Nouvelles diverses.
Si i
Lçvidi», rédacteur du juurnal l'Espérance, le puhlr-
ciste le plus ardent et le plus véhément contre la
politique des puissances occidentales.
Il en résulte que les membres du cabinet sont au
plus mal avec le» en voyés de France et d'Angleterre.
Ceux-ci, depuis quelque temps, ne veulent avoir
aucun rapport «ei'bal avec le ministre des affaires
étrangères et la nvaison du Roi. (ci, nous copions:
Le ministre, dit la lettre d'Athènes, s'est présenté
nombre de fois chez ie ministre d'Angleterre, et
h toujours on lui a dit: Son Excellence n'y etl
a pat. w A la légation de France, même réponse.
Enfin, ces jours derniers, comme il demandait de
4 nouveau voir M. Mercier, le valet de chambre
v. de celui-ci, variant la formule, lui répondit que
Son Excellence s'habillait. u Hé bien j'atten-
drai, répliqua le ministre. Mais M. Mercier
lui fit dire qu'il mettrait au moins deux heures k
sa toilette, et qu'il lui serait donc encore impos-
sible de le recevoir ce jour-là.
Un autre incident a eu lieu au Sénat. Le Moniteur
yrec avait annoncé que le retour du roi Othon était
retardé de quelques jours, en ajoutant qu'il n'était
pas'daus un état de parfaite santé morale et physi
que, et que sa présence n'était pas tellement néces
saire 4 Athènes, qu'il dût hâter son retour. Ce lan
gage du journal officiel a paru assez extraordinaire,
- et M. Piovélégios, ancien ministre et sénateur, dont
l'attachement au Roi est bien connu, a cru devoir,
par manière de protestation, déchirer en pleine
séance publique du Sénat, le numéro qui contient
cette étrange allusion, dont il a ensuite hautement
reproché l'inconvenance au ministre qui dirige le
Moniteur.
Après deux jours de débats, la Chambre des dé
putés du grand-duché de Luxembourg a adopté, le
a4 au soir, par 3i voix contre S, le projet d'adresse
en réponse au discours du Trône. Les passages qui
ont Irait la modification de la Constitution ont été
admis sans aucun, changement, malgré les efforts du
gouvernement pour eu faire retrancher tout ce qui
implique le rejet d'emblée et sans examen régulier,
du projet de révision.
Le Timet arrive, ainsi que nous l'avions prévu,
avec un article en réponse celui du Moniteur. M.
le comte Walewski y est attaqué très-durement,
notamment propos de sa sortie contre la presse
belge an Congrès de Paris.
Le Timet attaque aussi sans ménagement les spé
culations financières que le gouvernement français
a favorisées, dit-if, en les combinant avec la direc
tion des affaires publiques.
La question napolitaine s'efface pour le moment
devant la polémique entre les journaux anglais et
le MonUeur universel. Le Timet a publié un article
fort dur 5 le Morttiny Adverliser en publie un d'une
extrême violence. Le Timetpar une précaution
oratoire que l'on a du, remarquer, commençait par
protester de 6on respect pour l'empereur des Fron
çais, mais il déversait ensuite un blâme des plus
amers sur tous les actes de son gouvernement. Or,
comme Louis-Napoléon peut dire bon droit Le
gouvernement, c'est inoi la précaution oratoire
était assez inutile. A Paris, le Timet a été arrêté la
poste; il devait s'y attendre.
Les journaux de Paris ont cependant obtenu la
permission de publier une partie de son article. C'est
celle où il dit qu'il tient l'empereur des Fiançais
—3
Le Timet et YAdoertiier consacrent un passage
spécial de leur article au comte Walewski. Cela peut
servir de confirmation ce qu'un correspondant de
Paris nous disait dans sa lettre du 36, de l'hostilité
de lord Palmerston l'égard de ce ministre. On n'a
peut-être pas assez remarqué cette informai ion de
ce correspondant elle avait son prix cependant, et
elle prouve qu'il puise ses nouvelles une bonne
source. Vingt quati e heures après lui, le correspon
dant de Y Indépendance a confirmé celte information
en ces termes
Il ne faudrait pas donner coup sûr toutes ces
difficultés nouvelles qui embrouillent la situation, la
portée d'un casus belli qu'elles ne sauraient avoir, mais
il n'y a pas contester l'altération, fût-elle passagère,
des rapports entre la France et l'Angleterre, et tout au
moins l'aigreur de celle-ci. C'est contre deux hommes
d'Etat que cette aigreur se manifeste surtout, dit-on, les
comtes Walewski et de Morny. Inutile de dire qu'elle ne
peut avoir d'influence ici sur la position dc^cesxieux
hauts personnages.
Ce n'est pas seulement M. le commandeur Carafa
qui a donné M. Brenier l'assurance que les Fran
çais seiaient l'objet des plus grands égards Naples
et dans le royaume de» Deux-Sieiles. Le Roi lui-
même donnait depuis plusieurs jours des assuran
ces identiques tous les étrangers et aux Français
en particulier.
Le Constitutionnel, du 29. affirme de nouveau,
malgré le déineu t i de la Correspondance autrichienne
que la Turquie a demandé l'évacuation des Princi
pautés. La Correspondancede son côté, confirme
son premier dire, et déclare de nouveau sans fonde
ment, les assertions du Constitutionnel, du Payt et
de la Patrie.
