JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. m° 1,620. 1<B" Année. Dimanche, 9 novembre 1956. Viresacdùiri ABONNEMENTS: Yms (franeo), par trimestre, 3 francs 80c. Prov.nces, 4 francs. I Le Proches paraît le Jeudi et le Dimanche. - Tout ce qui concerne le journal doit INSERTIONS- Fonces la ligne 15 centimes. Réclames, la ligne: 50centimes. être adressé-à'l'éditeur, Rue au Beurèc. On ne reçoit qué les'lcftres affranchies. f 0 Vpres, 8 Aiorembre. LE MARKGRAVE DES CLAIRES INTERIEUR. IST .iol hnflm nr t>] 5: ia tn.t ?-?.J(»tK| vi*4»înur.«*«>a C'est Mardi prochain l'ouverture de la session législative 1856V-57. Elle promet d'être animée et três-intéresiànte. L'opinion ptibliqnèi par suite des menées et des manifestes d:u clérica lisme, s'est reveillée et nous croyons que des questions de la plus haute importance seront agitées la Chambre. Il y a des bruits singuliers qui circulent sur dés démarches qui auraient été faites jà Rome par le ministre des affaires étrangères. M. le vi comte'Vilain-XIIII; on prétend, mais nous ne pouvoirs rien garantir, que le détestable effet dés mâ'ndernedls épiscopatrx a été exposé au S' Père qui en aurait été attristé. On dit même qu'un désaveu a été articulé et que le Pape, mieux édifié sur notre organisation politique, a fait un grand éloge du peuple Belge. Nous avons .peine croire la réalité de ces faits dans tous les cas, nous sommes d'avis que la Belgique est un pays indépendant, qui pour se gouverner n'a pas besoin de la sanction du Pa pe. Elle saura mater les brouillons religieux en 1836, Comme elle a au annuller les brouillons politiques en 1848. De toUs les ministres que la Belgique a-Ie bonheur d'avoir la tête de ses affaires, nul n'a la main plus heureuse que le sieur Alphonse Nothomb, luxembourgeois de naissance ef ne faisant guère honneur la province qui lui; a donné le jour. Les nominations aux fonctions publiques contresignées par le susdit Nothomb, sont des plus antipathiques 1 opinion publia que. Oiî dirait qu'il s'efforce de faire lés choix les Urioins dignes, de nommer les candidats les plus tarés, les individus les plus incapables. Quand il en arrivé autrement et que par ex traordinaire. l'élu est digne d'ocçjmper la place, c'est par la force des choses ou par manque de candidats, que le choix est boD. Du reste, les minisires, hommes d'affaires du clergé, ne se soucient des affaires laïques que poui; autant qu'elles peuvent procurer un avantagea 1 epûr - L. ri C l pi* 11. LUCY-MAÏ i LA FLAQCE^HÇ, il 1 (SUITE.) îf i' i Effectivement, un loup venait de se jeter d'un bond sur le cadavre du cheval et de s'attacher -son 'poitrail Cbt nffneux animal était grand, sec et nervebx; ajïuès deux ou trois sourds grognements et des mouvements saccadas,et furieux, il s'enfuit en. entraînant un lambeau ensanglanté. Lucy-Maï s'étajt précipitée sur le corps du margrave par un jçouvcnient de protection spontané. A pejn^Js joup js'étâit—il relire qu'une détonation se fit entendre, et jl.r^dmb^ le Fcjpdrd«;s-Lquyetièfçs en se débattant contre un énorme chien noir qui letreignait.rr la g'orgedanssa redoutable mâchoire. Au même instant,' se penchant son oreille I '.Ïa*. 1y» *\t rvl o a! r» v /i/k nA.vt ri n/ino un An I\a a /l M r. A K i 1 11I a j| nn r copat, étendr.