2 Nouvelles diverses. s s ii s §5 J «Sgs 5 s g gnlfePersique, non loin de l'embouchure de l'Eu- phrate, est l'entrepôt du commerce de l'Inde avec la Perse, ce qui donne une grande importance sa pos session» r D'après les nouvelles de La Haye, le ministre de l'intérieur, cédant l'opposition des États-Généraux, a offert sa démission au Roi; mais celui-ci l'a refusée. On ajoute qu'il a chargé le ministre des cultes, M. Van Rappard, de gérer par intérim le département de l'intérieur, jusqu'au rétablissement de M.Simons, qui est assez gravement malade. M. le docteur Harnier vient d'être proclamé pre mier bourgmestre de Francfort pour l'année 1857., M. Fellner, sénateur, a été nommé second bourg mestre. iyïj'çsiv Le comité chargé d'examiner la proposition rela tive la réunion d'une Conférence ayant pour mission d'élaborer un Code de commerce uniforme pour l'Allemagne, en a proposé la convocation poul ie i5 janvier. L'assemblée volera prochainement sur ce dernier point. Les détails sur l'attentat de Naples deviennent plus précis. La Gazette du Midia reçu des nouvelles de cette capitale du g, où les faits sont ainsi ra contés A l'içs.ue d'une messe dite au Champ-de-Mar9, par le grand aumônier, laquelle assistaient toute la famille royale, les ministres, les généraux, les grands dignataires, le corps de la Cité et 25,000 hommes de toutes armes, une revue avait eu lieu. Le Roi, ayant ses côtés tous les princes de sa fa mille, avait fait exécuter de grandes manœuvres et présidait au défilé, quand un jeune soldat apparte nant au 3* bataillon des chasseurs pied, s'élançant vers Sa Majesté, lui a porté un coup de sa baïonnetle- sabre, qui, heureusement, amorti par une fonte dé ses pistolets, ne lui a fait qu'une légère blessure l'avant-dernière côte inférieure du côté droit. J.e coup avait été porté avec tant de force que la baïon nette été pliée et que la carabine est tombée, de même que le schako de l'assassin. Celui-ci immédia tement terrassé par un colonel de liussards(M. de La Tour), servant d'officier d'ordonnance auprèsdu Roi, aurait été percé de mille coups par ses camarades, s'ils n'en eussent été heureusement empêchés; car il importait de conservet 4 la justice ce malheureux instrument des sociétés secrètes, qui s'est écrié, au moment de sou arrestation J'ai rempli mon mandat La Gazette du Midi, ajoute que leRoi troublé, qu'il a donné d'une voix forte le comman dement pour la continuation du défilé, qui a encore durétrois-quarts d'heure, et pendant lequel lès truupes montraient le plus grand enthousiasme leur passage devant le Roi. Le camp est distant de 3 kilomètres de VAlbergo dei Proueri, où l'attendait Ja Reine; le Roi a fait ce trajet cheval, entouré de la fuulp-qni lui baisait les mains. Là, il est monléen voiture découverte et a parcouru, accompagné des rriêuies manifestations, toute la pue de Tolède pour •e rendre au Palais. Après avoir fait visiter et panser sa blessure, le Roi est remonté en voiture avec sa famille, pour se promener, sans escorte, 4 la rivière Ridera di Chiajabeau boulevard, rendez-vous or dinaire de la population, les jours de fête. Le lendemain, ie Roi a présidé le conseil d'État. A la suite de la séance, il a reçu le corps diplomati que, le cardinal archevêque de Naples et un grand nombre de personnages de distinction. Une dépêche du 11, dit que le g au soir, toute la ville 4 été illuminée, et que depuis l'attentat, plus de dix mille personnes avalent été reçues au Palais. Ala datedu 11, Naples était tranquille, et la rente y était montée 10g 3|4- On y avait" des nouvelles de la Sicile, de la veille, où la tranquillité était com