4 Chronique politique. 2 Autrefois un prêtre était attaché l'école; on l'a retiré en i85o. Pourquoi? Parce que le cliet du diocèse aV d'ottice, déclaré cet établissement école moyenne; if tombait par là.sous le même interdit provisoire que tous les établissements d'instruction régis par la loi de i85o, et l'enseignement religieux ne pouvait y être rétabli qu'aux mêmes conditions. Ces conditions sont trouvées. Qui empêche de J^eeeppliquer Pourquoi la convention n'est-elle pas inaugurée encore l'école des enfants de troupe de Lierre —«r Y a-t-il mauvais vouloir de la part du clergé? Y a-t-il division sur ce point entre^le ministre de d& la guerre et ses collègues? Ce,qui nous paraît clair, c'est que, avant d'exiger que les administra tions locales réussissent s'entendre avec le clergé, le gouvernement devrait bien tâcher d'y réussir lui-même. ...niiwr: mnO -.enuett Agréez, monsieur, etc. Nous reproduisons, litre de curiosité,, les gentillesses suivantes, que l'organe de I evèché de Bruges adresse M. le ministre de l'intérieur, l'occasion de la séance du Sénat du 15 No vembre b Jiit La discussion de la réponse au discours du Trône qui a eu lieu au Sénat, a procuré M. De Decker une salisfacUpm qu'il ne méritait guère; mais qui hsureuseme.nt ne change ni sa position vis-à-vis de l'opinion publique, ni la manière de voir du Séual. t.1 1» .-i;,. Le projet de réponse infligeait au ministre, avec la dignité et la politesse qui conviennent notre premier corps législatif, un blâme indirect pour le passé ét un avertissement très-sérieux pour l'avenir. M. De Detker l'a compris, et pour éluder et le blâme et l'avertissement, au moins dans la réponse du Sénat, il a exposé avec beaucoup d'habileté le système amphibie qu'il a suivi jusqu'ici eu fait d'enseignement publicet qui a affligé tous ses amis. En présence d'abus crians qui compromettent l'éducation de la jeunesse, et effrayent les familles, qui menacent dans son existence une des universités de l'État, M. le ministre de l'intérieur a discuté, avec une subtilité digne du bas-«mpire, la distinc tion métaphysique du prolesseur enseignant et du professeur écrivant il sréit' beaucoup Occupé dé la liberté personnelle des professeurs et très-peu de l'intérêt social qui est ici en jeu il a parlé enfin comme s'il était tout disposé faire dans l'avenir ce qu'il a fait dans le passé, savoir écrire-dés cir culaires doucereuses aux uuiversilés, et se frotter les mains lorsque ceux qu'elles concernent, s'en moquent pubiiquenunù #9tW}„rj|,.jij r-Q., Que M. De Decker jouisse de son petit triom phe au Sénat, mais qu'il ne s'imagine pas l'avoir remporté devant le pays. Nous comprenons que le Sénat n'ait pas votflà, h prepos d'unephrase de'fadresie, engager sur ces matières une dispute eit règle, et qu'il réserve ses explication» sur le fond de l'affaire pour le vote des budgets, Quelques semaines de plus ne font rien l'affaire, tout Je monde le comprend. M. Forgeur a très-bien remarqué le dissentiment qui existe entre l'opinion conservatrice et la gauche; et ce dissenti ment est si profond que M. le ministre de l'intérieur ne le fera point disparaître l'aide de circulaires anodines et de phrases alaVnbiquées. malin, le collège électoral de l'arrondissemént deLouvain, l'effet d'élire un sénateur, en rem placement de M. Woulèrs de Bouchout, décédé. Par arrêté royal du 18 novembre, le sieur Dobreucq, secrétaire du parquet du procureur du roi Furnes, est nommé greffier de la jus tice de paix de ce canton, en remplacement du sieur Wancour, décédé. Garde civique. Décoration commémorative. Un arrêté royal du 13 novembre, dispose «'Notre arrêté du 20 juillet 1836, instituant en faveur de l'armée une décoration commé morative du 25e anniversaire de l'inauguration de notre règne, est étendu la garde civique Les décorations seront décernées par nous aux officiers, sous-officiers, caporaux, briga diers etgardes'qui justifieront, dans un délai de trois mois, des conditions exigées par ledit arrêté. Moniteur L'archiduc Ferdinarid-Maximilien arrivera Bruxelles pour les fêles de Noël. La visite du prince durera quelque temps. Société anonyme des Chemins de fer de la Flandre occidentale. OBLIGATIONS DE 500 FRANCS. 