ç son influence et assurer sa do mination. Quant la besogne purement laïque, qu'importe qu'elle se fasse mal! Est-cecque les ministres, agents serviles «lu cléricalisme, sont payés pour administrer les intérêts de la nation? Non, non, avant tout ils soignent les. petit* profilsde leurs palt'ùns et dedeurs coopérateur bien-aimès. C est ainsi qù on peut seulement s'expliquer le peii de bons choix (jtie les minis tres dits catholiques ont l'habitude de faire. Plus le fonctionnaire1 est incapable, moins il convient la place, plus on déconsidère l'ad ministration laïque, au profit de la hiérarchie cléricale. C'est du machiavélisme pur, mais c'esj de l'essence du cléricalisme et un moyea de gouvernement pour le parti religieux, moral et honnête par excellence, ï- Ainsi que nous l'avions prévu, le journal clérical a publié la lettre épiscopale rie M. Malou. Elle a été distribuée partout. Pour un dignitaire de l'église qui condamne la IjbepXé de, la. presse, ce n'est pas mal en user et noua voyons avec satisfaction nos dignes prélats-des cendre dans l'arène de la libre discussion, au lieu de se tenir danè le» ftiïages "(Je l'empirée catholique. C'est plus instructif et très-avanta geux pour la nation qui doit profiter beaucoup des enseignements tirer de la polémique sou levée par les évêques. -. .m i.i i,jj;. Depuis quelque temps, il se volait des bes tiaux encore au paturage du côté de Dix- mude. Plusieurs fermiers, vrèlimes de ces mé faits, aTaièftt signalé la soustraction-commise, mais on en ignorait l'auteur. Cinq vaches avaient été enlevées eA on avait perdtJÏeurstTaeës, qUand lék1 fé'chëréhes actives de la policé judiciaire ont- fait découvrir que pVusïeurs bétes cornes ont été arrjénées et vendues par un nommé Priem, petit cultivateur près de Pdckem. Interrogé par le juge d'inslruqtion sur la p^ôyenançe de çe bétail, il n'a pu répondre d utie manière satis faisante. On dit qu'il est arrêté et en aveu. UIL 11 II .1,. —1... .Utl 1 ...Jl - Rnoifqtioani «eu Jnsniavuocn 91 sup lies no ,Çet individu pepeut.allégiiflr,, pour .altéog^ le crime commis par lui, sa position pt^cair^, car il habitait une maison avec deux tiers d'iipc- tare de terre labour qui était sa propriété* Sa mère «jl8*1 parvenue acquérir ce petit bieqi force de mandier.-car peadanl longtemps elle avafit été secourue par la bienfaisance de la commune de'Boesinghe. Le fermier qui a surtout se plaindre de ces soustractions est Un oommë.'Éeplae, d'fiesse», el ila femnoe.de Priem avait servi comme domestique en celte ferme. -j ri-'-- r., Jil m 1 1 i'-fi' M'j 1 -i.-i ni.. - ijii*mi" "»h M1'.' M1. 1 un ni, 1 mi» m Par arrêté royal du 3 novembre 1836, le sieur Maliieu, notaire Warnélon, est - en lé même qiidlité'à Ypres;iëtt l'énbplatléipènr du sieup Bpedt, déoéçlé le sieur-Bntaye. can- didat-notaire a Pop ringhe. est nommé notaire \Và'rhèton;, en f'éirip1âcé(iient du sieur*Mahieu. ob JiiRnav tovnoa o'1"rinvso'iaYis sur.* invil -uov S. A. R. le diiC de Brabant ayant l'intention de faire exécuter des trava'ux considérables dans son paré "de Tervueren, a appelé les lumières des hommes cbrnpétents. sur les embellisse ments exéêtrter et 'principaleriaeni slur la dis tribution des eaux. De nombreux plans ont été présentés, et cepx de M. Rosseeis aîné, architecte paysagiste Lonvain. défcoréde l'Ordre Léopoid. ont obtenu les suffrages du prince, qui lui en a témoigné sa haute salisfaicitiott par l'envoi cPutte rû'agnifi- que bague ornée du chiffre de Son Altesse Royale enrichie de brillants, accompagnéed'upe ès flatteuse. lettre très i D <V M On écrit de Lifte Il n'est questiop ç<i oe moment que d'une affaire destinée changer complètement la f^ce «Je notre citév e^.dopl la solution aura lieu, ce qi^'il sembla, 4»C(f.