plète également. Le Journal (officiel) des Deux-Sicile» donne le nom de l'assassin ji s'appelle Milano. Condamné pour avoir pris part l'insurrection de 1848, cet in dividu fut grâcié eu i852, et parvint ensuite entrer dans l'armée au moyen de pièces frauduleuses. Une femme vient de mettre au monde, Lode- linsart, un enfant dent il est impossible de constater le sexe. Ce phénomène a fait naître entre la justice et la faculté une lutte assez curieuse la première veut que le sexe de cet enfant soit positivement dé terminé et les médecins consultés n'osent se pro noncer, Jusqu'à ce jour, la grammaire et la science s'étaient accordées pour reconnaître trois genres le masculin, lo féminin et le neutre il s'agit peut-être d'un quatrième genre. ,Un steamer anglais vient de faire l'expérience d'un singulier combustible dans les circonstances suivantes Le Troubadour, appartenant 4 M. Redmont,de Walerford, et commandé par le capitaine Rit k, était parti de Cork it la marée de mardi matin, pour Mildford, ayant 4 bord 3oo moutons, 3oo porcs et i5 bêtes cornes; mais 4 peine sorti il rencontra des mauvais temps et des vents contraires d'une telle violence, qu'il fut obligé de se borner se maintenir au milieu du canal Saint-Grorges. Sur ces entrefaites il périt'un grand nombre des animaux qui se trouvaient bord, et particulière ment des porcs. De plus,on commençait se trouver court de charbon, et il était redouter que si Je» machines s'arrêtaient, le steamer tie fut jeté la côle.Dans cette alternative on s'est avisé d'alimenter le foyer avec les porcs morts, en y mettant aussi toutes les pièces de bois dont on pouvait se passer rigoureusement 4 bord t5o pures furent ainsi brûlés, et c'est l'aide de ce singulier combustible que le Troubadour a pu gagner non pas son port de destination, mais Dublin, où il est arrivé lundi matin, après avoir subi pendant plusieurs jours les terreurs d'une tempête furieuse qui menaçait chaque instant d'engloutir le navire. Le Dublin Paperqui nous empruntons le récit de cet épisode, fait la réflexion que si les Romains ont dû jadis leur salut aux oies du Gapitole, l'équi page du Troubadour doit la vie dès porcs. it dans le Moniteur universel Aujourd'hui, une heure, l'empereur a passé dans la cour des Tuileries et sur la place Is de ligne et trois ba taillons de chasseurs pied, qui ont fait la càmpa- gne de Crimée: les 7% io', 11% 35% 48', 47*, 7g*, g5r et g6* régiments, et les 1% 4* et 70 bataillons de chasseurs. Toutes les troupes étaient commandées en chef par S. Éxc. le maréchal Magnart, ayant sous ses ordres les généraux de division de Bourgon et de Ladrriirault. Sa Majesté avait 4 ses côtés S. A. R. le prince Frédéric-Guillaume de Prusse. Elle était accompa gnée des maréchaux Vaillant, Baraguey-d'Hilliers, Caurobert et Bosquet, des généraux Niel et Fleury, et des officiers prussiens de la suite du prince. Un peloton des cent-gsrdes et un peloton des guides fermaient le cortège impérial. L'impératrice, entourée des officiers et des dames de sa maison, assistait 4 la revue, au balcon de la «aile des maréchaux. a Après avoir passé successivement sur le front des lignes, l'empereur, suivi de son cortège, est venu se placer, avec son altesse royale, devant le pavillon de l'Horloge. Sa majesté a fait réunir les drapeaux des régi ments et des bataillons, et, en présence de ces glo rieux insignes déchirés par la mitraille, elle a distribué de sa main des croix et des médailles mili taires. Le défilé a eu lieu ensuite, en colonnes par divi sions, avec une précision et un ensemble remarqua bles, aux cris unanimes do Vive l'empereur Vive l'impératrice