Chronique politique. Nouvelles diverses. GOEOEREN HOFSTEDEN, <e&23, ZiEILÀNDES. BOSSCHEN. HUIZINGEN en GEBOUWEN, mit le terrain acquis par le sieur Vergracht- Segard, rue d«s Bouchers, est approuvé. Le poids des veaux nouveaux-nés pesés vi vants ou sur pied est fixé, pour la perception du droit d'octroi, 55 kilogrammes. Par er reur, ou avait inscrit au tarif le poids net de viande ou 40 kilogrammes. Il est donné lecture d une missive de M. le ministre de l'intérieur, proposant d'améliorer la position de MM les professeurs des collèges communaux. Le Conseil communal vote une sominc de 600 francs, condition que le gou vernement y ajoute un subside équivalent. Celle décision est prise sur un avis favorable du bureau administratif. L'acte d'acquisition faite par le sieur Ver- gracht-Segard, d'un terrain située entre la rue des Bouchers et celle du Progrès, est approuvé par le Conseil.. Le cahier des charges, clauses et conditions pour la tenue d'une vente d'arbres croissant dans un bois dit Hoyendorpappartenant aux Hospices, est homologué. L'estimation des ar bres vendre se monte fr, 1,1196. La toute d'Ypres Comines est actuellement une voie empierrée et pavée et il y a lieu de pourvoir rétablissement de barrières. Une en quête a été ouverte pour consigner les obser vations contre le placement de deux barrières et demie, la roule ayant un développement de plus de 12 kilomètres; la première serait établie au IMoulïn-brtilêla seconde au hameau dit Corle-tcilde et la demie au sortir de Comines. Aucune opposition n'a été faite et le Conseil émet un avis favorable ce mode deperceplion. La comptabilité des Hospices pour l'exercice 1857 et le budget pour 1859 sont approuvés, sur le rapport présenté par M. Beke, organe de la première commission. Le compte de l'école gardienne est accueilli favorablement sur les conclusions du même rapporteur, il s'élève en receltes comme en dé penses la somme de fr. 3,249-90 mais le budget de 1839 est renvoyé pour rectification. La demande de M. Vandoorne tendante pouvoir établir une briqueterie sur le terrain des inondations de la porte de Messines est renvoyée pour examen la première commis- sâmJuiib vu* «sheitoifioiq aaj ont Jtoj Le conseil autorise M. Mortier, instituteur en chef de l'Ecole communale gratuite, utiliser une partie de la cour de cet établissement et y faire des plantations d'arbres fruitiers, afin de pouvoir ouvrir une école d'arboriculture, condition toutefois que le gouvernement en courage celle institution nouvelle par des sub sides. Le Conseil approuve un achat de 15 actions de la Banque nationale faite par l'administra tion des Hospices et l'autorise ester en jus- lice pour une question d'irrigation. Enfin le Conseil termine son ordre du jour public, en remettant une autre séance l'avis favorable exigé pour la radiation d'une inscrip tion hypothécaire en faveur de l'école de Marie, jusqu'à plus ample informé. Au temps où florissait dans tout «on éclat le sys tème économique qui poussa les Flandres au bord de l'ahime où dans le Parlement belge on trouvait vingt et un membres pour servir de parrains îi cette loi que le peuple, dans son énergique mais véridique langage, stigmatisa du nom de loi de fainine;à celte époque où celui qui niait l'efficacité de la salive des fileuses et affirmait la supériorité de la mécanique était déclaré suspect et traité en héritiqne, certains économistes proposaient, comme remède énergique la crise linière, la prohibition du lin la sortie, c'est-à-dire qu'ils voulaient tuer la poule aux œufs d'or, et qu'à la crise industrielle ils croyaient utile d'ajouter une crise agricole pour que tous fussent égaux devant la misère et pour conserver une industrie agonisante une matière première qui lui était devenue inutile. Grâce l'opposition énergique de