S1 MARTIN.
S' NICOLAS.
H" ANTONY-VAN BOECKXSEL,
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Nouvelles diverses.
MARCHE BAS, N° S, A YPRES,
l'honneur d'annoncer au public qu'il vient de recevoir, l'occasion des Fêtes de S1 Martin et de S1 Nicolas
Un grand assortiment de Jouets d'enfants, très-variés, des meilleures fabriques de Paris, et d'Allemagne
Un choix varié de Fantaisies pour étagères, en porcelaine de Saxe et de Paris, et une quantité d'autres objets dont le
détail serait trop long. -
Il saisit cette occasion pour annoncer qu'il a en ce moment en magasin un bel assortiment de Montres en or cylindres
pour hommes, et Montres de dames avec gravure, émail, et Jouailleries des prix réduits; mouvement de Genève, garanties,
dep uis 90 fr. et au-dessus.
U oàe espérer par la modicité de ses prix et la bonne qualité de ses marchandises, mériter de plus en plus la confiance
de sa nombreuse clientèle.
Ce firman qui vient d'être publié, porte que les
divans n'exprimeront que des vœux qui ne pourront
porter que sur les règlements intérieurs communs
la Principauté entière (nous copions le firman), ou
bien sur les besoins particuliers.la classe que cha
que comité représentera. S'il advenait, contre
touteattenle, dit la dernière disposition du firman,
que les membres de ces assemblées se permissent
de mettre en discussion des questions contraiies
«i aux droits de la Porte et aux anciens privilèges
des Principautés, le représentant de la Porte en
avertirait la commission et ferait cet égard les
communications nécessaires la lieutenauce prin-
cière. Si donc il arrivait que les divans tinssent
une conduite aussi dérogatoire l'ordre de* cho*e*
existantdes mesures seront prises pour la ré-
primer.
Dans ces dispositions est-il possible que la Tur
quie ait voulu sérieusement, de conviction, se priver
d'un moyen presque infaillible d'arriver i son but?
Cela nous paraît inadmissible.Si donc elle a exprimé
un désir en faveur de l'évacuation, c'est qu'on le
lui a arraché, et cela étant, les journaux français
n'ont raconté que la seconde partie de l'imbroglio
de Constaotinople. Pour l'imbroglio complet il faut
admettre que M. Thouvenel avait obtenu d'abord
que le ministère ottoman ^demandât i'évacution du
territoire1, et que lesteqtatives de lord Redcliffe,
pour renverser le cabinet, n'ont été que la contre
partie des obsessions de l'ambassadeur de France.
Les journaux de Paris commettent d'ailleurs selon
nous une haute imprudence, en comptant pour
beaucoup le vœu exprimé par la Turquie; c'est
mettre en effet la décision de la question 1 la merci
de cette puissance. Car si son vœu pouvait être pré
pondérant pour l'évacuation, il le serait contre, par
cela même. Or, on ue devrait pas oublier que l'Au
triche a affirmé et soutient encore, qu'elle occupe
les Principautés avec l'assentimentile la Turquie.
On lui fournit donc, si, elle dit vrai, un argument
puissant pour y Iajsser ses troupes.
Au total, celte affaire sur laquelle nous venons
d'essayer de jeter quelque lumière, ne nous semble
pas devoir aboutir i de graves difficultés. Le traité
de Paris est très-explicite; le territoire ottoman doit
être évacué, et il le sera. Si l'Autriche el l'Angle
terre s'y refusaient, çe serait la guerre; il n'est pas
probable qu'elles veuillent la faire' pour une pareille
question.
Noos annonçons avec plaisir qu'une relation com
plète des manifestations de Bruxelles et de la Pro
vince est sur )e point de paraître.
Une publication de ce genre un prix infiniment
modique était indispensable. Tous les Belges pour
ront se procurer un ouvrage populaire et national
un prix excessivement modique.
