Chronique politique.
HÉ. 3
ait rien netse trompe pas, comme on dit; part les
ixploilations el les c^rlatancriei. Hélas M., et ce
pendant jces nouveautés-là ne font encore défaut aux
\R. PP. qtilpi ès qpe .de tout autrement vieilles
natvqueiit'JCar J
Au sortir-de leurs collèges ou des pensionnats de
leur Sacré-Cœur, les jeunes gens se doutent-ils de ce
:jue c'est que le gouvernement d'une maison I ad.-
ninistration de sa fortune; l'usage du monde et de®
fômmes l'élude (tant nécessaire pourtant) du cœur
îumain; la connaissance pratique des divers états
le la vj.e civile.i.? Oh que non, n'est-ce pas? Mais
1s ont passé, ceux-ci par lé latin.et le.grec peut-être,
'arithmétique, la philosophie, la physique et l'his-
toire-Loriquel
Celles-là par le piano et Je chant, les tableaux en
perles el les affiches-tableaux,chronologiques, con
venablement enluminées, la grammaire et la litté
rature; et voilà ce que c'est.
Mais les parents feront le reste! Quand l'édur
cation est finie! Quand c'est la plus difficile
tâche que vous laissez aux majorités incapables tou
jours! Quand vous avez fait payer de tant d'ar
gent, de tant d'éloignement des siens, de tant de
temps perdu, cette vaine teinture de science, si vite
oubliée, jptée de côté! Ah! mes-pères!
Je répète donc en finissant les Jésuites ne com
prennent plus, absolument plus la science d'aujour
d'hui.
Les Jésuites la condamnent,, par ignorance, par
paresse, par égarement-; ils la repoussent comme
imaginaire, dangereuse, impie; ils ne la rempla
cent, ni quant la religion, ni quant aux mœurs, ni
quant la politique. Reste le masque pûur cacher
l'intrigue; et puis c'est tout. Exactement tout.
Daignez, éminentissime prélat, agréer, etc.
Dechamps et Dumortier, soutenant contre ces
orateurs, qui ont parlé du dévouement des ca
tholiques pour Ja liberlé, qu'ils n'avaient jamais
défendu que les libertés des calholiqdes, el at
taqué les libertés générales chaque fois qu'elles
étaieut en jeti.
M. Orts a ensuite pris la parole, et s'est atta
ché principalement repousser les attaques
chevaliers ses frères l'ont été pour sa propre
cause.
Il n'y a que le Timeau monde pour oser risquer
des niaiseries dé cette force. Si l'ordre de la Jarre
tière devait avoir tant de vertu, l'Angleterre serait
bien coupable de ne l'avoir pas plutôt conféré au
Sultan. Malheureusement pour le Time*tout le
mondé sait que le Sultan se souciait extrêmement
peu de la Jarretière. Les journaux nous ont appris
dirigées contre 1 Université de Bruxelles, qu'on qu'il a refusé formellement de se laisser attifer en
a repiésentée comme un temple voué l'irréli- chevalier du moyen-âge, toque en tête, souliers de
giou.a A vos attaques, a dit l'orateur, a répondu salin aux pieds, culotte courte, manteau sur les
le verdict de tout le pays, qui nous a envoyé épaules, et qu'il a frissonné d'horreur lorsque lord
ses énfanls sans que nous les attirions par l'api j Redeliffe, lui donnant connaissance des statuts do
pât. de 230 bourses. Depuis 23 ans que notre I ''Drdre ct des formalités do l'investiture, lui apprit
Université existe, le conseil provincial el |a qu^.aU déposer son sabre impérial pour ceindre
commune de Bruxelles, qui lui ont donné leur Ce,U' de +a Ja,rellèl'e-11 déclara nettement 1 »m-
appui, se sont-ils associés l'idée de détruire la
|-eligiou|«>^ Répondaut-M. de, Mérode, qui
avait dit que^l Université de Bruxelles ne pro- j signification qu'a la coutonne'chèz les princes chré-
duit que des mécréants, M. Orts fait remarquer j tiens, et le pria de le dispenser de toutes les for
Université de Louvain a produit le pam-lilés d'usage en pareille occasion.
bassadeur qu'il ne remplacerait jamais, fût-ce pour
un instant, par une lame'étrangère, cet insigne de
son rang suprême, qui avait pour lui Ia"valeur et la
usage en par
icrvxs. Marché aux grains et autres denrées,
du 26 Novembre 1856.
L'ensemble de l'adresse a été voté; la séance
de Vendredi, 28 Novembre, la Chambre des
représentants, par/58 voix «outre 37.t -*'
i i i ..i i >i I .i
INTERIEUR.
Mercredi, l'ouverture de la séance, M. le
ministre de l'intéfieue,-peur répondre la de
mande jcjuL lui avait été. faite par plusieurs
membres, a communiqué la Chambre des
représentants., des renseignements sur les bour
ré» attribuées aux ^quatre Universités du royau
me. 11 a déclaqé,-^toutefois, qu'il n'avait pu
obtçnir lés chiffres officiels quant 1 Uuiversité
de Louvain.
A Liège, il y a 3QjbQqrses conférées par
l'État, et 12 de fondation, dout la coilatioh est
laissée l'État.
A Gand. il y a 30 bourses de l'État, 30 de la
province, 53 de la commune. II n'y a toutefois
que 87 .boursiers. 26 élèves cumulant 2 bourses.
