alloué au Bureau de bienfaisance de 500 fr. ainsi porté 8,000 fr. Enfin le budget pour l'exercice 1857, est arrêté comme suit Recettes ordin* et extraordin* fr. 200.052-09 Dépenses idem idem fr. 199.565-75 Exèédant. fr. 486-34 L'assemblée se sépare six heures du soir. Par arrêté royal du 12 novembre, la démis sion du sieur B. Vrambout, juge suppléant au tribunal de première instance d'Ypres est acceptée. A la fin de la séance du 14 Novembre a eu lieu la nomination des commissions permanen tes.Voici le résultat des scrutins auxquels il est procédé Nombre des votants 75. Un billet blanc. Soixante-quatorze suffrages valables. Majorité absolue 38. Commission des finances: MM. Veydt (73 voix), Moreau (72), Frère-Orban (71),Osy (47), de Man d'Alteurode (47) Malou (47) T'Kint- de Naeyer (46), Ch. Rousselle (45), de Brouwer de Hogendorp (44). Commission de naturalisationsMM. de Steenbaull (59), Van Overloop, Wasseige, Cal- meyn et Tbienpont, chacun 45; de Kerchove (44) et Vanden Peereboom (41). Commission de l'industrie MM. Loos (71), Van iseghem (69), Lesoinne (57), Allard (50), Janssens (46)Faignart (45) de Lacoste (44) Wautelel (il). Il reste un membre nommer. Il y aura balottage entre MM. Monchcur et De- smet qui ont obtenu, le premier 36 voix, et le second 34. Il est intéressant, dit la Mérité, de Tournai, de feuilleter les recueils de l'Index de la congrégation romaine. On trouve dans ces ouvrages la preuve de l'inrtocencedu clergé et la valeur de l'enseignement qu'il donne. Un des jésuites les plus remuants du pays le révérend père Boone, qui a édifié, il n'y a pas longtemps, le public bruxellois par ses confé rences sur le mariage, spécialement destinées aux jeunes demoiselles sorties de pension, a publié dans ses opuscules un catalogue des bons et mauvais livres. Nous allons en extraire quelques passages, persuadés qu'ils divertiront nos lecteurs Gujzot. Cours d'histoire moderne. Histoire de la civilisation en Europe. Histoire de la civilisation en France. Guizot est un ennemi bien dangereux du catholicisme. Le dernier ouvrage est un beau livre de littérature, c'est le plus détestable comme his toire et comme doctrine. Cousin. Il mine le catholicisme. Il est pan théiste. Malte Brun. Géographie parsemée de traits contraires la religion catholique. Montesquieu. Son livre de l'esprit des lois a préparé la révolution française Pascal. Les lettres provinciales foudroyées par l'autorité ecclésiastique. Bernardin de Saint-Pierre. L'esprit philo sophique et irréligieux du i8°" siècle s'y fait sentir. Toutes les religions lui sont indifférentes. 11 calom nie le clergé. tions du néophyte qui n'apportait pas toujours dans son langage cette douceur, cette modération et cette"retenue qui doivent être le caractère dislinctif du clergé. Chaque foi6 que le père Anselme venait la tour du Brocklandt, il y.était toujours bien reçu. Son humeur belliqueuse plaisait aux habitants un peu sauvages du manoir, et l'ex-dragon pouvait sans crainte se dépouiller un instant de sa gravité monastique le markgrave lui-même le faisait asseoir sa table, et ne le renvoyait jamais sans lui avoir fait bourrer sa besace de grasses volailles et de quartier de venaison qui faisaient grand plaisir au supé rieur du couvent. Le carme arrivait toujours k la tour d'assez bonne heure afin d'y pouvoir passer la journée sa présence ne causa donc aucune surprise, mais il n'en fut pas de même l'égard du sonneur des cloches de l'abbaye du Verger, homme chétif et malingre que son humeur satirique, résultat probable de sa difformité, avait généralement fait considérer comme un oiseau de mauvais augure. D'ailleurs le sonneur n'avait aucune relation régulière avec les habitants de la tour où il venait fort rarement. 11 fallait donc un puissant motif pour l'y amener. Chemin faisant, il avait rencontré le père Anselme. 