3e tirage au sort. 19 Novembre 1856. pT'd'ordre de sortie. N**DES obligations désignées parle sort N**D'ORDRE de sortie. n" des obligations désignées par le sort J» 8622 16 5917 2 6373 17 7312 3 2976 18 9191 4 2695 19 414 5 2007 20 2087 6 1773 21 5891 7 5820 2?. 9338 8 3816 4740 9 7942 24 5004 10 7429 - 25 2511 11 6533 26 5095 12 2086 27 8441 13 409 28 5177 14 2765 29 1261 13 2442 tèltôi 1 Les obi igalions ci-dessus seront remboursables chez MM. Brugmann, Juillet 185?. fils, Bruxelles, le lr Mercredi, ppUTerrure de la séance de la Chambre des représentants, M. Dechiamps a donné lecture du projet d'adresse. La discussion en a été fixée jeudi. M. Devaux a demandé M. le midistre de l'intérieur des expiations ét dès -détails sur l'exécution de fa convention d'Anvers. La Cham bre a décidé qu'elle entendrait ces explications jeudi. Jeudi drT la Chambre des représentant* 0 entendu les explications de M. le ministre de l'intérieur sur l'exécution de la convention ■d'Anvers. A la suite de ces explications, s'est agité un débat fort vif, auquel plusieurs orateurs ont pris part les uns accusant les évêques de re fit -r leur concours dans un intérêt de bouti que, il'aulres approuvant la conduite du clergé. L'incident n'a pas eu de suite, et 'n'a amené aucun vote. ryj<M> -L«- Un arrêté royal du 17 novembre convoque, pour le 5 décembre prochain, à- 10 heures du Voici quelques détails que nous trouvons dans les journaux de Bruxelles, sut* la catastro phe arrivée Ibndi soir sur le chemin de fer C'est la locomotive du train de voyageurs qui a pris en travers le tender du convoi de marchandises. Ce tender, lancé avec force hors la voie ferrée, est retombé sur la baraque du garde-barrièrequ'il a brisée. Celui-ci n'a échappé au dànger que grâce la rapidité avec laquelle il n sau»é dans le fossé d'accotement. Il faisait tlùit mais le bruit du choc, les gémissements sôitt'ds des locomotives renver sées, les cris des fèyageurs, qui, effrayés, sor taient des voilures appelant leurs parents, leur» amis, qu'ils croyaient avoir perdus, Furent en tendus de la Station royale,' tenu par le sièur Becquet. Quelques personnes qui se trouvaient dans cet estaminet s'empressèrent de se rendre sur le lieu du sinistre. Jq'ii Hâtons-nous de le dire, l'accident n'a pas eu les suites désastreusés qu'on craignait et qui auraient lieiJ nonante-neuf fois sur cent. Mais il y a des blessés, et c'est déplorer. Un monsieur a la jambe cassée deux endroits, dit-on, et l'amputation sera peut-être néces saire. Deux autres personnes ont reçu de» con tusions assez fortes pour avoir nécessité' leur transport sur civière. Les chauffeurs et machinistes en ont été quittes pour la peur. Tous quatre ont échappé au danger. Ceux du train de marchandises, dont on pensait retrouver les restes broyés et mélangés au charbon du tender renversé, sont venus eux-mêmes rassurer les témoins de ce désastre. Voyant la locomotive de l'autre train quelques mètres d'eux seulement, prompts comme l'éclair ils s'étaient lancés dans la prairie, où eu tombant ils ne se sont fait aucuu mal. La ville d'Ostende a été exposée pendant plu sieurs jours sans cependant trop s'en émou