Pendant la revue, le prince impérial, qui sortait des Tuileries, a passé entre les lignes des soldats, qui l'ont salué des plus chaleureuses acclamations.» La cour d'assises de la Loire-Inférieure a con damné 1,000 fr. d'amende, la restitution de 5,ooo fr. et trois ans de travaux forcés le nommé Guédon, caissier an bureau d'affranchissement de la poste de Nantes. On avait trouvé dans un petit ca binet noir dépendant du bureau plus de 600 lettres destinées l'étranger et qui avaient dû être affran chies. Depuis plusieurs années des soustractions avaient eu lieu pour plus de 51,000 fr. Guédon a avoué le détournement de 5t,ooo fr. et sa culpa bilité au reste n'a pu être prouvée. M. le ministre des finances a fait annoncer que l'adjudication des tabacs et cigares, pour la consom mation de Paris, était ajournée au -s1) de ce mois. Cet approvisionnement important consiste en i" cigares regalias, 18 millions; 20 cigares dilo de Londres, 6 millions; total 24 millions. On a calculé que si la passion des fumeurs continue de progresser, comme elle a fait depuis vingt-cinq an», le budget de l'État sera entièrement payé par eux dans une quarantaine d'années. Ou lit dans le Droit M. Boulanger, conseiller honoraire la cour im périale de Paris, vient de mourir rue d'Alger, 3. Lors de l'inventaire, après son décès, on a trouvé qualre-vingtquinze testaments. M. Boulanger vivait avec une parcimonie extrême et utilisait, pour don ner satisfaction 4 sa manie testamentaire, tous les papiers qu'il recevait. Plusieurs de ces testaments sont écrits sur des billets de faire part de mariage et d'enterrement. II utilisait même le côté de la feuille où se trouvaient les mentions imprimées. D'autres testaments sont écrits au dos de factures et sur des prospectus. M. Boulanger a fait une foule de legs 4 des per sonnes qu'il n'a jamais vues et qui seront très-éton- nées de figurer parmi 6es légaleurs. Apprenait-H par son journal un acte de vertu ou de dévouement, il prenait la plume et faisait un legs en faveur de celui qui était signalé comme l'auteur de cet acte: Dans un de ses derniers testaments. M. Boulanger exprime le désir que ces nombreuses dispositions ne soulèvent aucune discussion de'la part de ses héri tiers. Par une bizarrerie particulière, M. Boulanger avait tenu annoncer lui-même sa mort 4 ses exé cuteurs testamentaires et plusieurs autres person nes il avait donc écrit lui-même des lettres par lesquelles il informait ces pérsonnes de son décès'. Rien n'y manquait, si ce n'est le jour précis de sa mort. M. Boulanger avait laissé une lacune eri re commandant 4 la personne qui était près de lui d'inscrire cette date sur chacune des lettres et.de le mettre 4 la poste le jour même de sa mort. On lit dans le Journal de Francfort Un des jours du mois dernier, ou a fait publier dans les ruas de Weimar, le singulier avis suivant Par suite d'un manque de gaz, les rues de Wei mar ne pourront-être éclairées ce soir. Quiconque donc ne veut pas se heurter la tête contre les murs, est invité 4 rester chez soi ou 4 se munir de lanternes en sortant. Par la même raison, le théâtre est resté fermé ce soir-là. C CS S ■w Z xr> !S fl fi jr 31 -3 E- -O T3 -C3 ES A ZJ tm *3 e TJ ra ri w O e -ïSs- - e c/> o te s* s- suCC o o ce cr Z3 T w S ,3 -v w O S CC.*> w 0 .2 c 2 w S r- JL S f 2 e -a o o» 3 2 S-.®" 65 g S, c-2® s g 3 O SE 63 r_-ï b '-i cj V -M <5 t. a 0 H S t/) 52 0 «é-a W --3 .q. al z 5 -a f-5 Sl^ScT 2 v ii g s zS 1 S rt a - h I 2 •StS - S fl sca 1 -a g KsQ| 2 a t* a m a tx t» «S - s t! - 5 0 v C G r» 2 c- r-'-M a 'Si -S. w r* tsT S G O O

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 3