11 professait un prpfend respect pour lui depuis certain jour où l'ex-dragon l'avait menacé de le Salvandy, de l'académie française. L'auteur appartient cette école historique moderne qui en visage le christianisme d'une manière tout humaine. Augustin Thierry. Il dénigre le christia nisme. Son histoire de la conquête d'Angleterre est très-mauvaise. Thiers. M. Thiers est un Caïn politique. Il dirige l'homicide moral contre la société etc., etc. Le père Boone, après avoir montré au doigt les auteur» empoisonnés dresse un dictionnaire des œuvres pieuses, orthodoxes, véridiques. Parmi les écrivains que le père Boone recommande, pas lin n'a commis une erreur scientifique et historiquç. Aux noms de Guizot, de Thiers, d'Aug. Thierry et d'Heeren, il oppose ceux de Gabonrd, de Cretineau- Joly, de Lhomond, de Todière, de Tutron, de Griffet, de Charles-le-Gibren. Ces historiens illus tres, dont le nom est peine connu, sont, d'après le père Boone, de véritables phares destinés guider la jeunesse et lui faire voir les abîmes de la vie. Que l'instruction reçue dans les collèges de jésuites est excellente, puisqu'elle est puisée dans les ouvra ges de ces écrivains et qu'elle est en opposition avec ce qu'ont écrit les hommes les plus renommés dans le domaine des sciences historiques et morales. On lit dan» uiie feuille autrichienne Notre jeune archiduc Ferdinand-Maximi- lien a demandé la main de la princesse Char lotte, fille unique du roi de» Belges, en même j temps que le roi don Pedro de Portugal. Lais sée libre de choisir, l'auguste princesse s'est prononcée pour notre archiduc, dont l'atnabi- lité, le courage et les talents sont universelle ment appréciés. Le prince se rendra, dans le courant de janvier, Bruxelles, où les noces auront lieu avant les fêles de Pâques. Paris, 17 novembre. Le Moniteur publie une lettre de Bruxelles, datée du 15, où le mariage de la princesse Charlotte et de l'archiduc Maximilien d'Autri che est aunoncé. Celle lettre poursuit eu ces termes La princesse Charlotte est âgée de seize ans et demi on vartte les agréments de sa personne et les grâce» de son esprit, ainsi que l'aménité de soq caractère, dont ceux que leurs fonctions appellent auprès d'elle ne peuvent assez se louer. Sa dot sera sûrement considérable, car le roi Léopold est riche et voudra sans doute, en cette occasion, signaler sa libéralilé comme roi et comme père. Enfin, on assure que la poli tique et les convenances n'ont pas seules fait ce maiiage, et que le goût personnel des futurs fiancés y a la principale part. On écrit de Gand, 15 novembre M. Diegerick, professeur l'athénée royal Bruges, a fait savoir l'académie qu'il a trouvé et transcritdans les archives d'Ypres une sé rie de lettres écrites et par M. Emmanuel de Lalaing, baron de Mouligny, dans les années 1578 et 1579. Il dit que, parmi ces lettres il y en a de très-remarquables il en cite une. entre autres, que Montigny adressa l'archiduc Ma- tbias, afin de justifier sa conduite après la prise casser en deux et de le mettre dans sa botte, propos de quelques plaisanteries qu'il s'était.permises sur son allure soldatesque, et saisit avec empressement l'occasion de faire roule avec lui. En arrivant la tour, le sonneur fut quelque peu effrayé par l'expression sombre des visages qu'il rencontra aux environs il jugea donc prudent de s'abriter pour entrer dans la salle d'armes derrière l'épaisse personne du carme déchaussé. La forte voix du moine réveilla les dormeurs, et Jacques-le-Vcncur, se tournant vers le nouveau venu, lui dit en lui moutraut le lit par un geste lent et triste: Parlez plus bas, bon père. Qu'y a-t-il s'écria le canne avec une vivacité juvéline. Le markgrave serait-il malade? Il s'est blessé, répondit le veneur. Où et comment?... Fer ou plomb? Un coup de feu dans In poitrine. Voyons cela, voyons cela! s'écria le canne déchaussé, je me connais un peu en blessures, et je n'ai pas toujours eu un capuchon sur ma téte... non