H PS PS pp M 3 s - iion des télégraphes Charleroy, çt M. Emile Van Tholl au chemin de fer Anvers. Ces succès font honneur nos jeunes Yprois, mais ils démontrent aussi que l'établissement quilles a formés, mérite la confiance des pères de famille et que les élèves qui y ont terminé leurs études, sont aptes entrer dans les diver ses carrières que leur vocation leur indique. On nous adresse la lettre qui suit: Poperinghe, le 24 Novembre 1836. Monsieur l'éditeur du Progrès, Des bruits sont répandusen villedetemps autre, tantôt par l'irréflexion de tel ou tel, par fois aussi par malveillance, pour faire croire au public, qu'à bout de ressources, la Société des fanfares, ne voit comme dernière aricire de salut, qu'une fusion avec celle de l'harmonie. Nous tenons honneur de déclarer qu'à aucun prix, nous ne voudrions la fusion, témoin le nou veau règlement organique que tout récemment dans une assemblée nombreuse, la société vient de se donner l'unanimité des membres présents. Et quant aux ressources, elles consistent,défaut des subsides nécessaires pour assurer la stabilité de tant d'autres sociétés, dans la franche et loyale amitié qui unit tous les membres des fanfares,et le zèle qui stimule les exécutants pour obtenir,au point de vue artistique, la sympathie et l'encouragement de tous ceux pour qui les sciences et les arts ne sont pas une chimère. UN MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ DES FANFARES Art et fraternité. Le nommé Charles Schoonaert, fenlrant en son logement, Lundi dr, vers le malin çt, ce qu'on dit, en état d'ivresse, est tombé si mal heureusement en montant un escalier peu facile, qu'il a été asphyxié par suite de la position anormale que son corps a prise et conservée par suite de la chute. On l'a trouvé, au petit jour, la tête en bas et le torse adossé la mu raille au milieu de l'escalier de la maison, où ce malheureux avait une chambre en location. 3 Samedi, la Chambre des représentants a con tinué la discussion de l'adresse. Après un dis cours de M. de Theux, que l'bonorable membre a terminé en déclarant qu'il approuvait la cir culaire du ministre de l'intérieur et qu'il voterait le 5 tel qu'il est rédigé. M. de Decker a pris la parole. Il a déclaré qu'il av.ait agi dans cette affaire, non comme catholique, mais comme ministre constitutionnel et gouvernemental, et qu'en adoptant une politique de transaction, il s'attendait bien ne contenter personne. Pour les uns, j'ai été coupable de faiblesse, a—t—il dit; pour les autres de lâcheté. Le mot m'est venu du fond d'une province. (C'est la Patrie de Bruges qui a écrit ce mot-là.) M. de Decker a repoussé ce double reproche quant au premier, en rappelant qu'il n'a ni des titué les deux professeurs, ni supprimé leur cours, comme le voulaient'tes évêques; quant au second, en disaut qu'il n'avait pas hésité 'blâmer M. Laurent. M. de Decker. 'abordant la question de savoir si les doctrines catholiques sout contraires nos institutions, a fait remarquer que l'histoire des vingt-cinq années qui viennent de s'écouler dément celle allégation. A ce propos, il a pro testé contre les tendances regrettables d'une j 3 partie de la presse catholique, de la presse catholique des Flandre» surtout, a-t-il dit, qui fait croire qu'un souffle d'intolérance a passé sur la Belgique. Mais nous pouvons le «dire: l'intolérance n'est pas beige; elle ne s'est jamais introduite chez nous qu'en con- trebande, sous la triple forme de l'inquisition, de la philosophie et du protestantisme. Cha- que fois le pays y a répondu par une révo- lut ion. Si j'ai protesté contre les exagérations d'une certaine fraction de l'opinion libérale, je pro-, leste aujourd'hui aussi, du haut de la tribune nationale, contre les exagérations d'une frac- tion du parti auquel j'ai l'honneur d'appar- tenir. Ce ne sont là que des mots, mais les varia tions du ministre et son «silence sur des faits antérieurs toute cette discussion, ne permet tent plus d'avoir la moindre confiance en la parole des enfants soumis de l'église. On sait comment ceux-ci se jouent de la parole donnée et au besoin se moquent du serment le plus solennel. La Chambre a entendu ensuite MM. de Mé- rode, Delfosse et Verhaegeu, et renvoyé la dis cussion lundi. M. Du mortier a répondu M. Tesch. Il a ht un appel l'union sur le terrain de l'arbitraire en invitant tout le monde provoquer la des titution des professeurs qui veulent jouir de leur liberté de citoyen et ne pas subir la com pression épiscopale dans leur enseignement. La séance s'est terminée par la demande de MM. Malou et Orls M. le ministre de l'inté rieur, de communiquer la Chambre, le relevé des bourses accordées chaque établissement. La suite de la discussion, de