.
L'Echo de Eésone racôule en ces termes, un pro
cès qui lui est fait a propos de crinoline
Ce matin, dit-il, un huissier d'une tenue irré
prochable, s'est présenté dans outre bureau pour
taous communiquer un projet d'acte ainsi conçu
Attendu qpe, d'après l'artiole i332 du Code Na
poléon, tout luit quelconque de l'homme qui cause
autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel
il est arrivé le réparer;
Attendu que le rédacteur de VEcho de Eesone
ne cesse d'attaquer l'usage.jdes jupons gonflés dits
crinolines; qu'il les traite d'instruments de perdi
tion gonflés d'iniquités; qu'il signale une foule de
dangers imaginaires et de naufrages dûs cette inno
cente mode; qu'if tend, par cesatlaques incessantes,
faire abandonner cette manière d'habillement re
nouvelée des paniers Pompadour;
Attendu que Te requérant, marchand de nou
veautés, vient de s'approvisionner d'une quantité
considérable des susdits jupons;
Attendu qu'en détournant les acheteurs de cet
article, le susdit rédacteur fait éprpuver une perte
notable au requérantse vojr condamner
io^ooo francs de dornmagesTihlé»êts, si mieux il
n'aime rester chargé de Papprovisionnement dé cri
nolines ou jupous gonflés dudit requérant, qiii lui
seront livrés prix de facture, avec bénéfices
mettre par état, pour par lui user de la dite mar
chandise co/nme il avisera, avec intérêts el dépens,
sous toute réserve contre les signataires des articles
incriminés, et notamment contre certain poète de
Sainl-Astier, qui 'prend les femmes sortant de nos
magasins pour des ballons... u
Nous avons remercié [liiiissiér de sa politesse;
nous attendons le procès, ét, s'il y a lieu, nous in
struirons nos lecteurs de son résullat.