A Bruxelles, il y a une boupse de fondation
conférée par 1-État'1, 13 ayant des collaleurs
spéciaux; de'plus, le'subside de 2,400 francs
accordé par l'Etat se partage entre 13 boursiers.
.A Louvain il y a au.ssi|Ji,4Ù0 (r. alloués par
l'État, et dont. l'Université dispose comme elle
l'entend. 11 y a 3 bourses dont la collation est
laissée l'État, el un grand nombre de bourses
de fbndatibh conféras pir Hes particuliers, a II
est difficile, a dit M. 3è Decker, d'obtenir des
renseignements officiels ce sujet. J'espère les
avoir d'ici la di9CUssiou du projet de loi sur
l'enseigrièment supérieur, ou la question se
présentera tout naturellement.
M. Vervoorl a parlé coutre, l'adressa» 11 s'est
attaqué principalement aux discours de MM.
NATURE
SES GRAINS
et denrées.
quantités
exposées j
en tentb.l tendues.
PRIX MOYEN.
Froment blauo.
Ssislit
Eswiy;gijOy,
Avoine.
Feves
2330
91
1
21
24
MESURE.
produit le pam
Bonifâce, el l'Université de Bruxelles,
verloop. Lequel des deux est orlho-
doxe, demande l'orateur? lequel est imma-
culé? (Hire général).
M- Orts a déclaré cju'il voterait contre le
paragraphe en discussion, malgré ses sympa-
thies pour M. le ministre de L'intérieur; parce
que ce paragraphe est appuyé par ce vieux
parti catholique qui u'a rien oublié ni rien ap
pris. Il a prédit, en terminant, que le parti libé-|
rai aifrait son triomphe prochainement, et'
personne ne devra s'en effrayer, a-l-il ajouté.
Le parti libéral a fait ses preuves. Il y a huit
ans, Calilina était nos portes, le parti libéral état-civil d'Ypres, du 23 Novembre au 29 inclus.
a déjoué ses desseins, et quand ailleurs Calilina Naissances. Sexe masculin 7, idem féminin 6, total
j^e trouvait sur les places publiques, ce n'est pas ta.
de nos rangs que sortaient ceux qui allaient Mariages. Camerlynck, Benoît, 29 ans, cultivateur,
i i i i ri a .i, el Van Leene,. Clémence, 22 ans, domestique. Lilhoen,
benti; es arbres de la liberté. A gauChe 1res- j 26 blanchj8seur, Knockaert, Euphémie,
bien j 26 ans, domestique.Swekels, Ucrman, 20 ans, cocher,
M. Malou a contesté la Chambre le droit et DuflouÉmérence, 22 airs, dentellière,
de discuter les mandements des évèques. tt j Décès. Lcma'ire, Anne; 64 ans, journalière, épouse
considère cette discussion comme un-scandale Pierre titeca, S11 Nicolas-lex-Y près. Heduebauw,
Ives, 54 ans, journalier, époux de Marie l'iekeur, (dé
cédé Mcnin le 7 Novembre d'). Schoonaert, Charles,
42 ans, marchand de poisson, célibataire, rue S.' Juan.,
par liect.
idem.
idem.
idem.
pour nos populations flamandes.
Cette idée est d un bon frère et si celte pré
tention pouvait devenir un droit constitutionnel, Ou/lut, Jacques, 46 ans, batelier, époux de Virginie
le cher Jeap-Baplisie de Bruges pourrait mentir Salingros, (domicilié S' Amand, France), Quai, bord
son aise sans contradicteur: ce qui serait un de son bateau. Cruyssaert, Fidélie,41 ans, marchande,
ixhmîém épouse de Louis Mesure, Petite Place. Dutlwo, Eugé
nie, 28 fini; dentellière, célibataire, rùfe de Menin.
l'olderman, Charlps, 31 ans, meunier, célibataire; S* Ni-
colas-lez-Ypres.
triomphe pour le cléricalisme révoluliouoaire-
mçht religieux.
il ...l-ti
Du 27 Novembre au 29 inclus.
Le Time* estime que les devoirs du Sultan envers
l'Angleterre et envers l'Enroue se sont agrandis
depuis son admission dans l'ordie de la Jarretière
11 doit savoir combien il en a coûté aux sentiments
du peuple'anglais pour lui conférer ce qu'il cou-
sidère peut-être comme une vaiue cérémonie. 11
doit «avoir que, dans ce pays, nous nous attendons
ce-quiun chevalier de l'ordre de la Jarretière soit
quelque chose et^'s'il n'est rien, nous l'effaçons
de l'ordre. Ce qUe nous attendons d'Abdul-Med-
«jid, chevalier, d'est qu'il agisse véritablement
comme un ipembre de la grande famille euro-
péenoe et cpmme un vrai chevalier; c'est qu'il
fasse courageusement la guerre aux voleurs, aux
a meurtriers, aux oppresseurs et aux corrupteurs
qui encombrent son Empire, depuis les provinces
les plus éloignées jusqu'au pied du trône, et qu'il
soit aussi prompt agir et oser, tant pour l'as-
sistance des opprimés et des nécessiteux, que les
.7 illAitcnK d'Yprek. Du 29 Novembre 1856.
OBJETS VENDUS.
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