pas que je veuille dire que l'armée temporelle soit au-dessus de la milice spirituelle... Mais comme je vous le disais, mes frères, quand on a manié le mousquet, on sait ce qu'une balle peut faire de chemin dans le corps d'un homme avant de l'envoyer au diable... c'cst-k-dirc s'il l'a mérité. (La suite au prochain n°.) de Menin, et line seconde, où les prélats et no bles de Flandre invitaient Mootigny prendre les armes pour la délivrance des évêqnes et des seigneurs que la faction d Hemhyze avait jarrê- tés, etc. Il offre la commission, si elle juge ([ne ces pièces piésenlent assez d'intérêt, de les lui envoyer, pour faire suite aux lettres de Phi lippe, comte de Lalaing insérées dans le der nier bulletin. La commission accepte l'offre de M. Diege rick. I On lit dans Express de Londres Une lettre de Windsor annonce que^Ia. mort du prince de Linange, a répandu la tris tesse dans le château. La Reine et le prince, profondément affligés, ont dîné depuis en par ticulier. S. A. U. a succombé une troisième attaque d'apoplexie. La douleur de S. A. R. la duchesse de Kent ne peut être appréciée que par le» personnes qui ont perdu un fils bien- aimé La Cour prendra le gtand deuil, et toutes les fêtes avant Noël seront ajournées. On écrit d'Ostende, 15 novembre Quoique le vent ail peu diminué de force, la mer est moins houleuse que ces derniers jours. A la marée haute d'aujourd'hui, elle a at teint une élévation moins grande qu'aux quatre marées précédentes. La mer a fait brèche la digue en trois endroit» différents, sans toutefois endommager le sommet trois énormes gouffres se sont for més dans la rampe, où les vagues en furie rou laient des pierres énormes, et entamaient la terre glaise posée en couche sous les moellpns. Le» soldats du génie et de l'artillerie sous la conduite de leurs chefs et de 70 hommes du 9e de ligne, ont travaillé, avec fe personnel et les chefs de l'administration des ponts et chaus sées pendant tout l'après-midi et la soirée d'hier, combler ces excavations et conso lider et garantir leurs bords, avec des pieux, moellons et sacs de terre, lé tout solidement fixé en fascinage. Un bataillon du 9° de ligne était consigné la caserne pendant toute Ja nuit dernière, pour relever et porter des secours au besoin. Tout danger imminent paraît maintenant avoir disparu, si le temps continue s'adoucir. Le bateau vapeur pour Londres n'est pas parti hier; il se trouve encore au Quai, et comme il ne chauffe pas, il ne partira proba blement non plus cette nuit. C'est une grande perte pour nos marchands de volaille. Un seul de ces derniers a embarqué environ 15,000 lapins, une affaire de 30,000 lr.; il manque le marché de Londres et ses lapins, qui sont morts, pourrissent, On dit que les habitants de la côte, L'ouest de la ville, ont ramassé sur la plage beaucoup de charbon qui était rejeté par la mer. On suppose qu'uu naufrage a eu lieu peu de dislance d'ici. mil -J» m mMJ m Le tribunal correctionnel de Charleroi, dans son audience du 11 de ce mois, a condamné le nommé Nicolàs Charles, cabarelier, demeurant au faubourg de Charleroi mille francs d'amende, pour avoir été trouvé possesseur, dans sa demeure, d'une quantité de poudre tirer au-dessus de trois kilos. (Art*. 24.) On mande de Vérviers, le 15 Un violent incendie a éclaté avant-hier, vers les 10 1/2 heures du soir, dans la fabrique de draps de Mme VeG. Lekeu-Leclercq, I)ison, et a réduit en cendres les bâtiments de fabri que, les mécaniques, métiers, registres, mar chandises et meubles. On présume que le feu a pris naissance dans les débris de laine. La perle est très-considérable. Le tout était assuré la Société-générale. Pendant le long scrutin qui devait aboutira la réélection de M. Delehaye avec trois voix de majorité, un membre de la droite disait

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Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 2