plusieurs hommes de progrès et la presse libé rale, ce projet ne fut pas réalisé. Eh bien qu« voyons-nous aujourd'hui? Après une seule année mauvaise pour la culture des lins, la Belgique est obligée d'entretenir se» filatures au moyeu de lin étranger. C'est surtout le lin d'Irlande qui est im porté eu assez grande quantité. Mettons en fait maintenant que l'Angleterre met tant en pratique le système égoïste du chacun chez soi, du chacun pour soi, prohibe ses lins la sortie ou les frappe de droits élevés et elle aurait pres que le droit de le faire si elle agissait de représaille; car nous avons imposé la sortie des étoupes belges dont elle fait usage, que feraient les filateurs belges? Ce fait est une nouvelle preuve de la nécessilé d'une solidarité générale, et il est la condamnation la plus formelle du système égoïste qui tend isoler les nations et les entourer d'un cordon sanitaire au profit de ceux qui exploitent la panique qu'ils ont provoquée. Journal de Bruyes.) Le Moniteur publie l'arrêté royal suivant contre signé Rogier Le sieur Jules Vanderstichelen, membre de la Chambre des représentants, est notnmé notre mi nistre des travaux publics. Sont nommés membres des commissions provin ciales d'agriculture Dans la provinée de Flandre- Occidentale, 6' dis trict agricole, M,M. Van Reuinghe, Poperinglle, membre sortant 8* id., VandermeerschRolle- ghem membre sortant; i i* id., De Mey proprié taire, Hooglede «a* id., Beheyt, Rumbeke, membre sortant. Du 16 Janvier au 19 inclus. Le télégraphe apporte une grosse nouvelle, très- peu en harmonie avec les prédictions aimables du Constitutionnel. Le Piémont vient d'envoyer l5,ooo hommes sur la frontière lombarde. Un journal de Paris fait ce sujet une observation très-juste Il y a une témérité imprudente mettre ainsi en pré sence les armées de deux nations. Qui dira ce que pourrait produire la rencontre de deux patrouilles? Prut-être la paix de l'Europe va-l-elle dépendre du sang-froid d'un caporal. On assure que M. de Morny a gagné neuf millions dans la coulisse, par suite de la baisse des fonds Paris. La Gazette de Venisedu io, annonce que trois bateaux a vapeur, avec de» troupes, venant de Trieste, étaient arrivés la veille. On écrit de Milan la Gazelta'del Popolo, qu'afin de transporter plus vile les soldais qui doivent arri ver Milan, on a mis en réquisition tous les wagons A bétail des trains de marchandises entre Venise et Milan. Un train devait conduire de Milan Vérone 6o gros canons; par suile d'un contre-ordre, ces canons ont élé laissés M ilao. Toute l'armée d'Italie, qui doit être portée i4o,ooo hommes, sera sous les ordres du général Hesse, et non du général Giulay, qui est atteint d'une ophthalmie. D'après une lettre de la même ville adressée au Times, le départ de l'archiduchesse Charlotte aurait jeté la consternation dans les esprits. Ou rapporte que le comte Giulay aurait dit Je connais le moyen de réduire Milan au silence. C'est de pendre un homme au coin de chaque rue. De Vienne on écrit que l'irritation contre la France est des plus vives. Le g ou jouait au théâtre de Burg, le Goelz de Berlichinyen de Goethe; au moment ou Goetz dit Plût au Ciel qu'il y eût moins d'hommes turbulents en Allemagne efin que nous pussions chasser de nos frontières ces loups de Turcs, ces renards de Français et proléger les pro vinces éloignées de l'Empire.