^MelqUes:,joMraÀ!U ae s'agit de,rien moinfj^ue fj'abattre no# remplis no# focfificalboos en ^/èpartant la ligne de dé fense au-delà de. la commune limitrophe de MM 1 Ul'll II» Lll I 11 J II I 'I _J, les téBdrés précautions «l'ttie jeune mèré qui prend Sot) premier enfant dans ses hrns, et le portèrent au bord dè cria le boquillon en promenant-autour de'luéun regard lu Flaque-Bahè; là ils se mirent en devoir de lavfëfei de t|gr» qui sthpprèle i défendre ses petits. RObl tue! ,d*éxaminèr sa hlesdithe3; niais Lucy-Maï s'appèocha d'eut tue! cria le valet des chiens, la inort! - - et-les écarta dttncement èn murmurant Le noble limier serra si violemment la gorge du Ïèup 4_ ta main d'urte fcmine èSt plus douce aux bleddures'. expirdnt dans sa gueulcs pareiNe un étau, que les os Ma Sœur,' iépdrtldît Jaeques-le-Véncur, nous suspend craquéeeritj «t la vie s'échappa avec un dernier ràlet j droris én Voli-e hènnieur bne bohlè d'argent aux voûtes Quand les tressaillements eurent'cessé, le chien lâcha -dé'l'abbaty-e du VeCger. Nos récompenses sont plus prise, flaira un instant son ennemi mort, puis retourna liadt que «èèlà^t-Cllè ên mohtrAnt par un geste angéli- auprès dè sol» q>aitrernfixant sur ses yeux son!regard <juCle dômè étoilé dè eftd." t>îî intelligent qui semblait dCmandet- ce qu'il»restait (aire. Étouffartt-alors son émàtîoiV, elle découvrit Va 'pbitrirtë Pendant ce temps, les trois hommes s'étaient-jetés ge- 'dh markgratVè étïa'va sa Mc'SSUre. noux aupèès du corps du ni'arkgrœvef et ils lui disaient, I.HJ" -.LU lll ,tM un mouvement de tête désespéré, mais emporteï-le ou les loups"le mangeront.!Les loups, qu'ils--approchent! en bondissant àiiprèsl )fois hqniipes s'élà'icèfeiit presque dti cadavre, éf'phusSèrent en le re l'iige et de douleur qui retentit jusque dans les profOn-i deui-s les (-lus reculées des bois d Uhia. Ces trois hotnmeS étaient jâcques-lc-Venyu'r,, le valet dés cliîciis èt le bo-| m,filon 'i L 1 quljlon M-nlrc, :ré|ionde«-nous 1...I. nous sommes Ain écho lointain. 3 ii.o VOS L'bbsrtirité ite permet pas d'en falCe d'avarftagélci, il faht se hâter dè k, -trnns'pbrtél,'à la' tbtir,"dit-elle, lors qu'elle eût posé 9Ur la plaie une compresse faite «Tut» lartiHcâu de sa guimpe. J" Le bdquiHohWi'avart pas attendu cet a^crtiisemeik htauV-Be-mellrti^t^ beâb^rie; arinédè sa courte fiâehe. îl talllAft èt1 coiiphitAvee-ube- activité lUerVtilléiise, et aidé Éeâ tniteyassqdx du mârligi-aye né i cune atlentïon tïicy-Mâî, fnajs ifès qi leur premier moUVèteétii de' déscSji'oIrjfJar'.ê'è chjf Veri'ihle qui retentit au loin comme un coup de tonnerre, ils se ghinte et entendirent dans un-ravissement et une extase ger contre la fraîcheur de la nuit et l'humidité' dés bols vert la religieuse et 'lui diren't' d'une ^ôix sèmblablcs «enx que éause une musique délicieuse, lési -et des uièrrénages. Le vafet dès cliicdâ èV le hoifullldii faibles battéhiento du eœur qui eomraonçuit reprendre posèrent les' bras (fe !a"é/vière sur leurs épatriès éf">fc «cu'fftnetSons, Alors ils le saisirent avec la déliouteste «t mirent en marche. Jacques-le-Veucdr les devançait .vfrr» tournèrent vert ïa réliéiè' brève »tièe'tÇahtefuv Qui l'a tué? Je ne sais, je ne sais, fit-elle avec'

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Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 1