voir un véritable et très-grand danger. La dernière tempête, qui a soufflé avec tant de violence sur nos côtes, a battu la digue de mer l'endroit où elle est en reconstruction avec une force telle, qu'une brèche large et béante, où la vague écumanle venait s'engouffrer avec une indicible fureur, s'est ouverte. Une rupture était craindre, car la mer n'avait plus d'autre obstacle démolir qu'une simple digue dè terre, et on connaît assez là foree de la nier pour savoir que cet obstacle n'en est pas un pour elle. Pendant toute la journée de mardi dernrer et pendant la nuit du Mardi aù mer credi, Une grande partie de notre garnison a élé sur pied pour travailler renforcer In di- (jiiè, afin dé la mettre même dè résister la grande marée qu'on attendait. L'abîme creusé par là mer dans la digue fut comblé au moyen de sacs remplis de sable, de gazons, de Voiles, et grâce ces mesures énergiques, le danger fut conjuré. On frémit cependant l'idée d'une rupture complète dé notre digue de mèr et aux conséquences désastreuses qu'une pa reille catastrophe aurait pour notre ville et ses environs. \Fl. Marit.) i.Un journal qqi se pique de savoir ce qui se passe au miuistère de la guerre, annonce qu'il rient d etre enjoint la gendarmerie de porter moustaches. Le garde civique qui accomplit sa trente- cinquième année u'esl plus, partir de ce jour, tenu qu'à un exercice annuellement l'exemp tion court donc dater de l'anniversaire de la naissance, et non du 1' janvier suivant. (Cour de cassation belge, 11 août 1856 rïïT Du 30 Ksvembre au 32 Inclus. Le bruit seiuble se confirmer que la Russie re nonce se» prétentions sur Bolgrad et sur l'île de» Serpents. Le Morning-Chronicle (lit aussi qu'il veut bîon céder Bolgiad, mais condition que ce point soit réglé par une nouvelle conférence. 11 est probable, ajoute-t-il,que la Russie finira par céder l'amiable. Le correspondant parisien de l'Indépendance parle également de cette concession delà Russie, mais-il enregistre en même temps un bruit d'après lequel l'Angleterre aurait déclaré qu'elle n'en maintien drait pas moins sa flotte dans la mer Noire. Tout est croyable de la part de l'Angleterre quand ayant mis le pied quelque part, elle a le moindÇe intérêt y rester; toutefois, ceci serait un peo fort, et le Correspondant précité dit, non sans raisou, que l'al liance anglo-françaisè pourrait bien en être ébranlée. La presse allemande commence s'occuper sé rieusement de ce que fera la Prusse pour forcer la Suisseà déférer aux invitations de la Diète germa nique-reUilivemenl Neucliâlel. Le. Nouvelliste de Hambourg prétend que si les démarches diplomati ques ne réussissent pas, le roi de Prusse fera mar cher trois corps jd's^mée sur les frontière» suisses et se saisira de Schaffhouse, titre de gage. Les nouvelles de Conslantinople sont du îolio- venibfe. Les journaux de cette capitale annoncent que la canonnière anglaise Bagger, ayant voulu poursuivi e jusque dan» la hier d'Azof, les croisières russes qui avalent capturé dès bâtiments turcs fai sant sur là côte d'Abasie la contrebando du sel, Ie passage leur aurait été refusé et que la fort de Ient- Kalé aurait tiré sur la canonnière anglaise. L'amiral Lyon» envoyé une canonnière demander compte de ce fait. Le roi de Sardaigne va partir incessamment pour Nice, où il restera jusque ver» laAnoitiédu mois de décembre, époque laquelle il retournera Turin, pour l'ouverture de la session législative, qui aufa lieu, ce qu'011 assure, le 20 décembre prochain. Ensuite, il retournera i Nice, où il cbrople passer une grande partie de l'hiver.

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Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 2