Voir aux annonces.)
ha Suisse nous apporte le récit d'un événement
bien triste qui a frappé dernièrement une famille
entière Pleigne (canton1 de Berne). L'instituteur
F.... s'était rendu auprès d'un bon médecin du can
ton de Soleure, pour le consulter sur l'étal de sa
santé. Après avoir reçu du docteur les remèdes qu'il
demandait, F.... le pria de lui indiquer un remède
contre les vers. Le médecin comprit mal et crut
qu'il lui demandait de la mort aux rats il lui déli
vra deux onces d'arsenic que l'instituteur emporta
chez lui et fit prendre ses cinq enfants. Pour
vainçge la répugnance de ces derniers, leur mère
prêcha d'exemple et avala une partie de la poudre
blanche. De violents vomissements se manifestèrent
bientôt, mais on les attribua l'effet du remède;;
puis les souffrances devinrent si horribles que l'on
conçut des doutes, et l'on envoya Delémont ce qui
lestait de la poudre blanche. D.eux médecins,'qui
se rendirent immédiatement Pleigne, reconnurent
tous les symptômes d'un affreu* empoisonnement.
La mère et trois enfants ont déjà succombé au poi
son, et l'on désespère de sauver les deux autres.
La papeterie de MAI* Laurenz Eichmann et fils,
Arnau en Bohême, vient d'être réduite en cendres.
Le dommage est évalué plus de x5o,ooo fr., sans
parler de la suspension des travaux jusqu'au mo
ment où cette fabrique pourra être reconstruite.
Heureusement cette labriqueavait gagné, il y a quel
ques jours, le principal lot de 75,000 fr. I la loterie
de Salm.
On écrit de Cardiff, lundi 27, VExpres*
Le West-Bute-Dock a été ce matin le théâtre
d'un terrible et funeste événement. A cinq heçres
et demie en viron, toute la partie basse de la ville
a été violemment ébranlée par une secousse qu'on
eût pu prendre pour l'effet d'uij tremblement de
terre. C'était une explosion de gaz qui venait d'avoir
lieu bord du Frederick Rentzlaff. navire prus
sien. Ce gaz s'était dégagé du charbon de terre em
barqué sur le navire et a pris feu au contact d'une
lumière allumée par un ouvrier qui a pénétré dans
la soute restée fermée durant toute la nuit. Nop-
seulement le navire a été mis en pièces par la force
de l'explosion, mais plusieurs hommes de l'équi
page ont été tués et les autres plus ou moins dan
gereusement blessés.
h
Un incident joyeux a ajouté tin supplément de
gaité au spectacle de vendredi au ihéâtredes Variétés
amusantes Bruxelles.
Je ne sais quel merle du parterre s'avise de siffler
pendant la représentation du Monsieur seul. L'offi
cier de police de service se lève et demande de sa
plus belle voix; Qui se permet de siffler?
u C'est un droit qu'à la porte on achète eu.entrant,
riposte une voix qyj pari de la galerie. 2— Le Poli-
cemenintrigué et indigné, cherche des yeux ce
nouvel interrupteur: a Qui a dit ça?» hurle-t-il.
«C'est Boileau,» répond un plaisant des stalles.
Que Boileau soute de la salle l'instant!
Hourras! trépignèmentsspasmegénéral degaîté!
tableau. Vglenspiegel
On éfcrit'de Christania (Norwège)
Dès la-première semaine d'octobre, l'hiver s'est
fait sentir dans la presqu'île Scandinave la neige et
la geléeont surpris les habitants avant et pendant la
récolte;dont la plus grande partie n'est pas mùrè et
est encore sur pied. Des plaintes se font entendre de
tous côtés en Norwège et en Suède. Dans les vallées
des montïgife's, il est tombé de la neige au lieu de
pluie, et selon le récit d'un voyageur, il y a dans le
Numedal deux pieds de neige dont on voit tortil
les épis.
On ne se doute guère que l'industrie des allu-
melteschimiques a tuécelledes montres répétition.
Depuis quelque temps déjf»dit la Revue anecdo-
tique, notre horlogerie franc-comtoise a pu s'en
convaincre. La fabrication des montres ordinaires
prend chez elle de nouvelles proportions, mais celle
des montres répétition dévient presque nulle.