Les faits s'éclairciront quand la crise ministérielle
Conslantkriople sera terminée. L'Autriche aura
tort ou raison, selon qu'Aali-Pacha restera ou non
grand-visir. En attendant, ce dernier point lui-mê
me reste incertain. Aali a bien réellement offert sa
démission, mais une dépêche télégraphique de
Vienne porte que le Sultan ne l'a pas acceptée.Tout
cela constitue un gâchis politique passablement
embrouillé.
La Gazette antrichienne assure qne le Souverain-
Pontife sera désormais représenté en Russie d'une
manière permanente, un envoyé apostolique devant
prochainement fixer sa résidence St.-Pétersbourg.
Le Nord, qui avait donné la même nouvelle ces
jours passés, ajoutait que Mgr. Chigi serait choisi
pour remplir ce poste, et que la mission extraordi
naire qu'il remplit eu ce moment serait remplacée
par un titre définitif.
On a beaucoup d'esprit Compiègne, en juger
par les lignes suivantes que nous trouvons dans la
correspondance du Nord
Ici tout rime Courdisait en plaisantant une
des dames invitées du château, en félicitant M. le
comte Bacciochi sur la variété et le bon goût de son
programme chasse courre spectacle la Cour;
la diplomatie elle-même est court. r
i i
Marseille, mardi, 38 octobre.
Les arrivages en blés s'élèvent 5o mille hecto
litre»; les prix sont calmes.
De» avis de Toulon, reçus aujourd'hui, n'annon-
pour le meilleur et le plus sincèrement de l'alliance 1 cent rien de nouveau quant la division navale
anglaise, et qu'il professe pour la France les mêmes française.
sentiments que pouf son représentant. De tout le
reste pas un mot; eu ..sorte que leurs abonnés de
France croiront que le Tiuiet a fait amende hono
rable devant l'article du Moniteur. C'est ainsi qu'on
trompe le public français. N'eût-il pas été plus ho
norable de 114 Vten dire de l'article du Timet, que
d'en fausser le sens par celte inqualifiable mutila
tion?
On a des nouvelles d'Alexandrie du 18. Le vice-
roi d'Egy pte était parti pour Peluse, pour visiter
l'emplacement du canal de Suez.
Les fortifications de Rhodes menacent ruine par
suite de la secousse de tremblement de terre qui a
été ressentie le 12 dans cette île. Le fort Saiote-Aune
menacerait, dans sa chute, de fermer l'entrée du
port.
Fvrves. Marché aux grains et autres denrées,
du 29 Octobre 1856.
NATURE
quantités
QUANTITÉS
l'RIX 1
OTEN
DES G il Al N»
EXPOSEES
1
ET DENRÉES.
EN VENTE.
^VENDUES
NI.
LENT
Froment blanc.
3291
1380
24
60
Seigle
94
81
16
69
Escourgeon
1091
1068
13
57
Avoine
54
54
9
57
Fèves
75
00
16
01
MESURE.
p»r bect.
idètu.
idem,
idem,
idem.
État-civil b'Tpres, du 26 Octobre av 31 indu*.
Naissances. Sexe masculin 2, idem féminin 3, total
5.
Mariages. Curdinael, Louis, 22 ans, boulanger, et
Lecluyse, Pauline, 23 ans, sans profession. Lombaert%
Martin, 26 ans, tailleur, et Nevejans, Sidoine,' 27 atis,
dentellière. Heuyhebaert, Frédéric, 37 ans, tailleur,
et Robaeys, Pélagie-Virginie, 37 ans, domestique.
Maertens,'Charles, 55 ans, maçon, et Gantois, Amélie,
44 ans, cabaretière. Devos, Polydore, 24 9ns, jardi
nier, et Cailliou, Porteuse, 24 ans, jardinière.
Décès. Vercaemer, Hypoline, 46 ans, jônrnalière,
épouse de Désiré Ma'hieu, éue de Menin. Wallaert,
Jeanne, 79 ans, dentellière, veuve de Guillaume Haefl-
lieu, rue des Chiens. De BurckHenriette, 87 ans,
rentière, veuve de Servais Çomyn, rue du Mont-de-Piété.
Chevreuil, Anne, 10 ans, dentellière, enclos rue de la
Bouche.
Enfants au-dessous de 7 ans sexe-masculin 2, idem
féminin 1, total 3.
Marché d'Ypken. Du 31 Octobre 1850.
OBJETS VENDUS.
NOMBRE
d'hec-
loiilreii
PRIX
MOYEN'.
PRIX
MOYEN
DU
MARCHÉ
précèdent.
HAUSSE.
BAISSE.
Froment blanc.
480
PAN BECT
28 40
PAR BECT.
28 40
n H
n
220
27 00
17 40
27 20
20
Seigle
15
19 60
2 20
Avoine
10
8 75
9 75
n
1 00
30
18 30
17 40
13 00
B
Poi«
«1
00 00
M
M
U
Pommes de terre
rouges
Idem blanches.
tib«.
500
4500
P. 100 NIL
6 50
6 50
PAR K1LOG.
2 61
P. 100 RU,.
6 50
6 50
parrilog.
2 45
n n
m u
n
Beurre.
n 10
u n
On écrit dè Riga, en date du 18 Octobre
Le navire hanovrien Johannacapitaine Hee-
rens, ayant bord un chargement complet de
nouvelle graine de lin semer puik, fient d'être
expédié de ce port sur Anvers.
C'est la première expédition de graine de lia
semer pour la Belgique ces marchandises
sont pour compte de la maison Vau Imschool-
De Broçk, dOstende.
Celte année il y a beaucoup de graine ordi
naire et il n'y a que la graine de tout premier
choix qui mérite confiance.