l'adresse a été renvoyée mardi, une heure. Lundi, la Chambre des représentants a con tinué la discussion de l'adresse. Dès l'ouverture de la séance, M. le ministre de l'intérieur, conformément au désir exprimé samedi par plusieurs membres, a présenté un exposé de la situation comparative des Univer sités de l'Etat et des Universités libres. Voici ce qui résulte de ce document A l'Université de Gand, la date du 10 dé cembre 1855, le nombre des élèves inscrits était de 313 le 10 novembre 1856, il était de 283, et s'est accru depuis, de 11 élèves; dimi nution, 19. L'Université de Liège, qui comptait 509 élè ves le 10 novembre 1855, en compte actuelle ment 553, dont 146 nouveaux; augmentation 44. A l'Université libre de Bruxelles, le 22 no vembre 1855, le nombre total des élèves inscrits était de 341; le 22 novembre 1856, il était de 367; soit une augmentation de 26 élèves. L'Université de Louvain avait reçu 631 in scriptions en 1855; la date du 22 novembre, ce nombre s'élevait 638; augmentation, 7 élèves. M. de Haerne a prononcé un discours où il a soutenu que'son parti n'exigeait pas l'enseigne ment du catholicisme pur, quoiqu'en le faisant, on ne blesserait, dans son idée, que les convic tions du petit nombre, tandis que le rationa lisme blesse celle de la grande majorité du pays. L'honorable membre a aussi blâmé les excès de la presse catholique, mais en motivant ces ex cès sur ce qu'on ignorait ce qu'on a appris dans la discussion. M. Tesch a parlé ensuite, dans le même sens que MM. Rogier et Frère. Il a soutenu de plus que les libéraux n'avaient jamais opprimé les catholiques, et que toujours le lendemain de la victoire, les catholiques ont opprimé les libé raux. L'arrêt définitif de condamnation prononcé par la Cour d'appej de Bruxelles, 4e chambre, charge des conseillers communaux d'Alh, est rais exécution depuis le lendemain du jour où le pourvoi en cassation a été rejeté. MM. Deles- cluze et Thémont avaient dû, comme on sait, se constituer prisouniers pour la recevabilité du pourvoi, et la Cour d'appel avait refusé de les laisser eo liberté sous caution. Les trois au tres condamnés, MM. Desmedl-Palte, Deneu- bourg et Thémont-Dessy, avaient obtenu leur mise en liberté provisoire; mais après le rejet du pourvoi en cassation, ils ont été arrêtés Alh et conduits Bruxelles où ils ont été écroués. L'un d'eux M. Desmedt-Palte, a été relâché le lendemain en raison de circonstances spéciales, et par ordre du procureur général. Le sieur Diounet, âgé de quarante-cinq ans, ancien instituteur Vessogne, et ayant précé demment appartenu la Congrégation des Frères des Ecoles chrétiennnes, était traduit l'audience du 15 novembre devant le jury du département de l'Aisne, sous l'accusation d'a voir commis divers attentats la pudeur sans violence, sur une jeune fille âgée de moins de onze ans, dont il était l'instituteur. Il était en outre, accusé d'avoir détourné une jeune fille de douze ans. Les débats ont eu lieu huis-clos. Dionnet, déclaré coupable sur toutes les questions, a été condamné aux travaux forcés perpétuité. .i.i - Chronique politique. Pour toute nouvelle politique, un correspondant de Pa ris signale, mais sans la garantir, l'existence d'une circulaire du prince Gortschakoff, qui main tient les prétentions de la Russie sur Bolgrad et l'île des Serpents, en persistant n'accepter pour juge de la difficulté, que le Congrès de Paris. Cette persistance de la Russie est très-vraisem blable, et les journaux anglais en doivent être in formés, car le Morning-Post, tout en soutenant que l'alliance avec la France^est plus solide que jamais, avoue qu'il y a des divergences entre les deux cabi nets, et qu'on n'est pas près de s'entendre. Il recon naît notammènt que le gouvernement français est favorable une nouvelle réunion du Congrès, et il déclare formellement que l'Angleterre n'y saurait consentir. Une dépèche de Marséflle, en date de lundi, an nonce l'arrivée de l'Hydaspe avec des nouvelles de Constantinople du i3. A cette date, le prix des blés se maintenait avec Fermeté le Bosphore était in cessamment traversé par des bâtiments chargés de céréales. 0 H y 85 m y PS y m g m S o H H x X H U M M S s ^-2 g ■8 a s «o S .c 2 S t— S "5 w .S"*» a s Sue e tgts b a f o - K2,<= a tio a o r. w v**! O -S -g H «s B ,s(g -O C0I n V S* O -G C .es AZ B o Jg C3 te t. g fe, C3 P3 C3 J- c Al ego «te E-= c 3 g" g s e -a u c H 5 g. H 3 B S J 2 S 3 3 .2,ïa2 c -2 t. 3 ^3 O r® a> -o 9 es t *3 H S O O S- s--- s- -O 3 tn q" <U O o O -o £3 «I? o =3 w O wT uT ^9 o j 3 -j E -3 o .u o E es S o 'm r 11 S V s 3 •3 a" B-o O CA c S'O 2cS - ca e o. 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Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 3