La chose paraît peu vraisemblable; elle est cepen
dant très-vraie el très-compréhensible.
Jadis une montre répétition vous épargnait et
effet l'ennui de battre le briquet dans l'obscurité,
mais aujourd'hui, avec une allumette enflammée,
au moindre frottement (terme consacré), vous voyex
quelle heure il est, en bien moins de temps et avec
ençore plus de précision.
A-ux petites causes les grands effets! Voilà certes
(«ne des plus singulières applications que ce proverbe
ait reçues dans le domaine de la science.
La régence de Postdam (Prusse), vient d'autoriser
la vente do la viande de cheval. Les chevajux, ânes et
mulets qui seront destinés être abattus, seront
examinés par vétérinaire avant d'être conduits h
l'abattoir,'afin qu'on soit certain que ces animaux
ne sont pas atteints de maladie. La viande sera mise
en vente aux étalages des bouchers avec l'inscrip
tion Viande de cheval.
La marine espagnole compte en ce moment 3
vaisseaux de ligne, 10 frégates, 5 corvettes, 11 bri-
gantins, 11 petits navires, 3î vapeurs roues, 4
frégates el 6 goélettes hélice ou mix,tes avec 1,100
canons et 201 pierriers, et des transports d'une ca
pacité dë 5,23o tonneaux, 7,867 chevaux de force
dé Vapeur roues et 1,920 hélice ou mixte.
La Revue allemande de géographie nous donne les
détails suivants sur les progrès successifs de la ville
de San-Francisco.
D'après les Annale* de San-Francitcopubliées
par M. Soulé, la ville ne comptait eh 1846 que 200
habitants; en 1847, ce chiffre était déjà monté-à 4&9-»
suivant le premier journal californien, the Califor-
nian.Stqr, fondé en août i846; dans ce nombre, lei»
blancs comptaient pour .375; il n'y avait qire 3 fran
çais. Vers la fin de 1853, la ville renfermait 5o,ooo
âmes, ainsi plus que la partie de là population de
tout le pays, dont 3î,ooo américains, anglais et ir
landais,,5;5oo allemands, 5,000 français, 8,000 his
pano-américains, 3,000 chinois et i,5oo individus
d'autres nations, en y comprenant les nègres. Dans
toute cette population, il n'y avait que 8,000 fem
mes et 3,oo6 enfants.
Depuis le grand incendie de 1853, San-Francisco
a a5o rates et avenues, j8 églises, 1 o écoles publiques
avec 21 professeurs et i,î5o élèves, a. hôpitaux,, 9
théâtres, dont 5 américains, 1 français, 1 espagnol,
2 allemands et 1 chinois; ibo hôtels, 66 restaurants,
20 établissements de bains, 63 boulangeries, i5 mou
lins, i3 fonderies, etc.; 12 feuilles, paraissant tous
lus jours, sa décompter lea journaux hebdomadaires.
Parmi ces derniers ou ei( remarque urj en langage
chinois, la Gazette de la Colline d'Orcar Colline
d'Ores! le nom chinois de San-Francisco,
Les armes de I Etat- de Californie représentent
Minerve sur un trône, embrassant du regard la baie
de San-Francisco, animée par une forêt,.de mâts,
entourée pqr les cimes de là Sien a-Novada. Sur le
devant, on remarque un mouton, des plantes, et un
mineur occupé aux placées. En haut, dans une cou
ronne d'étoiles, se trouve le mot Eurêkatandis que
la légende est The great seul of the State of Cali-
fornia (le grand 'sceau de l'Erat de Californie),
Le sceau municipal est un phénix qui s'élève dès
ux de la baie, avec! cette inscription Sceau de la
ea
ville de San-Francisco.
On écrit d'Alger, que le célèbre Gérard, le tueur
de lions, aujourd'hui lieutenant un bureau arabe
de la province de Conslantine, a été volé d'une
somme de 70,000 francs qui lui avait été envoyée
par mua/ru français pour l'achat d'une terre en
Afriqugr
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