* Une explosion formidable de bravos a, pendant dix minutes, inter rompu la représentation. On y a fait aussi courir le bruit que M. de Per- signy succédait M. Walewski, et l'on considérait cette nouvelle comme uu symptôme rassurant. Tou tefois il paraît certain que le ministre actuel est hostile toute pensée de guerre. Les journaux d'Autriche, enfin, nient tous les faits d'agitation et de désordre en Lombardie, rap portés par les correspondances parisiennes. On peut croire ces faits exagérés, mais il n'est pas probable que les archiducs auraient quitté la Lombardie sans mot ifs. Un affreux accident est arrivé avant-hier au char bonnage de la Blanchisserie. Une jeune ouvrière est tombée du eufat dans lequoi elle remontait et a été précipitée au fond de la bure. Cette infortunée, avait fait triple journée. Vain cue par le sommeil et la faligue, elle s'était appuyée sur l'épauled'un ouvrier et s'était endormie, lorsque tout-à-coup ses genoux fléchirent et elle tomba L'ouvrier se retourna vivement et voulut la retenir, mais les vêtements collants qu'elle portail l'empê chèrent de la saisir assez fortement et elle lui échappa. Son cadavre élail affreusement mutilé; tous les os avaient été comme broyés- C'est au ir juillet prochain que la jauge des fu tailles est obligatoire. L'on prépare, nous assure-t-on, une disposition qui fixera le» limites de l'erreur qu'on pourra négli ger la jauge mais cette lolérancé ne couvrira que celle qui attribuera aux futailles une contenance intérieure la réalité. La jauge des futailles est toute dans l'intérêt du petit commerce et des consommateurs. Elle s'ap plique toutes les futailles qui contiennent des marchandises qui se vendent la mesure, aussi bien la vente des bières et liqueurs qu'à colle des ma tières sèches. La jauge des futailles doit se faire par les vendeurs et sous leur responsabilité, toutefois, ils peuvent consulter les vérificateurs des poids et mesures, qui ont seuls des moyens de jauge autres que l'empo- ternent. PATRIMOMELE ONROERENDE BESTAENDE IN TE VERKOOPEN BISSE* DE STAD YPEREN. VOLKOMGNE TOEWYZING, op Zater- dag, 99* Jlanaary 1859, ten drie uren 's namiddags, in het Hôtel de Kasselry, op de Groote-Markt, te Yperen, van de vol- gende onrocrcnde Goederen GEMEENTE NIEUCAPPELLE, by bet uazewinderen. 1" koop. Eene sehooneen goede partie GARS, groot volgens cadastre scctie A, n' 528% h. 1-16-80 c. 2* koop. Eene partie ZAEILAND, groot volgens cadastcr sectie A, n' 531», h. 0-71-80 c. Dezc twee koopen zullen in masse en afzondrrlyk te koop aengeboden wotdrn ru zyn gcbruikt door Pieter-Joannes l/uncke, boefsinit te Loo, gehuchte Hazewindekvn, voor 9 jaren ingegaen I" October 1851, acn 230 francs bovcn de lusten. De ?nagse slaet op 7,510 fr. GEMEENTE RENINGIIE. Een schoon wel betimmerd en beplant HOFSTEDEKEN, groot volgens cadastre sectie 1), n" 1058, 1059, 104-0, 1040bi' 1046, 1047 en 1049, h. 2-72-50 c., ge- legcn te Rcninghe, verre zuid van dcszelfs kerk, in paclu gehonden door Karolus- Ludovicus Castryck-Mynylieer, voor 12 jaren beginnende met I* October 1853, aen 180 francs, boven de lasten. Oit Hofstedeken zal in masse en in de 4 eerstvolgeiide koopen gepresenteert wor- drn. 5° koop. De gebouwen in gneden stact, bonne Gronden, Weide en Tuin, te zauien bekend onder n" 1039, 1040 en 10401''', ter grootte van h. 0-71-40 c. Booinpiys 240 francs. 4" koop. Een schoon slnk ZAEILAND, groot volgens cadaster n' 1038, h. 1-11-70 c., gclegcu nevens lict voorgaendc. 5* koop. Eene partie ZAEILAND met wat Gars, bekend onder de n" 1046 en 1047. 6° koop. Eene partie ZAEILAND n' 1049, groot h. 0-46-50 c. De masse van de koopen 3, 4, 5 en 6, Slaet op 8.025 fr. 7° koop. Wat oost van helzelve hofste deken, een parceel BOSCH, wanof de faillie geschoten is van een jaer, met Plantsoenen en Zuden dacrop staendc, groot volgens ca daster sectie D, nr 1247, h. 0-41-80 c. Geexploitecrd door de eigenaren. Boom- prys 250 bancs. Slaet op 1,010 fr. GEMEENTE OOSTVLETEREN. 8* koop. Een HOFSTEDEKEN bc- klecd met Huizingcn Jienende voor woo- ningSchcurkenKocistal en voordci'e Gebouwen, al onder cen dak, in 't geliecJe

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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 2